OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté
- Iris
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Doutes
Enyl l'éclaireur pouvait effectivement trouver que les faits et gestes de Cairell signalaient une certaine "préoccupation" gardée pour lui. Apparemment il s'intéresse au chemin par lequel ils sont arrivés et observe les deux sorties du val d'Helefrt : le chemin principal qui permet de rejoindre les territoires de Dearg, Melwan, Terkhên... et des sentiers abandonnés qui partent vers la Forêt des Soupirs, jusqu'à Tulg Naomh. Dans ces territoires sauvages, la présence de féondas est à craindre, il paraît que celui qui attaqua le village voilà une vingtaine d'année en venait. Il avait alors été combattu par le demorthèn Tagd, le barde Hafgan et celui qui allait devenir l'ansaleir Uryen. D'ailleurs Enyl s'en rappelle peut-être, cela se passait peut-être un à trois ans avant son départ. L'essentiel de la population s'était alors réfugiée sous terre, dans un réseau de grottes secrètes sécurisées qui servaient en cas d'attaque majeure...
Pour l'instant, personne n'arrive, ou plutôt, personne n'est visiblement en train d'arriver par la gorge (en même temps, vu le terrain, voir quelqu'un longtemps à l'avance serait difficile).
Les rescapés sont soulagés d'être arrivés en vie à Helefrt et ravis d'être en Taol Ker, ils portent tous des symboles religieux et font partis de groupes croyants et pieux. Ils sont relativement discrets, disent vouloir s'installer chez un lointain cousin de Libane qui est marchand à OstaBaille et contribuer à travailler à son affaire. Telan est lui-même marchand avec également de la famille et des contacts là-bas.
L'ansaléir Uryen est perplexe mais pas spécialement inquiet. Si Enyl veut surveiller le chemin par lequel les voyageurs sont arrivés en même temps que de s'occuper des travaux d'infrastructure, ce ne sera pas mal, éventuellement se mettre discrètement au point entre Enyl et les sentinelles pour mettre au point un système de communication par sonnerie de cor. En revanche, difficile d'assaillir Cairell de question, ce serait une grave offense envers quelqu'un qui bénéficie du devoir d'hospitalité. L'honneur d'Helefrt est de soigner leurs blessés, de traiter ces gens dans le besoin avec respect et à présent que leur vie a été sauvée par des gens du village, de veiller à ce qu'ils puissent repartir en bonne santé.
Sauver quelqu'un revient à prendre une décision lourde de responsabilité.
Pour l'instant, personne n'arrive, ou plutôt, personne n'est visiblement en train d'arriver par la gorge (en même temps, vu le terrain, voir quelqu'un longtemps à l'avance serait difficile).
Les rescapés sont soulagés d'être arrivés en vie à Helefrt et ravis d'être en Taol Ker, ils portent tous des symboles religieux et font partis de groupes croyants et pieux. Ils sont relativement discrets, disent vouloir s'installer chez un lointain cousin de Libane qui est marchand à OstaBaille et contribuer à travailler à son affaire. Telan est lui-même marchand avec également de la famille et des contacts là-bas.
L'ansaléir Uryen est perplexe mais pas spécialement inquiet. Si Enyl veut surveiller le chemin par lequel les voyageurs sont arrivés en même temps que de s'occuper des travaux d'infrastructure, ce ne sera pas mal, éventuellement se mettre discrètement au point entre Enyl et les sentinelles pour mettre au point un système de communication par sonnerie de cor. En revanche, difficile d'assaillir Cairell de question, ce serait une grave offense envers quelqu'un qui bénéficie du devoir d'hospitalité. L'honneur d'Helefrt est de soigner leurs blessés, de traiter ces gens dans le besoin avec respect et à présent que leur vie a été sauvée par des gens du village, de veiller à ce qu'ils puissent repartir en bonne santé.
Sauver quelqu'un revient à prendre une décision lourde de responsabilité.
