OdE - Chroniques d'Helefrt 1.2 - Dans les clairières

[Ellis]

(Oublié de préciser vu que j arrive par l'entrée principale j ai ma lanterne a ma main =) aucune raison de me cacher)

" Qui êtes-vous ? Je suis Nelvéa , fille d'Alaana. "

Je me rapproche vers les silhouettes avec une attitude méfiante et interrogative. Encore des étrangers dans le village ! *se dit elle*

[Iris]

La fière (et très belle) jeune fille se rapprochait des silhouettes, digne, sans peur. Un homme maigre et grand lui parlait avec une expression austère, et elle nota sans doute rapidement (?) que les deux autres se plaçaient de manière à ce qu'elle se trouve au centre d'un triangle.

" Cairdre, sigire du Temple. Nous sommes à la recherche de fugitifs, de dangereux criminels."

" Je m'étonne qu'une jeune fille se promène ainsi de nuit. Que fais-tu ? "

...

[Ellis]

Enfin sans peur si quand meme , pas très rassurée par la présence d'étrangers qui en plus commencait à l'encercler (l'entrianguler ca se dit ou c'est trop proche d'un autre terme moins gracieux ^^). Chronologiquement on serait au petit matin entre la nuit et bientot le levé du soleil.

" Je viens prendre des rations avant de repartir en forêt. "

Nelvéa essaye de se diriger vers la porte du village n'ayant rien a rajouter.

[Iris]

Toujours le maigre Cairdre :

" Des rations ? Repartir en forêt ? Et à qui apportes-tu des rations alors qu'il fait encore nuit ? "

Et non, la manière dont les trois se positionnaient était une claire manière de signaler qu'ils n'allaient pas la laisser filer sans une raison valable... Surtout qu'ils étaient actuellement encore convaincus que les réfugiés de Gwidre n'étaient pas tous morts, du coup, monomaniaques comme ils l'étaient, la mention de rations et de forêt, ça faisait "tilt", ils commençaient à croire qu'elle était juste une ravissante idiote convaincue par les fugitifs de leur apporter à manger.

Comment la naïve jeune fille comptait-elle se sortir de ce guêpier ? Ce qu'elle dirait allait-il aggraver la situation ou diminuer la tension ?

...

[Ellis]

Nelvéa parut surprise de leur réponse :

" Je suis démorthèn , Meddrun le fiancé de Murni la fille de l'ansalèir est décédé d'une fièvre , j'accompli des prières pour son repos car nous ne pouvons pas effectuer la cérémonie car nous n'avons pas le corps. Je viens chercher des rations car cela prend plusieurs jours et que je ne suis pas une grande chasseresse."

" Cela fait plusieurs jours que j'ai quitté le village , le dernier étranger avant vous était une Varigale qui nous a apporté cette nouvelle , maintenant laissez moi tranquille *elle regarde les deux personnes qui sont dans son dos* je n'aime pas la facon dont vous m'abordez. "

" Avez besoin d'autre choses ? Ou je peux continuer ce que j'avais a faire ? "

[Iris]

Malheureusement, Nelvéa ne caressait pas vraiment les hommes dans le sens du poil :

" Païenne ! Crois-tu que nous puissions avoir la moindre estime pour des rites rétrogrades et obscurantistes ? "

" Quant à ta réponse, elle ne nous dit pas pourquoi tu sors de nuit ! Que caches-tu ? Avoue !"

... Oui, il faut tout de même admettre que se promener à 4h ou 5h du matin était suspect... si elle était vraiment "simplement" pour ses besoins à elle, elle serait venue de jour, non ? ou un villageois serait venue l'aider... cela faisait beaucoup de détails que ne pouvaient manquer un sigire habitué à faire avouer à des hérétiques ou des païens ou des sorciers ! Par ailleurs, en se désignant comme demorthèn, elle se plaçait d'office comme une ennemie de la Foi, une créature diabolique. Elle aggravait son cas et les hommes étaient à cran. D'ailleurs les autres Sigires qui dormaient encore s'éveillaient et se levaient pour voir ce qui se passait. Dans le lot il y avait deux femmes, mais elles n'avaient pas l'air plus commodes que les hommes.

Comment Nelvéa allait-elle s'en sortir ?

[Ellis]

" Vous n'êtes pas en Gwidre , vous recherchez des criminels très bien. Je ne me mele pas de vos affaires ne vous melez pas des miennes. Vous pensez que je vais porter de la nourriture a vos criminels trés bien je resterais au village jusqu'à ce que vous soyez parti. Maintenant si vous deviez éradiqué tous les Païens vous devriez venir avec une armée et raser Taol Kaer et le royaume du Rheiz. "

" Il y a quelques jours j'ai aidé l'un des votres , je l'ai soigné. Je n'ai aucune intention malfaisante à votre égard et à ce que j'ai compris vous avez mieux a faire que de retenir une femme devant son village. "

" J'ai du respect pour votre tâche, comme pour vos croyances , il serait peut etre mieux que vous remettiez à plus tard votre haine pour les anciennes croyances et ce que je représente. "

" Maintenant soit vous me laissez rentrer chez moi soit vous sortez vos armes mais je ne suis pas pour faire couler du sang inutilement. Je ne vais pas faire le piquer ici. "

[Iris]

Cairdre méprisait les païens, alors voir un comportement fier de l'une d'entre eux, à l'écart des siens, une gamine arrogante, cela ne faisait que monter la tension d'un cran :

" Tu ne nous as pas répondu. Que fais-tu à cette heure-ci dans la forêt ? Pourquoi retourner au village à cette heure ?"

" Qui as-tu soigné que tu qualifies comme des nôtres ? "

" Ne te mêle pas de nous dicter ce que nous devons faire ou comment le faire, ta voie obscure et damnée t'empêche toute clarté et lucidité. Contente-toi de répondre à nos questions au lieu de tergiverser et d'esquiver les réponses. Je t'ai posé deux questions précises. Réponds et ne discute plus. "

... Effectivement, le débat risquait de s'envenimer... et la jeune fille d'être un peu malmenée... elle représentait ce contre quoi ils luttaient, une sorcière païenne méprisable et elle osait en plus être orgueilleuse devant leur face ! Et esquiver des questions claires en se moquant d'eux... du moins des psychorigides dogmatiques dans leur genre étaient portés à considérer que c'était le cas. Hélas apparemment Nelvéa sous-estimait le péril que ces gens représentaient ? ...

Qu'allait-il advenir d'elle ? ... Qu'allait-elle répondre ? ...

[Ellis]

" Pardonnez moi manque d'égard et mon manque de lucidité. Je vous dit la vérité j'ai passé toute la journée comme les jours précédants en forêt , c est ce que nous faisons pour nos rites paiens. Je m'assois sur une pierre et je médite voila exactement ce que j'ai fais. Je suis sortie de ma méditation il y a quelques heures et ayant faim je suis rentrée en ville pour me substenter. Je vis la bas , je passe ma vie la bas également, dans la foret. "

" J ai trouvé une personne habillé comme vous il y a quelques jours dans la foret , il était gravement blessé et inconscient, je l'ai soigné. Il a repris connaissance puis est reparti. Peux être etait il aussi a la recherche des ces criminels je n'en sais rien. "

Nelvéa qui vivait dans le monde des jolies bisounours ne comprenait pas la haine feroce que ces gens la avait contre les siens. En revanche elle comprenait maintenant completement pourquoi son père avait des craintes au sujet des sigires. Ce n'était vraiment pas des gens fréquetable.

[Iris]

Comme il serait trop facile de mentir éhontément sans avoir à accomplir une petite action en opposition...

• Nelvéa : Empathie (5) + Relation (3) + belle (1) + intuitive (1) + D10 (10) = 20
• Cairdre : Empathie (2) + Interrogatoire (8) + Paranoïaque (et haineux, atouts de circonstance ! 1) + D10 (7) = 18

La jeune fille sentait confusément qu'elle avait affaire à un homme avec qui il était très difficile de jouer au plus fin... Il croyait ce qu'elle disait sur le blessé et admettait qu'elle puisse être une ravissante idiote. Il se radoucit légèrement, enfin, surtout il avait un ton plus condescendant, celui qu'il devait avoir pour communiquer avec les personnes un peu "limitées" :

" Cette personne que tu as rencontrée, tu dis que c'était un sigire ? Où était-il ? Il a dû te dire son nom. Viens, tu vas nous raconter tout cela."

Voilà qu'elle était "invitée" à s'installer autour du feu des sigires, sous bonne surveillance bien sûr, pour expliquer quel sigire elle avait sauvé, dans quelles circonstances. Elle était appelée à dire quand, qui, où, comment... Un mensonge pour continuer un autre mensonge... et elle prenait de gros risques ! Saurait-elle tromper de nouveau le terrifiant Cairdre ?