Histoire
Ray Campbell est l'unique fils d'une famille aisée de chercheurs originaires d’Écosse et installés en France. Plongé dès sa plus tendre enfance dans le travail de ses parents, leur passion pour la recherche et la science déteindra rapidement sur lui. Pour autant, l'une de ses passions, la lecture, ne trouvera pas totalement grâce à leurs yeux. En effet si, pour eux, lire des essais et autres études scientifiques est un devoir, la passion pour leur fils des écrits d'auteurs comme Jules Verne, Robert Louis Stevenson, ou encore Sir Arthur Conan Doyle est une perte de temps immense et la preuve d'un manque de rigueur flagrant. Le moindre temps libre devant être alloué à l'étude, et pas à des rêveries.
Ainsi, ils décident de l'envoyer dès ses 14 ans en pensionnat dans une école réputée orientée sur les sciences, espérant ainsi lui inculquer plus de rigueur. Le résultat n'est cependant pas celui escompté. Ray y fait la connaissance de M. Keating, professeur de lettres, qui ne fera que renforcer son goût pour la lecture et ces œuvres fantastiques. Pour autant Keating ne le poussera pas à la rêverie et à aller contre la volonté de ses parents d'en faire un scientifique, au contraire, il lui apprendra à faire la part des choses, à définir ce qu'il veut être, et à s'en donner les moyens.
Ray aimant autant les sciences que la lecture, mettra alors tout en œuvre pour réussir ses études, et devenir un brillant scientifique, sans pour autant laisser tomber son autre passion. Ainsi, à la fin de ses études qu'il réussit brillamment, il rejoignit ses parents dans leurs recherches. Il leur prouva au fil du temps que malgré sa passion il lui était possible de travailler efficacement, et ses parents finirent par lui donner raison.
La vie ne fut cependant pas aussi belle qu'il l'aurait voulu. Un accident eu lieu un jour lors d'essais sur une machine à vapeur alors qu'il n'était pas là, accident qui causa la mort de ses parents. Psychologiquement détruit car la machine qui avait explosé était de sa conception, il se renferma sur lui-même et sur ces mondes imaginaires qu'il aimait temps. Il se persuada petit à petit que les écrits de Jules Verne, qui étaient ses préférés, étaient basés sur des faits réels, que tout cela existait.
C'est M. Keating qui, ayant appris ce qui avait eu lieu ainsi que l'état de son ancien élève, alla le voir pour le sortir de là. Le travail ne fut pas simple, mais porta ses fruits, et Ray se relança dans les recherches. Il y eu pourtant une différence assez franche entre ses recherches d'avant et après. Ray s'était mis en tête de prouver au monde que sa théorie était vraie, que les écrits de Verne n'étaient pas une invention. Il chercha longtemps, se lançant à l'aventure dès qu'il pensait avoir une piste concrète, et s'aidant de quelques petites inventions sur le terrain. Mais il rentrait bredouille tout le temps...
Un jour, pourtant, il réussit. Alors qu'il lisait les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift, il nota dans des références, sur une carte dans le livre, des similitudes avec d'autre ouvrages d'autres auteurs. Il lût à nouveau L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson et L'Île mystérieuse de Jules Verne. A force de lecture et de recherche, se rendit compte que ces trois auteurs parlaient assurément de la même île. C'est finalement en étudiant les cartes des îles présentes dans les livres, qu'il remarqua qu'il était possible de les assembler, pour n'en former qu'une seule.
De cette assemblage naquit la carte de l'Île mystérieuse, mais aussi, par la fusion de ce qui ressemblait à des petits ilots, un jeu de coordonnées.