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- Petite graine
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Re: Doutes
Sans vouloir m'incruster dans la conversation passionnante entre nos deux tourtereaux, je chuchote à l'oreille d'Iris : OK, je fait ça :
Puis je m'en vais sur la pointe des pieds en espérant ne pas avoir brisé la magie de cette conversation... sur la magie !
Iris a écrit :Si Enyl veut surveiller le chemin par lequel les voyageurs sont arrivés en même temps que de s'occuper des travaux d'infrastructure, ce ne sera pas mal, éventuellement se mettre discrètement au point entre Enyl et les sentinelles pour mettre au point un système de communication par sonnerie de cor.
Puis je m'en vais sur la pointe des pieds en espérant ne pas avoir brisé la magie de cette conversation... sur la magie !

- Iris
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Le point
Neven l'apprenti barde aidait sa famille et diverses personnes, selon là où il se sentait le plus utile, cependant il savait qu'il était relativement libre du choix de son "poste". S'il était curieux de l'origine des voyageurs, il pouvait se présenter comme volontaire pour aider aux soins, ou bien aller aider Enyl l'éclaireur qui travaillait à améliorer la voie d'accès au village d'Helefrt par la gorge. L'ancien soldat avait pour sa part tout loisir d'organiser les opérations d'observation, choix des arbres, code de cor avec les sentinelles... Il faudrait certainement tout l'été pour arriver complètement au bout des travaux, mais c'était pour l'instant le moment de faire les plans, réfléchir aux modalités, ensuite le village tout entier participerait au chantier selon les disponibilités de chacun, détails discutés ultérieurement dans la maison commune, l'ansaleir Uryen organisant le planning de travail à ce moment-là.
Garn le Sigire et Nelvéa la ionnthèn discutaient paisiblement de questions de dogme et de métaphysique, le demorthèn Tagd ignorant à cette heure la proximité qui se tissait entre les deux jeunes gens, mais risquant d'apprendre avant la fin de l'après-midi que le sigire avait cherché sa fille. Bon, s'il l'avait "ouvertement" cherchée, ça ne devait pas être quelque chose de grave ou de douteux, l'étranger n'était pas bête au point de courtiser sa fille en le disant à tout le monde, hein ? Mais quand même, il faudrait interroger un peu Nelvéa au sujet de cet homme... Nelvéa, adorable petite, trop douce et délicate pour se monde cruel... Saurait-elle s'endurcir ? ... En même temps, la jeune fille savait que son père avait des secrets, qu'il y avait dans le val des choses précieuses, notamment une partie du bois où les c'maoghs étaient très présents, une bénédiction précieusement gardée secrète... Tagd se méfiait des magientistes, par peur qu'ils veuillent "sucer la moelle" des esprits eux-mêmes, et des soustrainiens, par peur qu'ils ne chassent les esprits en détruisant les cercles et mégalithes... Sa fille par ailleurs avait dû noter que le demorthèn était plusieurs fois partis dans la direction de la Forêt des Soupirs, mais ignore pour quoi en particulier. Apparemment il était question d'oghams, mais en quoi ? ... L'inventaire des oghams de son père était un secret qu'il gardait jalousement...
Yrgwenn la varigale de son côté put voir Murni la fille de l'ansaleir se proposer pour prendre la petite "Nelvéa" en nourrice, la fille nouveau-né de la femme Libanne qui avait de la fièvre et était assez éprouvée par son accouchement. Keanan, l'homme qui avait été pris dans les racines et sauvé par la varigale vint la remercier de l'avoir tiré de ce mauvais pas et se proposa de raconter un conte aux enfant d'Helefrt :
Il était une fois dans la ville de Mambrun deux orphelins de la campagne proche, la jeune fille Irina et son petit frère Teno. Comme ils étaient pauvres et sans famille, Irina décida de s’installer en ville, dans l’espoir de trouver du travail et de pouvoir subvenir à leurs besoins. La ville était belle et prospère, la jeune fille travailleuse et courageuse, mais elle était encore presque une enfant et avait à charge un petit garçon, personne ne voulut se charger de deux bouches à nourrir.
