OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Amnèsya]

Triste soirée.

De toutes les options, elle savait la seule qu'elle ne voulait pas prendre. Il y aurait bientot suffisament de violence pour ne pas en rajouter...
Il en serait ainsi. Elle ferait ce qu'elle comptait faire depuis le départ.

Elle se retourna, rendit la poudre, repris ces affaires...
Souhaita une bonne nuit au colosse... Il en aurait tous besoin...
- Aussi vide que cela parraisse à tes yeux, je souhaite de tout mon coeur que tu ne te plantes pas...

Et, rapelant son chien disparut dans la nuit...

Elle se dirigea vers le centre de la ville, choisit un bâtiment d'où elle pourrait observer la situation, un peu à l'écart du..monta dans les étages. Elle verifia quand cas de bosoin elle pourrais s'enfuir par les toit
Et elle s'assit tranquillement sur le bord d'une terrasse. Sous les étoiles elle regarderait la denière nuit de Deh'ad à distance...Pour voir jusqu'où la folie des hommes pouvait à aller.

Aurait-elle à intervenir? Aurait-elle à se défendre? Réussirait-elle à profiter du chaos qui allait se dérouler pour enfin pourvoir quitter cette maudite ville après que la muraille soit tombé? Aurait-elle une raison de s'impliquer? ... De tout façon pour l'instant, il n'y avait plus qu'à attendre la suite... Attendre de tout ce désagrège d'eux même... Puis voir comment tirer son épingle du jeu...

Si finalement tous ce passait bien, elle se doutait qu'elle aurait certainnement à payer le prix de sa vision des choses... Mais pour l'instant, elle ne regrettait qu'une chose. Après avoir fait tant d'éffort pour se dire qu'elle devait agir même si c'etait risqué... Abandonner son idée, lui pesait un peu. Au final, elle avait trouver que c'etait une meilleure façon d'aller au devant de son destin, plutôt que d'attendre que sa foutu maladie qui la grignottait de l'interieur l'emporte...
A défaut d'être plus utile, cela aurait eu plus de panache.

[Eariel]

Repoussez les au maximum, il faut essayer de reprendre les remparts. Formez une ligne avec moi et tenons. Pas de quartier pour l'ennemi.

cria t'il aux soldats encore présents sur les remparts. La ligne empêcherais toute avancée de l'ennemi vers les portes et avec un peu de chance et de courage pourquoi pas refermer la brèche et récupérer les remparts....

[luciole]

Elwin avait hésité. Non que la diatribe du Colosse ne soit pas convaincante. Elle l'était. Non que celui ci ne maîtrise comme personne d'autre l'art de motiver des troupes. Aussi étonnant que ça soit, il semblait posséder désormais ce talent.

Mais Elwin n'était pas plus maintenant qu'auparavant suicidaire. Enfin... Pas trop. Pas dans le sens classique.

L'union héroïque de tous les défenseurs? La lutte, main dans la main, des victimes et des bourreaux contre le Monstre et ceux qui attaquaient? Quelle bonne blague. Le rouquin extenué n'y croyait pas un instant. Et pourtant, il y avait quelque chose. Un élan qu'il ressentait.
Ce n'était pas suffisant pour l’empêcher de faire de l'esprit intérieurement. Pour l’empêcher d'avoir conscience qu'une partie de cette situation était... incohérente.
Ils allaient mourir, soit sous les pattes de la Bête, soit sous les lames des membres du Temple. Et même s'ils étaient vainqueur... lui risquait d'y passer. Il n'y avait pas de bonnes solutions. Se cacher et tenter de fuir? Dans son etat? Quelle bonne blague...
Le Seigneur avait certainement le sens de l'humour.

Mais, peut être était ce un signe, une façon de lui offrir une fin un peu plus glorieuse que dans un cachot? Mouais.. c'était toujours une fin... Manque de bol, il ne voyait pas des tonnes de script avec écrit happy end à la fin.

Donc, quitte à être suicidaire... autant l'étre à plusieurs. Il était nul en tir, mais quelque chose le poussait à ne pas quitter l'Homme et Demi. Alors, il le suivait. Il couvrirait ses arrières. Il ne voulait pas rester seul.

Pas seul...

Même si franchement, finir en bouillie pour monstre, même si c'est de la bouillie héroïque n'était pas dans ses perspectives initiales de carrière.

