[Keltia] Aryden ferch Einion

Personnages définitivement hors jeu : campagnes arrêtées, PJ décédé, rangé, marié, disparu...
Avatar de l’utilisateur
Shizuka
Petite graine
Messages : 15
Inscription : 01 juin 2011, 15:06

[Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15142Message Shizuka
05 avr. 2013, 17:09

Nom : Aryden ferch Einion
Archétype : Mage
Profession :
Royaume : Gwynedd
Âge : 16 ans
Taille : 165cm
Poids : 45kg
Dons : Empathie, Sang des Anciens
Faiblesse : Visions
Signe astral : Saule Pleureur

CORPS
Puissance : 2
Vigueur : 2
Agilité : 2
ESPRIT
Intellect : 3
Perception : 3
Ténacité : 4
AME
Charisme : 3
Instinct : 6
Communication : 1

PV : 37

INI : 12
DP : 10
DM : 13
Protection :

Furor : 12

Renommée :

COMPETENCES
Acrobatie :
Artisanat () :
Arts () :
Attelage :
Chercher :
Chevaucher : 2
Commerce :
Discrétion :
Eloquence :
Empathie : 4
Escalade :
Esquive :
Forge :
Herboristerie : 2
Intimidation :
Jeux :
Langues (Gaélique) : 4
Larcin :
Légendes :
Médecine :
Mouvement : 2
Natation :
Navigation :
Négociation :
Oghamique : 0
Savoir (rituels) : 4
Séduction : 4
Superstition : 1
Survie :
Tactique :
Tradition :
Vigilance : 1

Awen : 7

Armes courtes :
Armes longues : 2
Armes à deux mains :
Armes d’hast :
Armes de tir :
Lancer :
Lutte :
Armes improvisées :

RENOMMEE :
Faits marquants :

PROUESSES :

SORTS :

Maîtrise des éléments niveau 1 : Création d'eau
Divination niveau 1 : Sans défense
Protection niveau 1 : protection contre les envoûtements

Niveau 3 : Songes divinatoires

ARMES :

Epée courte

EQUIPEMENT :

3 robes (2 de voyage, 1 plus habillée
Sous-vêtements
1 paire de bottes
1 cape
1 bourse en cuir
1 besace
1 peigne en ivoire
1 torque finement travaillé à têtes de loup
1 paire de boucles d'oreilles
1 fibule à tête de loup
1 couverture
1 outre de peau

Fortune personnelle : 6po
Dernière modification par Shizuka le 08 avr. 2013, 19:57, modifié 2 fois.

Eoin Mac Aoidh
Vétéran
Messages : 869
Inscription : 02 mai 2011, 01:48

Re: [Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15143Message Eoin Mac Aoidh
05 avr. 2013, 17:10

C'est tout bon, je valide !
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."

-- Aneirin Y Gododdin XC

darkbaron
Vénérable
Messages : 3971
Inscription : 07 déc. 2012, 22:27
Contact :

Re: [Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15144Message darkbaron
05 avr. 2013, 17:12

Bienvenue sur le forum, camarade de jeu !

Avatar de l’utilisateur
Maëlys
Vénérable
Messages : 4615
Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
Localisation : Caen - Basse Normandie

Re: [Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15145Message Maëlys
05 avr. 2013, 17:15

Bon retour parmi nous Shizuka ! :)

Avatar de l’utilisateur
Shizuka
Petite graine
Messages : 15
Inscription : 01 juin 2011, 15:06

Re: [Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15180Message Shizuka
06 avr. 2013, 18:22

Merci pour votre accueil !

Avatar de l’utilisateur
Shizuka
Petite graine
Messages : 15
Inscription : 01 juin 2011, 15:06

Re: [Keltia] Aryden ferch Einion

Message : # 15184Message Shizuka
06 avr. 2013, 23:14

Un petit morceau de background écrit conjointement avec Eoin Mac Aoidh

Aderyn se redressa et écouta un instant puis elle secoua Cynwyl.

- On vient, habilles-toi.

Ddraeg avait henni et c'est ça qui l'avait éveillée. Il se réveilla en sursaut, le hennissement de son cheval l'avait déjà un peu tiré de son sommeil ; aussitôt il se vêtit en hâte, s'efforça de se recoiffer, fit de même avec son amante, l'aidant à relacer sa robe si besoin était.

Des chevaux approchaient, au moins une dizaine.