Désemparés, ils étaient assis sur le parvis d’un temple, Irina cherchant à consoler Teno, quand le prêtre les vit. C’était un homme d’âge mûr, aux cheveux blancs qui tranchaient avec sa peau rose vif et son vêtement noir. Il écouta leurs malheurs et les prit en pitié, les invitant à venir travailler et vivre au presbytère, sous sa protection, devenant leur tuteur et maître jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes. C’était une chance inespérée, Irina et Teno acceptèrent sans hésiter. La jeune fille devait travailler à décorer le temple et faire le ménage ; le petit garçon devait étudier son catéchisme et faire office d’enfant de chœur.
Un jour où Irina nettoyait, son frère vint à elle en larmes pour lui raconter que le prêtre était un méchant homme et voulait lui demandant des « choses ». Le prêtre arrivait en l’appelant, en criant après lui, en cherchant à minimiser ses actes, ses espérances criminelles qui souillaient sa générosité apparente. Horrifiée, la jeune fille lutta contre le prêtre, comprit que personne en ville ne les aiderait ni ne les croiraient, barricada la porte et fuit par la fenêtre avec son frère.
Décidée à le protéger et à fuir les adultes menteurs qui promettaient leur aide mais voulaient leur faire du mal, la jeune fille prit toutes ses économies pour acheter de la farine, des couteaux, un briquet et de solides chaussures. Irina et Teno s’en allèrent dans la forêt. Ils étaient poursuivis, des recherches étaient organisées pour les retrouver, ils entendaient les appels de gens qui voulaient les ramener chez le prêtre qui s’était déclaré leur garant et tuteur. Les deux enfants se cachèrent dans d’anciens terriers de blaireau, dans les souches d’arbre, sous les fourrés pour échapper aux gens de Mambrun.
La forêt était dense, sombre, les arbres de plus en plus grand. Irina et Teno grimpaient sur la montagne, entre des fougères qui atteignaient leur taille et des troncs dont leurs bras à tous les deux ne suffisaient pas à faire le tour. Ils entendaient des loups et les gens évitaient d’aller loin dans la forêt à cause d’eux, mais jamais ceux qu’ils virent ne les menacèrent. C’était comme si les esprits de la forêt avaient décidé d’accepter Irina et Teno sur leur territoire. Peut-être avaient-ils compris que les orphelins fuyaient un prêtre d’une religion qui les considérait comme des monstres ou des démons.
Les orphelins arrivèrent enfin à une clairière autour d’un lac, un lieu merveilleux, baigné de lumière. Ils décidèrent de s’installer là.
Irina bâtit une maisonnette pour elle et son frère et ils purent mener là une vie agréable, se nourrissant grâce aux produits de la forêt et quand il leur manquait quelque chose, Teno en parlait aux loups qui le leur apportaient.
Cependant un jour, un chasseur égaré découvrit la clairière et vit Teno, puis la maisonnette près du lac. Le jeune garçon qui avait grandi était très heureux de voir un autre humain. Irina en revanche se souvenait des mauvaises personnes de Mambrun et prit son couteau à deux mains pour bien montrer qu’elle ne se laissait pas intimider par l’inconnu. Le chasseur ne comprenait pas pourquoi la jeune fille avait si peur de lui et pourquoi deux orphelins vivaient ici, loin de tout. Il dut jurer qu’il n’était pas à leur recherche avant qu’Irina n’accepte qu’il restât pour la nuit.
Le chasseur était un jeune seigneur d’une famille qui conti-nuait de respecter les esprits de la forêt et il était ébloui par la beauté de la courageuse jeune Irina. Il conçut le souhait de l’épouser mais il était difficile de la persuader car elle était devenue aussi belle et sauvage que la forêt dans laquelle elle vivait.
Cependant elle souhaitait par-dessus tout le bonheur de son frère et le petit Teno qui grandissait désirait ardemment retrouver d’autres gens. Irina accepta de suivre le chasseur et l’épouser à condition qu’il tienne sa promesse de faire de son frère un chevalier.
