[Artland 3.1] - Anatomie artistique (nov.)
Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
"Un héros ? Non du tout, et pour les autres femmes...Hum...Qu'elles tombent en pâmoison, je suis inaccessible à la moindre dame qui ne soit vous!"
Thomas répondit calmement, du même ton taquin qu'elle avait employé, tournant la phrase juste ce qu'il fallait pour l'embêter, tout en la rassurant sur ses jalousies. Lui-même ne retourna pas la question, de fait, il avait accordé sa confiance à Lydia, et n'avait pas besoin de se tourmenter quant à ces questions.
Thomas répondit calmement, du même ton taquin qu'elle avait employé, tournant la phrase juste ce qu'il fallait pour l'embêter, tout en la rassurant sur ses jalousies. Lui-même ne retourna pas la question, de fait, il avait accordé sa confiance à Lydia, et n'avait pas besoin de se tourmenter quant à ces questions.
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
Juste avait fait une tentative pour insister sur l'importance de pouvoir discuter avec le conférencier, mais visiblement Lydia avait l'esprit envahi par d'autres préoccupations la rendant aveugle à celles du jeune artiste tourmenté. Il avait depuis ces semaines ici établi une relation de confiance avec sa tante et il la respectait ... mais dans son état, il ne parvenait pas à lui dire ce qu'il avait sur le coeur, il ne savait pas comment exprimer cela et son sentiment face au mur que lui présentait Lydia, il l'enfouit en lui (en Louis .. ça y est il devient schyzo) et ne manifeste qu'une mou de déception avant de tourner les talons et de retourner s'enfermer dans son 'atelier'Je ne suis pas un paquet qu'on trimballe à sa guise!
Je suis une personne qui a besoin qu'on lui parle !!!
Gnnnn ces adultes! tous les mêmes! Il n'entendent pas les hurlement muets des adolescents qui veulent qu'on les traite comme des adultes !
Une fois sa tante sortie, il se plaignit longuement à Brigadier puis après quelques nouvelles tentatives décevantes sur toile, il décida de sortir, conscient de trahir une promesse faite à Lydia, celle de toujours lui dire où il est. Mais il n'en pouvait plus, ces murs, c'était comme une prison, il avait voulut lui prouver sa bonne volonté et son regret de ses premières fugues, mais c'était une promesse impossible à tenir. Sur le moment, il n'avait pas pensé à de telles situations. Et puis, il ne pouvait pas être traité ainsi, laissé à la maison bien sage comme une chien fidèle quand elle a autre chose à faire et que sa présence n'est pas désirée. Non, Louis n'était pas du genre a avoir une laisse.Il travaille dans sa chambre ou il y aurait une pièce qu'elle aurait pu mettre à sa dispo ?
Je pense qu'à ce stade, Lydia a aussi été 'présentée' à Brigadier.
Sur ces pensées rebelles, il sortit de la maison avec Brigadier dans la poche et parti en direction de l'appartement de Rimaldi. Lui le comprendrais, il pourrait lui expliquait ce qui bloquait. En chemin, il pensa à Henri ... il n'avait pas eu de nouvelles de lui depuis quelques semaines, il espérait qu'il ne s'était pas mis dans de sales draps ... mais après leur dernière discussion, il comprenait que ce dernier lui en veuille et lui fasse la tête ... d'autant qu'il est du genre têtu. Cette rupture le blessait, ajouté à tous ses maux de coeurs causés par les autres gamins de St Alaric ... il espérait que les liens qui les unissait était solide et permettrait dans quelques temps de faire passer la colère, il esperait aussi que peu à peu tous gagneront en maturité et que leurs relations évolueraient. ...
Tant de pensées en chemin ... de quoi atténuer sa vigilance et ne pas voir le fiacre alors qu'il traverse la rue.
Là à voir avec les chats de gouttières, Juste arrive-t-il à destination ou finit-il à l'hosto ou chez un docteur () ?
S'il arrive chez Rimaldi, ce dernier est-il là? Si oui, que pense-t-il des problèmes de Juste face à ses peintures ?
L'emmène-t-il se divertir pour lui changer les idées ?
