OdE - Chap. 4.1 - Blessure en clair-obscur
La sacrifier ou pas....
Le rouquin se tu quelques instants...
Oui.. ça devait être possible... Difficile, mais possible... Mais était il pret à sacrifier volontairement la raison de quelqu'un à une telle abbomination. La réponse n'était pas de celle qu'il voulais connaitre. Il désirait penser que non. Dans tous les cas, inutile de tourmenter Garn avec ça. Ils n'en sont pas encore là...
La manipuler à ce point... dans l'état actuel des choses, c'est au delà de mes forces.
Non, contrairement au Temple il ne voulais pas sacrifier le Bien au Mieux. Si ça n'était pas necessaire... Et s'il le fallait, qu'un seul en paye le prix. Proteger Garn. Ca sonnait riddicule non?
Le jeune heretique laissa un instant ses pensées deriver.. Cette brume.. Non il n'aimait pas cette ambiance. Bien trop proche de... ailleurs. Si certains lieux étaient plus proches que d'autres des limbes ça ne l'aurais pas étonné outre mesure qu'on lui annonce que celui ci en faisait parti. Génial. Fallait que ça tombe sur eux. C'était peut-être le contre coup du label Elu. Ca attirait les problèmes.
Profitons de ce qui reste de nuit pour se reposer... Il n'y a plus grand chose qu'on puisse faire. Tu viens mon vieux ou tu prefere rester là?
Le gwidrite se releva avec raideur.
Ce brouillard qui montait, qui les encerclait... peut etre disparaitrait il avec l'aube. Peut être.
Oui.. ça devait être possible... Difficile, mais possible... Mais était il pret à sacrifier volontairement la raison de quelqu'un à une telle abbomination. La réponse n'était pas de celle qu'il voulais connaitre. Il désirait penser que non. Dans tous les cas, inutile de tourmenter Garn avec ça. Ils n'en sont pas encore là...
La manipuler à ce point... dans l'état actuel des choses, c'est au delà de mes forces.
Non, contrairement au Temple il ne voulais pas sacrifier le Bien au Mieux. Si ça n'était pas necessaire... Et s'il le fallait, qu'un seul en paye le prix. Proteger Garn. Ca sonnait riddicule non?
Le jeune heretique laissa un instant ses pensées deriver.. Cette brume.. Non il n'aimait pas cette ambiance. Bien trop proche de... ailleurs. Si certains lieux étaient plus proches que d'autres des limbes ça ne l'aurais pas étonné outre mesure qu'on lui annonce que celui ci en faisait parti. Génial. Fallait que ça tombe sur eux. C'était peut-être le contre coup du label Elu. Ca attirait les problèmes.
Profitons de ce qui reste de nuit pour se reposer... Il n'y a plus grand chose qu'on puisse faire. Tu viens mon vieux ou tu prefere rester là?
Le gwidrite se releva avec raideur.
Ce brouillard qui montait, qui les encerclait... peut etre disparaitrait il avec l'aube. Peut être.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
"- Je reste encore un peu là... Il faut que je parle à quelqu'Un." répond Garn à son ami tout en montrant le ciel du doigt.
Il regarde son ami s'éloigner, puis il tourne a nouveau son regards vers les abimes entourant le pic. Il se demande : * Quelle monstruosité peut bien se cacher là ? *
Le jeune homme s'accoude et porte cette fois son regard vers le ciel. Dans le froid du matin, il prie en silence. Il médite à sa place dans ce monde et sur le combat qui se se joue ici. Encore une fois il remercie l'Unique d'avoir guider sa flèche plus tôt. Garn se repent pour l'idée qu'il a souffler à son compagnon. Sans doute devra-t'il lui demander de ne pas essayer.
Aprés un long moment, entre l'éveil et le sommeil, entre la réalité et le divin, Garn sort de sa méditation et décide de rejoindre la salle commune pour se réchauffer auprés du feu et prendre quelques collations.
