PJ - Nash CARTER (Aberrant - The Directive)

Personnages définitivement hors jeu : campagnes arrêtées, PJ décédé, rangé, marié, disparu...
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Iris
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PJ - Nash CARTER (Aberrant - The Directive)

Message : # 103Message Iris
01 mars 2011, 18:39

1 - Statistiques
2 - Historique
3 - Discussions

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Nash CARTER. Archétype: Chevalier. Concept: Agent du SPDC.

Attributs (Physique 4/Mental 5/Social 3)
  • Force 2/ Dextérité 3 / Vigueur 2
  • Perception 3 / Intelligence 2 / Astuce 3
  • Apparence 2 / Manipulation 2 / Charisme 3 (gain de 1 pts grâce au 5 pts d'handicap)
Compétences:
  • Bagarre: 2
  • Athlétisme: 2
  • Armes à feu: 2
  • Conduite: 2
  • Furtivité: 2
  • Vigilance: 2
  • Investigation: 2
  • Empathie: 2
  • Intimidation: 2
  • Interrogation: 2
  • Connaissance de la rue: 2
  • Subterfuge: 1
Historique:
  • Contacts: 3
  • Ressources: 2
Handicaps:
  • Responsabilité vis à vis de son ex-femme et de son fils (et pas seulement financière, même s'il ne les voit que rarement, il tient énormément à eux): -1
  • Addiction (cigarette): -2
  • Obsession (arrêter les criminels): -2
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /

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Historique

Message : # 104Message Iris
01 mars 2011, 18:42

2.1. Récit

Ça y est, je suis dans les bureaux du SPDC. Dommage que mon père ne soit plus là pour me voir, je suis sur que l'ancien inspecteur de police aurait été fier de me voir marcher sur ses traces. Le monde a bien changé depuis l'époque où il était flic, mais comme il me le répétait toujours, il y aura toujours besoin de gens pour protéger et servir la population. Maintenant que j'ai réussi tous les tests et les examens d'entré, je vais enfin pouvoir aider les gens et contribuer à rendre la ville plus sûre. Et puis maintenant que j'ai un boulot, je vais enfin pouvoir m'installer avec ma fiancée, Rebecca.

"Eh arrête un peu de bavasser le bleu, et suis moi, on nous paye pas à rester planter avec un sourire niais au lèvre!"

Celui qui vient de parler, c'est Harry Bridges, c'est mon collègue et c'est surtout lui qui va m'aider à faire mes premiers pas sur le terrain. Il râle apparemment beaucoup, mais il a l'air plutôt sympa dans le fond. Et ce n'est pas lui qui va réussir à effacer mon sourire prétendument niais.

En revanche, ma première scène de crime en vraie arrive très bien à m'ôter toute envie de sourire. Un cadavre d'un homme gît sur le sol d'un appartement, face contre terre. Le point d'entré d'une balle est clairement visible à la base de sa nuque. Du 9 mm à première vue. Je suis Harry dans une autre pièce. Un autre cadavre, celui d'une femme cette fois. Le tireur a été moins professionnel avec elle. Elle est affalée contre un mur, un peu comme une poupée désarticulée. Plusieurs impacts de balles. Je ne sais pas ce qui est le pire, le sang autour d'elle et sur le mur, ou ses yeux emplies de terreur qui semble me fixer. Je cours jusqu'à une fenêtre et je vomis. Harry me rejoint quelques minutes après et s'allume une cigarette. Il se trourne vers moi. "Tu sais petit, si tu veux arriver à quelque chose dans le métier, va falloir t'habituer." Je hoche la tête et lui fait part de mes premières impressions. L'homme a visiblement été surpris, la balle dans la nuque fait même penser à une exécution. Malgré mon désagrément, j'ai aperçut un impact de balle raté dans le mur à coté du cadavre de la femme, et ressemblait aussi à du 9 mm. Il doit donc s'agir du même tireur. L'hypothèse la plus probable est qu'elle a surpris l'assassin et qu'il a paniqué, ce qui explique la différence de professionnalisme entre les deux meurtres. L'auteur des crimes est donc sûrement quelqu'un capable d'être très méticuleux lorsque tout se déroule comme il l'a prévu, mais aussi de perdre son sang-froid et une partie de ses moyens lorsque les événements échappent à son contrôle. Harry hoche la tête d'un air approbateur quand je lui expose tout ça. "Bien vu petit, je pense qu'on arrivera à faire quelque chose de toi. Allez, maintenant, on a du boulot."

9 ans plus tard

"Encore une belle journée qui s'annonce, avec des températures estivales et du soleil sur une bonne partie du pays...."

