OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur

[Iris]

Ne pas arrêter de vivre, continuer, ne pas être séparés dans la mort, ne pas être seuls... Les motivations des parents de Maëlys pouvaient être complexes autant que compliquées. Amour, besoin, acceptation, souffrance : comment démêler les affects ?

Que se serait-il passé si Elwin avait laissé Maëlys disparaître dans les Limbes ? ... sans doute serait-elle morte... mais les mânes, les fantômes, tout autour, étaient-ils vraiment "morts" ou seulement des formes d'existence dépourvues de corps ? ...

Grirav et Elwin retenait Maëlys désespérée. Sa mère, indignée de voir qu'on faisait souffrir sa fille : "Mais lâchez-la !" tandis que son père tenait son épouse par les épaules : "Laisse, on la retrouvera, ça va aller..." avant de conclure : "Maëlys, ne nous oublie pas ! Nous t'aimons, nous sommes tes parents pour toujours ! Chaque pas dans la brume, nous serons près de toi ! Nous t'attendons ! "

... une promesse d'attente qui signifiait aussi celle d'une errance dans les Limbes pour l’Éternité !...

Mais pendant que Maëlys s'arrachait à sa famille, Grirav cherchait à ignorer son mentor qu'il entendait, lançant une ultime imprécation pleine d'amertume que seul le magientiste et Elwin entendent : "Eowumos ! Tu essaies de m'oublier ? Moi ? Après tout ce que j'ai fait pour toi ? Tu as peur de moi ? Mais tu devrais avoir bien plus peur de ce qui t'attend ! Le néant serait préférable... L'horreur... l'horreur... tu seras englouti ! Tu m'ignores, et tu verras ! Tout ce que tu crois est faux ! Tout est faux ! Tout est perdu ! Ta quête est vaine !"

...

L'amertume et la colère... le désir de vengeance... une foule se pressait pour entourer Garn...

" Sigire ! Maudit soyez-vous ! Criminels ! Cruels ! Monstres ! Féonds ! Pour ce que vous nous avez fait, vous paierez et vous découvrirez la souffrance et l'horreur ! Dans votre chair, dans votre esprit, dans vos rêves... le sommeil vous fuira, mais ce ne sera que le commencement ! "

...

Le petit groupe de vivants s'arracha et fuit le plus vite possible ces ombres pâles trop pressantes qui semblaient vouloir les attraper et les toucher... Elles auraient sans doute pu finir par les écraser sous le nombre, les harceler, les rendre fous de visions de leur passé...

Et pour notre sympathique sigire qui a des ennemis, il faut se faufiler, éviter d'être trop touché. Plus il subit de contacts hostiles et plus la difficulté du jet de Résistance Mentale augmente. En bref, il est assailli des pires visions de chacune de ses victimes. Il sent le bûcher, la torture, le désespoir, l'horreur de la découverte des limbes... rien que de l'émotion, négative, violente... de quoi rendre fou !

• Jet de Rapidité (6) + D10 (9) = 15
• Difficulté du jet : 11 + D10 (6) = 17
• Différence = 2, donc +2 à la difficulté du jet suivant
• Difficulté de l'horreur : 14 + 2 = 16
• Jet de résistance mentale : 9 + D10 (1) = 10

Bon, euh... échec de 6, et en prime un "1"... ça nous fait du 1pt de trauma permanent déjà... Pour le temporaire... j'ai bien envie d'appliquer la règle de Kervan qui le fait dépendre de la marge d'échec. Je propose 1pt par marge de 3, ça ferait... Bam : 1pt permanent + 2 pts temporaires... félicitations : on arrive dans le symptôme d'obsession ! Je te laisse penser à déterminer la nature de tes idées obsédantes

Garn parvenait à fuir, il était vif... mais il ne put échapper à certaines des attaques, de simples contacts chargés d'émotions d'une intensité atroce...

Le groupe était arrivé dans une zone marquée par des pierres gravées, et sitôt cette frontière passée, tout était soudain plus calme... pas vraiment paisible, mais par rapport au reste des Limbes traversées, c'était le jour et la nuit. La végétation était presque accueillante et il semblait possible de souffler... ce qui ne serait pas de trop vu l'état de la plupart des personnes embarquées dans cette expédition.