Il avait à peine fermé la fibule qui maintenait sa cape que les cavaliers du Roi du Gwynedd débarquèrent dans la clairière ; à leur tête, Cadwallan "Lawhir", l'héritier de Einion, le demi-frère de la sorcière.
Cynwyl se sentit presque coupable, beaucoup moins fier, se demanda ce qui allait se passer, même si le prince, comme le roi, étaient des tenants de l'ancienne religion et donc plutôt coulants à ce sujet.
Ca restait sa demi-soeur, et lui un jeune cymbrog venu du Powys...

Quelques minutes et les hommes les encerclèrent. Cadwalian Lawhir la regarda en plissant les yeux.
Parmi les cavaliers, plusieurs cymbrogi qui regardaient leur frère d'un air amusé et un peu goguenard, d'ailleurs.

- Tu sais que l'on t'a cherché toute la nuit ? Père est fou d'inquiétude et toi tu …

Il réprima ses mots mais pas sa colère. La jeune femme baissa les yeux murmurant :

- Je suis désolée je ne voulais pas causer des soucis.
- Trop tard dans ce cas.

Cynwyl regardait ses pieds, pas fier de lui, évitant soigneusement de parler, de se faire remarquer. Mais lui comme son amante peuvent voir les sourires entendus des cymbrogi, eux au moins sont de leur côté. Le jeune homme prend son courage à deux mains

- Je suis prêt à en payer le prix, Cadwallan, et à m'en remettre au jugement de ton père.
- Vraiment ? Il ne manquerait plus que ça que tu ais pris ce qui te faisait envie sans en payer le prix !

Cynwyl rougit violemment, arrive à se contenir sagement, ravale la réplique qui a failli jaillir de ses lèvres.
Mais on peut sentir qu'il veut rediriger le tir sur lui plutôt que sur Aryden.

- Tu vas nous accompagner, et t'expliquer avec notre père sur le champ, pas question de laisser cette affaire en suspens; et toi dit-il à l'attention de sa sœur, tu vas monter avec moi.

Cynwyl hoche la tête, monte sur son cheval et retourne chevaucher auprès de ses frères d'arme, naturellement.
Ici, au moins, il se sent à l'abri, et on lui murmure félicitations ou légères moqueries. Ayrden lui a jeté un coup d'œil, inquiète, son père n'est pas un homme facile.

Le groupe arrive à l'oppidum de Deverdoeu, surmonté par la puissante forteresse où logent les troupes du château.
Cynwyl ne veut pas le montrer, mais il n'en mène pas large.
Le temps de laisser son cheval à l'écurie et il suit son amante et le prince jusque dans le donjon, pas fier du tout, légèrement tremblant à l'idée de ce qu'il devra payer, si on le laisse en vie…

D'un coup Aryden a froid comme si la pierre du château et la froideur de son demi-frère ne laissaient augurer que la froideur de la mort. Pourtant ses visions ... Elles doivent bien avoir un sens.

Le teulu les regarde passer sans dire un mot, la furie Cadwallan, suivi par sa demi-sœur et un jeune cymbrog ; qu'est-ce qu'elle a bien pu faire encore ?
Direction la salle du trône, à grands pas.

Dans l'intervalle elle réussit à lui murmurer un "je suis désolée".

Il la rassure d'un regard, ne lui en veut pas un instant, ca se voit. Dans la salle, Einion Pendraeg est assis sur son trône, un géant roux puissamment bâti, une lueur sauvage dans les yeux, se demandant ce qui se passe ; au moins on a retrouvé sa fille et on la lui a amené directement. Il n'est pas stupide, se demande si ca n'aurait pas un rapport avec le jeune homme qui les accompagne.

Aderyn salue son père et s'excuse que son absence ait pu causer émoi et inquiétude, cela n'a nullement été volontaire.

- Mh. Et quelle en était la raison ?

La question est directe, presque dure. Il regarde son héritier qui saura certainement le lui expliquer sans prendre de gants.

- Je les ai trouvés dans la clairière aux oiseaux et il n'y a pour moi aucun doute sur ce qui s'y est passé la nuit dit son fils sans épargner de sarcasme ses propos.

Il posa un regard aussi dur sur sa sœur que sur Cynwyl. Le regard brûlant du Pendraeg se pose sur Cynwyl, sur Aderyn, puis à nouveau sur le cymbrog.

- Tiens donc ! Je pensais que les hommes du Haut-Roi oseraient se tenir mieux que cela

Le jeune homme regarde ses pieds.

- Je suppose que ce n'était pas un viol.

Il a le ton encore sec, cette fille ne lui poserait presque que des soucis, et en plus il n'arrive pas à la marier.

- Père, non ce n'était pas un viol !

Comment ose-t-il penser que dans ce cas, elle n'aurait pas occis son agresseur.

