TdF - Chap. 6 - Le tournoi des Frères

[Iris]

Aleth était parée au départ, impatiente de découvrir ce que la suite leur réservait.

Ah oui, et à l'occasion elle glisserait quelques mots à Gyles... quand l'occasion se présenterait.

[DukeTogo]

Quand Aleth s'enquerra de savoir ce que les jeunes filles souhaitaient comme cadeau de Rubriant, elle trouva Alyse Hastwyck faisant la grise mine. Chouinant plus que de raison, elle voulait rentrer à la Tremière, prétextant qu’elle s’amusait plus avec les filles de la servante de sa mère qu’avec Lysanor.
Cette dernière, taciturne comme à son habitude, ne voulait rien de Rubriant hormis qu’Aleth revienne vite...

Le départ fut réalisé à peu près au moment souhaité par Béric. A peu près car Gylehan avait été un peu en retard et que Jolan avait passé un temps certain à rappeler à sa petite soeur qu'elle rentrerait bientôt à la Trémière, dès son retour de Rubriant. Etre un grand frère était un exercice qu'avait oublié Jolan et il était vraiment chagriné par la peine de sa petite soeur. Il eut l'impression, fausse ou avérée, que Dame Guenièvre voyait d'un mauvais oeil les mauvaises manières d'Alyse et se retrouva partagé entre rester pour s'occuper d'elle ou concourir au tournoi d'archerie et redorer son blason tout en honorant la maison Castellane...

N'y tenant plus, Béric prit la décision de partir en rappelant au pupille Hastwyck qu'il aurait le loisir de les rattraper rapidement avec un bon cheval.

Jolan/Crépuscule, quand tu es dispo pour jouer, plop, tu arrives au galop pour les rejoindre. En plus, comme tu aimes les situations précaires, te voilà servi !

Le début du voyage se passa sans mal. Avant d'atteindre le domaine voisin nommé Bridges, les Castellane quittèrent la grande route qu'il entraitenait à leur frais, reliant Waterford à la route de la Rose pour bifurquer vers le sud en direction de Rubriant. A partir de là, le trajet fut moins commode pour les chariots et les séants de la servante, des deux fantassins et du troubadour. Aleth étant une honnête cavalière pouvait alterner entre chevaucher et se reposer.

Jet d'empathie : inutile

Il n'était pas compliqué de voir que le caractère joyeux du troubadour et quelques notes pincées émoustillait la servante, faisant sourire un des gardes et un peu moins le second.

A la fin de la journée, ils atteignirent les limites du domaine et logèrent dans une ferme. Ses habitants se firent un devoir de laisser leurs chambres, sachant qu'ils en seraient remercier avec menus cerfs d'argent. La servante, une enfant du pays, participa à la préparation du repas avec la doyenne de la ferme après avoir préparé avec elle le couchage le meilleur possible.

[Iris]

Comme n'avaient pu manquer de l'avertir les regards d'Aleth en sa direction, Gyles reçut une visite de la jeune Castellane venu lui faire part de ce qu'elle avait à dire :

" Vous me semblez avoir meilleure mine que le premier soir de notre voyage en destination du mariage Harte-Manning. Les chevaux seuls permettent d'aller plus vite, mais l'ambiance est bien meilleure quand vous êtes en mesure et d'humeur à animer les longues heures de route."

Aleth elle-même n'avait pas particulièrement parlé ou cherché conversation au cours du trajet, se retournant à plusieurs reprises pour voir si Jolan apparaissait au loin.

" J'aurais un service à vous demander, je pense que vous êtes l'homme de la situation : capable d'améliorer l'humeur de n'importe qui par votre musique ou votre babillage."

