OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Iris]

1. Amy & Laeven

Les deux tarishs, qui alternaient entre sentiment d'inutilité et actions démentes étaient donc en train de grimper le long du dos du monstre... Jusqu'à un point où elles étaient moins en péril de chute imminente (haut des épaules)...

Amy ressentit quelque chose d'étrange, une vibration ?... elle n'y connaissait pas grand chose, alors difficile à dire, mais c'était bizarre... De son côté Laeven devait être encore trop préoccupée par la chute qu'elle avait évitée de justesse pour le percevoir.

Il y a 7 PJ impliqués, ... pas impossible que je rate ponctuellement un élément...

Dans tous les cas, lorsqu'un point de survie est utilisé pour ne pas dégringoler et de préférence grimper ; et par ailleurs qu'un partenaire arrive avec une corde et une optique amicale... il me semble qu'on peut admettre que l'escalade derrière est offerte... et donc Laeven peut tranquillement réagir à l'arrivée d'Amy & lui répondre après avoir craché son chewing-gum

2. De C à A (Porte de sainte Amienne)

En l'état les murs entre la caserne et la porte de Sainte Amienne (A) étaient uniquement occupés par les troupes de la cité, Arzhel et Maëlys n'avaient donc personne à tuer, risquant seulement d'être arrêtés ponctuellement par des : "Quelles nouvelles de la porte de Saint Helm ?" ou "Quelles nouvelles de la caserne ?" et encore "Que s'est-il passé avec le monstre ?" ...

Les réponses, attitudes et réactions d'Arzhel et Maëlys risquaient fort d'inspirer ceux auxquels ils répondaient...


3. Sur les murs un peu au nord de la porte de Saint Helm

Grirav, pour ce qui est de son expérience des brouillards bizarres avaient pu noter qu'ils avaient souvent des effets sur la psyché, fonction des dispositions individuelles...

... quant à savoir les caractéristiques qui transformaient certains en monstres sanguinaires, toutes les hypothèses étaient permises...

[Maëlys]

Courir dans la nuit sans éclairage était une plaie, encore plus sur la muraille.

Lorsqu'elle déboula au niveau de la porte Sainte Amienne, Maëlys eut peur un instant d'être prise pour un ennemi mais heureusement ce ne fut pas le cas.
Elle fut au contraire accueillie par des hommes sans nouvelles du reste de la ville, la questionnant immédiatement.

"Quelles nouvelles de la porte de Saint Helm ?Quelles nouvelles de la caserne ?Que s'est-il passé avec le monstre ?"

Essoufflée par sa course, elle se pencha quelques secondes en avant afin de reprendre son souffle et penser à sa réponse. Elle ne pouvait pas leur mentir, cela reviendrait à les condamner d'une façon ou d'une autre, mais pas non plus créer la panique. La situation n'était pas glorieuse mais ils pouvaient encore s'en sortir, il y a sûrement un moyen. En se relevant, elle planta son regard dans les hommes qui la questionnait. Le regret pouvait se lire dans ses yeux mais elle leur parla quand même.

"Quand on en est parti, la porte Saint-Helm commençait à être débordée mais les hommes et les femmes de De'had tenaient les lames quand même en respect. De plus, quelque chose semble les occuper à l'extérieur de la ville mais je n'ai pas pu voir quoi exactement...
Ensuite, pour la créature elle a été durement touchée et un groupe d'homme est actuellement en train de la combattre. Aux dernières nouvelles cela avançait bien et elle tombera sûrement d'ici quelques minutes ou dizaines de minutes si l'Unique est avec nous. Par contre, après avoir été touchée par un tir d'arme de siège, elle a détruit une partie de la caserne, elle est encore debout et il n'y a pas de brèches dans le mur mais une partie des armes sont désormais inutilisables.
Dans tous les cas, ne perdons pas courage, la ville doit être tenue jusqu'à l'aube !"

Elle posa son regard vers Arzhel avant de continuer :

"Soldats, est-ce que votre officier est par ici ? J'aimerai lui parler.
De plus, il me faudrait pour moi et mon compagnon une corde et une lanterne, courir sur les murailles est suffisamment dangereux de jour, mais de nuit c'est encore pire."

Voilà que maintenant elle se prenait pour une meneuse d'hommes, cette nuit devait être sacrément spécial pour qu'elle commande ainsi à des hommes et en plus se mette à parler de l'Unique...

[Obsidian]

Arzhel, la capuche rabaissée, eut un petit sourire et chuchota :

"Maelys, je suis impressionné. Tout comme ton serviteur Arzhel, et malgré ton jeune âge, tu es capable de fort bien mentir et cela sans te soucier du devenir de la personne à qui tu t'adresses. Tu es bien consciente que si ils ne fuient pas ou s'ils ne vont pas aider à la porte, tu les condamne ? Ne pas sauver des soldats ne me gêne pas. Mais la population ? Tu vivras sans remord avec ça ?... Je te laisse traiter avec les soldats, ce métier me déstabilise quelque peu."

