Sciences sociales et société (s)

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Iris
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Sciences sociales et société (s)

Message : # 97Message Iris
01 mars 2011, 16:17

Salutations,

Un nouveau sujet pour échanger sur les sciences sociales (psychologie sociale, sociologie...) et les sociétés (anthropologie, ethnologie, sciences politiques...). Spontanément ça peut sembler austère, mais en fait c'est extrêmement intéressant et ce sont des disciplines qui permettent de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, les groupes dans lesquels nous évoluons et avec lesquels nous interagissons, et en matière de JdR, c'est utile pour avoir les outils conceptuels pour créer des sociétés crédibles, vraisemblables autant que vivantes et intéressantes en jeu.

Histoire de démarrer et ouvrir la conversation, le "comment je suis tombée dedans"... tout simplement par hasard. J'avais bien "croisé" des articles sur la psychologie des foules (référence aux travaux fondateurs de Tarde et Le Bon à la fin du XIXe siècle), ça me plaisait beaucoup, mais je n'identifiais pas bien la matière, le domaine, et aucune idée de par où commencer ! C'est finalement en trouvant le Traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens que j'ai découvert la théorie de l'engagement (Kiesler, 1971) et tous les travaux qui avaient visé à étudier ce drôle de phénomène comportemental que j'ai pris goût à ces questions, et progressivement j'ai un peu creusé, livre après livre, sans réelle méthode de choix (comprendre par là que je me poste au rayon psychologie de Decitre sur la place Bellecour et que je vois ce qui est proposé en prenant les ouvrages qui me disent "lis-moi !").