Elle avait une attitude plutôt positive, mais surtout déterminée :

" Notre Mestre Corwyn est un homme admirable. Bon, dévoué, toujours à l'écoute... il est malheureusement contraint de subir chaque jour les sautes d'humeur de mon oncle Tristifer. Harcelé depuis le matin, jusque tard dans la nuit par un maître acariâtre, ses loisirs et plaisirs sont des plus réduits. J'ai des raisons de croire que, pour son malheur, il nourrit à mon égard des sentiments... qui ne peuvent que lui causer de la souffrance. La simple perspective de ma présence à Rubriant semble le miner. "

" Il n'est pas possible de changer son destin, mais l'infléchir et l'adoucir, si. "

" Je pense qu'il doit être possible d'obtenir l'ouverture d'une petite école à Waterford. Corwyn a déjà manifesté qu'il serait ravi d'y enseigner, ne serait-ce qu'un peu. Ce faisant il sortirait de la tour où il paraît presque enfermé... Cependant, tout cela ne se fera pas tout de suite... Et c'est là que vous intervenez... Si vous l'acceptez bien sûr. Je souhaiterais que vous vous rapprochiez de lui. Entre lettrés vous devez bien avoir quelques points communs... Même s'il doit être bien plus conservateur que vous... S'il était possible de l'inciter à se changer les idées à l'occasion à Waterford... je ne sais pas, une soirée à l'auberge... Si vous pensez qu'aux grands maux, les grands moyens, je suis disposées à payer pour vous deux une soirée chez Dame Adrienne : je couvrirais vos frais de... mission. "

" D'une manière ou d'une autre, si vous trouvez un moyen de lui redonner un peu de gaieté, je vous en serais très reconnaissante."

" Bien évidemment, quoi que vous entrepreniez, il ne doit pas savoir que les attentions que vous lui prodiguer... ou faites prodiguer... viennent de moi. Je souhaite qu'il puisse penser à autre chose qu'à Tristifer ou à moi. "

[MeiYaw]

Une fois arrivé au point de rencontre fixé par Beric, je saute de ma carriole afin de saluer mes compagnons de voyage. Etant arrivé un peu en retard, je ne prends pas le temps de discuter et me tiens prêt au départ.
Impossible pour moi de saluer convenablement Beric et Aleth, qui échangent quelques mots. En faisant le tour de la carriole afin de vérifier que tout est y bien empaqueté, je ne peux m'empêcher d'écouter les propos tenus par Aleth. Je retiens un sourire trop franc cette fois... Pauvre Béric... En plus de devoir la servir et la protéger, il doit en plus supporter ses manières maternelles. Je me demande ce qu'en penserait la mère de Beric de voir cette gamine le sermonner à sa place ! Je m'arrangerais pour passer une soirée avec lui très prochainement. Cela nous avait fait du bien la dernière fois.

Mais je sais que mon tour viendra, Aleth ne me lâche pas du regard. De ce regard qui dit "j'ai une mission à vous confier". Et j'ai peur...

Afin de tromper l'ennui et le temps qui passe trop lentement quand on voyage, je passe mon temps avec la jeune servante. Il semblerait que ce voyage l'enthousiasme au plus haut point ! Si bien que mes petites plaisanteries lui donnent le rose aux joues très facilement. Etant assis, je peux même me permettre de sortir mon violon, et le temps passe ainsi beaucoup plus vite pour moi que si je chevauchais.

C'est une fois arrivés sur les lieux de notre première nuit qu'Aleth se décide à venir me parler. Sans l'avoir réellement évitée, je n'avais pas cherché la conversation jusque là.

J'écoute avec attention la demande d'Aleth.

Oui, en effet, ma chère Lady : le voyage est nettement plus agréable pour moi en carriole, je suis un piètre cavalier.

Lorsque je comprends où elle veut en venir, je suis carrément surpris, et je dois me contrôler sévèrement pour ne pas rire !! Il ne faut pas qu'elle pense que je me moque d'elle car ce n'est pas du tout le cas !

Lady Aleth !! Je ne pensais pas que vous oseriez me faire une telle proposition !!
Votre mestre... Je... Je ne le connais pas du tout. Et j'avoue que j'ai du mal à comprendre : voulez vous que je l'aide à se... distraire parce qu'il s'ennuie et n'a pas de loisirs ou parce qu'il nourrit des sentiments pour vous et que vous ne savez pas comment lui dire ?

