[Warhammer] Les nains

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Thalgrim
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[Warhammer] Les nains

Message : # 12314Message Thalgrim
20 févr. 2013, 07:48

Merci à Gobsama qui a fait le travail de compilation et copié/collé que j'avais la flemme de faire :mrgreen:
Si la plupart des informations contenus dans ce texte sont connus de tous les PJ, les informations contenus dans le paragraphe historique, ainsi que toutes celles se rapportant aux nains non-impériaux (en particulier le passage décrivant les différents "groupes culturels" nains et celui sur les tueurs de trolls) ne sont connus que des PJ possédant la compétences Connaissances générales (nains)
Les Nains
Les nains constituent une race de guerriers et d’artisans courts sur pattes, mais également trapus et résistants. La plupart d’entre eux vivent au sein de formidables forteresses enfouies sous les montagnes, dont les mines s’étendent dans les entrailles de la terre. On les reconnaît instantanément à leur silhouette corpulente, leur longue crinière et leur barbe épaisse. Ils se montrent généralement bourrus et irritables et leur facilité à se complaire dans la rancune est légendaire. Il n’en reste pas moins que les nains demeurent un peuple d’une grande bravoure et d’une loyauté sans faille à l’égard de leurs amis et de leurs alliés. Ils luttent pour préserver les vestiges de leur royaume montagneux des griffes des orques, gobelins et autres créatures répugnantes. Leurs liens avec les humains de l’Empire sont robustes et nombreux sont ceux qui font désormais partie de la société impériale.


• Historique
Les nains représentent une race ancienne. Bien avant que les tribus humaines ne s’installent dans la région aujourd’hui appelée Empire, les nains bâtirent de puissantes cités à l’aplomb des Montagnes du Bord du Monde. Leur fière civilisation s’étendait à travers le Vieux Monde. Leurs mines s’enfonçaient dans les profondeurs de la terre, produisant et pierres, tandis que leurs artisans créaient de merveilleux objets gravés de puissantes runes de pouvoir. Leurs armées démolissaient les forces du Chaos et autres ennemis au fil de la hache, mais aussi sous le poids de l’artillerie. On pouvait dire que les nains brillaient de mille feux, mais cela ne pouvait durer.

Lorsque leur empire était au sommet de sa gloire et de sa puissance, les nains furent trahis par leurs alliés elfes et les deux races s'affrontèrent pour le contrôle des vastes territoires du Vieux Monde. Les nains, qui se battirent autant pour protéger leurs terres que parce qu'une telle trahison leur était intolérable, appelèrent cette guerre la Guerre de la Vengeance. Elle fut longue, sauvage et sanglante. À la fin, les nains finirent par l'emporter, mais elle laissa les deux protagonistes exsangues. Une série d’éruptions volcaniques et de tremblements de terre décima les Montagnes du Bord du Monde, affaiblissant encore un peu plus les nains. Profitant de cette faiblesse, orques, gobelins, trolls et autres créatures maléfiques surgirent et prirent d’assaut de nombreuses forteresses naines, sonnant définitivement le glas du glorieux empire.

Les nains n’ont, depuis cette époque, guère connu autre chose que la guerre. Ils ont assurément remporté des victoires, notamment par leur alliance avec Sigmar (fondateur de l’Empire) contre les peaux-vertes écrasées à la bataille du Col du Noir Feu, mais ceux des Montagnes du Bord du Monde évoluent sur le fil du rasoir. Il n’est ainsi pas surprenant de constater que nombreux sont les nains qui vivent à la lisière de l’Empire. Ceux-là sont des citoyens impériaux, respectés pour leur talent artisanal et leurs contacts commerciaux avec leurs frères des montagnes.


• Pour aller un peu plus loin....
Les nains sont le «second peuple» de l'Empire, sa race la plus importante après l'humanité. Il ne s'agit pas là des nains de Karaz Ankor, l'empire nain de l'antiquité, établi dans les Montagnes du Bord du Monde, mais d'expatriés dont les ancêtres, dans un passé plus ou moins lointain, ont fui les forteresses naines après leur débâcle ou en sont venus à croire la cause des nains perdue et à penser qu'il valait mieux pour eux entamer une nouvelle vie au sein des populations humaines de l'Empire qui leur sont généralement favorables.