... il n'y avait qu'Elwin qui tenait le coup... et pour cause : cela faisait des semaines que tout ceci était devenu un environnement presque naturel pour lui...

[Avrock]

Les contacts avec les spectres ont fait changer Garn de couleurs. Le flot de sentiment, les énergies intenses qui se sont déversé en lui l'ont fait blèmir. Le jeune homme à le souffle court, et il transpire abondament d'une sueur glacée. On s'attendrait à le voir s'effondrer.
Bien qu'il ait connu nombre de ces ressentis, il n'a jamais imaginé que d'autres puissent les avoir vécus et puissent les communiquer à un niveau si élevé : la peur de passer au bucher tout en se sachant innocent, l'incompréhension de la situation, la haine que l'on peut ressentir envers son bourreau, l'impuissance face aux événnements, et bien d'autres encore...

Arrivant dans le cercle de pierre, le sigire ne prend même pas le temps de reprendre son souffle, ni de prêter attention à ses camarades. Il s'approche des pierres levées. Il les observes. Il les touches.
Il murmure les questions qui lui passe par la tête tout en essayant d'y apporter des réponses, se laissant porter par le besoin de savoir ce qui se cache ici.
"- Pourquoi ces ombres du passé n'ont-elles pas put franchir les pierres levées ? De mémoire, les pouvoirs du vieux Tagd étaient bien réel malgré qu'ils soient impies. Se peut-il que leur pouvoir ai un lien avec l'Unique malgré leur refut de croire en lui ? Peut-être..."

Quelques secondes plus tard, Garn pose son sac sur le sol et l'ouvre pour y chercher son matériel d'écriture. Rien.
"- Mais pourquoi l'ai-je laissé à l'auberge ? J'aurais besoin de prendre des notes, besoin de me rafraichir la mémoire. "
Contrarié, il referme son sac et le remet sur son dos. Il continue ses inspections et remarques sur le sites.

Des réactions peut être... ? Avant que Garn ne commence à ennuyer Elwin, Grirav et Maëlys sur les limbes, ce qu'ils voyaient, etc...

[Maëlys]

Elwin maintenait toujours fermement en place la rouquine, assisté par moment de Grirav.

Elle avait au tout début essayé de résister, criant et gesticulant pour se libérer mais cela était peine perdue face aux deux hommes, enfin surtout face à Elwin...
Il l'avait traîné, il n'y avait pas d'autre mot, loin de ses parents, l'arrachant un peu plus d'eux un pas après l'autre. Il ne savait rien, il n'avait aucun cœur de l'obliger à ainsi assister à leur deuxième mort.

Entre ses larmes de rage et de tristesse, elle vit et entendit sa mère les supplier de la relâcher.
"Mais lâchez-la !"
Oh, qu'est ce qu'elle aurait aimé en cet instant que les deux hommes la lâche pour qu'elle puisse les approcher, les toucher, leur parler, revivre avec eux...
À côté, Kylian Erskine lui tenait le épaules et adressa quelques mots à sa femme puis à sa fille :
"Laisse, on la retrouvera, ça va aller..."
"Maëlys, ne nous oublie pas ! Nous t'aimons, nous sommes tes parents pour toujours ! Chaque pas dans la brume, nous serons près de toi ! Nous t'attendons ! "

En entendant ses mots, son corps se contracta brutalement, elle ne voulait pas les perdre, pas ainsi, elle voulait les rejoindre, à tout prix ! Dans un ultime espoir, elle tenta de s'arracher à l'emprise des deux hommes, criant sûrement sans s'en rendre compte. Mais leur force restait supérieure, bien que des années de menuiserie lui avait sculpté une certaine musculature, ce n'était pas suffisant pour défier deux hommes. Et ils continuèrent à la faire reculer, lentement mais sûrement, l'arrachant pas à pas à ses parents...