Au moins... il se trouverait loin des portes de la cité lorsqu'elles céderaient. Et puis en fait à la réflexion, de la bouillie valait mieux qu'être trop cuit. Ca devait être moins long...
Bon.. déjà quand on voyait les efforts qu'il devait faire pour suivre l'allure du colosse, ça allait être rigolo si on voulait lui en demander plus. Carrément ridicule.

Et puis.. il y avait eut la tarish au chien. Qui avait proposé quelque chose. Même si fichtrement suicidaire... Et qui s'était fait remballer comme une malpropre.

Que faire? Elwin se sentit tiraillé entre sa lassitude et donc sa tendance à "laisser faire" et suivre le mouvement ou.. tenter chevaleresquement (ou pas) de la rattraper. Elle était seule, malgré le chien. Et qui sait comment les choses pouvaient tourner. Ceci dit, vu son état... qui veillerait sur qui était une bonne question. C'était même carrément l'inverse.

Et puis zut! Il n'allait pas mourir sous les ordres... d'Homme et demi? Mince quoi! Il avait un prestige intérieur à respecter! Et puis il ne ferait que gêner ici...

Elwin disparut donc dans la nuit, derrière la fille

Attends!

L'épée - et ça lui fendait le cœur- lui servit plus de béquille qu'autre chose alors qu'il accélérait pour tenter de la rattraper.

Attends! J'vais avoir du mal à tenir ton rythme à cette allure! Et quitte à y rester je préfère que ce soit en compagnie d'une personne ayant un minimum de cervelle que de courage sans cervelle. Enfin, si toi et ton chien daignez me supporter pour ce qu'il nous reste comme temps devant nous.

[Maëlys]

Maëlys avait malgré les mots de celui qui se dénommait Arzhel effectué les quelques touches nécessaires afin de finaliser la maigre oeuvre de résistance de la ville.
L'inconnu avait beau parler de choses inutiles, selon elle il s'agissait de tentatives de se sauver, la population connaissait la ville, elle avait des chances de s'en tirer en maintenant les autres à distance... Enfin c'est vrai qu'en quelques coups d'épées cela pourrait se couper, pour peu que l'un escalade au dessus et passe de l'autre côté pour trancher les cordes.

Mais elle ne se sentait pas inutile comme ça, elle donnait la chance qu'elle pouvait à la ville, elle contribuait à sauver la ville tout comme se sauver.

Et puis de toute façon qu'est ce qu'il y connaissait l'autre qui s'appelait Arzhel ? Sûrement guère plus qu'elle...

Elle ne tilta même pas à ses dires, trop fixées ou trop fatiguées par ce qui allai se passer.

"D'accord, à la caserne alors, on devrait y être relativement en sécurité..."

[Obsidian]

Azrhel sourit intérieurement. La jeune femme n'avait pas sourcillé à ces allusions de boucherie prochaine. Ces commentaires sur la manière de traiter une lame n'avait même pas soulevé un regard d'indignation. La rouquine devait posséder l'expérience du vécu à défaut d'avoir celle de l'âge. Elle semblait obnubilée par sa mission et par rien d'autre.

Peux être était elle comme lui ? Un bon soldat qui obéit aux ordres ? Dans ce cas, lorsque tout s'écroulera et qu'elle n'aurait plus rien à quoi s’accrocher, elle pourrait devenir un allié précieux afin de fuir rapidement le champ de bataille. Il décida de savoir si sa première impression s'était avérée exacte. Était elle une Varigale ?

Après avoir entendu de nouveaux craquements et bruits sourds provenant de la porte de Helm, ils posèrent pied à terre à proximité de la caserne. Du regard, Arzhel chercha une pièce dépourvue d'activité.

"Choisissons un endroit calme éloigné des citadins, je n'ai pas envie qu'un groupe de villageois attire à nous tout une phalange de lames".

Ses yeux se posèrent sur ce qu'il cherchait : une ancienne entrée de tunnel pour les livraisons de la caserne. Il se dirigea vers le refuge improvisé.

"Alors, dis moi qu'est ce qu'une si jeune femme fait dans une cité assiégée ? Tu as été payée pour cela ? C'est pour ça que tu aidais les citadins ?... Enfin ça te regarde..."

