Ca marche!

J'ai mis à jour les pilotes de ma carte graphique douteuse (ce que je n'avais jamais fait, en fait), optimisé le jeu et... énorme soulagement, XCOM 2 fonctionne désormais parfaitement! (par contre, toujours pas de pack résistance... grmbl)
Et merci à toi, Casaïr, qui m'a donné la force et le courage de continuer! (Oui, parce qu'il n'était pas question que je ne parvienne pas à le faire tourner avec 6 GO de RAM alors que toi tu y arrives avec 4. Question de principe.)
Et le résultat en valait la chandelle : ce jeu est tout simplement fabuleux, et largement au-dessus du premier (qui était déjà tellement génial qu'il fait partie des classiques incontournables que je ne vire jamais de mon PC, même pour faire de la place)! Plus de scénarisation, plus de possibilités de customisation dans tous les sens... Et cette ambiance héroïque de résistance! C'est bien simple, on se croirait dans un Midnight futuriste et guerrier (ou, plus simplement, dans un territoire occupé en 1941-42). On a vraiment ce sentiment de gérer un ramassis de combattants de fortune équipés avec les moyens du bord, avec pour seul havre de paix un vieux tacot volé à l'ennemi dans une décharge qui se ballade de bidon-ville en bidon-ville. Le tout face à un ennemi disposant d'une écrasante supériorité numérique et d'équipement, et dont le seul point faible est sa trop grande confiance en lui.
Ca a l'air pouilleux dit comme ça, mais en vrai, c'est franchement jouissif. Attaquer des positions lourdement défendues avec une poignée d'anciens soldats traumatisés et des civils formés sur le tas armés du couteau et du chewing-gum de Mac Gyver, le tout sur fond de musique aux accents martiaux suant la testostérone, ça contient tout le drame et le désespoir qui font la puissance de l'héroïsme.
Et comme on est en position moins favorable que dans le premier volet, les combats sont aussi plus mortels.
Ma soirée d'hier s'est terminée par le massacre de mon escouade lors d'une tentative (réussie) d'extraction de VIP qui avait tout du (bon) film de guerre. Après avoir fait appel à des trésors d'ingéniosité pour atteindre un civil en plein milieu des lignes ennemies (ce qui incluait le piratage d'un mécha, qui s'est tiré un missile sur lui-même pour vider son chargeur, s'affaiblir et emporter dans la mort quelques troupes ennemies comme un gros taquin), mon escouade s'est retrouvée clouée dans le bâtiment central, attirant sur eux le feu de l'ennemi pour permettre (très indirectement) au VIP (qui avait pris pas mal d'avance) de fuir. Ma brave ranger, qui portait son camarade spécialiste inconscient, a fini par se faire faucher par les renforts ennemis alors qu'elle tentait une sortie pour mettre son infortuné camarade à l'abri. Mon sniper n'a pas tardé à la rejoindre alors qu'il s'était valeureusement porté au secours de la recrue qui tentait tant bien que mal de couvrir l'évacuation de la ranger...
Tout y était : le sniper vétéran blessé qui se défendait au pistolet à côté de la recrue en larmes en plein milieu de la rue dans une ambiance de balles qui sifflent, à côté de leurs camarades fauchés, tandis que leur vaisseau d'évacuation s'envolait avec le VIP à son bord, poursuivi par la chasse ennemie. On se serait cru dans le soldat Ryan, sans les bombardiers à la fin.
Du coup, j'ai perdu et je vais recharger ma sauvegarde comme un gros gras, mais j'ai quand même adoré ce moment.
C'est ça, XCOM 2.