L'état actuel de ma bibliographie, commentée, au cas où ça puisse inspirer des curieux :
  • JOULE & BEAUVOIS, Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Presses universitaires de Grenoble (réédité & augmenté, 2002). Un livre tout à fait accessible et même très drôle par moment qui explique les concepts attenants à la théorie de l'engagement, tels que l'amorçage, l'effet de gel, le pied-dans-la-porte, la porte-au-nez, le pied-dans-la-bouche, le pied-dans-la-mémoire... C'est ainsi qu'on apprend que si quelqu'un nous demande d'abord l'heure et ensuite un peu d'argent pour un appel téléphonique, les chances que l'on accepte la seconde demande sont bien plus importantes que si elle avait été directe ; de même si on nous demande quelque chose en nous touchant au moment de formuler cette demande, le taux d'acceptation augmente dans des proportions affolantes... Le pire dans tout ça, c'est que nous sommes convaincus d'être libre et de ne pas avoir été manipulés, d'avoir choisi à chaque fois, sans pression, ... sans se rendre compte du caractère presque mécanique de notre réaction d'acceptation... Complément rapide sur les notions : http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or ... engagement
  • JOULE & BEAUVOIS, La soumission librement consentie - Comment amener les gens à faire librement ce qu'ils doivent faire ? Presses universitaire de France (1998, 4ème réédition 2001). Une suite de la réflexion initialement amorcée dans l'ouvrage cité ci-dessus, mais plus technique et donc un peu plus ardu à lire pour le néophyte ; s'intéresse à des applications pratiques, à comment améliorer les techniques de prévention des risques notamment, l'éthique par rapport à ce genre de méthode dont on peut espérer le meilleur mais aussi s'attendre à des utilisations malveillantes, bref une approche plus "praticienne".
  • Edmond MARC, Psychologie de l'identité - Soi et le groupe, éditions Dunod, 2005. Un ouvrage intéressant mais qui m'a un peu déconcertée, il appuie en effet son argumentation sur des discussions de groupe, sur la méta-communication, la manière dont une personne perçoit le discours, la réflexion sur ce qui a été dit, sur l'image renvoyée par l'autre, la dynamique de groupe... Il est facile d'accès si on excepte la première partie méthodologique un peu raide.
  • Didier TRUCHOT, Épuisement professionnel et burnout - Concepts, modèles, interventions, éditions Dunod, 2004. Le burnout est un syndrome d'épuisement extrême connu par les travailleurs sociaux, avocats, médecins, enseignants... en fait toutes les personnes qui arrivent à un travail avec des idéaux sur leur rôle et qui se tuent à la tâche avec un résultat insatisfaisant et qui peuvent en devenir véritablement malades. J'ai trouvé très intéressant de connaître un peu mieux les tendances des caractéristiques des personnes touchées, les expériences menées pour les identifier... Un complément rapide sur ce syndrome : http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d ... fessionnel
  • Gustave-Nicolas FISCHER, Les concepts fondamentaux de la psychologie sociale, Dunod, 1987, réédité 2005. Une synthèse sur les différentes tendances de la psychologie sociale, les principaux travaux, bref, un survol agréable à lire et efficace, une porte ouverte en quelque sorte.
  • Serge GUIMOND, Psychologie sociale - Perspective multiculturelle, éditions Mardaga, 2010. Un ouvrage qui m'a passionnée quoique laissée sur ma faim ! J'ai vraiment beaucoup aimé la manière dont on peut distinguer les valeurs dominantes d'une société, et dans quelle mesure les gens s'y rattachent, se les approprient, se définissent à l'aide de ce filtre ; idem sur le bilinguisme et son impact sur la manière de penser ; ou encore sur les question d'intégration, d'accueil de populations migrantes, les pistes proposées pour que cela se passe mieux... l'universaliste un brin idéaliste en moi trouve que ces travaux sont une voie à explorer et appliquer pour améliorer la compréhension et l'échange entre les populations d'origines diverses, permettre de se rattacher à des cultures différentes de manière constructive et positive.
  • DESCHAMPS & MOLINER, L'identité en psychologie sociale - Des processus identitaires aux représentations sociales, éditions Armand Colin. Au début une lecture ardue, mais ce manuel devient progressivement plus fluide, un livre de base pour connaître les grandes théories et tendances, mais aussi les problématiques liées. Les chapitres portent sur la similitude et la différence, l'identité personnelle versus identité de groupe, l'apport des représentations à la problématique de l'identité, les représentations identitaires (la manière dont on peut malgré soi s'identifier à un stéréotype, un phénomène assez effrayant à vrai dire), les représentations collectives (la manière dont l'Autre est systématique plus "animal", "sauvage"... un angle d'analyse qui aide à comprendre la grande période du racisme théorisé au XIXe siècle mais aussi les stéréotypes racistes), la construction de l'identité (comment on se décrit)...
  • Nicolas GUÉGUEN, Psychologie de la manipulation et de la soumission, Dunod 2002. Une synthèse sur les travaux actuels portant sur l'obéissance, aussi bien à l'autorité légitime qu'à l'engagement, les influences non verbales (toucher, sourire, regard)... agréable à lire, fluide, l'auteur est bon en vulgarisation et donc un bon choix pour une première lecture.
  • Bernard RIMÉ, Le partage social des émotions, Presses universitaires de France, 2005. Un des ouvrages qui m'a le plus marquée et inspirée, une lecture lumineuse sur la notion d'émotion, de besoin de partager ses émotions, l'intérêt de celui qui écoute, quelles sont les caractéristiques d'une bonne écoute émotionnelle qui soit à même d'aider à réduire le stress et malaise de celui qui s'exprime, lui permettre de se sentir accepté et le contraire, les réactions qui aggravent la situation, la propagation des émotions, la diffusion des informations sensationnelles, ce qui est gardé secret, les travaux sur les traumatismes émotionnels, qui est sujet, des éléments de réflexion... Vraiment passionnant et d'une écriture tout à fait accessible tout en étant complète et bien argumentée.
  • Luc VAN CAMPENHOUDT, Introduction à l'analyse des phénomènes sociaux, Dunod 2001, réédité 2007. Ouvrage à mi-chemin entre sociologie et psychologie sociale, une ouverture méthodologiquement bien conçue et riche sur des travaux célèbres et marquants, une porte ouverte pour les comprendre et aller les étudier par la suite : la normalité de l'anormalité, la vision de la culture des autres, la marginalité... Très accessible et agréable, un très bon choix pour démarrer.

... à suivre !
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Iris
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La rhétorique

Message : # 285Message Iris
24 mars 2011, 17:15

Deux conférences portant sur la rhétorique :

Conférence du 3 mars 2011. Michel Meyer - La rhétorique, l'argumentation et les sciences humaines (http://www.college-de-france.fr/default ... 1_Mich.jsp)

Conférence du 10 mars 2011. Michel Meyer - La rhétorique, l'argumentation et les sciences humaines (http://www.college-de-france.fr/default ... 11_Mic.jsp - la suite))

