OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Nelvéa arriva près de Neven après avec fait le tour du village avec Adriane. Nelvéa se souvenait de Derwa et de la tristesse qui rongait depuis Neven , il n'était donc pas de bon gout de lui dire qu'une Varigale était arrivée en ville pour annoncé la mort de Meddrun. Nelvéa remarqua qu'il était accompagné de l'étranger arrivé quelques jours auparavant. Elle ne lui avait pas trop prêté attention jusqu'à lors.
"Bonjour les garçons" dit elle en esquissant un sourire ,
"Une Varigale est arrivée en ville , je pense qu'elle restera au moins quelques jours le temps de se reposer et de se ravitaller. Ca sera l'occasion d'entendre ces histoires !"
"Neven , tu as l'air comme... d'habitude ! Une petite musique ?"
"Tenez l'ami" Nelvéa regarda Garn en fouillant dans sa sacoche , sortant une outre et des gobelets de bois. Tout en prenant son Rebec en attendant l'approbation de Neven.
"Bonjour les garçons" dit elle en esquissant un sourire ,
"Une Varigale est arrivée en ville , je pense qu'elle restera au moins quelques jours le temps de se reposer et de se ravitaller. Ca sera l'occasion d'entendre ces histoires !"
"Neven , tu as l'air comme... d'habitude ! Une petite musique ?"
"Tenez l'ami" Nelvéa regarda Garn en fouillant dans sa sacoche , sortant une outre et des gobelets de bois. Tout en prenant son Rebec en attendant l'approbation de Neven.
-
- Petite graine
- Messages : 18
- Inscription : 23 mars 2011, 18:34
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Neven souris à la jeune fille : "Bonjour Nelvéa."Ellis a écrit :"Bonjour les garçons" dit elle en esquissant un sourire ,
"Une Varigale est arrivée en ville , je pense qu'elle restera au moins quelques jours le temps de se reposer et de se ravitaller. Ca sera l'occasion d'entendre ces histoires !"
"Neven , tu as l'air comme... d'habitude ! Une petite musique ?"
"Tenez l'ami" Nelvéa regarda Garn en fouillant dans sa sacoche , sortant une outre et des gobelets de bois. Tout en prenant son Rebec en attendant l'approbation de Neven.
"Merci." dit il en acceptant son gobelet de bois.
Lorsque Nelvéa prends son rebec, le jeune barde approuve de la tête. Une fois préparée, il demande : "La balade des rois ?", attendant que l'Ionnthèn et le Sigire acquiescent pour lancer les premières notes de cette chanson contant la genèse de Tri-Kazel.
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Nelvéa repondit promptement à Neven :
"Oui, Oui ! La balade des rois !"
Le rebec en place sur son épaule , prête à jouer elle était empressée d'entendre le barde narrer cette histoire. Curieuse de nature elle pourrait écouter toute sa vie les aventures d'autrefois , les histoires que les varigaux dispensaient lors de leurs visites ou les chansons de Neven et de son maitre. De plus c'était une excellent moyen de se chasser l'esprit du chagrin de Murni où Nelvéa savait qu'elle ne pourrait rien faire avant quelques temps du moins , ça serait brisée son intimité que d'aller la voir actuellement.
"Oui, Oui ! La balade des rois !"
Le rebec en place sur son épaule , prête à jouer elle était empressée d'entendre le barde narrer cette histoire. Curieuse de nature elle pourrait écouter toute sa vie les aventures d'autrefois , les histoires que les varigaux dispensaient lors de leurs visites ou les chansons de Neven et de son maitre. De plus c'était une excellent moyen de se chasser l'esprit du chagrin de Murni où Nelvéa savait qu'elle ne pourrait rien faire avant quelques temps du moins , ça serait brisée son intimité que d'aller la voir actuellement.
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
- Bonjour...
Garn prend le gobelet que Nelvéa lui tend et la remercie.
- Pourquoi pas pour la balade. Juste le temps de finir mon fagot et je suis prêt !
Le sigire s'affaire prestement de de terminer le fagot de jonc et le lie. Il le met alors au sol et s'assied dessus en attendant le début du conte de Neven.
Garn prend le gobelet que Nelvéa lui tend et la remercie.