Les nains expatriés se sentent particulièrement liés à l'Empire, car son fondateur, le divin Sigmar, après avoir sauvé le Roi des nains tombé dans une embuscade, vint au secours de l'empire des nains à la tête de son armée et écrasa les hordes des peaux-vertes lors la bataille du col du Feu Noir. Bien que ces événements datent de plus de 2500 ans, les nains considèrent toujours qu'ils ont une dette envers Sigmar et ses héritiers. En conséquence, ils travaillent aussi dur qu'ils le peuvent pour assurer le bon fonctionnement de l'Empire lui-même, en consacrant leurs talents au bien public et en servant dans ses armées. Les nains sont largement représentés dans les villes et cités de l'Empire, où ils peuvent composer jusqu'à 10% de la population. Bien qu'ils organisent leurs propres guildes et commercent surtout entre eux, ils constituent l'un des piliers de l'économie, en fournissant des articles et des services de qualité à ceux qui peuvent y mettre le prix, ainsi que des prêts bien utiles à ceux qui peuvent supporter leurs taux d'intérêt.

Les nains sont également une composante de l'armée impériale lorsqu'elle entre en campagne. En vertu d'un accord très ancien, bien qu'ils prennent naturellement part à la défense de leurs cités et que certains d'entre eux louent leurs services en tant que mercenaires à certains dirigeants locaux, ils ne doivent de service qu'à l'Empereur. Dans l'armée impériale, ils forment leurs propres unités équipées de piques et de haches, tout en mettant également à son service leur expertise technique en matière d'ingénierie et de machines de siège. Cependant, les nains ne se sentent jamais complètement à l'aise dans l'Empire, car ils ne peuvent échapper à un sentiment d'y être toujours étrangers ou d'être rejetés. Leur tempérament réservé, naturellement porté vers l'esprit de clan, les incite à se regrouper dans leurs propres quartiers et même, dans certaines villes impériales, dans des districts particuliers coupés du reste de la ville par une muraille.

Certains humains interprètent cette attitude comme une forme de snobisme et la perçoivent comme une insulte, alors que les nains ressentent simplement le besoin de se regrouper pour assurer leur protection mutuelle. Il y a eu, dans le passé, trop de circonstances où les difficultés économiques ont poussé les humains à s'en prendre aux nains par pure frustration pour que ces derniers puissent voir les choses autrement.


• Les nains et les autres races
Les nains voient les humains comme leurs jeunes protégés, un peuple qu'ils ont aidé à se développer et qui devra continuer leur œuvre si les nains devaient un jour faiblir. Selon eux, ce furent les nains qui enseignèrent de nombreux arts et techniques aux premières tribus barbares d'éleveurs et de chasseurs, par exemple l'art de la construction, celui de la guerre ainsi qu'un certain nombre d'artisanats. Pour que les humains s'en souviennent, un nain ne manque généralement pas une occasion d'attirer l'attention sur un bâtiment d'origine naine ou dont l'architecture porte leur marque ou encore de critiquer la production d'un maître-artisan humain en soulignant que celle-ci ne peut se comparer à la production du moindre artisan nain, même le plus ordinaire.

Les nains s'efforcent d'avoir aussi peu de contacts que possible avec les elfes car ils leur ont conservé une rancune tenace depuis la guerre de la Vengeance. Les humains et les nains se débrouillent très bien pour gérer l'Empire et n'ont pas besoin qu'un bataillon de snobs fanatiques des arbres vienne se charger de leur expliquer comment mener leurs affaires. Lorsqu'ils sont obligés de se côtoyer, un nain s'ingéniera souvent à insulter un elfe ou à le mettre dans une position embarrassante simplement pour «l'obliger à rabattre un peu son caquet. »

Les nains ont beaucoup de mal à prendre les halflings au sérieux. Comment le pourraient-ils, lorsque ceux-ci paraissent tellement plus préoccupés par les mauvaises herbes qui poussent dans leurs jardins que par les graves problèmes de la raison d'État. Au sein de l'Empire, ils partagent toutefois avec eux le fait d'être une minorité au sein d'une nation humaine, ce qui a parfois contribué à rapprocher les deux communautés, en particulier lorsque les humains se mettent à coller tout leur problème sur le dos des nains et des halflings.