Je pense que quoi qu'il en soit, il n'est pas à la maison quand Lydia rentre, eventuellement il arrive juste après elle ou bien elle doit aller le récupérer, mais ça serait bien qu'elle puisse tout de même l'emmener pour ne pas trop changer la suite.
Si elle a pu l'emmener, il y a des chances qu'elle lui en veuille et qu'un froid se soit installé entre eux pour la soirée.
Bref, pour l'instant, sur place, Juste garde le silence (j'en dirais plus sur ses pensées qu'en j'en saurais plus.)
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Ainsi que d'innombrables PJ sacrifiés sur l'autel de la Fortune, Impératrice des Mondes ...
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La journée de Juste LOUIS
MATIN
Juste Louis soignait ses dissonances d'eau (blessure narcissique, peur de l'abandon...) et d'ombre (désirs morbides, macabres, soif de pouvoir, de grandiose...). Il était encore jeune, il était loin des dérangements, mais s'il suivait cette voie, avec le développement de goûts douloureux qui pouvaient aller de pair, il risquait d'entamer un chemin vers les déchirements et tourments toujours plus grands, voire à terme une forme de folie... Deviendrait un artiste dément, qui dissèque les gens vivants pour faire leur portrait ? ... il en faudrait encore beaucoup, heureusement.
L'adolescent avait la possibilité d'installer son "atelier" dans le grenier, peignant à la lueur de la lucarne, avec des mitaines (pas chauffé, modérément isolé)... à moins que ses exercices ne soient pas trop volumineux et salissants, auquel cas sa chambre pouvait suffire.
N'arrivant à rien, mécontent, rebelle, enragé, il sortait retrouver son ami peintre... et voilà un fiacre...
Juste Louis voyait comment son ami donnait chair à cette femme pulpeuse, bouclée, blonde avec des reflets roux issus d'une teinture, installée dans une pause troublante... Le jeune homme avait d'ailleurs une bonne vue sur son postérieur bien rond, pâle, qui appelait peut-être une bonne fessée tel qu'il se présentait... et à la suite de la ligne de la raie de ses fesses, il devinait des zones d'ombres... il n'en voyait pas beaucoup plus... mais il lui semblait que la fille lui avait fait un clin d'oeil... Pulpeuse et pas farouche... Modèle d'artistes, sans doute aussi demi-mondaine...
La séance de pause terminé, elle remit rapidement sa chemise de nuit en état, presque pudiquement, on ne devinait plus ses formes que dans les plis fins du tissus ample qui dansait en accompagnant ses mouvements, d'abord pour s'étirer, ankylosée de cette longue immobilité, bâillant avec la même désinvolture qu'un chat bien repu, et puis filant légèrement derrière un paravent pour se rhabiller. Monique, c'était le nom que Juste Louis avait entendu, à un moment, ce matin, peut-être pendant qu'il était déjà absorbé... Elle ne tarda pas à s'en aller.
Enfin, il était temps de discuter de ses doutes avec le peintre ! ... Quel était donc l'avis de Vincent Rimaldi ?
" Tu sais, l'inspiration, c'est la chose la plus étrange, la plus mystérieuse, la plus rare et la plus précieuse... je crois que c'est lié au désir, il faut avoir envie de ce qu'on peint... que ça te trouble les sens... Quand je peins Monique, je me sens caresser sa peau avec mon pinceau, j'ai envie de lui faire l'amour... mais je me retiens, tant que je n'ai pas terminé. C'est un peu notre jeu... Hum... C'est une amie, et nous avons une relation libre, elle-même n'a jamais un seul homme dans sa vie, mais ça ne l'empêche pas d'être très convaincante quand je suis avec elle... bon sang... j'ai hâte de terminer ce tableau ! Tu as vu son cul ? ...Oh ce que je voudrais... "
" Enfin... tu as déjà été avec une femme ? ... "
" Ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut vivre des expériences qui te chamboulent, qui mettent tes sens en éveil, sans ça, tu n'es pas capable de vraiment désirer, sentir le manque et le besoin... et par là, tout donner dans la toile..."