L'importance actuelle de la rhétorique peut être expliquée par le développement de sciences humaines qui peuvent convaincre mais pas démontrer (ainsi l'histoire, la psychanalyse, la sociologie...). Historiquement les techniques rhétoriques sont souvent distinguées de l'argumentation et les définitions de la rhétorique sont multiples et variables (ainsi Platon qui considère qu'il s'agit d'une technique de manipulation, à l'image des sophistes pouvant dire tout et n'importe quoi à l'opposé des philosophes qui disent "la vérité" ; et puis la définition de rhétorique comme simple art de bien parler ; ...). L'histoire de la rhétorique est marquée par une opposition arguments / figures.
  • Ethos : le caractère ; assimilé initialement à l'orateur. Le caractère vertueux d'une personne lui donne du crédit. On attend de l'expertise, fiabilité, autorité, bref, qu'il mette un terme au questionnement qui lui est soumis. Confirmer son ethos, c'est être capable de mettre un point final aux questionnements angoissants. L'orateur doit être "raisonnable" et ne pas pousser son raisonnement au point de générer des conséquences nuisibles ; en ce sens il ne faut pas pousser un raisonnement jusqu'à des idées inacceptables ; ce qui est contraire à l'éthique de conviction qui va au terme, quitte à atteindre un extrémisme.
  • Pathos : assimilé à l'auditoire, le jugement est caractérisé par les passions, l'état émotionnel conditionne le type d'arguments utilisables (un auditoire en colère ou joyeux ne sera pas convaincu de la même manière)
  • Logos : le discours, le lien entre les deux, langage parlé ou écrit ; la raison ; sert à poser les questions et les réponses ; les affirmatives sont des questions qui ne sont pas posées car considérées comme déjà admises, clarifiées, répondues. L'interrogativité est omniprésente dans l'usage du langage, des réponses à des questions qu'on ne se pose plus avec des réponses qui nous sont familières.
Avec le christianisme, l'Ethos se restreint pour se joindre au Dogme, les ecclésiastiques devenant les seuls véritables vertueux ; le Pathos devient forcément pêcheur, il disparaît car une personne dominée par ses passions doit être convertie et une fois convertie, plus besoin de la convaincre ; reste le Logos.

Le modèle de l'argumentation est le procès ; lorsque la question est peu problématique, on utilise la rhétorique. La rhétorique est lié à une question et l'accord ne peut porter que sur cette seule question abordée. L'accord est la réduction de la distance entre les deux positions ; inversement une rhétorique de l'insulte consiste à augmenter la distance entre les intervenants.

La mise à distance des passions entre Saint Augustin imprégna les Ve-XVe siècles avant un lent retournement (reconnaissance de l'importance de l'élan vers le pouvoir avec Machiavel au XVe s. ; puis de l'intérêt individuel au XVIIIe s. ; puis de la libido avec Freud au début du XXe s.).

Mais qu'est-ce que la passion en rhétorique ? La passion peut être qualifiée fonction de la distance : quand la distance est faible, la passion est forte ; quand la distance est grande, la passion est faible et devient "valeur". Les valeurs sont des passions sans la subjectivité ; les passions sont des valeurs avec de la subjectivité. Dire "j'aime" ou "je n'aime pas", il y a déjà une expression de valeur et donc de la passion. Attaquer quelqu'un sur ce qu'il aime et donc sur ses valeurs est un sujet sensible qui devient vite explosif. Dans la passion, la faible distance revient à rapprocher l'Ethos, le Pathos et le Logos : le plaisir & déplaisir, le jugement, l'appréciation de la distance à autrui se mêlent. L'intellectualisation de la passion repose sur la distance. Il convient donc de penser la distance dans une discussion avec un interlocuteur ; l'augmentation de la distance dans la discussion amène à changer de registre (valeur / affectivité), choisir les bons arguments, c'est savoir sentir la bonne distance de l'auditoire. Se tromper sur l'auditoire, c'est se tromper sur les arguments à lui présenter.
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Message : # 286Message Iris
24 mars 2011, 19:57

(Notes sur la seconde conférence)

Le discours rhétorique est ad rem (= concernant les choses) ou ad dominem (= concernant le maître, donc le locuteur, auteur des propos)

Quand on attaque la distance, on attaque les individus : par le principe d'adhérence, "je suis le discours que je tiens" = s'en prendre au discours, aux arguments, aux valeurs, c'est s'en prendre à la personne qui est dans une certaine mesure facile à vexer qu'on ne soit pas d'accord avec elle. Donc si un participant à un débat est en manque d'arguments "ad rem", il est toujours possible de passer en mode "ad dominem" (critique directe de la personne, de sa légitimité, de sa moralité etc.). Croire qu'il est possible de négliger la dimension "ad dominem" pour convaincre est une illusion de la rationalité.