Elle n'avait d'yeux que pour eux mais dès que ses parents ne furent plus en vue, la jeune femme perdit rapidement toute force, se laissant mollement tomber dans les bras d'Elwin, laissant uniquement ses sanglots s'exprimer.

Le décor semblait changer autour d'eux, la brume se faisait plus rare.
Finalement, ils arrivèrent dans une petite clairière marquée par des pierres gravées, ce qui lui rappela la nuit passée hors du village, quelques jours avant que son père ne succombe à sa toux sanguinolente.
Elwin la déposa contre une des pierres gravées. Elle ne dit rien, laissant uniquement son corps se blottir contre la pierre froide tout en pleurant la nouvelle perte de ses parents. Un instant, elle se dit qu'elle pourrait les rejoindre, ils ne devaient sûrement plus faire aussi attention, mais au fond d'elle même, elle savait qu'ils s'en étaient allés, ils ne devaient plus être là... Continuant à vagabonder en ces terres corrompues par des créatures abominables.

Alors qu'Elwin n'était à quelques pas, elle releva les yeux vers lui, le mouvement faisant craqueler les vestiges de ses larmes sur son visage rougi par la tristesse.
Elle le haïssait, il n'y avait pas d'autre mot, elle haïssait cet homme qui l'avait éloigné de son destin, de ses désirs...
Si elle avait pu parler avec eux, elle aurait pu savoir tout ce qui n'avait jamais été dit, elle aurait pu retourner vers une vie normale...

[luciole]

Il l'avait trainé loin des deux spectres et sans le moindre remords. C'est pour ton bien était une expression qui le révulsait. Celle d'une autorité arbitraire exercée tout aussi arbitrairement en vertu d'un droit autoproclamé de décider pour autrui. Sauf que là... Pas moyen de raisonner la jeune femme au tempérament de furie dans ses bras..

Et qu'il savait ce qu'on pouvait ressentir, le sentiment d'impuissance, le désespoir quand tout vous échappe. Il s'était senti mourir trop de fois durant ces dernières semaines pour douter de pernicieux pouvoir de suggestion que pouvaient avoir les limbes. Trop souvent elles avaient pris la forme de sa bien aimé pour le blesser et tenter de le faire vaciller. Il avait l'habitude. C'était presque normal. Pour lui. Les limbes choisissaient toujours la solution la plus adaptée. Croiser ses parents était ce qui pouvait donc blesser le plus la gwidrite.

La position 'privilégiée' d'Elwin lui permettait pour l'heure de garder la tête froide... il en fallait bien un.

Aidé de Grirav, il fut capable d'entrainer l'artisane dans le cercle de pierres. Ces pierres qui lui avaient parues vivantes. Ou presque. Il ne pouvait s'empêcher d'entendre les imprécations du magientiste mort. Quête? Peu importe. Le temps qu’ils atteignent la protection, Garn devrait lutter seul pour y arriver.

Calme. Paix. Maelys s'était effondrée en larme dans ses bras et ne savait que faire. En une autre situation, il aurait tenté de la consoler mais là, elle n'était pas sa seule préoccupation. Et il devait vraisemblablement être le méchant aux yeux de la rouquine. Les limbes fonctionnaient aussi comme ça, c'était logique. Essayer de saper les liens existant ou non et de les tordre en autre chose. La discorde était un poison puissant. Il la laissa reposer contre une pierre. Mieux valait sans doute lui permettre de se reprendre?

Merci pour ton aide Eowumos. Tu peux garder un œil sur elle, qu'elle ne ressorte pas? Lâcha il machinalement en direction du 'chasseur'. Il faut dire que depuis tout à l'heure, il l'entendait appeler ainsi. Donc sans y penser il réutilisait le même prénom. Elwin se rendit compte de sa gaffe trop tard et espérant qu'il ne le remarquerait pas regarda ostensiblement du côté de Garn...

Gné?

Bon sang... qu'est ce qui lui était arrivé?

Oh par l'Unique, qu'est ce qui se passait encore?


Heu.. Garn? Ca va vieux...?

Un sain d'esprit pour trois atteints... la balance était parfaite.

