OdE - Chap. 6.1 - Séquelles et vestiges

[Avrock]

Sauf si vous avez bondi hors de la grange, vous aviez le temps de manger...

Mais quoi qu'il en soit, je pense que l'indication horaire ... va surtout crisper un peu... genre encourager les plus énervés à sortir un "vous voulez qu'on vous aide peut-être ?!" ...

Bref, vous gérez comme vous le sentez

Une des habitudes de Garn est de prier au lever et de préférence a la fraîche. S'il n'a rien entendu c'est qu'il a du être surpris en plein sommeil. Il me semblait alors logique qu'il n'ai pas mangé... Mais si gentille MJ nous dit qu'on a déjà manger, on va pouvoir réduire l'indication horaire a un petit quart d'heure

[Obsidian]

Comme à son habitude Arzhel s'était levé très tôt. Il s'était posté au dernier étage de la grange et avait observé par une petit lucarne le levé du soleil dans le décor brumeux et sinistre . Il avait entendu les habitants de ce petit village se grouper autour du petit édifice de bois mais il n'avait pas bougé. Calmement, il avait attendu que ses compagnons se réveillent les uns après les autres.

Lorsque Garn et Allister s'étaient rendus à la rencontre du prêtre, il les avait suivi. Il commenta la situation en s'adressant à l'élu.

"Voici donc comment le chef de cette communauté respecte la coutume d'hospitalité ? Que cela soit pour ses frères de croyance ou pour les varigaux, nul doute que nous nous ferons grand plaisir à lui faire une digne réputation. Maintenant qu'il explique à ses ouailles que les réfugiés accueillis sont pour une majorité des hommes d'armes. Qu'ils adoptent une tenue plus innocente si ils veulent que tout se passe dans le calme..."

En chuchotant à Garn et Allister : "Si vous souhaitez qu'Arzhel fasse avaler sa morve au prêtre, vous n'avez qu'un mot à dire. Je me ferais un grand plaisir de lui tailler les cordes vocales."

[Avrock]

Garn répond sur le même ton, en chuchotant a Arzhel:
"Ils ont sans doute des raisons de ne pas vouloir nous accueillir. En tout cas ils auraient put venir avec des fourches et des fléaux, mais ils ne l'on pas fait. Ils ne veulent pas se battre et aucun d'eux harangue ses camarades pour le faire. On ferait simplement mieux de continuer notre route et les laisser a leur misère quotidienne."

Il essaie de calmer ou plutôt raisonner son compagnon de route. Ce n'est pas le moment de mettre le feu au poudre.

Il s'adresse alors au prêtre et a la foule, essayant de calmer les quelques mots agressifs d'Arzhel. Ce n'est pas en faisant des menaces que cela va s’apaiser.
"Mon père, notre compagnon n'a pas tort sur nos qualifications martiales. Aucun de nous ne veut faire couler le sang. S'il vous plaît rentrez chez vous, vous avez notre parole que nous allons partir sans causer le moindre problème. Si vous avez des remontrances a nous faire, faites les maintenant que nous puissions tirer cela au clair avant de partir, sans envenimer la situation."

[Obsidian]

En chuchotant à ses deux compagnons :

"Je n'ai pas confiance en ce pseudo prêtre. Quelque chose ne tourne pas rond ici. Ils sont tout de même armés de hache et de lames. Ils ne fraudaient pas qu'ils nous tendent ensuite une embuscade dans les bois... Tu as plus l'habitude que moi de traiter calmement avec les gens, je te laisse faire. Mais ne soit pas si sûr des bons sentiments de ces paysans..."

[Amnèsya]

Je n'ai jamais été du matin.
Probablement parce que je n'ai jamais vraiment eu hâte d'affronter un jour nouveau... Secrètement, chaque nuit, j'espère sans doute m'endormir pour la dernière fois.
Aussi, lorsque quelqu'un vint me réveiller, je ne suis pas sure d'avoir été très agréable... ne pensant certainement qu'a me retourner dans ma couverture...

Aussi, devant cette demande explicite... j'étais plutôt d'avis de m'en aller... La baston de bon matin, cela me plaisait pas beaucoup comme idée... Pas envie de me battre, pas envie de me concentrer, pas envie d'avoir mal... Cela faisait pas 48 heure que l'on était plus ou moins bien remit de notre nuit à Delad... inutile de recommencer...

Je n'ai pas confiance en ce pseudo prêtre. Quelque chose ne tourne pas rond ici. Ils sont tout de même armés de hache et de lames. Ils ne fraudaient pas qu'ils nous tendent ensuite une embuscade dans les bois... Tu as plus l'habitude que moi de traiter calmement avec les gens, je te laisse faire. Mais ne soit pas si sûr des bons sentiments de ces paysans..."

Assez d'accord avec toi, mais pour l'instant il me semble que l'on est pas à notre avantage... si cela dégénère ça fait quand même beaucoup... Alors qu'en chemin, on est suffisamment expérimenter tous pour savoir où l'on met les pieds... cependant, s'ils avaient voulu nous faire du mal, pourquoi attendre le matin... Personne n'a monter la garde cette nuit et c'était bien plus simple....

[Wolfen]

Kevan écouta chacun y aller de son commentaire, il finissait de se préparer. Il avait bien une idée, mais pour le moment ça ne servait à rien...