Le chasseur prêta serment devant les loups qui vivaient à côté de la clairière des orphelins. S’il mentait les loups le dévoreraient. Il jura qu’il veillerait désormais sur le frère et la sœur et comme il tint sa promesse, jamais les loups ne le menacèrent.
Garn le Sigire et Nelvéa la ionnthèn discutaient paisiblement de questions de dogme et de métaphysique, le demorthèn Tagd ignorant à cette heure la proximité qui se tissait entre les deux jeunes gens, mais risquant d'apprendre avant la fin de l'après-midi que le sigire avait cherché sa fille. Bon, s'il l'avait "ouvertement" cherchée, ça ne devait pas être quelque chose de grave ou de douteux, l'étranger n'était pas bête au point de courtiser sa fille en le disant à tout le monde, hein ? Mais quand même, il faudrait interroger un peu Nelvéa au sujet de cet homme... Nelvéa, adorable petite, trop douce et délicate pour se monde cruel... Saurait-elle s'endurcir ? ... En même temps, la jeune fille savait que son père avait des secrets, qu'il y avait dans le val des choses précieuses, notamment une partie du bois où les c'maoghs étaient très présents, une bénédiction précieusement gardée secrète... Tagd se méfiait des magientistes, par peur qu'ils veuillent "sucer la moelle" des esprits eux-mêmes, et des soustrainiens, par peur qu'ils ne chassent les esprits en détruisant les cercles et mégalithes... Sa fille par ailleurs avait dû noter que le demorthèn était plusieurs fois partis dans la direction de la Forêt des Soupirs, mais ignore pour quoi en particulier. Apparemment il était question d'oghams, mais en quoi ? ... L'inventaire des oghams de son père était un secret qu'il gardait jalousement...
Yrgwenn la varigale de son côté put voir Murni la fille de l'ansaleir se proposer pour prendre la petite "Nelvéa" en nourrice, la fille nouveau-né de la femme Libanne qui avait de la fièvre et était assez éprouvée par son accouchement. Keanan, l'homme qui avait été pris dans les racines et sauvé par la varigale vint la remercier de l'avoir tiré de ce mauvais pas et se proposa de raconter un conte aux enfant d'Helefrt :
Il était une fois dans la ville de Mambrun deux orphelins de la campagne proche, la jeune fille Irina et son petit frère Teno. Comme ils étaient pauvres et sans famille, Irina décida de s’installer en ville, dans l’espoir de trouver du travail et de pouvoir subvenir à leurs besoins. La ville était belle et prospère, la jeune fille travailleuse et courageuse, mais elle était encore presque une enfant et avait à charge un petit garçon, personne ne voulut se charger de deux bouches à nourrir.
Désemparés, ils étaient assis sur le parvis d’un temple, Irina cherchant à consoler Teno, quand le prêtre les vit. C’était un homme d’âge mûr, aux cheveux blancs qui tranchaient avec sa peau rose vif et son vêtement noir. Il écouta leurs malheurs et les prit en pitié, les invitant à venir travailler et vivre au presbytère, sous sa protection, devenant leur tuteur et maître jusqu’à ce qu’ils deviennent adultes. C’était une chance inespérée, Irina et Teno acceptèrent sans hésiter. La jeune fille devait travailler à décorer le temple et faire le ménage ; le petit garçon devait étudier son catéchisme et faire office d’enfant de chœur.
Un jour où Irina nettoyait, son frère vint à elle en larmes pour lui raconter que le prêtre était un méchant homme et voulait lui demandant des « choses ». Le prêtre arrivait en l’appelant, en criant après lui, en cherchant à minimiser ses actes, ses espérances criminelles qui souillaient sa générosité apparente. Horrifiée, la jeune fille lutta contre le prêtre, comprit que personne en ville ne les aiderait ni ne les croiraient, barricada la porte et fuit par la fenêtre avec son frère.