... On l'aura compris, Vincent Rimaldi, en bon peintre bohème est partisan des "expériences"... et comme il faut selon cette logique être toujours stimulé, il faut... toujours aller plus loin... progressivement... en allant vers ce qui nous fascine... pousser les portes de l'Interdit... Si on pousse ce raisonnement au bout, les conséquences peuvent être sinistres... et peut-être géniales ? A raison d'un avantage dû à la passion transgressive pour réaliser une œuvre ? ... Si Juste parvient à dépasser son handicap par ces moyens sulfureux, sera-t-il jamais capable de peindre autrement ? ...
Juste Louis soignait ses dissonances d'eau (blessure narcissique, peur de l'abandon...) et d'ombre (désirs morbides, macabres, soif de pouvoir, de grandiose...). Il était encore jeune, il était loin des dérangements, mais s'il suivait cette voie, avec le développement de goûts douloureux qui pouvaient aller de pair, il risquait d'entamer un chemin vers les déchirements et tourments toujours plus grands, voire à terme une forme de folie... Deviendrait un artiste dément, qui dissèque les gens vivants pour faire leur portrait ? ... il en faudrait encore beaucoup, heureusement.
L'adolescent avait la possibilité d'installer son "atelier" dans le grenier, peignant à la lueur de la lucarne, avec des mitaines (pas chauffé, modérément isolé)... à moins que ses exercices ne soient pas trop volumineux et salissants, auquel cas sa chambre pouvait suffire.
N'arrivant à rien, mécontent, rebelle, enragé, il sortait retrouver son ami peintre... et voilà un fiacre...
La voiture à cheval ne le bouscula qu'à peine, ce n'était que l'affaire de quelques bleus, la sollicitude mal venue de badauds bien pensants qui ne comprenaient rien à rien, qui ne sauraient jamais quelle était la profondeur de son tourment... Il ne les entendait même pas... c'était comme un rêve... des images fugitives... il était un peu choqué encore, éraflé et crotté de boue humide quand il arriva chez son ami Vincent Rimaldi... L'homme était étonné de le voir, il allait pester qu'on le dérangeait alors qu'il réalisait un nu d'après modèle pour une commande érotique, mais l'adolescent avait l'air en trop mauvais état pour lui crier dessus et le renvoyer... Il installa Juste dans un coin, le temps de finir là où il en était et pouvoir reprendre demain dans de bonnes conditions.Encart technique a écrit :Jet de Chance : (0) + 8 = 8
Juste Louis voyait comment son ami donnait chair à cette femme pulpeuse, bouclée, blonde avec des reflets roux issus d'une teinture, installée dans une pause troublante... Le jeune homme avait d'ailleurs une bonne vue sur son postérieur bien rond, pâle, qui appelait peut-être une bonne fessée tel qu'il se présentait... et à la suite de la ligne de la raie de ses fesses, il devinait des zones d'ombres... il n'en voyait pas beaucoup plus... mais il lui semblait que la fille lui avait fait un clin d'oeil... Pulpeuse et pas farouche... Modèle d'artistes, sans doute aussi demi-mondaine...
La séance de pause terminé, elle remit rapidement sa chemise de nuit en état, presque pudiquement, on ne devinait plus ses formes que dans les plis fins du tissus ample qui dansait en accompagnant ses mouvements, d'abord pour s'étirer, ankylosée de cette longue immobilité, bâillant avec la même désinvolture qu'un chat bien repu, et puis filant légèrement derrière un paravent pour se rhabiller. Monique, c'était le nom que Juste Louis avait entendu, à un moment, ce matin, peut-être pendant qu'il était déjà absorbé... Elle ne tarda pas à s'en aller.
Enfin, il était temps de discuter de ses doutes avec le peintre ! ... Quel était donc l'avis de Vincent Rimaldi ?
" Tu sais, l'inspiration, c'est la chose la plus étrange, la plus mystérieuse, la plus rare et la plus précieuse... je crois que c'est lié au désir, il faut avoir envie de ce qu'on peint... que ça te trouble les sens... Quand je peins Monique, je me sens caresser sa peau avec mon pinceau, j'ai envie de lui faire l'amour... mais je me retiens, tant que je n'ai pas terminé. C'est un peu notre jeu... Hum... C'est une amie, et nous avons une relation libre, elle-même n'a jamais un seul homme dans sa vie, mais ça ne l'empêche pas d'être très convaincante quand je suis avec elle... bon sang... j'ai hâte de terminer ce tableau ! Tu as vu son cul ? ...Oh ce que je voudrais... "
" Enfin... tu as déjà été avec une femme ? ... "
" Ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut vivre des expériences qui te chamboulent, qui mettent tes sens en éveil, sans ça, tu n'es pas capable de vraiment désirer, sentir le manque et le besoin... et par là, tout donner dans la toile..."