Hum... Je veux bien lui parler d'une école à Waterford, et je pense - sans aucun lien - que ce serait une très bonne chose que de développer l'instruction de jeunes enfants. Je m'entretiendrais avec lui sur ce sujet à notre retour avec plaisir.
Quant à votre suggestion... J'ose à peine croire qu'elle puisse émaner de vous !! Est ce cela que vous faisiez au septuaire en compagnie de cette Dame Adrienne la dernière fois ?? Négocier des rencontres et des tarifs pour vos gens ?? Si c'est le cas, ne vous en inquiétez pas pour moi. J'apprécie l'attention, mais je n'ai absolument aucun besoin dans ce domaine, et quand bien même, avec tout mon respect, je n'aborderai pas ce sujet avec vous, ma petite demoiselle.
Et puisque vous venez à moi avec ces informations, laissez moi vous donner un conseil : dites franchement à votre Mestre qu'il ne doit rien attendre de vous en matière d'amour. Car vous êtes la seule qu'il pourra croire, s'il est vraiment épris de vous. Quoi que je fasse ou dise, mes mots n'auront pas d'impact sur ses éventuels sentiments.

[Iris]

Pinçant les lèvres, Aleth écouta le sermon d'un patience qui n'était pas dépourvue de la hausse d'un sourcil agacé à un "ma petite demoiselle" et toute bonne humeur disparue.

Prenant une inspiration et s'exprimant lentement : "Concernant l'école, le problème n'est pas Mestre Corwyn, déjà au courant du projet et l'approuvant, mais mon oncle qui a ses priorités en matière de développement du domaine. "

" Corwyn est d'humeur massacrante à l'idée que je me marie et craint que notre amitié s'éteigne sitôt qu'un époux viendra me ravir à lui. Rien de ce que j'ai pu dire ne l'a apaisé. Il se contente de ruminer. "

" Quant à savoir qu'il n'y a rien à espérer, la question ne se pose pas. "

Après un silence, plus bas :

" Il n'y a jamais rien à espérer."

Rien n'indiquait qu'elle attendait une réponse, et sauf si Gyles rebondissait, elle partirait avec salut de la tête.

[MeiYaw]

Cette lady n'est décidément pas finaude en matière de relations humaines. S'il y a une chose que je devrais lui apprendre c'est bien de s'exprimer avec simplicité.

Très bien. S'il ne s'agit pas d'école alors le sujet est bien celui que vous avez tenté de noyer.
Corwyn semble être une jeune homme intelligent, et je suis certain qu'il saurait être compréhensif. Si toutefois vous vous montrez franche envers lui. S'il manifeste de la jalousie, et s'il l'a manifesté devant vous, c'est qu'il s'est ouvert à vous. Avez vous été ferme avec lui ? Lui expliquant que ce n'était pas réciproque ? S'il continue de ruminer malgré cela alors ni moi ni personne ne pourra rien pour lui. L'amour est une chose compliquée, et ce n'est pas une distraction quelle qu'elle soit qui pourra remédier à l'humeur de votre amoureux.

Je réalise tout à coup...

A moins que ce ne soit réciproque ? Auquel cas la question se pose, Lady.

[Iris]

Gyles avait répondu, Aleth lui fit de nouveau face, plus lasse. Jusqu'à la question finale de Gyles qui la réveilla un peu. Un silence à réfléchir, puis secouer la tête :

" Non, Gyles."

" Mestre Corwyn était seulement mon meilleur ami et mon seul confident depuis que Jolan... non, nous avons commencé à nous éloigner depuis mon départ chez mon grand-père Lord Risley et mon séjour à Villevieille. A mon retour..."

Elle s'arrêta pour réfléchir.