[Iris]

Pour Elwin :

• Raison (2) + Marcheur des Limbes (7) + D10 (7) = 16
• Difficulté : 14

Quelque chose clochait avec l'idée d'Elwin... Les Limbes qui se manifestaient, notamment sous la forme de la famille de Maëlys étaient différentes des rêves d'Elwin...

... peut-être...

...peut-être que dans les Limbes il y avait des tentations... des perversions... des illusions...

... mais aussi des vérités ? ...

... et si c'était le cas...

... comment distinguer le vrai du faux ?

... ces êtres avaient-ils été des illusions... ou bien les vrais êtres chers ? ... Elwin avait-il laissé d'anciens êtres humains errer dans un monde hostile en leur arrachant leur fille ? ...

...

[ramb]

Merci pour ton aide Eowumos. Tu peux garder un œil sur elle, qu'elle ne ressorte pas?

Choqué d'entendre son nom Grirav, se tourne vers Elwin :

"Tu peux donc entendre les morts. Ou les êtres qui s'adresse au autre dans ces contrées. Tu as donc entendu mon ancien maître. Tu sais donc presque qui je suis. Mais toi qui es-tu? Pour tout savoir ainsi?"

Grirav ou plutôt Eowumos se doutais qu'il n'était pas normal, mais tout de même pas à se point.
Leur petite escapade commençait à devenir très dangereuse.

[luciole]

Elwin ne niait pas que les etres croisés ne soient pas réélement les parents de Maelys. Il ne refutait pas cette possibilité (et même, avait tendance à la penser vrai). Mais là où il voyait l'influence des lymbes c'était dans leur presence ici et maintenant justement. C'était trop pratique qu'ils soient là par hasard.

Les distances n'avaient plus vraiment de signification içi, alors peut-etre était ce une volonté des lieux qui utilisaient ceux qui s'y trouvaient pour blesser les autre, ou peut etre était ce Maelys elle même qui avait agit tel un phare ou un aimant sur ceux qui lui avaient été cher... Ou encore autre chose.
Il ne savait pas.

Il fallait parfois admettre son ignorance. Le guerrier était incapable de savoir

Et si avoir refusé à ces ames la consolation de la presence de leur fille devait lui être reproché, ainsi soit il. Si ça pouvait l'épargner elle, qui était encore un être humain, il choisissait de lui donner à elle un espoir. Et si quelqu'un devait payer ensuite pour avoir infligé une souffrance supplementaire aux deux esprits, il payerait. Et il ne le regrettait absolument pas. Il fallait parfois connaitre ses limites. Là, c'était l'une des siennes.

Il pourrait se payer le luxe d'avoir des remords quand ils seraient tous en sécurité.

La voix de Grirav s'eleve.

Oups?

Le rouquin aux yeux cernés maudit interieurement le pere Murphy et se retourna vers le magientiste, arborant un sourire forcé.


Heu... ooouuuiiii....
Oh ça c'est... normal. Je vous avait bien dit que j'était l'une de vos seules chances de vous en tirer. J'ai juste...

Comment formuler...?

quelques connaissances à propos de l'endroit où nous sommes. Je pourrait t'expliquer mais ça implique de croire quand meme un minimum de Croire. Enfin je vais voir ce que fiche Garn parce lui, ils étaient bien plus agressifs que vos morts.

[Avrock]

Garn s'arrête net dans ses allées et venues dans le cercle de pierre. Il se tourne vers ses compagnons de voyage et s'approche d'un pas décidé, presque aggressif, d'eux.
"- J'ai besoin de savoir. Qu'avez vous vu ? Etait-ce des proches, des connaissances ? Vous ont ils touchés ou parlés ? Pouvons nous resté ici un instant ? Il faut que j'étudie ce cercle de pierre."

Il se tourne vers Elwin et l'attrape par les épaules :
"- Etait-ce vraiment les esprits de nos morts ou les lymbes se jouent de nous ? Quoi qu'il en soit, le contact des ombres des condamnés était si froid, empli de douleurs, de haine ou de peur... Le contact avec un proche aurait il été plus plaisant ? Elwin, que sais tu exactement sur les lymbes ?"