L'assassin jeta un oeil en quête d'une armure ou d'une lame de bonne facture puis descendit des murailles au niveau de la porte. Reprenant son souffle,il observa l'état du quartier qu'il surplombait ainsi que la route pour aller au gouffre.

[Amnèsya]

Coucou...

Juste une précision... J'ai pas fait cela pour te voler la vedette... Juste parce que HeD avait émis l'hypothèse de grimper sur le monstre après lui avoir taillé les orteils... Et je voulais simplement être là pour le lui faire remarquer au cas où... Taquine moi?... Non...

Et puis, pour une fois j'aurai pu faire quelque chose d'utile en t'aidant...

Pour finir, je ne suis pas trop une combattante... Alors, déjà que je doute de l'efficacité réelle de lui faire une pédicure à la hache, ou de lui proposer un baume nasal... Je suis sûr de l'utilité de lui faire une coupe de cheveux au carath... Ca va servir... A rien...

Alors qu'un coup d'épée dans les yeux... Je crois que le Feond a des Pv et de la place sur son dos pour deux... Bref ensemble c'est pas mieux?

[Maëlys]

Suite à la remarque à voix basse d'Arzhel, elle lui adressa un sourire. Pas le sourire volontaire mais plutôt celui que l'on fait lorsqu'on est stressé.

Elle ne mentait pas réellement, elle évitait juste de répandre la panique avec ses premiers mots. La peur est une émotion puissante qui peut aussi bien anéantir qu'exalter les personnes. Avertir les gardes que la situation était sur le point de se renverser et De'had de tomber risquait de leur faire perdre leur sang-froid.

Elle comptait bien en parler, mais à l'officier qui lui aurait une vue plus globale et saurait composer au mieux avec la situation. Elle n'était pas une militaire, encore moins une guerrière. Mais elle connaissait oh combien fortement le pouvoir de la peur.

Tendant son regard vers les hommes, elle attendait que l'officier arrive pour avoir une petite discussion avec lui.

[Iris]

Dans les parages, Maëlys pouvait aisément dénicher un sergent, genre à une quinzaine de mètres à tout casser :

" Le sergent est là."

Avec le geste le désignant... à Maëlys de voir ce qu'elle allait présenter / proposer...

[Maëlys]

Elle regarda les soldats avant d'ajouter :

"Merci bien, et est-ce que vous auriez une corde et une lanterne ? Il en faudrait pour mon compagnon s'il vous plaît. Vous pouvez m'avoir ça le temps que je parle à votre sergent ? "

Puis elle se dirigea vers celui-ci.

"Sergent, il serait possible de vous parler en privé s'il vous plaît ?"

Elle attend de se faire mener dans un lieu un peu plus éloigne, espérant que sa tenue la dispenserai d'une tonne de questions sur qui elle était.

"Je.. Je venais vous informer de ce qui se passait dans la ville, comme vous êtes assez éloigné.
J'ai préféré ne pas dire toute la vérité à vos hommes pour vous laisser plus de marge pour agir.
Tout d'abord, la porte Saint-Helm a été ouverte par les Lames et les combats font rage, j'ai bien peur que les hommes de la ville ne les retienne pas longtemps.
Ensuite, la caserne a été durement touchée par la créature sortie du centre de la ville, plus aucune arme de siège ne marche. Le seul espoir de ce côté est un petit contingent d'hommes qui la combatte.
Aucune autre brèche n'existe encore dans la ville, mais les Lames vont sûrement déferler d'ici peu de temps.

Pour être franche, j'ai peur que la ville ne tienne bien longtemps, l'aube est encore très loin, et une partie de la population ne risque pas de l'atteindre.
Qu'en est-il de la population à l'est d'ici ? Serait-il possible de les évacuer avant qu'ils ne tombent sur les armées du Temple ?
Je ne pose là qu'une idée, mais fuir pour retrouver les renforts au nord est peut-être le seul moyen de salut pour nous.

Vous pouvez aussi attendre que les Lames viennent vous trouver ici, ou que ce soit la créature. A moins que vous vouliez un de vos supérieurs mais j'ai peur qu'une partie ne soit morte dans la caserne et que l'autre combat l'armée adverse.
Vous pouvez encore sauver la ville, enfin ce qu'il va en rester d'ici peu de temps. La population saura reconstruire la ville, une ville sans hommes à l'intérieur ne se reconstruit pas."

[Thalgrim]

Le colosse était relativement heureux d'avoir attiré l'attention du monstre, au moins cela signifiait-il que ses attaques lui causaient un certain désagrément. Le revers de la médaille, c'est que la créature pouvait certainement le réduire à l'état de pulpe sanglante d'un seul écrasement bien placé.... Le guerrier esquiva du mieux qu'il put les attaques du féond tout en regardant autours de lui. Restait-il une machine de siège en état? Y avait-il des hommes qui combattaient à ses côtés?