Avec un pâle sourire : "C'est une platitude que de dire que les choses avaient changé. Les récents événements n'ont fait qu'accentuer les différences. Jolan a pris conscience de son rôle dans sa Maison et de ce qu'il était décidé à faire pour assurer son avenir. Mestre Corwyn... était là quand mon frère est mort. Quand je n'étais pas avec Jolan, j'étudiais auprès de lui. Je me sentais plus proche d'eux que de ma mère. Les temps après le décès de Dugal ont été très sombres au château. "

" Il y a bien des sentiments en jeu, mais pas de ceux dont vous chanteriez une ballade." conclut Aleth sans joie

[MeiYaw]

Enfin. J'ai enfin l'expression de la relation qui existe entre Corwyn et Aleth. Il faut lui tirer les vers du nez à cette petite !!
Je lui prends la main, en un geste doux et amical.

Demoiselle Aleth... Permettez moi de vous remercier de m'avoir expliqué tout cela. Et puisque vous m'avez fait cette confidence, je vais vous dire ce que j'en pense : si Corwyn est votre seul confident, et votre meilleur ami, dites le lui.
Je veux bien vous aider, le distraire, essayer de lui rendre un sourire, et je veux bien lui ouvrir les yeux sur d'autres... ahem... horizons. Mais s'il a toujours été là pour vous, il me semble juste que vous soyez là pour lui, en tant qu'amie.

Je relâche sa main.

Souriez jeune demoiselle, il y a tant de chagrins dans une vie... Mais votre Mestre ne fait pas partie de ceux là ! Il est votre ami, agissez comme telle avec lui. Soyez joyeuse, et entrainante. Vous heureuse, il le sera aussi. Et même si l'amour n'est pas au rendez vous, votre joie sera communicative.

Sur une courbette, je la salue

Vous devriez vous reposer peut être. Je sais combien nos échanges vous éprouvent, dis je, taquin, avec un clin d'oeil.

[Iris]

Aleth regarda Gyles avec une moue difficile à définir et n'ajouta rien. Elle salua de la tête la courbette et le départ du ménestrel. Demeurant un moment plongée dans ses pensées, elle finit par monter se coucher, après un sobre et neutre "Bonne nuit" à ceux qui étaient à proximité.

...

Par la suite, elle se rendit disponible pour les leçons de Béric et Gyles relativement aux fameux exercices d'assouplissement, posant des questions et récapitulant tout pour être tout à fait certaine d'avoir bien compris et mémorisé les séquences de mouvements.

Au moment de quitter les lieux, elle regarda de nouveau sur la route d'où ils venaient; puis remonta à cheval sans un mot.

[DukeTogo]

L'entrainement du matin avait été l'occasion de se détendre avant l'arrivée prévue le soir-même aux abords de Rubriant.

Gylehan s'avérait pas tellement plus athlétique qu'Aleth, ce qui valut un moment cocasse et assez drôle quand pour la compréhension de l'importance de la distance avec l'adversaire, Béric montra comment repousser l'ennemi avec son bouclier. Le troubadour étant plus léger que ne l'avait cru le maitre d'armes, il était maintenant plus à portée d'arc que d'épée. Le fou-rire général passé, le guerrier dornien rappela l'utilité des trois zones d'une lame. Les deux premiers tiers servaient à parer car au delà, on avait pas la force de maintenir sa prise et l'on pouvait lâcher son arme en ayant le poignet contraint à fléchir. Le dernier tiers servait à toucher et blesser tout en restant le plus possible hors de portée. Pour la dague, il insista sur les cibles de choix qu'étaient les articulations qui étaient très sensibles à la douleur et impactaient grandement les capacités de l'adversaire.
Ces explications et autres rappels étaient aussi utiles pour les gardes qui les accompagnaient.
Il aborda la posture en rappelant qu'il était préférable de se tenir de profil afin d'offrir moins de surfaces à blesser. A défaut d'une seconde arme ou d'un bouclier, il fallait également ne pas laisser trainer le bras et la main qui ne tenait pas l'arme d'où le style de certains escrimeurs d'avoir la main dans le dos ou tenue en hauteur, comme le faisait assez naturellement Gyles.
Enfin, pour la garde, maintenir la lame devant soi, la pointe relevée en direction de la gorge de l'adversaire de façon à le dissuader de charger ainsi que de ne jamais tendre totalement le bras pour garder de la mobilité.

