[Warhammer] Le Kislev et les morts, le Kislev et la Fin des Temps

MJ - Crépuscule
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[Warhammer] Le Kislev et les morts, le Kislev et la Fin des Temps

Message : # 71168Message Crépuscule
29 août 2019, 08:55

Quelques extraits choisis pour aider Pavlina
Funérailles | Warhammer a écrit : Les funérailles kislevites sont inhabituelles dans la mesure où elles ne sont presque jamais célébrées pour des personnes vraiment mortes. Au lieu de cela, on les organise pour des individus qui pourraient aussi bien être morts étant donné les risques qu’ils sont sur le point de courir. Cela comprend les membres de la rota d’un village ainsi que toutes les femmes qui envisagent d’avoir des enfants. Par conséquent, on organise les funérailles de chaque garçon dès qu’il rejoint la troupe des guerriers, tandis que celles des filles ont lieu immédiatement après leur mariage.

Un bûcher est érigé en un lieu public et solennellement allumé par la ou les personnes dont on a organisé les funérailles. Les parents commencent ensuite à pleurer le « défunt », tandis que celui-ci jette un objet symbolique de son enfance dans les flammes Après l’hymne funèbre qui varie d’un village à l’autre, tout le monde se rassemble en cercle pour évoquer le dévouement du « mort » envers ses devoirs. Ce dernier reste en dehors du cercle, se déplaçant pour se tenir debout ou assis derrière la personne qui parle. Ces histoires sont l’occasion de dire au « défunt » ce qu’on attend de lui dans sa nouvelle vie, et il s’agit bien souvent de légendes mettant en scène des héros ou des mères dont on remplace le nom par le sien.

Il arrive qu’un individu meure avant qu’on ait organisé ses funérailles. Dans ce cas, son cadavre est habillé et porté par des parents afin qu’il puisse jouer son rôle normal dans la cérémonie. Les étrangers trouvent cette pratique encore plus dérangeante que les funérailles kislevites ordinaires. Étant donné la situation géographique du Kislev, au nord, les cadavres ne sont pas toujours aussi discrets qu’ils le devraient: c’est pourquoi les funérailles ont lieu autour d’un bûcher. Si le cadavre devient trop remuant, des hommes forts le jettent dans les flammes.

S’il n’y a pas de cadavre, on ne peut pas célébrer les funérailles et l’individu en question n’est pas considéré comme officiellement mort. Ce genre de situation est toutefois rarement problématique car le passage à l’âge adulte est dans la plupart des cas marqué par des funérailles. Dans les nations éloignées du Kislev, des rapports déformés de cette coutume ont suscité des rumeurs donnant à croire que le pays est infesté de morts-vivants.

Cependant, même au Kislev, les gens finissent par mourir pour de vrai. Les guerriers sont généralement sanglés à leurs chevaux et envoyés dans l’oblast, bien qu’il arrive que le cadavre soit incinéré, en fonction de la cause du décès. Si le cheval est lui aussi mort, le guerrier peut être incinéré assis sur sa monture. Ceux qui ne sont pas guerriers sont presque toujours brûlés, mais personne ne reconnaît officiellement la situation: de manière informelle, les amis et la famille pleurent et se réconfortent les uns les autres, mais officiellement, le village se débarrasse simplement de déchets. Les étrangers en conçoivent souvent l’impression que les Kislevites sont inhumains. Tel n’est pas le cas : ils ont simplement déjà fait leurs adieux.
Morts sans repos | Warhammer a écrit : La nuit, quand le froid de la tombe descend sur la terre, les Kislevites ferment étroitement leurs portes et leurs fenêtres pour ne pas entendre les plaintes des fantômes des anciennes guerres oubliées qui résonnent sur la steppe, portées par les hurlements du vent.

Des champs de batailles hantés
L’histoire du Kislev est émaillée de batailles contre les forces des Puissances de la Déchéance et, par conséquent, on trouve des multitudes d’anciens champs de bataille sur cette terre. Quels qu’aient pu être les vainqueurs, de braves guerriers et des monstres infâmes se sont entre-tués, le plus souvent au milieu de puissantes émanations magiques. C’est ainsi que de nombreux champs de bataille du passé sont hantés et par bien d’autres choses que de simples souvenirs.
L’île de Fedokova | Warhammer a écrit :
Parfois, dans certains des livres les mieux documentés sur l’histoire du Kislev, on trouve mention de la bataille de l’île de Fedokova. À
cet endroit, une rota de cavaliers ailés et une unité de kossars se trouvèrent coupées de leur armée par une bande de pillards particulièrement importante. Ils se réfugièrent sur cette île et organisèrent leur défense pendant que des cavaliers partaient chercher de l’aide.

