[Artland - FIM-O] Lincoln "L'Inconnu" Newheart

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Clovis
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[Artland - FIM-O] Lincoln "L'Inconnu" Newheart

Message : # 11553Message Clovis
24 janv. 2013, 20:06

  • Force (FRC). (40. P 8.) 0. Mauvais encaisseur (-2) ; Santé fragile (-2) ; Forte poigne (+2)
  • Agilité (AGL). (60. P12.) -1. Manque de souplesse (-2) ; Rapidité de réaction (+2) ; Tir (+2)
  • Charisme (CHR). (40. P8.) -1. Suscite la méfiance (-2)
  • Psychisme (PSY). (80. P16.) +3. Irrésistible curiosité (-2) ; Observation (+4) ; Fouille (+2) ; Sang-froid (+2)
  • Astuce (AST). (70. P14.) +2. Déchiffrer comportement (+2) ; Déductions logiques (+2)
  • Pouvoir (PVR). (45. P9.) 0.
  • Chance (CHC). (50. P10. R2.) 0.
Dernière modification par Clovis le 25 janv. 2013, 02:43, modifié 3 fois.

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Clovis
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Entrée numéro 2 : Quelle est l'histoire de l'Inconnu ?

Message : # 11554Message Clovis
24 janv. 2013, 20:07

Chaque histoire est comme un conte, et les contes les plus intéressants, les plus grandioses ou les plus terribles deviennent des légendes. L'homme qui nous intéresse n'est pas une légende – ou tout du moins, s'il en est une, il en est pour le moment une bien modeste – mais il pourrait bien avoir le potentiel d'en devenir une, et quand bien même son nom ne devait pas être voué à figurer dans le grand registre de la Postérité, son cas ne devrait pas manquer de nous intéresser. Son histoire, en tout cas, mérite d'être narrée, puisque nous allons vraisemblablement nous attarder sur ses agissements à venir... prenons-en donc connaissance, voulez-vous ?


Tout commence avec un humble mais bonhomme et travailleur couple d'épiciers, Richard et Elizabeth (Lizzie pour les intimes) de leurs prénoms, et Newheart de leur nom à la si belle connotation. Ce brave couple, ayant ouvert leur boutique après bien des labeurs, et décidé à rembourser aussi promptement que possible l'emprunt conséquent qu'ils avaient dû contracter, se mit au travail avec vaillance, ouvrant leur échoppe dès les premiers rayons de l'aube et ne la fermant qu'une fois le crépuscule bien installé. Se retrouvant en situation stable, ils ne se retinrent plus de chercher à concevoir des enfants, et firent si bien qu'ils se retrouvèrent bien vite avec trois beaux bambins ; une fille et deux garçons. Autant expédier tout de suite les personnages secondaires : la fille, Diana, fera des études très correctes et deviendra chimiste patentée, et le fils cadet, Robert, se destinera à reprendre l'épicerie avec la bénédiction de ses géniteurs. Maintenant que cela est dit, penchons-nous sur l'aîné, qui doit retenir notre attention.

Lincoln, garçon éveillé, attentif, calme, posé, doux, tranquille, réfléchi, réunissant bien des qualités pour devenir un érudit tout ce qu'il y a de plus convenable, apte à devenir un monsieur sérieux et respecté écrivant des thèses, participant à des séminaires et orchestrant des cours aptes à mortifier de pauvres élèves. De fait, il manifesta très tôt un don certain pour la lecture, se passionnant de tous les livres que ses parents attentionnés purent mettre à sa disposition, particulièrement des nouvelles policières, récits d'enquête, et autres romans mystères. Un violon d’Ingres sans rien de bien méchant, en somme... s'il n'avait pas pris des proportions si conséquentes.


Comme on le sait, la curiosité est un vilain défaut, et ce fut l'infortune de Lincoln que d'en être doté en proportions trop généreuses pour son bien. Poussé d'abord par une humeur joueuse enfantine, puis par l'envie de savoir, puis par un véritable démon inquisiteur, il se mit à épier, chercher, rechercher, commençant par mettre son nez dans les affaires de ses voisins, puis dans celles d'à peu près toute personne ayant l'air d'avoir quelque chose à cacher, se réjouissant de pouvoir saisir des occasions d'aiguiser ses capacités de limier. De fil en aiguille, notre bon gaillard, s'apercevant que les secrets sur lesquels il mettait la main pouvaient aisément avoir de la valeur pour les bonnes personnes, il fit un petit commerce des révélations qu'il pouvait apporter, y voyant là un apport monétaire bienvenu. Les inclinations au départ innocentes du garçon s'étaient muées en quelque chose de plus intéressé et pragmatique... bien qu'il ne perdît pas la pureté de cette soif scientifique de saisir, savoir, comprendre, maîtriser les mystères auxquels il était confronté.

Cela continua alors que le marmot grandit pour devenir un jeune homme, sans pour autant qu'il se départît de sa vilaine habitude, qui devait finir par lui jouer un tour : s'étant un jour avisé de dénoncer à un marchand de vin une bande de traîne-savate qui avait trouvé un moyen de s'introduire dans sa cave pour venir siphonner ses tonneaux. Bien mal en prit à notre « balanceur » comme le qualifièrent les loubards lésés, puisque ceux-ci, ayant pris connaissance de l'identité de leur délateur, et n'étant pas du genre à plaisanter avec les questions de ce genre, ne se génèrent pas pour lui faire comprendre clairement ce qu'ils pensaient de ses procédés, lui administrant une sévère correction avant de parachever leur œuvre en lui marquant le dessus de chaque coin de la bouche d'une cruelle coupure au couteau dont Lincoln garde encore les marques aujourd'hui.