Belle journée, tu parles.... y en a vraiment qui doute de rien. Il est 5h13 et je sais déjà que la journée n'a rien de belle. Peut-être parce que je suis en train de reluquer un cadavre, ou plutôt des morceaux de cadavre au milieu d'une flaque de sang. Dégueulasse. Je termine d'avaler mon beignet et je le fais passer avec une gorgée de café, avec ces conneries, j'ai pas eu le temps de déjeuner. Je suis planté au milieu d'un de ces magasins généralistes ouvert toute la nuit, au milieu de l'équipe scientifique qui est en train de prendre des photos de la scène de crime. Dehors, j'entends encore l'un des deux patrouilleurs qui ont trouvé le corps vomir tripes et boyaux. Sûr qu'ils s'attendaient pas à tomber sur un type éparpillé façon puzzle quand ils ont débarqué. Son collègue a pris les choses un peu mieux, peut-être parce qu'il est plus vieux et qu'il a déjà vu sa part de saloperie. Il est livide, mais ça ne l'empêche pas de faire son rapport à mon collègue. Oh et au cas où vous vous poseriez la question, la voix enjouée et idiote qui annonce une belle journée provient d'un poste de radio. Et pour le moment, on ne peut pas l'éteindre, parce qu'il a eu la mauvaise idée de tomber du comptoir, probablement pendant la bagarre entre l'employé et son agresseur passionné de découpage, du coup il se retrouve en plein milieu de la flaque de sang. Ouais, moi aussi, je suis surpris qu'il ait aussi bien résisté à la chute, faudrait peut-être que je pense à noter sa marque, ça pourrait faire un chouette cadeau à mon gamin, son anniversaire approche. Encore une chance que le tueur ait agit de nuit, parce qu'avec la chaleur qu'il fait en journée, l'odeur serait vite devenu insupportable, pour un peu je lui en serais presque reconnaissant. J'essayerais de pas oublier ce détail quand on coincera ce fumier, peut-être qu'il a un minimum de savoir-vivre, contrairement aux apparences. A première vue, soit c'est un gros taré, soit c'est toxico en manque qui a pété les plombs. C'est presque pareil me direz-vous, et vous n'auriez pas tout à fait tort. Dans tous les cas, c'est du travail d'amateur, ça doit probablement être la première fois qu'il tue, ou au moins de cette manière. Le point positif, c'est que ça a du être salissant, et même si le quartier n'est pas très animé, un type couvert de sang, ça attire généralement un peu l'attention. Je contourne l'équipe scientifique en train de trier les morceaux et de les ranger pour passer derrière le comptoir. La caisse a été ouverte et pillée. Je vérifie rapidement les dernières opérations et j'apprends qu'elle contenait 53 dollars et 79 cents. Une vraie fortune. Ça doit être un junkie qui avait besoin de fric pour sa dose. Les tarés qui débitent des gens pour le plaisir sont rarement intéressés par l'argent (beaucoup trop terre à terre pour eux), et encore moins par une somme aussi pathétique que 50$. Je me surprends à me demander pourquoi les commerçants s'entêtent à pratiquer des prix avec deux chiffres après la virgule. Quand même, ça serait plus simple si on arrondissait tout à la dizaine de cents non? Je reviens brutalement à la réalité lorsque je réalise qu'il a des jouets qui trainent derrière le comptoir. Une paire de petites voitures et une figurine articulé de Veilleur, un des Novas d'Utopia. Je la reconnais, parce que j'ai offert la même figurine à mon gosse à Noël dernier. Je me baisse derrière le comptoir et je tends l'oreille, essayant de faire abstraction du tube de l'été dernier qui passe à la radio. Ma patience fini par être récompensé, et comme je le redoutais, j'entends un sanglot étouffé qui provient d'un des deux placards situé derrière le comptoir. Je l'ouvre, et je découvre un gosse roulé en boule. Une belle journée qui s'annonce hein? Je m'accroupis pour être face au gamin, il doit avoir 4 ou 5 ans. J'essaye de le rassurer, je lui dis que je fais partie des gentils, et je lui ment en lui disant que tout va s'arranger. Au bout d'un quart d'heure, mes efforts finissent par payer et le môme accepte de sortir du placard. Je le prend dans mes bras, visage contre mon épaule pour lui épargner le spectacle. Heureusement, quelqu'un a enfin éteint le poste radio et réduit au silence l'animateur débile qui avait remplacé miss météo. Je sors de la boutique et je rejoins mon collègue. Peut-être qu'on pourra obtenir quelques infos du gosse avant que les services compétents viennent le prendre en charge. Ce qui est certain, c'est qu'on a du boulot.


2.2. Description

Nash est un homme dans le milieu de la trentaine, assez grand et mince. Il a les cheveux noirs coupé courts et les yeux gris. Il s'habille généralement en veste et pantalon, auxquels il adjoint parfois une cravate. Toutefois, il a généralement une allure assez négligé: mal rasé et grossièrement coiffé, ses vêtements sont souvent froissés et son visage porte les marques d'un manque de sommeil chronique. La vie de Nash se résume à son travail. Depuis son entré au SPDC, il a développé une obsession pour ses enquêtes et semble considérer comme un mission sacré de traquer et d'arrêter les criminels. Il s'est peu à peu coupé de son entourage, y compris de sa famille proche. Son mariage avec Rebecca fut une catastrophe et même la naissance de Jason ne parvint pas à lui faire lâcher prise sur son travail. C'est d'ailleurs depuis la maternité que Rebecca lui téléphona en larmes pour lui annoncer qu'elle demandait le divorce après 4 ans de vie commune. A l'heure actuelle, ce qui se rapproche le plus d'amis pour Nash sont ses collègues de travail. Cette vie a évidemment eu des répercussions sur le caractère de Nash, qui est devenu cynique et ironique, bien qu'il ait réussi à garder au fond de lui une part de son idéalisme de jeunesse.

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