• Une tradition très naine… Les Tueurs de Troll
Les nains disgraciés ou humiliés et donc déshonorés renoncent à la société traditionnelle et recherchent la douce étreinte de la mort. Ils pourchassent les monstres les plus dangereux dans l’espoir de connaître une fin glorieuse. Beaucoup meurent rapidement, mais ceux qui survivent deviennent membres de l’étrange secte des Tueurs de trolls. Leur unique objectif est de mourir et de trouver la rédemption pour leurs erreurs passées. Ils se mettent donc en quête d’ennemis coriaces, leur honneur leur interdisant de mourir autrement que glorieusement. Les trolls constituent de bons adversaires en raison de leurs capacités meurtrières.
Les Tueurs de trolls sont aisément reconnaissables à leur crête orangée, à leurs tatouages extravagants et à leurs bijoux tapageurs. Ils passent le plus clair de leur temps à vanter leurs exploits et à montrer leurs cicatrices. Ils mangent énormément, boivent pour deux et dorment peu. Recherchant en permanence la confrontation, ils sont prompts à se lancer dans des bagarres à la moindre provocation, réelle ou imaginaire, lorsqu'ils ne dégainent pas tout simplement leurs armes.
Au sein de la société naine, ils sont perçus avec un mélange de respect, pour avoir choisi cette voie sans retour, mais aussi de méfiance car pour faire ce choix, ils ont nécessairement commis un acte déshonorant. De fait, ils n'ont plus vraiment d'honneur, car quoiqu'ils fassent, ils ne pourront pas tomber plus bas. D'une manière générale, les Tueurs sont hors-castes, et on attend d'eux qu'ils meurent rapidement, et qu'ils se tiennent aussi loin que possible du reste de la population.

Cette tradition répandue au sein des forteresses naines ne se pratique pas ou peu parmi les nains de l’Empire qui aux contacts des humains sont devenu moins chatouilleux sur les traditions et l'honneur que leurs cousins des forteresses. À moins qu'ils n'aient tout simplement pris conscience qu'encourager les comportements maniaco-dépressifs, suicidaires et violents au sein de leurs communautés ne les aideraient pas à s'intégrer.


• Une population divisée
Les nains du Vieux Monde sont constitués de 4 groupes distincts.

- L'empire nain: situé dans les Montagnes du Bord du Monde, il s'agit du foyer historique de la race naine. Après la guerre de la vengeance, puis les attaques répétés des peaux vertes et autres monstres, de nombreuses forteresses furent perdus. L'alliance avec l'Empire humain naissant dirigé par Sigmar permit de stabiliser quelque peu la situation, même si les nains doivent toujours régulièrement lutter pour leurs foyers. Ils n'ont jamais cessé de tenter de reprendre leurs anciennes place-fortes, une tâche ardue qu'un humain jugerait impossible, mais qu'importe: il est intolérable pour un nain de laisser un ennemi profaner sa demeure, et l'honneur commande tout tenter pour l'en chasser. Les nains des montagnes du Bord du Monde sont les plus traditionalistes, et ils respectent par dessus tout l'honneur. Ils gardent une certaine rancoeur à l'encontre des nains coloniaux pour les avoir abandonné, et considèrent ceux vivant parmi les humains avec dédain: après tout, en plus de les avoir eux aussi abandonné, ceux là ont en plus tourné le dos à leurs traditions et à leurs racines. Néanmoins, dans la catégorie des expatriés, ceux établis dans l'Empire de Sigmar sont un peu mieux perçus que les autres. Les nains des Montagnes du Bord du Monde sont assez replié sur eux même, et à quelques exceptions, les étrangers ne sont pas admis dans leurs forteresse sans avoir une raison valable, le commerce en étant une. Même dans ce dernier cas toutefois, les nains de l'empire se montrent assez sélectif avec leurs clients, affichant notamment une préférence très net pour les contrats avec la nation de Sigmar.