Voilà une déconvenue qui aurait décidé tout homme ordinaire doué de bon sens à cesser ses petites manigances et à revenir vers des préoccupations moins risquées, et aurait probablement motivé un homme moins ordinaire à jurer vengeance contre une pareille engeance. Alors qu'il gisait au sol, plus mort que vif, tout contusionné, piteux et douloureux, et tachant de réunir les forces de se lever, son esprit réfléchissait toujours, et il se fit philosophiquement la réflexion qu'en terme d'enquêtes, savoir repérer étant au moins tout aussi important que de savoir ne pas se faire repérer. Fort de cette leçon acquise dans la douleur, il s'en alla clopin-clopant jusqu'à son domicile où il mit en œuvre l'idée qui lui était venue en tête.

Faisant discrètement l'acquisition de postiches divers, il se rasa la tête, et prit d'aventure soin de toujours rester aussi glabre qu'un nouveau né. Il s'entraîna également à affecter un comportement bien différent de celui qui lui était coutumier, s'habituant à adopter un ton froid, des manières doucereuses et une gestuelle posée digne d'un prédateur serpentin, faisant pendant ce temps l'acquisition d'effets vestimentaires aptes à seoir à son nouveau rôle : large manteau informe propice à dissimuler sa silhouette, épaisse écharpe en laine lui couvrant le cou et une partie du visage, des gants blancs comme les gentlemans aiment à en porter, et pour finir, un galurin propre à un journaliste. L'Inconnu était prêt.


C'est depuis sous cet alias commode qu'il a continué ses enquêtes, ayant professionnalisé son activité qui lui rapporte désormais de quoi vivre, et nourrissant toujours pour elle le même intérêt méthodique. En parallèle, Lincoln n'a pas disparu, et il est plus que jamais un gentil monsieur posé et peu envahissant, poli avec les gens et tout sauf intrusif, que l'on peut le plus souvent voir paisiblement faire ses courses ou rentrer chez lui d'un pas posé. Quant à l'Inconnu, au fur et à mesure des années, il s'est forgé une petite réputation, presque à la surprise de l'intéressé qui n'avait jamais eu la prétention de devenir célèbre, mais qui accueillit néanmoins cette reconnaissance de son image de marque comme un fruit bien mérité de ses efforts de dissimulation. Oh, certes, sa notoriété ne s'étend pour le moment guère plus loin que quelques vagues commérages et une légende urbaine très localisée, mais ce n'est qu'un début...
Dernière modification par Clovis le 25 janv. 2013, 01:25, modifié 2 fois.

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Entrée numéro 3 : Mais à quoi ressemble-t-il donc ?

Message : # 11555Message Clovis
24 janv. 2013, 20:10

Lincoln Newheart est un homme ayant en apparence une bonne vingtaine d'années, de taille moyenne, dont le physique paraît peu râblé sous les vêtements ordinaires qu'il porte, s'habillant d'une façon commode, modeste et passe-partout que ses parents épiciers n'auraient certainement pas de quoi lui envier : une chemise, éventuellement un pull par saison froide, et une salopette constituent son habillement typique, sans oublier un chapeau melon tout simple et des chaussures de cuir brun banales. Ses yeux d'un gris placide un peu ailleurs surmontent une épaisse moustache (fausse) qui masque les deux cicatrices ornant les abords de ses joues, et ses cheveux sont coiffés avec la raie au milieu, d'une façon si peu originale qu'il faudrait réellement être quelqu'un aux sens aiguisés et à la vigilance particulière pour remarquer qu'il s'agit d'une perruque.

Notre homme est similaire à ces gens que l'on croise par dizaines dans la rue sans faire le moins du monde attention à eux, ne leur accordant tout au plus qu'un fugitif coup d’œil ou s'excusant rapidement à leur encontre lorsqu'on se trouve sur leur chemin. Affable, courtois, modeste, il faudrait réellement le faire exprès pour faire preuve d'inimitié à son égard.


L'Inconnu, pour sa part n'est pas quelqu'un qui inspire la quiétude ou même la confiance : une silhouette masquée par un grand imperméable noir élimé pouvant possiblement contenir toutes sortes de choses étranges et inquiétantes, il est toujours paré de ce qui sont devenu des symboles de sa personne : galurin, écharpe et gants. Ses yeux couleur acier froids et directs se remarquent à peine de par leur éclat affûté entre le chapeau et l'écharpe, projetant une lueur inquisitrice et indifférente vers ceux dans la direction desquels ils se portent. Ses manières ne sont objectivement pas déplacées, le personnage faisant montre d'égards et de mesure verbale comme il convient, mais il y a dans son ton et dans son élocution quelque chose de distant et de sucroteux qui a de quoi faire froid dans le dos. Il sourit plutôt rarement, et lorsqu'il le fait, c'est d'un plissement des lèvres à peine prononcé qui met toutefois bien en relief les cicatrices que son visage arbore, et sur la provenance desquelles il est probablement mieux de ne pas s'imaginer des choses. Professionnel et droit comme la justice dans ses actes, l'Inconnu a la réputation de ne pas connaître la pitié et de toujours mener à bien les tâches qu'on lui confie. Toujours.

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Dernière modification par Clovis le 25 janv. 2013, 01:59, modifié 2 fois.

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Re: [Artland - FIM-O] Lincoln "L'Inconnu" Newheart

Message : # 11556Message Clovis
24 janv. 2013, 20:10

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