Cela faisait bien des choses à appréhender. La mauvaise nouvelle était que les comprendre était une chose mais qu'il fallait un temps certain pour que les mouvements de parades et d'esquives deviennent des réflexes innées...

Durant le trajet, Gyles entendit les soldats discuter entre eux dire que la lady abandonnerait rapidement sa curiosité envers l'escrime, une fois qu'elle aurait connu quelques bleus quand les entrainements allaient se corser. Le troubadour avait pu constater que la lady était du genre tenace et pouvait sourire en songeant que les soldats se fourvoyaient. Ce qui portait moins à sourire, c'est quand il les entendit dire qu'il se battait, lui, guère mieux qu'une fille.

Ce n'était pas de mauvais gars mais ils n'y connaissaient rien. L'escrime de théâtre n'est pas une discipline de brutes et les mouvements amples contribuaient à embrouiller l'adversaire qui n'avait pas qu'une épée à suivre des yeux. Gylehan se savait capable de battre n'importe lequel d'entre eux à condition qu'ils se battent en file indienne.

Le reste du trajet se passa sans heurts et l'on ne fit pas de mauvaise rencontre pendant les moments à travers forêts et bois. Le soir approchait quand ils arrivèrent non loin de Rubriant. La ville du fief des Florent était de très grande taille. Le campement du tournoi était à l'est de la ville alors que les Castellane arrivait du nord ouest. Béric décida que l'on passerait la nuit en ville et que l'on rejoindrait le campement au matin pour profiter de la lumière du jour pour s'installer et monter les tentes.

Rubriant était fort animée et il y'avait plus de populace qu'à l'accoutumée. La première auberge venue à l'entrée de la ville devrait faire l'affaire, il était inutile de tenter le diable en essayant de loger au centre ville. L'avantage d'arriver du coté de Waterford est que ce coté de la ville n'était pas très occupée et puis si Jolan s'était décidé à les rejoindre, il les retrouverait sans mal.

Le groupe trouva à se loger et se restaurer sans trop de mal et pour un prix pas tellement plus élevé que de raison. L'aubergiste avait visiblement surévalué son stock de nourriture et les servit en grognant qu'il allait lui rester de la viande sur les bras. Qu'à cela ne tienne, les Castellane avait de l'appétit et mangèrent copieusement.

Gyles songea à la journée du lendemain et aux début des festivités. Il connaissait la traditionnelle joute des pitres qui servait de prélude aux plus beaux tournois, consistant à se montrer le plus drôle possible, souvent au détriment de ses concurrents. Si le troubadour était d'un naturel charmeur et charmant, il était tout aussi capable d'être une véritable langue de vipère. La courtoisie n'était pas de mise et le vainqueur était désigné par la foule et non par les seigneurs ou le maréchal du tournoi.

Béric partageait ce qu'il savait des tournois, aidé par Gyles qui en avait connu plusieurs. La joute des pitres quand elle était au programme avait lieu le premier jour et ponctua une grande foire et c'est le lendemain que débutait les prouesses martiales. Toutes les épreuves et attractions débutait toujours après le second repas et il en était de même pour les autres jours. Le matin servait aux installations et à la mise en place de nouveaux décors, à l'entretien et aussi à l'activité du commerce des marchands en tout genre.

Tant et si bien que Béric suggéra qu'il serait possible pour certains de faire la grasse matinée. Bien sur, cela ne le concernait ni lui, ni les soldats qui devraient installer les tentes de la maisonnée Castellane. Le sourire affiché par le troubadour annonca qu'il réfléchirait très surement à la proposition.

Aleth sentit à sa question que la servante lui posa sur ce point qu'elle ne serait pas contre l'idée de ne pas repartir aussi tôt que le matin même.
Se voyait-elle déjà se réveiller au coté du pétillant troubadour?