Message : # 16222Message
darkbaron
02 mai 2013, 21:26
Bien, tentative d'agression aujourd'hui, à moins de deux minutes de chez moi, sur un trajet que j'emploie très régulièrement depuis des années (en n'ayant jamais eu le moindre problème ou presque ; en tout cas, aucun de ce genre). Les gars (au nombre de deux) passent devant et décident de m'appeler pour jouer les kékés, je les ignore un moment, ils gueulent, je m'arrête pour éviter de leur tourner le dos et jouer la gentillesse.
Bien sûr, tactique habituelle, intimidation via des questions du style "t'habites où ?" (j'ai désigné la direction d'un vague geste "par là", sans dire où), puis la ruse démodée "j'ai pas l'heure, tu l'as pas ?", ce à quoi je réponds par "je n'ai pas de portable". Bien sûr, ça passe à "vide tes poches", je ne cède pas et quand l'un se la joue physique en me chopant le poignet, j'ai envoyé un avertissement par une tentative de coup dans les valseuses. Le mec m'a invité à dégager, ayant visiblement accepté ma parole comme la vérité après mon coup (ça doit être ça, "asséner une vérité") et j'ai filé sans demander mon reste.
Je passe les insultes ou des tentatives de bluff de leur part genre quand l'autre dit à son pote de sortir la bombe lacrymogène (ce point, je n'y ai pas cru une second parce que j'ai déjà été agressé par un type qui en avait une et il la montre en général assez vite).
Quelque part, trois éléments sont pénibles :
- je suis agressé dans un endroit cruellement familier (sur un trajet que j'utilise très régulièrement depuis que je prends le train, donc depuis ma majorité), avec pas mal de trafic, mais c'est davantage la proximité de l'agression que l'absence réelle d'aide qui me saoule quelque peu.
- si je suis sorti, c'est parce que j'ai voulu me montrer sérieux et motivé : j'ai déposé pas moins de deux candidatures pour mon stage, sachant qu'il faut en déposer au moins cinq si on veut sembler un minimum sérieux auprès du centre de formation.
- enfin, non seulement je suis agressé dans un endroit familier comme j'ai dit dans le premier point, mais finalement, cette histoire doit tout au hasard : oui, ces types vivent probablement dans le même coin que moi (je ne peux pas savoir), mais à vingt minutes d'écart, je ne les aurais sans doute pas croisés et cette journée aurait été bonne, voire presque parfaite (franchement, je me sentais plutôt bien ce jour-là).
Bref, là, je ne suis pas spécialement mal ou que sais-je, je ne stresse pas vraiment, je ne sais même pas si je dois me considérer comme une victime car j'ai fait avorter la tentative d'agression (étrangement, sans être physiquement bon, l'intimidation ne m'a jamais vraiment fait céder, surtout quand il y a un aspect physique et aucune légitimité de l'autorité), mais bon, c'est le genre de chose qui a besoin de sortir, en quelque sorte...
Ce n'est pas la première fois que je suis agressé dans un endroit que j'ai l'habitude de fréquenter : la première fois, c'était à la fac.
On peut dire tout ce qu'on veut sur les coins chauds, une agression a un énorme caractère aléatoire...