... On l'aura compris, Vincent Rimaldi, en bon peintre bohème est partisan des "expériences"... et comme il faut selon cette logique être toujours stimulé, il faut... toujours aller plus loin... progressivement... en allant vers ce qui nous fascine... pousser les portes de l'Interdit... Si on pousse ce raisonnement au bout, les conséquences peuvent être sinistres... et peut-être géniales ? A raison d'un avantage dû à la passion transgressive pour réaliser une œuvre ? ... Si Juste parvient à dépasser son handicap par ces moyens sulfureux, sera-t-il jamais capable de peindre autrement ? ...
Métajeu a écrit :Crépuscule, je te laisse voir si tu veux préciser des éléments supplémentaires ou pas, et du même coup, je te laisse rejoindre le duo non loin du bureau de M. Drapier ? ...
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
Juste avais cherché avec attention l' inspiration sur les courbes du fessier de Monique... Mais ce n' était pas son cerveau que cela avait inspiré...
Il but les paroles de Vincent comme un assoiffé qui aurait erré des jours dans le désert. Vivre des expériences exaltantes, oui il devait aller au bout de ses désirs pour combler cette faille en lui.
«Euh... »
Malgré les quelques fréquentations qu'il avait rencontré avec lui, Juste était toujours puceau même s'il avait eu droit à quelques fricotages.
En ce moment il aurait bien aimé penser à ça, il avait besoin de se changer les idées, mais il n'y parvenait pas, ses tracas revenant systématiquement le hanter.
Après avoir passé un peu de temps à s'alléger l'esprit avec Vincent il finit par retourner chez lui, où il trouva Lydia inquiétude de ne pas le trouver. Il se justifia d'un simple «J'avais besoin de prendre l'air»
Il la suivit sans rechigner, mais sans non plus lui montrer la satisfaction de pouvoir se rendre à la faculté.
Il but les paroles de Vincent comme un assoiffé qui aurait erré des jours dans le désert. Vivre des expériences exaltantes, oui il devait aller au bout de ses désirs pour combler cette faille en lui.
«Euh... »
Malgré les quelques fréquentations qu'il avait rencontré avec lui, Juste était toujours puceau même s'il avait eu droit à quelques fricotages.
En ce moment il aurait bien aimé penser à ça, il avait besoin de se changer les idées, mais il n'y parvenait pas, ses tracas revenant systématiquement le hanter.
Après avoir passé un peu de temps à s'alléger l'esprit avec Vincent il finit par retourner chez lui, où il trouva Lydia inquiétude de ne pas le trouver. Il se justifia d'un simple «J'avais besoin de prendre l'air»
Il la suivit sans rechigner, mais sans non plus lui montrer la satisfaction de pouvoir se rendre à la faculté.
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Tout le monde est là, on reprend le soir !
17h35 - 6 novembre 1232
Le Dr. Drapier était dans son bureau à discuter avec un étudiant. Quand on frappa à la porte, il lança, peu amène un "Qu'est-ce que c'est ?" , de quoi laisser le Dr Sullen passer la tête par l'embrasure de la porte et voir que l'étudiant en face était en train de se faire passer un savon. Voyant le Dr Sullen, il reprit aussitôt : "Ah oui, j'en ai bientôt fini avec Monsieur." En gros, merci de refermer la porte... et on entendait des éclats de voix. Difficile de discerner le contenu sauf à coller l'oreille à la porte.
Quelques minutes plus tard, la porte de bois vernis de sombre s'ouvrit , laissant partir un étudiant, les oreilles basses, l'air misérable, livide, terrifié... trop content de pouvoir fuir, mais bien mal tout de même.