Arrivé à l'entrée du tunnel, il sortit les lames qu'il avait récupérées peu de temps auparavant et s’enfonça dans l'ombre protectrice.

"Restons ici si cela te sied. Si une accalmie se fait sentir, que nous pouvons en profiter et que tu connais une issue, soit agréable et montre moi la sortie"

[Iris]

1. Du côté de la porte (B)

Nialan, a priori avec Grirav (?), se rend du côté de la brèche, enfin, de l'infiltration ennemie, dans le but de la colmater et éviter que la situation soit totalement hors de contrôle. Il faut freiner, limiter l'invasion, reprendre ce pan de mur.

Une stratégie particulière ? Quelque chose ? Sinon ça peut faire l'affaire de quelques passes d'armes, bonifiées selon les précautions ou idées lumineuses...

2. Sauter sur le monstre (B')

Amy est suivie d'Elwin qui a peut-être trouvé en elle son âme sœur en matière d'interventions et manœuvres délirantes. ... Ensemble, ils courent vers (B') où trouver un immeuble assez haut pour mener leur action. En chemin, ils ont pu entendre les effondrements d'autres bâtiments. La créature approche et les actions d'Homme Et Demi vont déterminer son comportement à court terme.

Les deux jeunes gens se trouvent à présent devant une maison, plongée dans le noir. Aucun des deux n'a de torche ni moyen de s'éclairer, il faut au moins emprunter à l'extérieur un bout de bois enflammé... Et se faufiler à l'intérieur... en espérant avoir assez de chance pour que rien ne leur tombe dessus... ou que les escaliers ne s'effondrent pas quand ils voudront les gravir !

http://fim.pierstoval.com/viewtopic.php ... 400#p15896

3. Arzhel & Maëlys en [BB']

Arzhel savait monter à cheval [Voyage 2] mais n'était pas pour autant un bon cavalier... Du moins sans doute pas assez pour être capable de faire sauter des palissades prêtes à être embrasées avec un cheval qu'il venait de trouver.

Donc le trajet pour se rendre à la caserne consiste à effectuer [BB'] puis [B'C'] puis [C'C]... Or... il s'avère que B'... est en passe d'être bloqué par un monstre en approche, harcelé par des javelots...


... en voulant fuir les combats de la porte, Maëlys & Arzhel foncent droit vers les ennuis ! ... Manifestement Arzhel sous-estimait ce qui le séparait de la caserne... Il eut le temps de discuter un peu avec la jeune femme... mais ils étaient loin d'être à l'abri...

• (a) ils pouvaient foncer (et espérer passer devant le monstre qui se faisait harceler) avant de courir vers la caserne
• (b) ils pouvaient descendre de cheval et entrer dans une maison (quitte à défoncer la porte ou une fenêtre), en espérant qu'il y aurait un passage vers une arrière cour, et de là, pouvoir courir jusqu'aux alentours de la caserne

4. Assaut héroïque en (B')

Pendant ce temps, le Colosse dirigeait ses troupes... Et les premiers tirs de javelines, flèches etc. étaient lancés... La créature monstrueuse était effectivement agacée, et dans un mouvement brusque, elle heurta les toits, balançant une pluie de pierres et de tuiles... tombant d'assez haut pour tuer quiconque passerait dans la zone et qui s'en prendrait une sur la tête...


...

[Obsidian]

Mille excuses, je pensais que nous étions beaucoup plus proche de la caserne. Disons que mes questions à Maelys restent et que nos actions changent alors

Arzhel peinait à manœuvrer sa monture au milieu de cette agitation et de toute cette fumée. La plupart des rues était à présent bouchées et les habitants de De'had courraient en tout sens, conscients du danger imminent.

" Chevaucher dans ce dédale devient impossible, descendons."

Arzhel s'engouffra dans une petite rue transversale mais, à peine avait fait il quelques pas, qu'une gigantesque ombre recouvra les cieux. Des tuiles tombèrent du hauts des maisonnées et le sol trembla sous ses pieds comme si la terre allait s'ouvrir en deux d'un instant à l'autre. Un cri guttural, puissant et inhumain se fit entendre et lui fit vibrer le corps à la manière d'une peau de tambourin. Arzhel se plaqua contre la paroi afin d'éviter d'éventuelles chutes de pierres. Il regarda éberluée la jeune femme.


"Mais, par l'unique, quelle est donc ce maléfice ?"