- Les nordiques: il y a des millénaires, lors de la création de l'empire nain dans les Montagnes du Bord du Monde, des explorateurs décidèrent de remonter toujours plus vers le nord, à la recherche nouvelles terres riches en minerai. À force d'avancer toujours plus loin, ces intrépides nains finirent par se retrouver isolés de leurs cousins, leur retraite coupé par d'immondes créatures du Chaos. Les nains s'établir donc dans ces montagnes perpétuellement enneigé, luttant pour y construire des forteresses capables de résister aux assauts des monstres. Avec le temps, les attaques des créatures du Chaos devinrent moins fréquente, suffisamment en tous cas pour que les nains parviennent à se développer. Cependant, toute leurs tentative pour envoyer des expéditions vers le sud finissaient invariablement par se heurter à des troupes chaotiques innombrables. Ainsi isolé, les nains nordiques connurent une relative prospérité, ignorant la Guerre de la vengeance et les invasions des peaux vertes qui suivirent. Lorsque des humains venus de par delà la Mer des Griffes s'installèrent aux pieds de leurs montagnes, les nains se montrèrent d'abord méfiant à leur égard. Puis, après s'être assuré que les nouveaux venus ne vénéraient pas le Chaos, ils prirent contact avec eux. C'est ainsi que durant un certains temps, les deux races grandirent ensembles, chacune influençant la culture de l'autre: les arts devinrent similaires, et les deux peuples découvrirent qu'ils partageaient une nature clanique et indépendante, ainsi qu'un amour pour la boisson, le combat et les poèmes épiques. Mais avec le temps, la plupart des tribus humaines se tourna vers l'adoration du Chaos, et les nains se replièrent dans leurs forteresses, détruisant les pistes reliant leurs demeures à celles des humains. À nouveau isolé, ils entreprirent de construire un accès leur permettant de rallier la Mer des Griffes sans avoir besoin de traverser la Norsca ou le Pays des Troll. Grâce à cet ouvrage titanesque, lors de la Grande Guerre contre le Chaos de 2302, les nains nordiques naviguèrent jusqu'à la Mer des Griffes, et ils s'abattirent sur le flanc des hordes chaotiques qui attaquaient Kislev. C'est durant la bataille à proximité du Bois de Grovod que les nains nordiques firent finalement la jonction avec leurs cousins des Montagnes du Bord du Monde, venu au secours de la nation humaine, plusieurs millénaires après avoir perdu contact avec eux.
Le sens de l'honneur des nains nordiques n'a rien à envier à celui de leurs cousins. En revanche, leurs traditions sont différentes, et fortement influencées par leur histoire commune avec les tribus humaines norsques. Ils ne partagent par exemple pas l'aversion habituel de leur race pour l'eau et affichent aussi un large degrés de tolérance pour la vie à l'air libre, car de larges portions de leurs forteresses sont bâtis sur les montagnes plutôt que dessous. Les Tueurs de Trolls sont populaires en leur sein, et traités de la même manière que les Berserks chez les norsques (et vu leur proximité géographique avec le Pays des Trolls, les tueurs sont plus qu'heureux de se rendre chez leur cousins du nord). Ignorant une bonne partie de l'histoire "récente" de leur peuple, les nains nordiques n'ont aucun problème avec les expatriés ou les coloniaux.

- Les coloniaux: durant les guerres avec les peaux vertes, de nombreux clans perdirent leurs foyers. La plupart allèrent trouver refuge dans d'autres forteresses, attendant le moment où ils pourraient reprendre leurs demeures ancestrales. Mais certains clans décidèrent de quitter les Montagnes du Bord du Monde pour se disperser dans les riches régions minières des Montagnes Grises, des Montagnes Noires et des Voûtes. Les nains de l'empire considérèrent cette décision comme emprunte de lâcheté et dénuée de volonté, tandis que les clans coloniaux rétorquèrent qu'ils ne faisaient que continuer l'expansion naine et que leur décision n'avait rien de déshonorante. Les échanges d'insultes provoquèrent une fracture entre les deux communautés, qui mit plus de mille ans à guérir et dont les séquelles sont toujours visibles aujourd'hui. Les nains coloniaux accordent autant d'importance que leurs cousins des Montagnes du Bord du Monde à l'honneur et ils observent aussi scrupuleusement la plupart des traditions. Ils sont en revanches plus ouvert sur le reste du monde, en particulier dans une optique commerciale. Si leur interlocuteur principal reste l'Empire (ainsi que l'empire nain), ils ne voient aucune objection, en fonction des possibilités géographiques, à traiter avec la Bretonnie ou la Tilée. Grâce à leur relative ouverture d'esprit, ou peut-être en raison de la manière dont ils ont par le passé été traité par leurs cousins des Montagnes du Bord du Monde, ils se montrent beaucoup plus tolérant que ces derniers vis à vis des nains expatriés, qu'ils considèrent comme de parfaits intermédiaires pour leurs transactions avec les nations humaines.

- Les expatriés: avec le déclin de l'empire nain et la chute de nombreuses forteresses, certains nains décidèrent de s'installer sur les terres des humains, réalisant que leurs talents d'artisans et de guerriers étaient très prisé par ces derniers. Au fil des générations, ils étaient inévitables que ces nains adoptent peu à peu certaines coutumes de leurs nouveaux voisins, accroissant ainsi le ressentiment de leurs cousins traditionalistes à leur égard. Le degrés d'intégration des nains dans les nations humaines varie d'une communauté à l'autre: certaine se sont contentés d'adoucir leurs traditions et de réfréner les excès de leurs sens de l'honneur, tandis que d'autres sont allés jusqu'à adorer les dieux locaux. Cependant, malgré tout ce que disent les nains des Montagnes des Bord du Monde à leurs sujets, les expatriés conservent un lien très fort avec ce qu'ils considèrent comme leur demeure ancestrale: nombreux sont ceux qui aident d'une manière ou d'une autre l'empire nain, que ce soit par exemple en facilitant des transactions commerciales lucratives, ou en finançant des expéditions de mercenaire pour reprendre d'anciennes forteresses. Quelques-uns tentent même de revenir vers leurs racines, mais les rares qui parviennent à se faire accepter se heurtent souvent la rigidité de la société de leurs cousins, et ne réussissent pas à s'y adapter. L'Empire compte la plus grande population de nains expatriés, mais depuis l'invasion du Chaos de 2302, certains se sont établis en Kislev après avoir participé à sa reconstruction ou à sa défense. La cité-état de Marienburg compte aussi une importante communauté de nains. Les expatriés sont en revanche rare en Tilée, et plus encore en Bretonnie.