Hélas, ces cavaliers furent interceptés et, au bout d’une longue lutte, les défenseurs furent massacrés jusqu’au dernier.

Cette île est toujours défendue par les fantômes des guerriers kislevites qui repoussent tous ceux qui essaient d’y aborder.
Krasicyno | Warhammer a écrit :
La stanitsa de Krasicyno, située dans la partie est de l’oblast du nord, est connue pour être le site de l’une des plus grandes batailles de la Tempête du Chaos. Menée par le zâr suprême Okkodaï Tarsus, une importante horde fut écrasée par les forces combinées du Kislev et de l’Empire.

Le site proprement dit, qui se trouve à une courte distance au nord de la ville, tout autour et à l’intérieur d’un bois d’épineux, est peut-être le champ de bataille le plus hanté de tous ceux qui sont restés de l’Incursion. Les nuits où Morrslieb est pleine, on peut apercevoir les silhouettes fantomatiques des guerriers qui se disputent inlassablement le même lopin de terre; toutefois, ce sont les forces du nord qui semblent avoir le dessus. Lors de la bataille originelle, la situation s’était renversée à l’arrivée d’une armée venue du Stirland, mais celle-ci n’apparaît pas dans la répétition spectrale de cet affrontement.

Jusqu’à présent, les fantômes sont toujours restés à l’intérieur des limites du champ de bataille, mais ils ont tout de même tué quelques curieux imprudents qui s’étaient aventurés au beau milieu de la mêlée en clamant qu’il ne s’agissait que de visions. Ces événements ont fait fuir la plupart des habitants de Krasicyno. Les seules à être restées sont des vedma qui essaient de trouver un moyen d’accorder le repos aux esprits.
Bolgasgrad | Warhammer a écrit :
Cette stanitsa a une particularité: ses problèmes récurrents avec les morts-vivants, intelligents ou non. Sa rota est souvent obligée de traquer toutes sortes de morts sans repos. Le temple de Morr est si apprécié que sa réputation éclipse même celle des temples d’Ursun et de Dazh. Ici, tout le monde est convaincu qu’un nécromancien d’un genre ou d’un autre doit se cacher quelque part dans la région, mais au cours des récentes décennies toutes les tentatives faites pour le débusquer se sont soldées par des échecs. En une occasion, un nécromancien a bien été capturé, mais les problèmes n’ont pas cessé pour autant, ce qui tendrait à laisser penser que la véritable cause de cette infestation se dissimule toujours quelque part
Aveuglés | Warhammer a écrit :
« Les morts nous sont aussi proches que la glace et la neige. »
— DICTION DE L’OBLAST
« Quel bon garçon, prêt à aider une vieille baba. Tiens, donne-moi la main, mon petit chéri… »
— BONIMENT CLASSIQUE D’AVEUGLÉ


Dans l’oblast, la tradition veut qu’on abandonne les morts dans la neige, car le sol est gelé et il est impossible d’y creuser des tombes, sans compter que le bois est trop précieux pour être brûlé sur des bûchers funéraires. Mais selon de vieilles légendes, les morts se relèvent parfois et retrouvent le chemin de leur stanitsa.

Pour empêcher cela, on leur arrache les yeux afin qu’ils ne voient pas où ils vont. Toutefois, certains refusent de trouver le repos et deviennent des esprits affamés. Ils refusent alors de se laisser abattre et reviennent à la vie sous leur ancienne apparence, même si leur peau est blafarde et que leurs orbites restent désespérément vides. Ces morts-vivants ne conservent rien de leur ancienne personnalité et cherchent le contact chaud des vivants. Ils dissimulent leurs mutilations sous une large capuche et s’attaquent aux voyageurs pour leur sucer leur âme et leur voler leurs yeux.