" Je vous en prie, entrez. Ah, vous êtes venus accompagnés ? Je pensais que vous comptiez enquêter seul. Prenez place. "
Un mouvement de tête en direction de l'étudiant parti : " Une tentative de triche à un examen. "
" Vous êtes de retour, j'en déduis que vous souhaitez confirmer votre intérêt pour cet affaire et démarrer votre enquête ? De quoi avez-vous besoin ? "
Il s'adressait prioritairement au Dr Sullen, ayant un peu de mal à considérer un adolescent rêveur et une dame élégante comme de sérieux partenaires d'investigation. S'il les négligeait relativement, il n'était tout de même pas grossier avec eux, seulement, il sortait d'une entrevue houleuse, et il était encore gonflé à bloc, d'humeur à vouloir abattre le boulot et se débarrasser des affaires qui traînaient.
Le Dr. Drapier était dans son bureau à discuter avec un étudiant. Quand on frappa à la porte, il lança, peu amène un "Qu'est-ce que c'est ?" , de quoi laisser le Dr Sullen passer la tête par l'embrasure de la porte et voir que l'étudiant en face était en train de se faire passer un savon. Voyant le Dr Sullen, il reprit aussitôt : "Ah oui, j'en ai bientôt fini avec Monsieur." En gros, merci de refermer la porte... et on entendait des éclats de voix. Difficile de discerner le contenu sauf à coller l'oreille à la porte.
Quelques minutes plus tard, la porte de bois vernis de sombre s'ouvrit , laissant partir un étudiant, les oreilles basses, l'air misérable, livide, terrifié... trop content de pouvoir fuir, mais bien mal tout de même.
" Je vous en prie, entrez. Ah, vous êtes venus accompagnés ? Je pensais que vous comptiez enquêter seul. Prenez place. "
Un mouvement de tête en direction de l'étudiant parti : " Une tentative de triche à un examen. "
" Vous êtes de retour, j'en déduis que vous souhaitez confirmer votre intérêt pour cet affaire et démarrer votre enquête ? De quoi avez-vous besoin ? "
Il s'adressait prioritairement au Dr Sullen, ayant un peu de mal à considérer un adolescent rêveur et une dame élégante comme de sérieux partenaires d'investigation. S'il les négligeait relativement, il n'était tout de même pas grossier avec eux, seulement, il sortait d'une entrevue houleuse, et il était encore gonflé à bloc, d'humeur à vouloir abattre le boulot et se débarrasser des affaires qui traînaient.
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
"Ah ces choses n'ont pas changé depuis mon époque alors" Thomas sourit, puis il présenta Juste et sa tante. "Madame Deighton et son...neveu m'accompagnent, j'ai besoin de leur connaissances sur certains points, de plus Madame a déjà débroussaillé une partie des informations des journaux et je compte énormément sur ses avis". Il allait à l’esbroufe, dans les faits, il ne savait pas ce que les deux personnes à ses côtés étaient capables de faire, mais maintenant que son amante était là, autant qu'elle reste, elle avait déjà fait preuve d'une certaine sagacité, et ses conseils seraient parfaits.
"De toute l'aide que vous pourrez nous apporter", Thomas parlait doucement, de manière calme et posée cherchant à attirer l'attention de son interlocuteur." Avez-vous avancé dans votre recherche des indices ou la reconnaissance des étudiants fautifs ? Peut-être une idée d'étudiants "provocateurs" ou légèrement tricheurs sur les bords ?" Thomas posait ses questions innocemment, dans son esprit, il se disait que le jeune homme qui venait de partir pourrait être...Une source d'information.
"De toute l'aide que vous pourrez nous apporter", Thomas parlait doucement, de manière calme et posée cherchant à attirer l'attention de son interlocuteur." Avez-vous avancé dans votre recherche des indices ou la reconnaissance des étudiants fautifs ? Peut-être une idée d'étudiants "provocateurs" ou légèrement tricheurs sur les bords ?" Thomas posait ses questions innocemment, dans son esprit, il se disait que le jeune homme qui venait de partir pourrait être...Une source d'information.
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Le perfectionnisme tue le post ! Non à la perfection !
Le Dr. Drapier hocha la tête, confirmant qu'il avait bien récupéré des pièces à conviction, enfin, ça pouvait en être... Mais elles n'étaient pas où il les avait posées. Pestant, il demanda au trio d'investigateurs de l'attendre un tout petit instant... lequel s'éternisa... encore... encore... mais que fichait-il à la fin ? ...