• Conseils d’interprétation
Les nains sont austères et particulièrement terre à terre, sauf sous l’emprise de l’alcool, et notamment la bière naine du célèbre brasseur Bugman. Ils s’expriment avec une voix profonde et grave, et leur discours saccadé reste immanquable. Les métaphores et les comparaisons ne sont pas leur fort, c’est pourquoi ils sont parfois mal à l’aise face à la conversation « fleurie » des humains. Les nains se montrent directs, pratiques et autoritaires, aussi bien par la parole que dans les actes et ils ont la rancune tenace. Pour eux la parole donnée à une importance capitale et manquer à une promesse source d’une grande honte.

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Thalgrim
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[Warhammer] Les halflings

Message : # 12702Message Thalgrim
25 févr. 2013, 04:47

Ici aussi, boulot de compilation fait par Gobsama, merci à lui.
Les informations les plus pointues (par exemple la nature communautaire des halflings ou l'efficacité de leurs Sentinelles) ne sont connus que des PJ possédant la compétence Connaissances Générales (halflings)
Les Halflings

Les halflings sont petits mais très adroits, pouvant facilement passer pour des enfants humains au premier coup d’oeil. Cette impression est d’ailleurs renforcée par le fait qu’il ne leur pousse jamais le moindre poil de barbe et qu'ils sont "normalement" proportionnés, par oppositions aux nains et à leurs courtes jambes. Exception notable à ce point, les pieds des halflings sont particulièrement larges et recouvert de poils sur le dessus. Bien qu’ils affichent souvent un ventre bien rond, du fait de leurs repas deux fois plus fréquents que ceux de toute autre race, ils sont capables d’une grande discrétion. Si l’on associe cela à leur légendaire adresse à la fronde, on comprend mieux comment les halflings peuvent s’avérer de tenaces adversaires. Ils restent cependant un peuple globalement pacifique, se contentant d’assurer le travail de la ferme, de manger et de fumer l’herbe à pipe. Ils sont fiers de leurs familles, à tel point que tous peuvent réciter leur arbre généalogique en remontant au moins dix générations.


• Historique
Les origines des halflings restent obscures. Quand les tribus humaines s’installèrent sur les terres qui formèrent ensuite l’Empire, les halflings étaient apparemment déjà parmi eux. Ils étaient cependant peu nombreux et eurent peu d’influence dans les guerres qui engendrèrent la fondation de l’Empire, si bien qu’ils sont à peine mentionnés dans les livres d’histoire avant l’an 1010.C’est à cette époque que l’Empereur leur accorda une terre propre, en reconnaissance, comme le veut la légende, de leur contribution à la gastronomie impériale. Quelle qu’en fût la raison, les halflings héritèrent d’un territoire proche des contrées les plus hautes de l’Aver. Cette terre est depuis connue sous le nom de Moot. Les halflings gouvernent eux-mêmes le Moot, mais le territoire fait toujours partie de l’Empire. De fait, le Doyen du Moot est l’un des quinze Électeurs impériaux, ce qui lui confère un pouvoir politique non négligeable. La plupart des halflings sont casaniers. Ils apprécient la paix et le calme, et il n’est rien qu’ils désirent plus que profiter d’un bon repas et d’une bonne séance d’herbe à pipe entre halflings. Mais il est un petit nombre de halflings qui trouvent le Moot des plus ennuyeux. L’événement le plus grisant de la journée se résume souvent à découvrir quelle tarte va assurer le dessert, ce qui peut frustrer certains d’entre eux. Ces halflings développent un goût certain pour l’aventure et laissent le Moot derrière eux pour s’adonner bien souvent à des activités peu recommandables. Dans la mesure où ce sont généralement ces halflings que l’on croise à travers l’Empire, il y a de bonnes chances que cela ait participé à leur réputation de fripouilles aux doigts trop agiles.