Décidée à le protéger et à fuir les adultes menteurs qui promettaient leur aide mais voulaient leur faire du mal, la jeune fille prit toutes ses économies pour acheter de la farine, des couteaux, un briquet et de solides chaussures. Irina et Teno s’en allèrent dans la forêt. Ils étaient poursuivis, des recherches étaient organisées pour les retrouver, ils entendaient les appels de gens qui voulaient les ramener chez le prêtre qui s’était déclaré leur garant et tuteur. Les deux enfants se cachèrent dans d’anciens terriers de blaireau, dans les souches d’arbre, sous les fourrés pour échapper aux gens de Mambrun.
La forêt était dense, sombre, les arbres de plus en plus grand. Irina et Teno grimpaient sur la montagne, entre des fougères qui atteignaient leur taille et des troncs dont leurs bras à tous les deux ne suffisaient pas à faire le tour. Ils entendaient des loups et les gens évitaient d’aller loin dans la forêt à cause d’eux, mais jamais ceux qu’ils virent ne les menacèrent. C’était comme si les esprits de la forêt avaient décidé d’accepter Irina et Teno sur leur territoire. Peut-être avaient-ils compris que les orphelins fuyaient un prêtre d’une religion qui les considérait comme des monstres ou des démons.
Les orphelins arrivèrent enfin à une clairière autour d’un lac, un lieu merveilleux, baigné de lumière. Ils décidèrent de s’installer là.
Irina bâtit une maisonnette pour elle et son frère et ils purent mener là une vie agréable, se nourrissant grâce aux produits de la forêt et quand il leur manquait quelque chose, Teno en parlait aux loups qui le leur apportaient.
Cependant un jour, un chasseur égaré découvrit la clairière et vit Teno, puis la maisonnette près du lac. Le jeune garçon qui avait grandi était très heureux de voir un autre humain. Irina en revanche se souvenait des mauvaises personnes de Mambrun et prit son couteau à deux mains pour bien montrer qu’elle ne se laissait pas intimider par l’inconnu. Le chasseur ne comprenait pas pourquoi la jeune fille avait si peur de lui et pourquoi deux orphelins vivaient ici, loin de tout. Il dut jurer qu’il n’était pas à leur recherche avant qu’Irina n’accepte qu’il restât pour la nuit.
Le chasseur était un jeune seigneur d’une famille qui conti-nuait de respecter les esprits de la forêt et il était ébloui par la beauté de la courageuse jeune Irina. Il conçut le souhait de l’épouser mais il était difficile de la persuader car elle était devenue aussi belle et sauvage que la forêt dans laquelle elle vivait.
Cependant elle souhaitait par-dessus tout le bonheur de son frère et le petit Teno qui grandissait désirait ardemment retrouver d’autres gens. Irina accepta de suivre le chasseur et l’épouser à condition qu’il tienne sa promesse de faire de son frère un chevalier.
Le chasseur prêta serment devant les loups qui vivaient à côté de la clairière des orphelins. S’il mentait les loups le dévoreraient. Il jura qu’il veillerait désormais sur le frère et la sœur et comme il tint sa promesse, jamais les loups ne le menacèrent.
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Et au milieu coule une rivière...
Content de voir que la vie reprend son cours, Enyl reprend ses habitudes...
Et sa bonhomie de mise, mi bougon, mi protecteur.
Toujours avec Ukaya & Pharock...
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Courir dans la forêt à la suite d'un homme traîné par ces chiens n'étant pas la meilleure façon de collecter des informations, je me propose comme volontaire pour aider aux soins des voyageurs. Je leur propose, vu qu'ils ne peuvent pas bouger, de jouer un peu pour eux pour leur remonter le moral. Je discute aussi un peu.
- Iris
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Rassemblement
Enyl risquait de passer une partie non négligeable de la journée dehors à faire des travaux.
Neven pouvait interroger les étrangers,... des questions particulières ? Sinon ils s'informaient surtout de l'endroit où ils étaient et priaient pour leurs morts.