Résistance mentale ?

Il regarda en tout sens à la recherche d'une issue et son dévolu se porta sur une haute bâtisse.

"Tu maitriseras tes passions et seras modéré en toute chose..."

Il fit un sourire à Maelys.

"De toute manière, je n'ai pas l'âme d'un héros des temps anciens... Et toi ? Passons par les cours intérieurs de ces demeures. Avec un peu de chance, nous serons en sécurité. Aide moi à défoncer cette foutue porte"

[Amnèsya]

Elle immaginait passivement la chute prochaine de la ville et les larmes aux yeux... cherchait désespérement une idée pour ne pas assister à ce qui finalement aller inéxorablement se dérouler...
Lorsqu'elle entendis :
- Attends!
Dans un premier temps, elle ne fit qu'acceler le pas... C'est bon elle en avait soupé du monde... Son impuissance à faire comprendre au colosse qu'il y avait tout à gagner à travailler ensemble, combinée à toute les sensations de ce soir avaient fini d'acchever son fragile équilibre mentale... Si elle devait crevé elle creverait seule. Et si elle devait survivre... Elle se releverait demain matin et en compagnie de Corentin reprendrait sa route jusqu'à sa maladie l'emporte... C'était finalement simple comme situation... Pas besoin de la compliquer avec quelqu'un

Attends! J'vais avoir du mal à tenir ton rythme à cette allure! Et quitte à y rester je préfère que ce soit en compagnie d'une personne ayant un minimum de cervelle que de courage sans cervelle. Enfin, si toi et ton chien daignez me supporter pour ce qu'il nous reste comme temps devant nous.

je préfère que ce soit en compagnie d'une personne ayant un minimum de cervelle que de courage sans cervelle

L'absurdité de la réfection, pour elle qui magnait mieux l'ironie que le couteau, la fit s'éclater de rire... Si la manouevre était voulu c'était bien joué... Elle accepta de se retourner et quelques larmes s'échapperent de son visage Mais etait ce des larmes joie ou des larmes de desespoir... Nul ne pouvait le dire.
Elle s'arrêta et observa le commique qui en deux parolles avait réusi à la sortir de la dépression melancholique dans laquelle elle s'enfoncait....
Elle connaissait ce visage. C'etait l'homme que j'avais croisé en meme temps que le colosse. C'etait celui qui était passer par les meme case que moi... J'explosait de rire... La seule personne qui voulait me suivre était celui qui avait du être torturé..
Deux abondonnés de la vie et de étoiles ensemble... Pronostique météo : Tempête et grave catastrophe en approche... Rien de nouveau en somme Attention à l'intensité.

Des que je le vie je sus que ce soir je ne serai pas seul. Ce genre de personne ca a apprit quelque chose essentiel, ou vaint ensemble ou on créve ensemble

J'allais à sa rencontre et l'aida à se tenir debout et à continué à marcher...
Tu as ta réponse pour ce soir. j'aime bien ton esprit mais sache que je n'a pas de cervelle. J'ai juste un instint de survi qui me dis que beaucoup vont au devant de la mort. Si vraiment j'avais eu une cervelle j'aurai su comment le convaincre. Et ne t'inquiette pas pour Corentin, mon chien, c'est le plus idiot de nous tous... La preuve il reste avec moi.

Nous nous enfomçames dans la nuit. Le rouquain probablement à cause de sa faiblaisse ne pessais pas si lourd...
Mais les questions qu'Amy se possait au début, elle continuait à se les posser : Et maintenant que faire...

[luciole]

Face à cette crise de fou rire, le guerrier soupira trop ostensiblement pour que ce soit crédible.

Et en plus elle se fiche de moi!

Bon, il avait certe esperé au moins un sourire mais là... le résultat dépassait de loin ses previsions... Il n'était pas sur que son ego en soit ravi -tant pis pour ce dernier. Lui en tout cas ça lui allait tres bien.

Deux annonciateur de catastrophes réunis... Ca risquait d’être explosif. On sentait deja le roulement de tambour de l'explosion finale commencer à retentir dans le lointaint. Les

Niquel, j'ai de l'esprit et tu as de l'instinct de survie. On partage et comme ça on trouve l'idée du siecle et on s'en sort vivant. Surtout on s'en sort vivant en fait. Quand à l'Homme et demi... c'est... tu n'aurais pas pu le convaincre s'il avait décidé de faire autre chose quelque soient les arguments. Au pire, il t'aurait sorti son argument principal : sa force. Faut dire que c'est assez convainquant en general. Faut pas lui en vouloir, les muscles ont réquisitionné tout son potentiel.