[Iris]

Gentille MJ sort de 16 400 signes rédigés pour une noble cause qui a un lien avec ce sujet de jeu et est toute fatiguée... Elle va donc répondre a minima pour vous permettre d'agir, mais pour les envolées lyriques... une prochaine fois

1. Porte de Saint Helm

La porte était enfoncée, des monstres affreux et difformes entraient avec les soldats ennemis... On pouvait même par moment se demander si les Lames n'étaient pour certains pas pressés d'entrer pour fuir les monstres les plus proches d'eux... Quoi qu'il en soit, ils commençaient à investir [BB']

Garn avec les cavalier allait pouvoir entrer...

Pendant ce temps, Nialan et Grirav se trouvaient sur une position qui devenait moins critique à défendre à mesure que l'ennemi se dirigeait vers la porte ou gérait ses monstres... L'infiltration du sommet de la muraille touchait à son terme... Et maintenant ? ... Aller à l'assaut de la porte Saint Helm, ou bien décider de limiter la casse (?) et opter pour la débâcle en fuyant vers (D) ou (E) et quitter la ville en courant durant les quelques heures qui séparaient de l'aube ?


2. Au niveau du monstre de l'Aergerwin

Laeven et Amy s'accrochaient tant bien que mal au monstre, ses récents mouvements les ayant fait trébucher et les forçant à s'accrocher pour simplement survivre, en attendant de pouvoir agir...

Les absents ont toujours tort, vous aurez donc des cinématiques vous empêchant presque noblement d'agir tant que vous ne serez pas là ... ça vaut pour les tarishs et les autres... L'action continue de tourner, vous n'êtes pas en danger mortel imminent, mais ça ne s'arrange pas forcément

Sitôt que vous revenez vous pouvez agir en considérant que la gêne qui vous empêchait d'intervenir a cessé. Ici par exemple, que le monstre arrête de trop bouger, donc que vous allez sur sa tête & pouvez entreprendre d'attaquer les yeux... à vos risques & périls ... jets de Prouesse et puis il faudra encore un autre jet pour esquiver la main qui tentera de vous écraser...

En bas, Homme Et Demi constatait avec déplaisir (1) que les machines de siège, conformément aux craintes de ces crétins d'officier, étaient bel et bien hors d'usage ... ; (2) qu'être un chef héroïque, ça implique de parler à ses troupes pour les encourager, bizarrement, surtout quand le monstre casse tout autour de lui... (à leur décharge, c'est pas évident de combattre dans cette situation et tu as foncé tout seul, sans un mot ou quasi)... Il était toujours possible de récupérer des combattants, mais difficile de le faire en évitant d'être écrasé... Il faudrait au moins trouver une solution pour ce problème...

Oui, la situation est merdique, je suis d'accord ! ... D'ailleurs, tu as attiré l'attention du monstre, donc tu fais diversion pour les deux tarishs, manque de bol, elles sont absentes, donc... ... Bon prévois pour mon prochain post que je lancerais quelques jets de Prouesse pour tes esquives héroïques...

Note que vu le nombre de débris et l'étroitesse des rues, il y a matière à fuir et se mettre presque à l'abri, se dissimuler et revenir à la charge ensuite.

Seule satisfaction à court terme : si la survie du monstre n'est pas en péril, au moins, il boîte... donc il ne peut plus vraiment charger ...


(à suivre)

[Iris]

3. Arzhel et Maëlys en (E) - Porte Emilien

Maëlys avait donc pipeauté les soldats en (A) pour se concentrer sur le discours qu'elle tiendra à un officier en (E), où l'armée ennemie n'était pas visible... Serait-il coopératif ?

Jet de chance : 7 ...

Tu peux aussi passer par la Carpe Dorée récupérer ton paquetage vu le trajet que tu fais. La tenancière n'est pas là, il n'y a qu'un jeune garçon pour tenir la maison. D'après lui, la proprio est sur les murs, décidée à défendre la ville.

Apparemment la femme dans les 35-40 ans qui tenait la porte (E) était déjà plutôt d'accord avec Maëlys, son discours ne faisait que confirmer une idée sur laquelle elle hésitait. Elle comptait bien abandonner la ville... Et courir dans le noir jusqu'à l'aube, en traçant vers le Nord-Est, dans l'espoir que ça irait...

... Maëlys & Arzhel étaient donc en bonne position pour fuir... les portes s'ouvraient... la nuit... le brouillard... et plein de gens qui comptaient ... Notons que si les lames savaient que cette porte était ouverte, ils passeraient sans doute par là pour entrer... vu que des renforts arrivaient de toute part à la porte de Saint Helm... car des messagers avaient été envoyés... Toute personne qui n'était pas essentielle à un poste devaient aller là-bas... rien n'était gagné... mais tout n'était pas encore perdu... Les Lames bataillaient donc ferme... ignorant, grâce à la nuit et à la confusion, qu'une porte Saint Emilien, leur aurait facilité la vie...


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