Garn lache son compagnon de route et s'en retourne vers les pierres. Il observe les symboles et tente de les graver dans sa mémoire faute de pouvoir prendre des notes. Que veulent ils signifier ? Ont ils un véritable pouvoir ici ou dans le monde réel ?

[ramb]

"C'était mon maître. Il m'a tout appris, mais je ne l'ai pas touché."

Ensuite Grirav regarde si les dessins lui rappelle quelque chose. Mais étant un Magientiste, il y a peu de chance que ses connaissances lui servent en ces lieux.

"Je vais surveiller les alentours."

[Iris]

Les pierres gravées sont semblables à celles du monde "réel" pour autant que les voyageurs aient pu en voir... c'est-à-dire pas souvent. Elles pouvaient évoquer des courbes, des courants, des volutes.

Jet d'Empathie + Arts démorthèn :

• Grirav : Empathie 2 + 0 + D10 (8) = 10
• Garn : Empathie 2 + 0 + D10 (5) = 7
• Elwin : Empathie 1 + 0 + D10 (1) = ...
• Maëlys : Empathie 5 + 0 + D10 (7) = 12

Elwin ne voyait ici que des cailloux des limbes, de gentils cailloux bien sages, joliment gravés, mignons même, mais rien que de l'élégante caillasse. A bien y regarder, sous certains angles, on devinait des éclats minéraux qui brillaient un peu, c'était joli. Pas de quoi en faire un fromage !

Garn... tournait et tournait tout ces motifs dans sa tête... En temps normal il aurait lâché le morceau en admettant qu'il ne savait pas, mais là, là il était gonflé à bloc, et pas question de lâcher le morceau ! Il suffisait de se focaliser, de réfléchir, de laisser de côté ce qui se passait autour, oui, forcément... c'était... ça devait... peut-être... non mais sûrement... il y avait un lien... un lien entre les croyances demorthèn et les Limbes, mais quoi exactement ? Peut-être que ces païens avaient un secret, qu'ils savaient malgré eux établir des frontières entre les mondes... un savoir que Garn savait vraisemblablement en perdition, sinon les demorthèn se vanteraient aux membres du Temple qu'ils avaient le remède contre les démons ! ... c'était donc un savoir d'un temps ancien qui avait été partiellement oublié... ça, c'était une piste... hein ? ... si ... si...

Grirav... dans cette folie il préférait prendre un peu de distance et surveiller les alentours ? Tant qu'il restait près des pierres, il percevait une sorte de quiétude. Elles étaient comme une frontière, comme les signes visibles de quelque chose d'autres, la partie émergée de l'iceberg... Et puis ces gravures... à bien y penser... ça rappelait... de loin... des croquis d'études sur le flux, cette substance énergétique que les magientistes extraient des trois grands ordres identifiés : minéral, végétal, animal. Qui sait, peut-être que ces arriérés de païens de l'ancien temps avaient empiriquement découvert une vérité sur le flux, une manière de l'utiliser pour établir des protections contre les feondas et les fantômes ? ... mais il n'y avait pas de tuyaux, pas de fils, aucune machinerie... que des pierres gravées... est-ce que ça pouvait suffire ou y'avait-il une structure complémentaire en sous-sol ? ... Des antennes ? Une transmission invisible et subtile du flux, d'un "plot" à l'autre ?...

Maëlys... au-delà de la douleur émotionnelle, il se dégageait des pierres, et plus encore du territoire à l'intérieur de l'enceinte, une forme de quiétude, quelque chose qui apaisait, comme si ça faisait écho à une vérité supérieure à l'humanité vouée par nature à la souffrance... ces pierres, elles étaient comme les tours d'une forteresse, des points forts d'une protection invisible et néanmoins bien présente. Pourtant, dans cette enceinte, il y avait eu une faille... quelque chose avait réussi à passer les défenses... et avait fendu... le "donjon"... le seigneur des lieux souffrait et appelait à l'aide ! ...

...