- Pourquoi pas pour la balade. Juste le temps de finir mon fagot et je suis prêt !
Le sigire s'affaire prestement de de terminer le fagot de jonc et le lie. Il le met alors au sol et s'assied dessus en attendant le début du conte de Neven.
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
A titre indicatif
Le sympathique et accueillant et sociable sigire Garn peut noter que la jeune fille Nelvéa qui vient d'arriver et de lui servir à boire est l'une des quatre filles du demorthèn Tagd, environ 16 ans à vu de nez, et d'une beauté à couper le souffle. Il a également entendu qu'elle était l'une des deux ionnthèn avec sa sœur Adriane, donc une représentante de la religion "traditionnelle".
Que pensait donc le jeune homme, chargé habituellement de rétablir la Vrai Foi des divergences hérétiques, des maléfices, et des poussées d'obscurantisme païen... ?
... même pas curieux ou inquiet du sort de son âme et de son salut ? (:P)
Que pensait donc le jeune homme, chargé habituellement de rétablir la Vrai Foi des divergences hérétiques, des maléfices, et des poussées d'obscurantisme païen... ?
... même pas curieux ou inquiet du sort de son âme et de son salut ? (:P)
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
-
- Petite graine
- Messages : 51
- Inscription : 22 mars 2011, 23:02
Ouaf Ouaf !!
Un concert d'aboiements joyeux tire le sigire de ses pensées insidieusement suggérées par le MJ, et retarde le début de la chanson...
Enyl est de retour au village, après 2 jours passés à chasser avec ses chiens en forêt. Les chiens sont harnachés avec des sangles de cuir doublées de fourrure et une longe leur permet de tirer l'homme qui court derrière eux, en portant sur son dos un paquetage rempli de viande et de peaux de bêtes.
"Salut la jeunesse !" Lance t-il en passant auprès d'eux. Ses chiens viennent quémander quelques caresses, et Enyl s'arrête à quelques pas du petit groupe. Son visage est mangé de barbe, il est maculé de boue, sale comme c'est pas permis, et il ruisselle de sueur en cette fin de journée mais ne semble pas essoufflé malgré la course.
"Doucement Pharock, tout doux Ukaya, on ne saute pas !"
"Ils sont comme leur maître, ils ont besoin d'aller plonger dans la rivière avant de se poser..."
Enyl est de retour au village, après 2 jours passés à chasser avec ses chiens en forêt. Les chiens sont harnachés avec des sangles de cuir doublées de fourrure et une longe leur permet de tirer l'homme qui court derrière eux, en portant sur son dos un paquetage rempli de viande et de peaux de bêtes.
"Salut la jeunesse !" Lance t-il en passant auprès d'eux. Ses chiens viennent quémander quelques caresses, et Enyl s'arrête à quelques pas du petit groupe. Son visage est mangé de barbe, il est maculé de boue, sale comme c'est pas permis, et il ruisselle de sueur en cette fin de journée mais ne semble pas essoufflé malgré la course.
"Doucement Pharock, tout doux Ukaya, on ne saute pas !"
"Ils sont comme leur maître, ils ont besoin d'aller plonger dans la rivière avant de se poser..."
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Nelvéa regarda Enyl et lui laça d'un ton joyeux :
"Exactement ! Tu sens pire que tes chiens et de loin !"
"Viens te reposer avec nous après grand gaillard !" dit-elle en lui souriant amicalement.
"Exactement ! Tu sens pire que tes chiens et de loin !"
"Viens te reposer avec nous après grand gaillard !" dit-elle en lui souriant amicalement.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Le MJ où ça ? :-P
Les mésanges printanières qui cuicuitaient joyeusement étaient les seules susceptibles d'inspirer le sensible Sigire Garn, c'était un peu comme si la nature était vivante et suivait l'action, curieuse de la tournure des événements, des amours de Nelvéa pour le timide Finn qui traînait souvent avec l'apprenti forgeron, ou bien de la conscience religieuse de l'Elu du Temple... La question méritait (cuicui) tout de même d'être posée : dans une vision religieuse du monde incluant un salut pour les fidèles, les infidèles a contrario sont voués à un sort peu enviables ; or personne ne souhaite le malheur à quelqu'un qu'il estime amical et doté de qualités humaines admirables, la conséquence logique est de vouloir convertir pour leur bien les individus appréciés, pour les sauver. Cependant, le sigire, profondément convaincu de sa foi et de sa vérité (?) avait devant lui une représentante aimable d'une religion païenne, une innocente ingénue qui voulait faire le bien et qui était sur la voie de sa damnation... La question qui se posait était également celle de la nature du Bien : dans quelle mesure pouvait-il être partagé entre des religions contraires ? Y'avait-il une universalité du bien ? Que signifiait le dogme dans cette perspective ? N'était-ce pas une nécessité de suivre une voie étroite et droite, pure et sanctifiée ? Sinon à quoi bon toutes les règles de l'institution religieuse ?
