Rencontre entre le jeune Drankou et le varigal Tomopeï
"Tu n'as pas l'air d'être très joyeux ;
- Pourquoi le serais-je?
- …
- Ce village est une source d'ennui… Notre destin semble être fixé dès la naissance… chasseur, fermier… C'est d'un ennui. Les gens ici ne semblent pas vouloir voir ce qu'il y a au delà de ces collines et de ces forêts.
- Ou peut-être ne le veulent-ils pas… Crois-moi, petit, votre insouciance est peut-être la meilleure chose qui soit pour vos vies.
- Je ne vois pas l'intérêt de vivre une vie monotone dans l'ignorance…
- Qui te dit que c'est là l'ignorance?
- Je le sais. Le monde ne peut se limiter aux frontières du village… Des choses étranges se passent dans les forêts. Certains jours, pendant la nuit, on y entend des bruits étranges… Des collines, la brume s'étend parfois de manière inexpliquée. Mais cela est glaçant…
- Tu es bien curieux… Tu mourras jeune.
- Et bien, si cela doit être, je veux au moins avoir essayé de comprendre. Vous même devez avoir eu une raison dans votre vie pour quitter votre havre. Non?
-…
- Ma place n'est pas dans ce village…
- Et tu voudrais en sortir pour aller en ville pour apprendre, tu voudrais t'aventurer comme ça dans la nature seul. Fou. On ne t'a jamais dit …
- "On ne sort pas du village, sous aucun prétexte", mais peu importe, je peux trouver la protection de quelqu'un comme vous, un varigal.
- Petit, il est déjà bien difficile d'assurer sa propre protection dans ces contrées sauvages, alors, il est hors de question que j'ai la responsabilité de ta vie.
- Qu'est ce que ça peut vous faire? Personne ne fait attention à moi ici. Ma mort n'aurait aucun impact…
- J'ai une conscience, petit, tu sais… Et tes parents?
- Ils ne me comprennent pas… Leur fierté ne repose pas sur moi, mais sur un frère qui fait parler ses muscles et non pas sa bouche.
- Tu ne peux pas imaginer, ce qui se trouve à l'extérieur des murs de ce village. Tu ne peux pas imaginer la mentalité citadine même… tout ce qu'elle comprend, toute cette complexité.
- Ces gens ne m'intéressent guère.
- Que tu crois… Y aller tranquillement, comme ça ne te servirait qu'à mourir, soit au détour d'une clairière, soit dans des rues mal famées…
- Alors, je mourrai jeune, varigal. Mai je mourrai en ayant essayé de comprendre et pas en moisissant ici.
- … Ecoute… Sais-tu te battre? As-tu fait on service d'Ost?
- Oui. Mais savoir manier une lame ou une lance ne m'intéresse guère. Quel intérêt à jouer les gros bras
- C'est pourtant le premier pré-requis pour quitter ce village. Car sans une arme en main (que tu sais manier), tes chances de survie passent de hum… 50% à, à peu près, 0%…
- Cessez de me regarder comme ça. Vous ne me découragez pas.
- `soupir` Tu veux vraiment t'en aller, hein?… Bien. Dans ce cas, apprends à utiliser ceci. Vraiment ! Cette lance appartenait à feu mon compagnon, tombé sous les coups d'une meute d'abominations dans la forêt là bas. Je dois finir mon travail. A mon retour, je m'installerai dans la clairière là bas. Et tu me montreras ce que tu as appris. Si jamais tu en vaux la peine, je t'en apprendrai plus pour que tu sois prêt à faire tes premiers pas dans la nature.
- Très bien. Quand vous reviendrez, je vous contraindrai à m'en montrer plus. Au revoir.
- Adieu.
Peux tu me dire si il y a quelque chose qui ne colle pas?