"Arzhel j'ai besoin d'un coup de main avec mon armure, tu peux m'aider?"

Il interpela son camarade, pour être légèrement à l'écart de la porte, et lui dit tout bas.

"Nous ne sommes pas tous combattant, on ne peut pas prendre trop de risques. On va sortir et prendre la direction de Kermordhran calmement. Néanmoins si tu peux à un moment éclipse toi pour suivre notre progression en parallèle. Autant éviter une embuscade..."

Une foi harnaché, Kevan était prêt à y aller. Plus qu'à attendre les autres.

Pour moi c'est bon, on part quand vous voulez du coup.

[Obsidian]

Arzhel s'approcha de l'érudit et lui ferma les dernières lanières de maintien de son armure de cuir.

"Tu as bien de la chance d'avoir encore une armure digne de ce nom..."

En chuchotant : " Amy a raison. Si ils avaient eu l'intention de nous tuer, ils l'auraient fait cette nuit. Peut être espèrent ils nous emmener vers un adversaire digne de ce nom afin d'éviter l'escarmouche, cela pourrait expliquer leur comportement. Tout cela est étrange. Pour un chef de village, refuser l'hospitalité à un groupe guerriers appartenant à une armée toute proche, c'est prendre le fort risque de voir son village rasé quelques jours plus tard. Allons nous en, je me camouflerais quand j'en aurais l'occasion afin de prévenir un mauvais coup."

[Thanatologos]

Allister avait un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment... Ils n'avaient pas l'intention de rester et les idées paranoïaques d'Arzhel avaient fait naître en son esprit la vision d'une battue humaine dont ils pourraient être pris pour cible. Cela sentait aussi bon qu'une charogne de putois en train de bronzer au zénith, à la haute saison.
Leurs qualifications martiales ne leur serait d'aucun intérêt si le glaive du nombre leur tombait dessus. D'aucun intérêt. Et il n'y avait aucune gloire à emporter quelque pauvre ère dans la tombe si ce n'était pas pour en réchapper soi même. La varigale avait raison cependant... Durant la nuit, rien ne s'était passé, quelques vas et viens pendant qu'il fumait sur son tas de bois avant d'aller chercher Soeur sommeil.

Toutefois, il y avait le problème de la situation. La fichue situation du schisme qui provoquait la chasse aux suspects. Et s'ils entraient dans cette catégorie, là, et Allister avait tendance à le penser en jetant un coup d'oeil ambivalent à Garn, et que par malheur, il se trouvait dans le village ou parmi les villageois quelques âmes aussi dénuées de bonnes intentions qu'elles étaient mal camouflées, alors, ils avaient du souci à se faire.

Allister, apparemment en proie à un dilemme, se retourne vers la varigale passe dans son dos et murmure à son oreille:

Vigilance...Vigilance tout de même... Faire couler le sang dans un village n'est pas la manière la plus discrète de se débarrasser d'importins. Les bois et la nature sont plus sûrs pour cela.

Sauf quand il y avait des Démorthèn à proximité... Mais ce n'était pas la question dans ce pays de fou...

Arzhel aidait Kevan à remettre son armure... Etrange personnage ; il faudrait qu'ils aient un mot en privée, lui et le spadassin. Mais plus tard.

J'avais mal cerné le propos, Iris. Enfin, ça ne change pas grand chose à la réaction d'Allister ; juste mon narratif qui pèche un peu.

[Amnèsya]

Vigilance...Vigilance tout de même... Faire couler le sang dans un village n'est pas la manière la plus discrète de se débarrasser d'importins. Les bois et la nature sont plus sûrs pour cela.
…
… Les bois sont bien meilleurs, avec les bêtes, les fourrés, les feondas, si réellement, je decidais de cacher un corps, il se pouvait bien qu’on ne le retrouve jamais…
C’était l’étape d’avant qui me terrifiait maintenant.
Je me revoyait, ivre de rage, découpant ces êtres abjects qui nous avait torturé pendant tant de temps… le souffle court, la lame précise, les artères tranchées, le sang coulant à flots sur mes mains, mon visage…
Mais ce n’était pas mon sang….
Mais cela n’avait rien changé… Les morts étaient restés morts, les blessures et les cicatrices étaient toujours sur mon corps… Ma vie toujours aussi brisée… Seuls le nombre de victime et de larmes avaient encore augmenté…
Et cette peur de moi-même de cette Amy sombre… que jamais je ne voulais revoir…
Tu as raison. Mais faire couler le sang n’est jamais une bonne idée, le mien, le tien ou le leur. Qu’il reste dans leurs veines… Mais si ça tourne mal, je ferais en sorte que personne ne le sache…

[Thanatologos]

Je ne suis pas de cette espèce qui tue sans raison de pauvres imbéciles...

Allister se retourna et défia le prêtre du village du regard avant de renifler avec mépris et de grogner en jetant son paquetage sur les épaules.

Allons-nous en.

Un regard équivoque à Amy. Il ne s'agissait pas de massacrer tout le monde, mais la vigilance, s'imposait et au moindre mouvement suspect, il faudrait réagir vite, très vite. Prendre des décisions d'ordre stratégique.