Nelvéa pouvait inviter Garn à manger chez elle, la maison du demorthèn étant proche des ruches, il y avait sa mère et ses deux sœurs cadettes (que tu peux nommer à ta guise)
...
La journée peut continuer paisiblement... Des tâches précises en vue ?
Neven pouvait interroger les étrangers,... des questions particulières ? Sinon ils s'informaient surtout de l'endroit où ils étaient et priaient pour leurs morts.
Nelvéa pouvait inviter Garn à manger chez elle, la maison du demorthèn étant proche des ruches, il y avait sa mère et ses deux sœurs cadettes (que tu peux nommer à ta guise)
...
La journée peut continuer paisiblement... Des tâches précises en vue ?
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Tant que cela convient à la damathair, Yrgwenn peut continuer à apprendre quelques éléments de faune/flore/géographie aux enfants. Cela peut lui permettre de "récupérer" pendant deux-trois jours tout en gagnant sa croûte.
Profitant de la conversation engagée avec Keanan, elle va également s'intéresser à l'histoire des nouveaux venus et demander à l'homme d'où ils viennent et où ils vont (/hrp Je sais qu'ils vont à Osta Baille mais Yrgwenn n'en sait rien, elle
). Ils ont été surpris par la pluie alors qu'ils étaient en route? Ca a du être plutôt effrayant avec la femme enceinte... heureusement qu'Helefrt n'était pas loin.
Profitant de la conversation engagée avec Keanan, elle va également s'intéresser à l'histoire des nouveaux venus et demander à l'homme d'où ils viennent et où ils vont (/hrp Je sais qu'ils vont à Osta Baille mais Yrgwenn n'en sait rien, elle

- Iris
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Trois fois rien
Keanan expliqua à Yrgwenn que le groupe souhaitait se rendre à OstaBaille, leur varigal leur avait suggéré de passer par Helefrt. En grande professionnelle qu'elle est, Yrgwenn sait que le choix est plutôt atypique, en principe, quand on vient de Gwidre, on passe par Dearg ou Melwan, pas par Helefrt qui nécessite un détour et dont les chemins sont moins bien praticables. L'homme peut parler de s'intégrer au commerce d'un des autres voyageurs, ou de la famille de Libanne. Il n'y connaissait pas grand-chose, il était scribe et confirmait que ce voyage était une véritable épreuve pour lui, mais c'était "nécessaire, hélas".
...
...
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Je n'arrive plus à trouver dans le texte si le varigal du groupe d'arrivants est arrivé sain et sauf au village (faisait-il partie de la première vague?) Si oui, Yrgwenn va le rencontrer (pendant une pause ou dans la soirée) afin de le saluer et aussi de prendre un peu des nouvelles des environs... Est-ce que certaines routes sont bloquées? Pourquoi avoir choisi ces chemins alors que d'autres sont habituellement plus indiqués? Y-a-t-il des circonstances qui empêchent les trajets habituels? Ce n'est pas une professionnelle de la diplomatie mais elle essaiera néanmoins dans la mesure du possible de ne pas blesser son confrère avec des questions trop directes... Elle est intriguée mais essaiera plutôt d'avoir l'air de demander cela pour des raisons professionnelles (voyage futur...).
- Iris
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Maman
Le varigal du groupe a disparu, possiblement emporté par le torrent de boue, par conséquent, une source d'information est inaccessible. Soit l'homme est mort, soit il est perdu, quelque part... Cela impliquerait une chute, puis avoir été emporté dans la rivière au fond de la gorge.
...Ce que vous savez à peu près sur les étrangers a écrit :
- Le chef : Cairell.
- La femme : Libane ; le nom de son enfant est Nelvéa ; un de ses cousins est marchand
- Keanan : blessé léger accroché à la paroi ; scribe ; raconte le conte des « Orphelins de Mambrun »
- Elwin : blessé grave, qui se trouvait à l’agonie suite au glissement de terrain
- Loaran : voyageur indemne arrivé au village en premier ; très croyant
- Telan : voyageur indemne arrivé au village en premier ; marchand
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