[Conan] Voyvodin, guerrier, barbare...
Publié : 07 janv. 2013, 01:23
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Adossé à la grange, sise la taverne, un homme en haillons somnole tandis qu’un second à moitié vautré sur lui, beugle de tout son saoul des chants païens.
Après tout, les tavernes ont ceci de commun avec les temples et les palais qu’ils attirent les gueux de toute sorte…
Mais au contraire des rebouteux malingres, le premier dénote par sa corpulence. Le voyageur prudent se gardera bien de s’en approcher de crainte d’avoir affaire à un coupe-jarret.
« Toi ! Au lieu de faire semblant de dormir... Oui, toi! Qu’il se taise. Il me déplait d’entendre blasphémer Mitra… Pas toi ?»
L’homme releva la tête et les regarda d’un air maussade. L’un d’eux tiqua en posant la main sur la garde de son sabre. L’homme accroupi ne voyait plus que cela et en oubliait presque qu’il ne possédait, lui, aucune arme…
Mais rien de définitif n’advint car celui qui avait parlé enjoins au calme son compère d’un haussement de main et jeta, goguenard, un shekel d’argent vers les gueux. Le soulard se tut, imaginant un instant l’alcool shémite qu’il allait pouvoir se payer avec cette obole providentielle.
Il se tut pour de bon quand sa mâchoire fut frappée par le poing de son voisin.
D’abord interloqué, les hommes finirent par rire de bon cœur puis parcoururent les derniers pas menant à la porte de la taverne.
L’homme pris la pièce au sol et mordit dedans pour en vérifier la nature. Un shekel d’argent, ça vaut bien une couronne aquilonienne… C’est toujours un début pour espérer acheter, non, racheter de l’acier némédien, solide, fiable.
Mais… comment rester sourd aux clameurs provenant de la taverne ? Après tout, rêvasser de tenir à pleines mains une vraie lame n’a jamais épongé la soif.
Adossé à la grange, sise la taverne, un homme en haillons somnole tandis qu’un second à moitié vautré sur lui, beugle de tout son saoul des chants païens.
Après tout, les tavernes ont ceci de commun avec les temples et les palais qu’ils attirent les gueux de toute sorte…
Mais au contraire des rebouteux malingres, le premier dénote par sa corpulence. Le voyageur prudent se gardera bien de s’en approcher de crainte d’avoir affaire à un coupe-jarret.
Quelques hommes en armes désireux d’abreuver leurs gosiers allaient passer devant eux mais ralentirent puis s’arrêtèrent finalement. L’un s’approcha et se baissa un peu pour dévisager le premier. L'ivrogne eu un instant de doute mais repris sa diatribe en voyant l'homme en arme lui sourire en se redressant.Voyvodin est un homme dont l'âge doit avoisiner les 25 ans, bien que de premier abord, il semble être plus âgé, de part sa peau bruni par le soleil et portant les traces d'une vie difficile. Il est d'une stature imposante, son cuir épais recouvrant une musculature très impressionnante. Ses cheveux longs sont noirs et cache un regard perçant. Il tient souvent sa tête baissée, comme si ses sens étant constamment en alerte ou prêt à foncer. Mais parfois cela cache qu'il s'est tout bonnement assoupi...
« Toi ! Au lieu de faire semblant de dormir... Oui, toi! Qu’il se taise. Il me déplait d’entendre blasphémer Mitra… Pas toi ?»
L’homme releva la tête et les regarda d’un air maussade. L’un d’eux tiqua en posant la main sur la garde de son sabre. L’homme accroupi ne voyait plus que cela et en oubliait presque qu’il ne possédait, lui, aucune arme…
Mais rien de définitif n’advint car celui qui avait parlé enjoins au calme son compère d’un haussement de main et jeta, goguenard, un shekel d’argent vers les gueux. Le soulard se tut, imaginant un instant l’alcool shémite qu’il allait pouvoir se payer avec cette obole providentielle.
Il se tut pour de bon quand sa mâchoire fut frappée par le poing de son voisin.
D’abord interloqué, les hommes finirent par rire de bon cœur puis parcoururent les derniers pas menant à la porte de la taverne.
L’homme pris la pièce au sol et mordit dedans pour en vérifier la nature. Un shekel d’argent, ça vaut bien une couronne aquilonienne… C’est toujours un début pour espérer acheter, non, racheter de l’acier némédien, solide, fiable.
Mais… comment rester sourd aux clameurs provenant de la taverne ? Après tout, rêvasser de tenir à pleines mains une vraie lame n’a jamais épongé la soif.