- Et c'était une raison pour y passer toute la nuit, peut-être ?
- Nous nous sommes endormis, je m'excuse de t'avoir causé de l'inquiétude.
- Bon, ma décision est prise. Cynwyl ap Owain, le prix à payer sera le suivant : tu es son garde du corps. S'il lui arrive quoique ce soit, tu subiras le même sort, et ne crois pas que je ne retrouverais pas, où que tu ailles. Vos destins sont maintenant liés par votre acte. Disparaissez tous les deux, avant que je ne m'énerve !

Un signe ample de la main pour accompagner sa dernière phrase ; pourtant avec son ton, la puissance de sa voix, on aurait pu croire qu'il était en colère...

Cynwyl ne demande pas son reste, salue et sort vivement, attendant juste son amante à la sortie pour lui tenir la porte.
Le regard du frère d'Aderyn pourtant le suit et il ne semble pas apprécier une décision aussi clémente.
D'ailleurs le cymbrog ne s'y trompe pas et garde la tête basse, conscient de s'en être - relativement - bien sorti, parce que quoique ce soit signifie réellement quoique ce soit... Même si elle se tord la cheville.

Aderyn se demande pourquoi son père a renoncé si vite à lui pourrir la vie. Celui-ci a un sourire.

- J'espère que tu sauras assez distraire le jeune cymbrog pour qu'il en oublie ses rêves de gloire et de guerre...

Il a parlé assez fort pour que Cynwyl l'entende, comprenne que le prix à payer est aussi l'abandon de ce qu'il espérait faire de sa vie.
Ce n'est surement que là qu'Aderyn mesure la portée de leur geste et ce que ça implique sur l'avenir du jeune homme.

- Je ne crois pas t'avoir demandé de rester !

Aderyn est sortie de ses pensées par le rappel de son père à quitter les lieux, ce n'est pas le moment de discuter, pas aujourd'hui. Elle le salue.
Elle allait lui souhaiter une bonne journée mais vu comme les choses ont commencé, elle s'abstient. Sans un regard pour son frère qui désapprouve, elle en est certaine, elle sort.

Cynwyl passe derrière elle, ferme la porte et la suit sans dire un mot. Elle est silencieuse et il la sent en colère, perturbée. D'un pas vif, elle rejoint ses appartements, oubliant presque que maintenant elle a un garde du corps et qu'il ne connaît guère les lieux.
Lui-même a reçu un sacré coup derrière la nuque et ne pipe pas un mot, l'accompagne jusque dans sa chambre, sans réfléchir, il en est incapable.
Il évite de se prendre la porte qu'elle ferme par réflexe, se glisse derrière la jeune femme et ferme la porte, restant ensuite droit, devant la seule entrée.

Il se retrouve dans une chambre à l'atmosphère étrange, un lit fermé qui n'a pas été défait de la nuit, une grande table à de grands bougeoirs disposent de restes de bougies, des pots opaques dont il ne saurait dire ce qu'ils contiennent, des parchemins empilés sans ordre, du moins c'est l'impression que ça donne.
Elle se retourne pour prendre quelque chose dans un large coffre au bois presque noir et réalise sa présence.

- Je le ferai changer d'avis mais aujourd'hui ça aurait été peine perdue d'essayer.

Il secoue la tête, répond d'une voix blanche

- Ne t'en fais pas. C'est notre seigneur, et il a décidé du prix à payer. Il ne reviendra pas sur sa décision.
- Tu ne vas pas passer ta vie à suivre mes pas, c'est ridicule.
- Il y a sûrement pire.

Il s'efforce de garder contenance, mais elle voit que ca l'a carrément secoué. Même le feu dans ses yeux semble d'être éteint.

- Je suis navrée, c'est ma faute. Je n'aurais jamais dû te laisser faire.
- C'est de ma faute, j'aurais du me contrôler. Toi, tu n'y es pour rien.
- Mais bon, c'est fait, alors assumons...

Il ne dit rien de plus mais espère qu'il n'aura pas à le payer pour juste une nuit de plaisirs ; même avec elle, ca reste cher...
Tous les scénarii passent dans sa tête, jusqu'à celui de devoir attendre devant la porte, à l'extérieur, alors qu'il l'entendra elle et son époux faire l'amour.
Aryden s'approcha de lui, pris sa main.

- Tu regrettes, c'est ça ?
- Non, je ne regrette pas. Ca en valait la peine.

Il a un pâle sourire. Cette nuit resterait toujours un excellent souvenir dans sa mémoire, mais il ne veut rien dire du cheminement sombre de ses pensées.

Répondre