Le départ fut rapide. Pour lui il avait là la preuve que tout était vrai, et se devait de partir sur cette île. L'île se situait d'après les coordonnées en mer Noire, aux Frontières englobant l'Europe et l'Asie. Ray put monter son expédition en investissant presque tout l'argent qu'il possédait, il pensait que tout ne pouvait que bien se passer, mais rien ne l'avait préparé à cela. En effet, si l'île n'était mentionnée dans aucun atlas, sur aucun planisphère, c'est parce que la zone où elle était supposée se trouver était inaccessible. Le lieu, baigné de tempêtes et de tornades ne laissait rien passer. Pourtant, malgré la peur qui aurait dût l'envahir, il loua un petit bateau et s'enfonça dans la tempête.
Il ne se rappelle plus vraiment les détails, il sait qu'il a été pris dans la tempête et n'a put s'en sortir, au final il perdit connaissance alors que le bateau était emporté dans une tornade. A son réveil il était sur une plage, a priori au cœur de la tempête. Les découvertes qu'il fit sur cette île, il ne les raconta à personne. Mais c'était bien au delà de ses espérance, tout était vrai. L'aventure ne fut pas de tout repos, en se basant sur les écrits il avait préparé au mieux son expédition, mais il n'avait presque rien récupéré du naufrage. Il dût donner le meilleur de lui même pour avancer, mais il y arriva.
Puis vint la plus grande des découvertes, le joyau de l'île. Là, au centre, l'Atlantide. Il ne pouvait se tromper, les statues, les gravures, c'était bien elle... L'exploration de la cité fut une joie immense, un jeu. Après la traversée de l'île qui n'avait pas été simple, il pouvait se reposer et profiter. Alors qu'il était dans ce qui semblait être un temple, il trouva une salle secrète. A l'intérieur, de nombreux sarcophages, tous ouverts... sauf un. La curiosité l'avait envahie depuis trop longtemps pour qu'il se pose des questions, et il se mit en quête de l'ouvrir. Chose plus compliquée qu'on pourrait le penser, car ce sarcophage n'avait pas un simple couvercle, au contraire, tout un mécanisme le gardait clos. A force de persévérance, il finit par y arriver, et découvrir à l'intérieur une jeune femme, d'une beauté rare, et parfaitement conservée. Il ne pourrait dire aujourd'hui ce qui était plus fort, la peur, ou l'excitation, car elle ouvrit les yeux, et se redressa tout en hurlant
"Pardon, je vous jure, je le referais plus !"
Il fallut du temps pour que les deux personnes s'acceptent totalement, malgré la reconnaissance qu'affichait la jeune fille envers celui l'ayant sorti de là. Tous deux emplis de peur, de questions, et surtout séparé par la barrière de la langue. Pourtant, après quelques jours, la jeune fille parlait déjà français, un français parfait. Elle l'avait appris en écoutant Ray. Les choses devinrent plus simple assez rapidement, et une certaine confiance s'installa. Elle se prénommait Leilith-Siri, quand à son histoire, c'est à elle de vous la raconter. Après avoir passé plus d'une semaine sur l'île, et bien qu'il ne voulait pas en partir, chacun d'eux avait pris conscience qu'ils ne pouvaient rester. La faune et la flore étaient hostiles, et leur survie demandait un travail de tout instant. Ils n'avaient pourtant pas beaucoup de moyens pour repartir, Ray avait cependant une petite idée, le Nautilus. Si les écrits étaient vrais, et ils l'étaient à n'en pas douter, il se trouvait sur cette île, dans une grotte à flan de falaise, à l'ouest.
Et effectivement, après un voyage d'une demie journée, ils arrivèrent à la grotte, et y trouvère non pas le précieux sous-marin du capitaine Nemo, mais un submerssible plus petit, un Nautiloïde. Grâce à lui ils purent passer outre la tempête et les tornades, et alors que tout le monde pourrait penser que Ray allait dévoiler tout ce qu'il avait vécu, il n'en fit rien. Le temps passé auprès de la jeune Atlante, la confiance qu'elle lui avait accordé, il savait qu'en dévoilant la vérité, tout allait s'envoler, et qu'elle serait traitée comme une bête de foire, l'île vidée de son âme.