Enfin il reparut : " Toutes mes excuses, quelqu'un a voulu trop bien faire et me débarrasser des objets trouvés. L'excès de zèle, c'est à peu près aussi préjudiciable que la paresse. Au final ça revient au même : on n'arrive à rien."
" Voyons, où en étions-nous ? ... Ah voilà... Nous n'avons pas grand-chose... Un chapeau de saison, noir, assez neuf vu son état, mais porté régulièrement. Bonne qualité, rien d'extravagant. N'importe quel étudiant pourrait le porter par le temps que nous avons. Une inscription "F. Q." a été brodée avec une machine à coudre. Le point est plutôt courant et peut évoquer une épouse consciencieuse ou une mère attentionnée, à moins qu'on ait affaire à un célibataire précautionneux. Nous avons également trois écharpes, mais c'est assez courant d'en trouver. Une à carreau vert bouteille et bleu marine ; une gris souris ; une noire. Pas d'étiquette ni usure particulière. Les modèles sont en laine douce de mouton des landes, c'est plutôt commun. Le tissage à carreau est porté fréquemment par ceux qui vont régulièrement à la campagne. Un parapluie enfin, avec une baleine métallique cassée. Manche en bois clair, tissu imperméable troué. Je soupçonne qu'il a été abandonné volontairement. "
" Nous en déduisons que la bande avait sans doute prévu des complices pour le replis après leur découverte. Certains d'entre eux devaient donc être vêtus et je suppose donner un manteau, histoire de ne pas se retrouver à courir cul nu dans la rue... moins par soucis de pudeur que pour attirer l'attention de témoins... ou même pour éviter tout bêtement de finir avec une pneumonie !..."
" Nous ignorons exactement par où ils se sont enfuis. Il a sans doute fallu une voiture à cheval, mais ce n'est qu'une supposition. "
" Nous soupçonnons des vols de composants chimiques pour fabriquer certain des explosifs qui ont complété leur mise en scène. Nous sommes en train de procéder à des inventaires des stocks des laboratoires et du côté de la pharmacie. Nous aurons les noms de tous les étudiants qui y ont accès régulièrement, et même s'ils n'ont pas signé leur vol, je serais étonné qu'ils se soient risqué à voler dans un lieu qu'ils ne connaissaient pas."
" Les associations et groupes d'étudiants régulièrement formés ont bien sûr assurés la bouche en cœur qu'ils n'y étaient pour rien. Je n'ai pas eu le temps de creuser de ce côté. "
" Concernant enfin l'étudiant qui vient de sortir, si vous en tirez quelque chose, tant mieux. Mais c'est un première année, cela ne fait que deux mois qu'il est là, je serais étonné qu'il ait beaucoup d'informations. Son nom est Benoît Hamelin."
" Autre chose ? " ...
...
Enfin il reparut : " Toutes mes excuses, quelqu'un a voulu trop bien faire et me débarrasser des objets trouvés. L'excès de zèle, c'est à peu près aussi préjudiciable que la paresse. Au final ça revient au même : on n'arrive à rien."
" Voyons, où en étions-nous ? ... Ah voilà... Nous n'avons pas grand-chose... Un chapeau de saison, noir, assez neuf vu son état, mais porté régulièrement. Bonne qualité, rien d'extravagant. N'importe quel étudiant pourrait le porter par le temps que nous avons. Une inscription "F. Q." a été brodée avec une machine à coudre. Le point est plutôt courant et peut évoquer une épouse consciencieuse ou une mère attentionnée, à moins qu'on ait affaire à un célibataire précautionneux. Nous avons également trois écharpes, mais c'est assez courant d'en trouver. Une à carreau vert bouteille et bleu marine ; une gris souris ; une noire. Pas d'étiquette ni usure particulière. Les modèles sont en laine douce de mouton des landes, c'est plutôt commun. Le tissage à carreau est porté fréquemment par ceux qui vont régulièrement à la campagne. Un parapluie enfin, avec une baleine métallique cassée. Manche en bois clair, tissu imperméable troué. Je soupçonne qu'il a été abandonné volontairement. "
" Nous en déduisons que la bande avait sans doute prévu des complices pour le replis après leur découverte. Certains d'entre eux devaient donc être vêtus et je suppose donner un manteau, histoire de ne pas se retrouver à courir cul nu dans la rue... moins par soucis de pudeur que pour attirer l'attention de témoins... ou même pour éviter tout bêtement de finir avec une pneumonie !..."