• Pour aller un peu plus loin....
Les halflings sont intégrés dans l'Empire depuis si longtemps que leurs origines se perdent dans la nuit des temps. Les archives et les légendes les plus anciennes sont contradictoires : selon certaines, les halflings auraient émigré vers les terres qui devaient devenir l'Empire des milliers d'années avant l'avènement de Sigmar, en compagnie des hommes. D'autres sources laissent entendre qu'ils étaient déjà là. Tout ceci ne fait pas grande différence aux yeux des halflings, car ils savent bien de quel côté leur tartine est beurrée: sans les humains, les halflings n'auraient jamais pu survivre dans ce monde. On ne doit cependant pas en conclure que les halflings ne sont que des observateurs passifs qui se laissent porter par la vague dans le sillage de l'Empire, loin de là. Ils participent activement à la vie de la nation. Que ce soit en tant que chefs cuisiniers dans les riches maisons, gouvernantes des enfants de l'élite ou créateurs des plus célèbres jardins du Vieux Monde, les halflings ont toujours joué un rôle-clé dans le maintien de sa qualité de vie. Ils servent également dans l'armée, et pas seulement dans l'intendance. Les compagnies d'éclaireurs halflings constituent souvent d'inestimables atouts en terrain boisé, tandis que leurs archers et leurs frondeurs font des sentinelles d'une mortelle efficacité.
Énervez suffisamment un halfling et il vous rappellera encore (et encore... et encore...) que leur Électeur est le seul Électeur non humain de l'Empire et qu'ils ont été honorés de la sorte pour tout le bien qu'ils ont fait. Et puis, si les humains et les nains sont bien doués pour quelque chose, c'est se jeter dans les problèmes, et ils sont alors bien heureux de pouvoir compter sur des halflings plus prudents et réfléchis qu'eux pour venir les aider.

Mais les halflings de l'Empire ont également leur face cachée, plus sombre. Parce que les gens se font souvent des idées fausses à leur sujet et pensent qu'ils sont inoffensifs, ils peuvent servir diverses factions (et parfois plusieurs en même temps) et faire d'excellents espions, charlatans et même assassins. Ceux qui sont enclins à la cupidité abusent souvent de la confiance des naïfs et font de bons pickpockets ou des escrocs accomplis. Parmi les bandes de criminels de l'Empire, nombreuses sont celles qui comptent des «experts» halflings.
En réalité, les halflings excellent naturellement dans tous ces rôles, d'une part grâce à leur dextérité, mais aussi grâce à leur curiosité. Depuis leur plus jeune âge, ils sont habitués à laisser trainer leurs oreilles afin de se tenir au courant des derniers potins. Les commérages tiennent une place importante dans la vie du Moot et échanger les nouvelles et rumeurs constituent une activité à part entière, à laquelle tout le monde participe de bon coeur. Aux yeux des halflings, qui se perçoivent avant tout comme des membres d'une communauté que des individus, la vie privé est une notion relativement étrange. Cette perception des choses si particulière aux yeux des humains s'étend aussi à la propriété privé et explique pourquoi la majorité des halflings ont tendance à laisser trainer leurs doigts agiles dans les tiroirs et les placards des uns et des autres: dans le Moot, s'il est bien inimaginable de voler quelque chose à son voisin, il n'y en revanche aucun mal à lui emprunter ou à assouvir sa curiosité concernant ce gros coffre fermé à clé.

C'est ce sentiment d'appartenir à une communauté qui est la source de l'intérêt pour la généalogie que partage tous les halflings: connaitre ses ancêtres permet de trouver sa place dans la société en ayant à l'esprit les liens entre les différentes familles. De manière logique, les halflings ont horreurs des comportements sexuelles de débauches: imaginez la honte et l'embarras d'un enfant qui ne connaîtrait pas son propre père, et qui ignorerait donc une partie de ses origines!


• Les halflings et les autres races
Les halflings ont tendance à répartir les humains en deux catégories : soit ils les considèrent comme de gros balourds maladroits qui ne savent pas distinguer une brioche d'un pâté mais qui offrent de bons emplois, soit ils les voient comme de gros balourds maladroits tout juste bons à se faire détrousser. Quoi qu'il en soit, les halflings sont convaincus qu'ils profitent du meilleur des deux mondes : leurs terres sont protégées des étrangers, ils ne doivent se battre pour les défendre que très occasionnellement et pourtant ils participent à la plus importante assemblée gouvernementale de l'Empire, le Conseil des Électeurs.

Les halflings ont très rarement l'occasion de côtoyer des elfes (de mémoire d'ancien, aucun d'eux n'a jamais mis le pied dans le Moot), mais n'ont par ailleurs rien à leur reprocher et ils ne pensent donc pas grand chose d'eux.

Les halflings considèrent les nains à peu près de la même façon qu'ils voient les humains, car leurs relations avec eux sont assez similaires : des partenaires commerciaux, des employeurs et, pour ceux qui ont des tendances à la malhonnêteté, des victimes potentielles. Nombreux sont également ceux qui pensent que les nains de l'Empire ne les traitent pas avec le respect qu'ils méritent. Après tout, le seul Électeur non humain est tout de même un halfling !


• Le Moot, une région jalousement gardée
Aux yeux des étrangers, le Moot est une région sûre grâce à sa position au milieu de l'Empire et aux efforts des autorités impériales. En réalité, Les Sentinelles halflings jouent un rôle important dans la défense de leur patrie. En effet, ces unités patrouillent le long des frontières du Moot et tiennent menaces et intrus à bonne distance. Il s’agit de combattants valeureux qui tirent profit de leur intime connaissance du terrain pour mettre en place des embuscades et utiliser des tactiques de guérilla pour compenser leurs petites tailles et infériorité numérique potentielle. Le Moot disposant d’une frontière avec la Sylvanie, les Sentinelles ont souvent affaire à des morts-vivants et les frondeurs halflings ont ainsi décimé plus d’une troupe de zombies en maraude pour protéger leur terre natale.


• Conseils d’interprétation
Les halflings font preuve d’un enthousiasme inconditionnel, qu’il s’applique au larcin, à la bonne chère ou à prendre ses jambes à son cou. Ils s’expriment prestement, avec abondance de termes d’argot. Ils n’hésitent pas à n’articuler les mots qu’à moitié, à en inventer de nouveaux et à galvauder la langue impériale. Les halflings ont l’habitude de répéter inlassablement des phrases toutes faites et des mots qu’ils viennent de découvrir, du moins jusqu’à ce que de nouvelles expressions les remplacent. De nature volubiles, ils ont tendances à beaucoup parler avec les mains.

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[Warhammer] Les humains

Message : # 12703Message Thalgrim
25 févr. 2013, 05:30

Une fois encore, merci à Gobsama pour la compilation d'informations.
Toutes les informations qui suivent sont fortement centré sur les humains de l'Empire, et ne sont pas toujours représentatives de la culture des autres pays.
Les humains
Les humains constituent la race la plus courante du Vieux Monde et sont les fondateurs de l’Empire. S’ils ne sont pas aussi robustes que les nains, les humains demeurent une race pleine d’entrain et d’énergie dont la réussite est aussi manifeste que rapide. Leur capacité d’adaptation est remarquable, ce qui représente à la fois une grande force et une lourde faiblesse. Si beaucoup d’humains héroïques ont combattu contre les flots ténébreux, on ne peut nier qu’ils constituent également la part du lion des hordes du Chaos.


• Historique
Les humains restent une race jeune, par comparaison avec les elfes et les nains. Ils sont en revanche d’une grande vigueur et se sont déployés aux quatre coins du monde tandis que d’autres races ne connaissaient que déclin. Il y a plusieurs milliers d’années de cela, un groupe de tribus humaines en provenance du sud migrèrent vers le Vieux monde.
Elles furent à l’origine de l’Empire, ainsi que d’autres nations, comme la Bretonnie, la Tilée, le Kislev et l’Estalie. D’autres continuèrent leur progression plus au nord, jusqu’à la froide Norsca et au-delà.
Les humains de l’Empire tirent une grande fierté de leur réussite. Ils vénèrent Sigmar, fondateur de l’Empire, comme un dieu, au point qu’ils sont persuadés qu’il les protège contre les forces du Chaos et du Mal. Ils assurent leur protection par le biais de puissantes armées, de machines de destruction et de la sorcellerie de leurs collèges de magie.
On trouve trois grandes classes d’humains, jouant un rôle important au sein de l’Empire : les nobles, les bourgeois et les paysans. L’Empire, fondé sur la vigueur de l’humanité, demeure le plus important état du Vieux Monde.


• Pour aller un peu plus loin....
L'humanité forme le gros de la population de l'Empire et l'essentiel de sa classe dirigeante. Les humains, qui se reproduisent plus rapidement que les autres races, s'entassent dans leurs cités jusqu'à donner l'impression qu'elles ne pourront accueillir une personne de plus. Les carrosses scintillants des privilégiés y partagent la chaussée avec les pieds couverts d'ampoules des plus pauvres et on peut y voir des masures délabrées adossées aux murailles de magnifiques palais.
La naissance semble être d'une importance capitale aux yeux des humains, en terme de statut social, pourtant même les individus de la plus humble origine peuvent s'élever jusque dans les plus hautes sphères de la société et s'y faire accepter, en tous cas dans l'Empire. Les humains peuvent atteindre les sommets de l'accomplissement intellectuel, mais ils peuvent aussi être la proie des pires superstitions et se laisser abuser par les cajoleries des cultes les plus vils.

Tout ceci paraît extrêmement déroutant aux yeux des membres des autres races, qui se demandent comment des êtres si enclins à semer le désordre peuvent en être arrivés à dominer le monde. Les humains vous donneront plusieurs raisons au fait que leur royaume est devenu «l'Empire» : la faveur des dieux, la main de la destinée, leur moralité sans faille, leur valeur martiale inégalée ou même la chance pure et simple. Cependant, les observateurs les plus réfléchis s'accordent tous sur un point: l'adaptabilité et la flexibilité étonnantes de l'humanité. Lorsqu'une tentative échoue, les humains de l'Empire se regroupent, envisagent une nouvelle approche et retentent leur chance. Et ils continuent jusqu'à ce qu'il se passe quelque chose. En d'autres termes, comme l'a dit un jour un ambassadeur elfe avec une pointe d'envie : « Lorsque l'une de leurs tentatives est vouée à l'échec, les humains sont trop stupides pour le comprendre alors ils essaient tout de même et ils réussissent. »

Le pouvoir écrasant qu'ils exercent au sein de l'Empire les incite souvent à adopter une attitude condescendante envers les autres races. L'hypocrisie bienveillante des classes supérieures («Ces halflings ont un don inné pour la cuisine ! ») se métamorphose, dans les classes inférieures, en hostilité et en ressentiment envers ceux que l'on accuse de s'approprier ce qui reviendrait de droit à un humain. Que peut faire un artisan humain quand le forgeron nain est tellement plus habile que lui, à part crier « Pourquoi ne peut-il rester avec ceux de sa race ? » Bien que les différentes races vivent généralement en bonne intelligence dans les villes et les cités, ces rancœurs engendrent parfois de violentes émeutes qui se terminent en lynchages.


• Les humains et les autres races
Les sentiments des humains envers les nains sont généralement mitigés. Certains, notamment parmi les sigmarites, les tiennent dans une estime quasi religieuse à cause du rôle crucial qu'ils ont tenu dans l'histoire impériale. D'autres sont tellement accoutumés à voir des nains et à faire des affaires avec eux qu'ils finissent par les considérer comme des humains de petite taille. D'autres encore, généralement ceux qui ne réussissent pas bien dans la vie, n'apprécient guère les nains et sont convaincus qu'ils ne peuvent avoir obtenu leurs positions présentes que par tricherie. Mais tous, excepté les xénophobes les plus enragés, admettent le rôle que les nains ont joué tout au long de l'histoire de l'Empire.

Les humains considèrent les elfes avec un mélange d'admiration, d'envie, de peur et de méfiance. Ils ont la réputation d'être de puissants sorciers et des guerriers redoutables, et de vivre éternellement. Dans l'histoire impériale, les rencontres entre humains et elfes ont tout aussi souvent débouché sur des alliances de circonstance que sur des conflits se terminant presque systématiquement par une victoire elfique. Avec le temps, les humains ont ainsi appris à se tenir à l'écart des forêts habitées par les elfes, en particulier la Forêt Laurelorn. Marienburg abritent une population d'elfes particulièrement puissant sur le plan commercial, puisqu'ils sont les seuls à connaître les chemins maritimes menant aux terres légendaires des Hauts-elfes. Mais la plupart des habitants de l'Empire n'ont jamais vu d'elfes de leur vie, et n'en verront probablement jamais. Dans les campagnes, les rumeurs et les légendes les plus folles circulent parfois à leur sujet, et un elfe isolé qui déciderait de voyager dans l'Empire aurait intérêt à choisir soigneusement son itinéraire, au risque de finir lynché par une foule ignorante et vindicative.

Les humains ont beaucoup de mal à prendre les halflings au sérieux. Comment le pourraient-ils, lorsque ceux-ci paraissent tellement plus préoccupés par les mauvaises herbes qui poussent dans leurs jardins que par les graves problèmes de la raison d'État. L'opinion générale qui prévaut est que les halflings font de bons serviteurs et même d'agréables petits compagnons.


• La diversité des nations humaines
Bien que l’empire soit la plus grande et la plus puissante des nations humaine, les humains ont créé d’autres nations à travers le vieux monde, parmi lesquelles la Bretonnie patrie des valeurs chevaleresques vénérant « La Dame », le Kislev nation frontalière au nord de l’empire avec quelques très grandes villes, mais majoritairement peuplé de nomades parcourant des steppes infinies, unifiée par la main de fer d’une Tsarine. Plus au nord encore se trouve la froide Norsca réputée pour ses féroces guerriers berserks venant piller et commercer avec les côtes nord de l’empire. Au sud de la Bretonnie, la Tilée composées de multiples cité Etats est la terre idéale pour les nombreuses compagnies de mercenaires du vieux monde, tandis que l'Estalie vit sous le règne d'une Inquisition qui traque inlassablement et sans la moindre once de pitié hérétiques, sorciers et criminels.

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