Il fit découvrir le monde à Leilith-Siri, ses beautés, mais aussi ses horreurs qu'il ne pouvait cacher. Il remarqua rapidement qu'elle n'était pas comme les autres, elle avait des facultés hors du commun, et une nouvelle idée lui vint en tête. En fait, à force de voir la peine, et même le dégoût s'installer dans le regard de son amie au fur et à mesure qu'elle découvrait le vrai visage du monde, il voulu changer tout celà.
Ils rentrèrent en France après 1 an, et alors qu'ils pensaient pouvoir s'installer tranquilement pour travailler sur son projet, mais ils furent accueillis par Keating (avec qui Ray avait gardé contact au fil de l'année), et un homme étrange, répondant au nom d'Edouard Charpentier. Ce dernier se présenta comme un ferru d'archéologie, membre d'un club assez spécial. Keating, à qui Ray avait parlé de ses découvertes, avait rapporté les éléments à Charpentier, qu'il savait intéressé par le sujet. La bonne entente fut immédiate entre tout ce beau monde, même s'ils demeuraient professionnels. Les contacts avec Charpentier se multiplièrent, Ray avait parlé de son "idée" et tous ensemble ils travaillèrent sur le sujet.
Ils étudièrent le Nautiloïde, sa technologie, sa conception, et grâce à la très grande intelligence de chacun, Ray put devenir celui connu aujourd'hui sous le nom de Steamboy, un héros sans pouvoirs mais utilisant des créations scientifiques pour faire le bien. Leilith-Siri et Ray œuvrèrent donc tous deux, même s'il ne perdait pas espoir de repartir à l'aventure, découvrir d'autres secrets des romans de son auteur préféré.
La technologie utilisée par Steamboy marqua un tournant avec l'avènement du radium, nouvel élément qui améliora grandement son équipement. Il aurait pût être rebaptisé Radiumboy, mais Steamboy lui collait à la peau. C'est à cette période qu'ils rejoignèrent tous deux le club de Charpentier.
Aujourd'hui il est toujours en contact avec Edouard Charpentier, et même si le contenu n'a pas évolué et reste professionnel, il n'en existe pas moins entre chacun un profond respect.
Ennemi
En devenant un surhomme, Ray ne s'est pas fait que des amis. Dès son arrivée au Club, une certaine amertume naquit envers Mabuse et ses acolyte. L'un deux en particulier, un homme se faisant appeler le Baron Rouge, l'irritait au plus au point. Ce dernier, essayait par tous les moyens de gagner Leilith-Siri à sa cause, de la charmer, la séduire, et ça Steamboy ne le surpotait pas. Ils en vinrent aux mains à diverses reprises, le Baron Rouge n'étant pas ce qu'on appelle un gentleman, et commetant de nombreux crimes.
Si Steamboy n'a jamais commit de grand acte pouvant faire de lui une célébrité, il a tout de même hérité d'une "super ennemi". Pour autant ils ne se sautent pas au coups tout le temps, il y a un certain savoir vivre au sein du club, quelque chose que tout le monde respecte.
Baron Rouge
Hans von Richthofen de son vrai nom (enfin il parrait), il se dit fils caché de Manfred von Richtofen, le premier Baron Rouge. Pilote comme son père, il aurait été irradié alors qu'il pilotait. Se découvrant une agilité et une vision accrue (vision nocturne mais aussi vision microscopique), il prit le nom du Baron Rouge et se mit au service des allemands, plus spécialement du Docteur Mabuse.
Pouvoirs
- Prestesse améliorée
- Vision nocturne
- Vision microscopique
- Esquive surnaturelle (type matrix)
- Tir automatique (seulemement avec des pistolets, en général il en a un dans chaque main)
Objets superscientifiques
- Triplan du même type que le vrai Baron Rouge mais fortement amélioré
- Sarcophage de régénération
- Mitraillettes laser
- Pile au radium pour l'alimentation afin de ne pas avoir de plein à faire
- Capacité à décoller et atterrir sur de petites pistes
- Deux pistolets laser