Lorsque l’on retrouve un voyageur les yeux arrachés, chacun sait aussitôt qu’il a croisé la route d’un aveuglé et que sa bonté lui a coûté cher.
Et il y a bien sûr aussi la grande cité de Praag qui a pris cher lors de la dernière incursion du Chaos et qui lutte quotidiennement contre les morts qui marchent et les mutants dans ses murs.
Le temple et les jardins de Morr d’Erengrad | Warhammer a écrit :
Ils sont particulièrement vastes et s’étendent sur plusieurs acres de terrain, dans une zone qui semble particulièrement imprégnée du pouvoir du dieu des morts : les vivants et les morts-vivants qui s’y aventurent ne tardent pas à dépérir et finissent par mourir s’ils n’en ressortent pas. Cet effet particulier en fait un endroit idéal pour enterrer les défunts car il leur est impossible de se relever
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Re: [Warhammer] Le Kislev et la Fin des Temps

Message : # 71185Message Crépuscule
30 août 2019, 09:14

Voici d'autres légendes parlant de fin des temps
Le retour de la reine-khan Miska | Warhammer a écrit : [...]
La reine-khan Miska n’eut pas le temps de voir le pays qu’elle avait commencé à forger prendre forme, car elle disparut au nord, après avoir eu une vision d’un terrible avenir dans lequel elle devait à nouveau guider ses gens vers le salut.

Cédant Froide Terreur, sa redoutable lame de guerre, à sa fille Shoïka, Miska rassembla ses plus fidèles guerriers avant de chevaucher vers les Désolations du Chaos. On ne l’a jamais revue, mais l’une des légendes les plus persistantes du Kislev raconte que la reine-khan se représentera quand sonnera l’heure la plus sinistre, pour sauver son royaume de la destruction.

Certains murmurent qu’elle l’a déjà fait, sous les traits de la Reine de Glace. Les tribus les plus septentrionales du Kislev craignent d’ailleurs autant la tsarine Katarin que la redoutable Miska.
LA JEUNE FILLE DERRIÈRE LA VITRE | Warhammer a écrit :
Dans l’Empire comme au Kislev, il existe de nombreuses légendes qui parlent d’une ravissante jeune fille qui pourrait sauver le monde de l’emprise du Chaos si seulement elle pouvait se libérer de sa prison de verre. Selon certaines de ces légendes, la jeune fille serait la déesse Shallya, selon d’autres, la vampire Geneviève (celle-ci nie farouchement toute implication lorsqu’elle entend parler de cette
histoire).

Au Kislev, la version la plus fameuse de cette légende est celle qui est présentée dans le plus grand opéra d’Anton Denisovich, La Jeune Fille derrière la vitre. Dans cette pièce, la jeune fille est la déesse de la pureté, son sarcophage est enterré sous le sol de Praag et elle ne peut connaître la libération que par le baiser d’un guerrier maudit voué au Chaos.

Enivré par son amour pour elle, celui-ci finit par lui donner le baiser fatidique malgré le fait qu’il sache qu’elle le détruira aussitôt qu’elle sera libre. Cet opéra, qui se termine sur l’annihilation des forces du Chaos et la rédemption de Praag, est immensément populaire dans cette cité qui a connu tant de souffrances.
Corruption de l'Immaculée magie de glace | Warhammer a écrit :Les sorcières de glace sont les gardiennes de bien des prophéties et légendes. L’une d’entre elles prétend qu’un sorcier corrompra un jour le flux immaculé de la magie de glace, la changeant à tout jamais.

Elles craignent tellement la naissance de ce sorcier que dès l’époque de la tsarine Shoïka, les hommes ont toujours eu interdiction de devenir lanceurs de sorts au Kislev. On a justifié ce décret en prétendant qu’ils n’étaient pas faits pour la magie et qu’ils succomberaient assurément à la corruption, des croyances que partagent désormais toutes les couches de la société.

À ce jour, les sorciers de village ont toujours été traqués et tués par le gouvernement. S’il s’agit de nobles, leurs pouvoirs magiques leur sont retirés par les sorcières grâce à un rituel semblable à celui de la pacification dans l’Empire. Toutefois, ce rituel fait de sa victime une coquille vide, et beaucoup
succombent ensuite à la folie et au désespoir.
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