...
Pendant que le sigire avait matière à méditer, Enyl savait pouvoir trouver une rivière aux eaux fraîches coulant depuis les montagnes au travers de la forêt puis en bas du village, au travers des champs et des haies, puis de nouveau dans la forêt du val, jusqu'à descendre dans la Forêt des Murmures.
...
...
Pendant que le sigire avait matière à méditer, Enyl savait pouvoir trouver une rivière aux eaux fraîches coulant depuis les montagnes au travers de la forêt puis en bas du village, au travers des champs et des haies, puis de nouveau dans la forêt du val, jusqu'à descendre dans la Forêt des Murmures.
...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Fracas dans le lointain
Intermède vers l'Acte I
Le petit groupe progressait difficilement, la femme enceinte portait sa main à son ventre, une expression crispée et inquiète sur le visage. Le chef de leur groupe laissa le varigal avancer un peu avec les autres, restant à l'arrière, échangeant quelques mots, elle acquiesçait et passait outre la douleur et la fatigue, un regard vers le val plus loin. Le terrain changeait, le voyage serait bientôt un peu plus supportable. Courage !
Un coup de tonnerre, puissant, réverbéré par l'écho. Il n'y avait pourtant aucun nuage dans le ciel.
D'après le varigal, ça pouvait arriver et ça signalait que le temps allait se gâter plus vite que prévu. Le vent fraîchissait déjà dans la gorge qu'ils longeaient péniblement. Ils en avaient pour environ trois heures de marche pour rejoindre Helefrt dans de bonnes conditions, s'ils pleuvaient des cordes, il était évident que le chemin serait nettement plus dangereux. Il n'y avait même pas vraiment d'abri où s'arrêter d'urgence. Le chemin s'élargissait un peu, un passage avec quelques conifères poussant sur une pente raide parsemée de rochers qui nécessiteraient les efforts de plusieurs hommes pour être déplacés.
Un cri de douleur. Cette fois les contractions étaient trop fortes. La femme ne tenait plus debout. Leur chef dans son strict vêtement noir prit son bras par-dessus son épaule pour la faire avancer coûte que coûte alors que de grosses gouttes commençaient à tomber dans la montagne, les sombres nuages ne tardant pas à atteindre le val où les habitants devraient avoir tout juste le temps de se rendre compte de l'orage qui approchaient, juste assez pour courir ranger tout ce qui "craignait" de rester dehors et rentrer se mettre à l'abri, au chaud et au sec.
Mais pour les voyageurs c'était hors de question. La pluie et l'orage devenaient tellement intenses qu'ils étaient déjà trempés et s'entendaient à peine alors même qu'ils criaient pour parler.
Deux hommes dont le chef unirent leurs efforts avec difficulté pour porter la femme jusqu'à une anfractuosité dans la falaise que venait de repérer le varigal. Ce n'était pas bien grand, mais deux personnes pouvaient y tenir à peu près. Le choix était vite fait, leur chef n'abandonnerait pas une fidèle dans la détresse de l'enfantement. Son époux était mort pour sa foi, c'était à lui à présent de l'aider dans cette épreuve.