Quatre types de réponses à un argument :
  • D'accord
  • Pas d'accord
  • Ajout d'un argument
  • Soustraction d'un argument
Les figures de style peuvent se classer en figures liées au son et celles liées à la pensée, cette base principale seule suffit (= on peut s'épargner les termes barbares des dictionnaires de rhétorique)

Il y a conflit au niveau supérieur si l'ethos et le pathos ne se correspondent pas ; classiquement pour s'entendre, on "monte" dans les valeurs plus universelles (liberté, justice, égalité), même si elles ne sont pas définies. Les valeurs vont généralement de l'individuel & passion au collectif & universel & valeurs.

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Message : # 2940Message Iris
26 mai 2011, 19:15

Un court compte-rendu de lecture de livre qui me laisse franchement sur ma faim mais me donne en même temps envie de creuser la question par la suite moi-même : "Crash à l'école - ouvrir la boîte noire de la famille" (http://www.nonfiction.fr/articleprint-4 ... amille.htm)

En bref : quand il y a des statistiques annonçant que 89% des enfants de cadres ont le baccalauréat contre seulement 48% des enfants d'ouvriers, qu'advient-il des 11% hors statistiques ? Qui sont-ils ?

La réponse n'est pas vraiment donné, je crains qu'il ne faille lire l'ouvrage directement, il va falloir pour l'instant se contenter de quelques miettes :
  • Les parents s'occupent "mieux" des aînés
  • Si le message "travaille bien à l'école" est toujours affirmé, en revanche le comportement des parents peut-être contradictoire (condescendance à l'égard de la culture, intérêt au seul maintien du capital économique)
  • Des messages dépréciatifs et dévalorisants ont un effet désastreux ("je faisais mieux sans avoir à fournir autant d'efforts"...)
  • Sans être démissionnaires, l'investissement professionnel au détriment de la sphère domestique peut suffire à avoir un impact négatif

...

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Mandeville ou la révélation de la prospérité du vice

Message : # 5873Message Iris
22 oct. 2011, 09:30

Le scandale Mandeville ou la révélation de la prospérité du vice (article du blog Gallica : http://blog.bnf.fr/gallica/?p=3114)

Voilà un moment que je connaissais l'affaire de "La Fable des abeilles ou les Fripons devenus honnêtes gens" (1740), un ouvrage qui ouvre toute la conception économique du XIXe siècle et qui se répercute encore de nos jours avec force dans les lois du marché censé s'auto-réguler.

En bref, l'idée est que des gens égoïstes participent au bien communs par la défense de leurs intérêts particuliers. Le choc de la rupture vient de ce qu'avant l'idée était que pour avoir une société harmonieuse il faut que chacun tende vers la vertu, et là, on disait qu'il était possible de privilégier ses vices de manière pratiquement légitime.

"si Mandeville offre une apologie du luxe à l’élite, c’est bien parce qu’il y voit un puissant moteur économique : satisfaire les extravagances des riches permet de donner du travail à quantité de pauvres. Autrement dit, tant que la vanité, la convoitise et l’orgueil dicteront la nécessité appétitive d’avoir plus de domestiques que son voisin ou une robe plus richement parée que la femme du grossiste dont on ne serait que le détaillant, chaque fois que l’on cherchera à devenir riche ou à dépenser sans compter pour montrer qu’on l’est devenu, alors, les vices particuliers continueront de produire l’intérêt général."

Voilà : une idée simple qui portait un esprit qui se développait fin XIXe s. et qui a pris son ampleur par la suite ... et aujourd'hui, spéculation et crise des finances des états européens.

Sauf que cette idée a méconnu pas mal de choses : le sort des domestiques et ouvriers du XIXe s. fut révoltant et l'extrême richesse ne favorise pas nécessairement la redistribution, et certainement pas à l'ensemble de la société, un des moyens les plus simples d'ailleurs pour s'enrichir est de se payer cher et de sous-payer ses subordonnés. Par ailleurs, il faut noter aussi que les vices des abeilles ont été aggravés par la pensée protestante appliquée à l'économie et étudiée par Max Weber qui signale que le travail et l'argent devenant des valeurs par eux-mêmes, la redistribution via le luxe ostentatoire et les dépenses somptuaires disparaissent (associés au catholicisme et à l'irrationalité)

... résultat : les vices (amour de soi, amour propre) sont légitimes et l'argent pour l'argent est une valeur...


Fondamentalement je pense qu'une réflexion menée à court terme ET à l'échelle d'une vie humaine individuelle / unique, même si incidemment elle peut avoir un effet positif, n'est pas "bonne" en elle-même et génèrera des effets pervers tôt ou tard.


C'était la minute "critique du système" en ce jour de sommet européen sur l'euro et le fond de stabilisation... :P
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