• Concept : Voleur/Soldat déserteur
• Description : Enfant de la rue, Enfant de la rue, brun, cheveux longs, mince et agile. Enrôlé contre son gré, Haytham a déserté dans un désert glacé où ses talents de voleur ne lui servent guère.
Attributs & compétences :
• Agilité : 4D
• Coordination : 3D
• Vigueur : 3D
• Savoir : 2D + 1
• Perception : 3D
• Charisme : 2D + 2
Autres informations :
• Points de personnages : 5 + 5 = 10 - 5 dépensés = 5
• Points de destins : 1 + 1 = 2
• Mouvement : 10
• Dégâts naturels : + 2D
• Avantages & désavantages :
- o Acrobate : bonus de +1 aux jets en Acrobatie, Contorsion et Esquive.
o Réflexes fulgurants : bonus de +1 aux jets en Esquive, Tir et Pilotage.
o Discrimination : Zamorien brun avec passé de voleur, il a subi des brimades dans sa garnison et traîne une réputation suspecte.
o Ennemi (-) : Erilo, son ex-capitaine, un Corinthien parfumé et corrompu.
• Background : - voir récit.
Compétences :
Escalade (Agilité) +1D+2
Esquive (Agilité) +2
Discrétion (Agilité) +1D
Nage (Vigueur) +1
Tir (Coordination) +1D
Langage (Savoir) :
o Aesir +1D +1 (total 3D+2)
o Aquilonien +1D (total 3D+1)
Connaissance de la rue (Perception) +1D
Bluff (Charisme) + 1D (Total 3D)
Récit:
Je me demande encore ce que je fais là… Il paraît que je suis né en Zamora, mais je n’en ai pas gardé un grand souvenir, à part que le soleil était beaucoup plus brûlant qu’ici. Ma mère me fredonnait quelquefois des chansons ou des bribes de contes de là-bas, mais elle n’avait pas beaucoup de temps à me consacrer entre deux clients. J’ai fait mon éducation moi-même, dans les bas quartiers de Belverus, la ville la plus riche de Nemedia. Un voleur peut y gagner sa vie très convenablement s’il est adroit et prudent. J’ai été adroit, mais pas assez prudent : je suis monte-en-l’air et pas pickpocket, j’aurais dû m’en souvenir. Un soir, j’ai tenté de voler la bourse d’un capitaine de la Garde Aesir qui était soul comme un cochon. Pas de chance : même soul, il avait de bons réflexes et il m’a aplati sur le plancher avec une facilité dégoûtante. Je me rappelle encore sa grosse voix à l’accent nordique et à l’haleine alcoolisée : « Je dois partir en expédition demain et je n’ai pas envie de perdre une matinée chez le juge. Alors, je te laisse le choix : ou tu t’engages dans mon régiment, ou je te casse le cou tout de suite. Que choisis-tu ? » Évidemment, j’ai choisi l’armée. Et c’est comme ça que Haytham de Zamora s’est trouvé à faire l’exercice dans une garnison pourrie des Royaumes Frontaliers, à manier la pique, la pelle ou le balai, selon les jours.
Les soldats ne m’aimaient pas trop, il y en avait toujours pour me rappeler la profession de ma mère, ou mon boulot précédent, ou ma peau un peu trop foncée. La plupart étaient des mercenaires nordiques enrôlés pour combattre leurs cousins sauvages : des chiens gras contre des loups. Il a fallu que j’apprenne leur fichu langage. Mais j’ai aussi appris à manier l’arc, à me déplacer dans la forêt presque sans bruit, et à chasser et cuisiner pour le capitaine. J’ai failli crever de froid le premier hiver, mais ensuite, je me suis plus ou moins acclimaté.
Tant que mon capitaine aesir était vivant, ça allait à peu près, mais il a été tué dans une embuscade et remplacé par un salopard d’officier corinthien qui se parfumait les cheveux. Il avait aussi la sale habitude de piquer dans la caisse et de revendre les provisions pour son compte. Comme ça se voyait un peu trop, il a eu besoin d’un bouc émissaire. Dans la garnison, qui avait des bons antécédents de voleur ? Gagné. J’ai été interrogé, torturé, puis jeté au cachot parce que même la tête dans la flotte, je ne voulais rien savoir pour avouer. Avouer, c’est contraire à mon éthique professionnelle, même pour des actes que je n’ai pas commis.