Les autres entreprirent avec le varigal la tâche imprudente de joindre le village au plus vite, les uns par égoïsme, les autres par espoir sincère de trouver du secours. Déterminés en dépit des conditions difficiles, ils forcèrent le pas, courant presque. Le vent était froid, tout comme l'eau qui ruisselait sur leur figure, dans leurs yeux au point de les aveugler, contraints de se guider une main contre la paroi durant plusieurs passages, engourdis, effrayés, fuyant l'orage comme s'il lançait une horde de démons à leurs trousses. Ils se crurent finalement pratiquement tirés d'affaire, mais un bruit sourd, massif, inconnu, attira leur attention : un glissement de terrain ! La boue qui dévalait la pente fracassait les arbres et emportait les rochers comme s'il ne s'agissait que de fétus de paille. Les voyageurs criaient, cherchaient un abri, se séparaient, perdirent contact.
Certains étaient du "bon" côté, celui d'Helefrt. Choqués par ce spectacle d'engloutissement sauvage, perdus, ils regardaient derrière eux, ne sachant pas trop si leurs compagnons étaient toujours en vie. Ils savaient au moins que leur chef et la femme enceinte étaient dans une relative sécurité.
Il fallait des secours, et ces secours étaient à Helefrt.
...
Environ trois heures après le coup de tonnerre qui avait retenti dans un ciel bleu, une sentinelle de Helefrt, à l'abri des intempéries dans sa tour de guet sommaire, discerna à la lueur fugace d'un éclair des silhouettes humaines qui couraient la pente venant de la montagne, traversant les pâturages, tombant, roulant, se relevant, faisant de grands signes... Étaient-ils poursuivis par des féondas ? C'était la première chose à laquelle pensa le gardien en service, sentant la terreur envahir chaque parcelle de son être. Il saisit le cor d'alarme.
Tout le monde au village ne put manquer de l'entendre.
Beaucoup étaient rassemblés dans la maison commune pour entendre les nouvelles d'Yrgwenn la varigale. Tout ceux qui avaient reçu une formation militaire, même partielle, portaient au moins une arme, par habitude ou par réelle conscience du danger.
...
Le petit groupe progressait difficilement, la femme enceinte portait sa main à son ventre, une expression crispée et inquiète sur le visage. Le chef de leur groupe laissa le varigal avancer un peu avec les autres, restant à l'arrière, échangeant quelques mots, elle acquiesçait et passait outre la douleur et la fatigue, un regard vers le val plus loin. Le terrain changeait, le voyage serait bientôt un peu plus supportable. Courage !
Un coup de tonnerre, puissant, réverbéré par l'écho. Il n'y avait pourtant aucun nuage dans le ciel.
D'après le varigal, ça pouvait arriver et ça signalait que le temps allait se gâter plus vite que prévu. Le vent fraîchissait déjà dans la gorge qu'ils longeaient péniblement. Ils en avaient pour environ trois heures de marche pour rejoindre Helefrt dans de bonnes conditions, s'ils pleuvaient des cordes, il était évident que le chemin serait nettement plus dangereux. Il n'y avait même pas vraiment d'abri où s'arrêter d'urgence. Le chemin s'élargissait un peu, un passage avec quelques conifères poussant sur une pente raide parsemée de rochers qui nécessiteraient les efforts de plusieurs hommes pour être déplacés.
Un cri de douleur. Cette fois les contractions étaient trop fortes. La femme ne tenait plus debout. Leur chef dans son strict vêtement noir prit son bras par-dessus son épaule pour la faire avancer coûte que coûte alors que de grosses gouttes commençaient à tomber dans la montagne, les sombres nuages ne tardant pas à atteindre le val où les habitants devraient avoir tout juste le temps de se rendre compte de l'orage qui approchaient, juste assez pour courir ranger tout ce qui "craignait" de rester dehors et rentrer se mettre à l'abri, au chaud et au sec.
Mais pour les voyageurs c'était hors de question. La pluie et l'orage devenaient tellement intenses qu'ils étaient déjà trempés et s'entendaient à peine alors même qu'ils criaient pour parler.
Deux hommes dont le chef unirent leurs efforts avec difficulté pour porter la femme jusqu'à une anfractuosité dans la falaise que venait de repérer le varigal. Ce n'était pas bien grand, mais deux personnes pouvaient y tenir à peu près. Le choix était vite fait, leur chef n'abandonnerait pas une fidèle dans la détresse de l'enfantement. Son époux était mort pour sa foi, c'était à lui à présent de l'aider dans cette épreuve.