Sans compter qu'il avait cette... aura... ce petit quelque chose.

Et quand à ton chien, je dirais surtout qu'il a trés bon gout et sait choisir à qui accorder sa fidelité avec plus de bon sens que les Hommes.

Ca faisait quand meme du bien de pouvoir en partie s'appuyer sur quelqu'un... Au moins l'un des deux pouvait faire attention aux eventuelles chutes de pierres.

Sinon... si tu veux vraiment agir... Dans les propositions qui n'ont probablement aucune chance de fonctionner il y a toujours les tentatives d'enivrement de ce demon. Il y a suffisement de tavernes abbandonnées pour renverser suffisement d'alcool au sol et y mettre le feu....

Ce qui risquait accessoirement de mettre le feu à la ville, supposait que le monstre respire les vapeurs d'alcool, y soit sensible (bien qu'avec la chaleur... ça puisse etre bien plus rapide)... Enfin.. il avait jeté l'idée en l'air...

Ou sinon, on tente juste de survivre le plus à l'abris possible? Si la ville tombe aux mains des lames... mieux vaudrait ne pas y penser.

[Amnèsya]

En voyant la moue du rouquain, malgré mon aide, je compris que j'avais encore dû froiser quelques choses... Mais finalement, il acceptais mon épaule et probablement que ce soir, j'étais plus à cette maladresse près...

Et quand à ton chien, je dirais surtout qu'il a trés bon gout et sait choisir à qui accorder sa fidelité avec plus de bon sens que les Hommes.

Je ne sais pas ce qu'il voulais dire par là ni même si s'était sincère... Mais il m'était en lumière quelque chose de fondamental... Pourquoi je preférais Corentin à la compagnie de beaucoup... Au moins je pouvais compter sur lui et il ne me jugeait pas...

Mais finalement, je n'étais pas méconnante de ne pas me retrouver encore une fois toute seule...
Surtout on s'en sort vivant en fait.

Il y en avait qui y croyait encore... Finalement peut être que je n'étais pas si folle que cela... Ou peut être il était encore plus taré que moi.. On allait être fait pour s'entendre...

Lorsque j'entendis le mot d'alcool, j'eus deux réactions bien contractoires... La première fut de me dire mais pourquoi gaspiller cette denrée... Cela serait bien plus marrant de se boire un petit verre sur les hauteurs de la ville tranquillement en regardant les autres s'entre étripper... Honnêtement, je n'avais jamais bu un verre d'alcool et j'étais en train de me dire que c'était domage de mourrir bête... Mais d'un autre côté, j'avais telllement subi les contrecoups de l'alcool que je ne pouvais me resoudre à ne serait-ce qu'à boire une goutte... Quant il éatit ivre, les hommes étaient mechants : Ils frappaient, ils battaient, ils torturaient juste pour le plaisir... juste pour faire le mal... Hors de question que je fasse pareil... En revanche, j'avais aussi remarqué que les mecs bourrés, cela avait tendance à dormir... Dans le flots des idée connnes qui avaient jailli de mon esprit fatiqué et desespéré... l'idée d'une possibilité d'une acalmie se dessinait encore dans mon esprit...
Après tout c'était pas plus con que d'escalader un féond au grappins sous une pluie de flèche et de boulets de catapulte... Une expérience nouvelle... c'était adopté...

-Je crois que la situation te tape autant sur le système que moi... Mais au final, ce que tu propose n'est pas plus ténéraire que mon idée originelle... Et si elle a autant de chance de marcher que la première au moins elle ne necessite pas de trouver comment sortir vivante d'une chute de 15 m de haut...
Maintenant le plus dur reste à faire. On s'y prend comment? Car si j'ai eu le temps d'écumer les tavernes dans l'espoirs de trouver quelques informations utiles, je ne vois pas comment m'y prendre pour souler tous le monde... On pourait bien tenter de faire un long discours mais je ne suis pas vraiment sûre du résultat..
...

Finalement la nuit risquait d'être plus agité que prévue...