" Nous ignorons exactement par où ils se sont enfuis. Il a sans doute fallu une voiture à cheval, mais ce n'est qu'une supposition. "
" Nous soupçonnons des vols de composants chimiques pour fabriquer certain des explosifs qui ont complété leur mise en scène. Nous sommes en train de procéder à des inventaires des stocks des laboratoires et du côté de la pharmacie. Nous aurons les noms de tous les étudiants qui y ont accès régulièrement, et même s'ils n'ont pas signé leur vol, je serais étonné qu'ils se soient risqué à voler dans un lieu qu'ils ne connaissaient pas."
" Les associations et groupes d'étudiants régulièrement formés ont bien sûr assurés la bouche en cœur qu'ils n'y étaient pour rien. Je n'ai pas eu le temps de creuser de ce côté. "
" Concernant enfin l'étudiant qui vient de sortir, si vous en tirez quelque chose, tant mieux. Mais c'est un première année, cela ne fait que deux mois qu'il est là, je serais étonné qu'il ait beaucoup d'informations. Son nom est Benoît Hamelin."
" Autre chose ? " ...
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
Juste, parlant comme s'il était un enquêteur confirmé qui n'est pas là par hasard, prit la parole :
« Avez vous fait le tour des conférants ? Ils étaient au plus près, leurs indications seront des plus appréciable. De plus, ils sont les premiers préjudiciers, il se pourrait que l'un d'eux soit la cible de cet incident pour une raison qui n'a pas encore été révélée, au delà de la simple mauvaise blague.»
Se tournant vers le docteur :
«Nous devrions peut être recueillir leurs témoignages, non?»
Bien entendu, sa vrai motivation était de profiter de la situation pour réussir à avoir sa discussion avec le dernier conférant, mais jouer la comédie l' amusait .
Il faudra aussi qu'il dise au docteur que les initiales F Q lui rappelait celles de Quentin Foch ... Même s'il ne voyait pas le rapport, le style pourrait en tout cas correspondre.
« Avez vous fait le tour des conférants ? Ils étaient au plus près, leurs indications seront des plus appréciable. De plus, ils sont les premiers préjudiciers, il se pourrait que l'un d'eux soit la cible de cet incident pour une raison qui n'a pas encore été révélée, au delà de la simple mauvaise blague.»
Se tournant vers le docteur :
«Nous devrions peut être recueillir leurs témoignages, non?»
Bien entendu, sa vrai motivation était de profiter de la situation pour réussir à avoir sa discussion avec le dernier conférant, mais jouer la comédie l' amusait .
Il faudra aussi qu'il dise au docteur que les initiales F Q lui rappelait celles de Quentin Foch ... Même s'il ne voyait pas le rapport, le style pourrait en tout cas correspondre.
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Une plaisanterie visant un conférencier ?
Regardant attentivement le jeune homme et s'interrogeant...
... (l'avis du Dr. Drapier dépend de la manière dont Juste Louis se vêt et se tient...)
" Nuire aux conférenciers ? .. J'ai du mal à voir comment... c'est l'université qui est humiliée... mais si vous voulez les interroger je doute qu'ils s'y opposent. Vous demanderez leurs coordonnées et disponibilités au secrétariat."
...
... (l'avis du Dr. Drapier dépend de la manière dont Juste Louis se vêt et se tient...)
" Nuire aux conférenciers ? .. J'ai du mal à voir comment... c'est l'université qui est humiliée... mais si vous voulez les interroger je doute qu'ils s'y opposent. Vous demanderez leurs coordonnées et disponibilités au secrétariat."
...
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Re: Artland Chap.2.1 - Le récupérateur de cadavre (5 nov. 12
Il est vêtu des vêtements fournis par Lydia, et se tient convenablement, probablement debout derriere le docteur et sa tante (il est rare de trouver plus que deux chaises devant un bureau)
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