Les autres entreprirent avec le varigal la tâche imprudente de joindre le village au plus vite, les uns par égoïsme, les autres par espoir sincère de trouver du secours. Déterminés en dépit des conditions difficiles, ils forcèrent le pas, courant presque. Le vent était froid, tout comme l'eau qui ruisselait sur leur figure, dans leurs yeux au point de les aveugler, contraints de se guider une main contre la paroi durant plusieurs passages, engourdis, effrayés, fuyant l'orage comme s'il lançait une horde de démons à leurs trousses. Ils se crurent finalement pratiquement tirés d'affaire, mais un bruit sourd, massif, inconnu, attira leur attention : un glissement de terrain ! La boue qui dévalait la pente fracassait les arbres et emportait les rochers comme s'il ne s'agissait que de fétus de paille. Les voyageurs criaient, cherchaient un abri, se séparaient, perdirent contact.
Certains étaient du "bon" côté, celui d'Helefrt. Choqués par ce spectacle d'engloutissement sauvage, perdus, ils regardaient derrière eux, ne sachant pas trop si leurs compagnons étaient toujours en vie. Ils savaient au moins que leur chef et la femme enceinte étaient dans une relative sécurité.
Il fallait des secours, et ces secours étaient à Helefrt.
...
Environ trois heures après le coup de tonnerre qui avait retenti dans un ciel bleu, une sentinelle de Helefrt, à l'abri des intempéries dans sa tour de guet sommaire, discerna à la lueur fugace d'un éclair des silhouettes humaines qui couraient la pente venant de la montagne, traversant les pâturages, tombant, roulant, se relevant, faisant de grands signes... Étaient-ils poursuivis par des féondas ? C'était la première chose à laquelle pensa le gardien en service, sentant la terreur envahir chaque parcelle de son être. Il saisit le cor d'alarme.
Tout le monde au village ne put manquer de l'entendre.
Beaucoup étaient rassemblés dans la maison commune pour entendre les nouvelles d'Yrgwenn la varigale. Tout ceux qui avaient reçu une formation militaire, même partielle, portaient au moins une arme, par habitude ou par réelle conscience du danger.
...
Dernière modification par Iris le 04 avr. 2011, 21:36, modifié 1 fois.
Raison : Paradoxes spatio-temporels clarifiés
Raison : Paradoxes spatio-temporels clarifiés
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /
Re: OdE 1 - Le prix de la liberté
Après avoir fait le rapprochement entre Nelvéa et Tagd, Garn reste perplexe.
Doit-il se presser ou simplement attendre et connaitre d'avantage ce village et ses habitants avant d'essayer de les ramener dans la véritable foie ? Le problème qui se dresse devant lui est épineux : s'il agit trop ouvertement, ne risque-t-il pas un conflit avec les conséquences désastreuses que cela peut avoir ? Le sigire se rappele certains textes relatant la sainte guerre qui avait essayé de ramener les brebies égarées dans le droit chemin par la force. La violence et la haine ne sont pas des options, le monde a suffisement de feondas pour apporter le chaos et la destruction.
Le jeune homme opta pour la patience, il aura d'autres d'occasions pour ramener ce village dans la lumière de l'Unique.
Le cor sort alors Garn de sa méditation. Il se rue alors sur son équipement et s'équipe de sa maille et de ses armes le plus rapidement possible. Prêt, il sort et brave les intempéries pour rejoindre la garde d'Helefrt.
Doit-il se presser ou simplement attendre et connaitre d'avantage ce village et ses habitants avant d'essayer de les ramener dans la véritable foie ? Le problème qui se dresse devant lui est épineux : s'il agit trop ouvertement, ne risque-t-il pas un conflit avec les conséquences désastreuses que cela peut avoir ? Le sigire se rappele certains textes relatant la sainte guerre qui avait essayé de ramener les brebies égarées dans le droit chemin par la force. La violence et la haine ne sont pas des options, le monde a suffisement de feondas pour apporter le chaos et la destruction.
Le jeune homme opta pour la patience, il aura d'autres d'occasions pour ramener ce village dans la lumière de l'Unique.
Le cor sort alors Garn de sa méditation. Il se rue alors sur son équipement et s'équipe de sa maille et de ses armes le plus rapidement possible. Prêt, il sort et brave les intempéries pour rejoindre la garde d'Helefrt.
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu