Morts sans repos | Warhammer a écrit :
La nuit, quand le froid de la tombe descend sur la terre, les Kislevites ferment étroitement leurs portes et leurs fenêtres pour ne pas entendre les plaintes des fantômes des anciennes guerres oubliées qui résonnent sur la steppe, portées par les hurlements du vent.
Des champs de batailles hantés
L’histoire du Kislev est émaillée de batailles contre les forces des Puissances de la Déchéance et, par conséquent, on trouve des multitudes d’anciens champs de bataille sur cette terre. Quels qu’aient pu être les vainqueurs, de braves guerriers et des monstres infâmes se sont entre-tués, le plus souvent au milieu de puissantes émanations magiques. C’est ainsi que de nombreux champs de bataille du passé sont hantés et par bien d’autres choses que de simples souvenirs.
L’île de Fedokova | Warhammer a écrit :
Parfois, dans certains des livres les mieux documentés sur l’histoire du Kislev, on trouve mention de la bataille de l’île de Fedokova. À
cet endroit, une rota de cavaliers ailés et une unité de kossars se trouvèrent coupées de leur armée par une bande de pillards particulièrement importante. Ils se réfugièrent sur cette île et organisèrent leur défense pendant que des cavaliers partaient chercher de l’aide.
Hélas, ces cavaliers furent interceptés et, au bout d’une longue lutte, les défenseurs furent massacrés jusqu’au dernier.
Cette île est toujours défendue par les fantômes des guerriers kislevites qui repoussent tous ceux qui essaient d’y aborder.
Krasicyno | Warhammer a écrit :
La stanitsa de Krasicyno, située dans la partie est de l’oblast du nord, est connue pour être le site de l’une des plus grandes batailles de la Tempête du Chaos. Menée par le zâr suprême Okkodaï Tarsus, une importante horde fut écrasée par les forces combinées du Kislev et de l’Empire.
Le site proprement dit, qui se trouve à une courte distance au nord de la ville, tout autour et à l’intérieur d’un bois d’épineux, est peut-être le champ de bataille le plus hanté de tous ceux qui sont restés de l’Incursion. Les nuits où Morrslieb est pleine, on peut apercevoir les silhouettes fantomatiques des guerriers qui se disputent inlassablement le même lopin de terre; toutefois, ce sont les forces du nord qui semblent avoir le dessus. Lors de la bataille originelle, la situation s’était renversée à l’arrivée d’une armée venue du Stirland, mais celle-ci n’apparaît pas dans la répétition spectrale de cet affrontement.
Jusqu’à présent, les fantômes sont toujours restés à l’intérieur des limites du champ de bataille, mais ils ont tout de même tué quelques curieux imprudents qui s’étaient aventurés au beau milieu de la mêlée en clamant qu’il ne s’agissait que de visions. Ces événements ont fait fuir la plupart des habitants de Krasicyno. Les seules à être restées sont des vedma qui essaient de trouver un moyen d’accorder le repos aux esprits.
Bolgasgrad | Warhammer a écrit :
Cette stanitsa a une particularité: ses problèmes récurrents avec les morts-vivants, intelligents ou non. Sa rota est souvent obligée de traquer toutes sortes de morts sans repos. Le temple de Morr est si apprécié que sa réputation éclipse même celle des temples d’Ursun et de Dazh. Ici, tout le monde est convaincu qu’un nécromancien d’un genre ou d’un autre doit se cacher quelque part dans la région, mais au cours des récentes décennies toutes les tentatives faites pour le débusquer se sont soldées par des échecs. En une occasion, un nécromancien a bien été capturé, mais les problèmes n’ont pas cessé pour autant, ce qui tendrait à laisser penser que la véritable cause de cette infestation se dissimule toujours quelque part
Aveuglés | Warhammer a écrit :
« Les morts nous sont aussi proches que la glace et la neige. »
— DICTION DE L’OBLAST
« Quel bon garçon, prêt à aider une vieille baba. Tiens, donne-moi la main, mon petit chéri… »
— BONIMENT CLASSIQUE D’AVEUGLÉ
Dans l’oblast, la tradition veut qu’on abandonne les morts dans la neige, car le sol est gelé et il est impossible d’y creuser des tombes, sans compter que le bois est trop précieux pour être brûlé sur des bûchers funéraires. Mais selon de vieilles légendes, les morts se relèvent parfois et retrouvent le chemin de leur stanitsa.
Pour empêcher cela, on leur arrache les yeux afin qu’ils ne voient pas où ils vont. Toutefois, certains refusent de trouver le repos et deviennent des esprits affamés. Ils refusent alors de se laisser abattre et reviennent à la vie sous leur ancienne apparence, même si leur peau est blafarde et que leurs orbites restent désespérément vides. Ces morts-vivants ne conservent rien de leur ancienne personnalité et cherchent le contact chaud des vivants. Ils dissimulent leurs mutilations sous une large capuche et s’attaquent aux voyageurs pour leur sucer leur âme et leur voler leurs yeux.
Lorsque l’on retrouve un voyageur les yeux arrachés, chacun sait aussitôt qu’il a croisé la route d’un aveuglé et que sa bonté lui a coûté cher.
Et il y a bien sûr aussi la grande cité de Praag qui a pris cher lors de la dernière incursion du Chaos et qui lutte quotidiennement contre les morts qui marchent et les mutants dans ses murs.