Il regarde son ami s'éloigner, puis il tourne a nouveau son regards vers les abimes entourant le pic. Il se demande : * Quelle monstruosité peut bien se cacher là ? *
Le jeune homme s'accoude et porte cette fois son regard vers le ciel. Dans le froid du matin, il prie en silence. Il médite à sa place dans ce monde et sur le combat qui se se joue ici. Encore une fois il remercie l'Unique d'avoir guider sa flèche plus tôt. Garn se repent pour l'idée qu'il a souffler à son compagnon. Sans doute devra-t'il lui demander de ne pas essayer.
Aprés un long moment, entre l'éveil et le sommeil, entre la réalité et le divin, Garn sort de sa méditation et décide de rejoindre la salle commune pour se réchauffer auprés du feu et prendre quelques collations.
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Juste avant qu'elle ne descende le petit escalier menant au bas du chemin de ronde, le Sigire Garn lui attrapa le bras assez fortement puis lui dit :
"Maëlys, tu peux nous causer beaucoup de tort en sachant, mais plus tu en saura plus tu sera en danger... Reflechit a cela, et reviens nous voir si le courage t'en dit."
Elle se dégagea nonchalamment le bras puis descendit alors qu'Elwin ajoutait :
"Entre la curiosité et la sécurité, qui croit tu qui gagneras?"
Maëlys était on ne peut plus perturbée, elle rentra dans l'auberge pour se poser à une table. Ses idées ne tournaient qu'autour d'une même chose, que voulaient-ils dire ainsi ?
Elle aurait voulu prendre quelque chose de fort pour lui embuer l'esprit mais après avoir hésité pendant quasiment 5 minutes, elle remonta dans la chambre.
En entrant, elle vit le chasseur installé dans le lit, se reposant.
*Il a de la chance lui, au moins il réussit à trouver le sommeil...* pensa-t-elle.
Elle s'installa à côté du poêle à bois puis se mit à réfléchir dans cette atmosphère chaude et décontractante, enfin jusqu'à ce que les deux hommes remontent.
Elle repensa à ses déductions faites un peu plus tôt et les mit en relation avec leurs paroles juste avant qu'elle ne parte. Quelque chose ne semblait pas coller entre ces deux événements.
Reprenant le morceau de bois qu'elle avait laissé plus tôt et son couteau, elle se remit à tailler le morceau en un oiseau de proie.
"Maëlys, tu peux nous causer beaucoup de tort en sachant, mais plus tu en saura plus tu sera en danger... Reflechit a cela, et reviens nous voir si le courage t'en dit."
Elle se dégagea nonchalamment le bras puis descendit alors qu'Elwin ajoutait :
"Entre la curiosité et la sécurité, qui croit tu qui gagneras?"
Maëlys était on ne peut plus perturbée, elle rentra dans l'auberge pour se poser à une table. Ses idées ne tournaient qu'autour d'une même chose, que voulaient-ils dire ainsi ?
Elle aurait voulu prendre quelque chose de fort pour lui embuer l'esprit mais après avoir hésité pendant quasiment 5 minutes, elle remonta dans la chambre.
En entrant, elle vit le chasseur installé dans le lit, se reposant.
*Il a de la chance lui, au moins il réussit à trouver le sommeil...* pensa-t-elle.
Elle s'installa à côté du poêle à bois puis se mit à réfléchir dans cette atmosphère chaude et décontractante, enfin jusqu'à ce que les deux hommes remontent.
Elle repensa à ses déductions faites un peu plus tôt et les mit en relation avec leurs paroles juste avant qu'elle ne parte. Quelque chose ne semblait pas coller entre ces deux événements.
Reprenant le morceau de bois qu'elle avait laissé plus tôt et son couteau, elle se remit à tailler le morceau en un oiseau de proie.
Important d'etre propre...
Il avait quitté son protecteur, le laissant à sa méditation.
Remercie Le de ma part.
Les marches de pierre froides sous ses bottes étaient polies par le temps et les passages des voyageurs. Il se demanda brievement combien avant lui avaient emprunté cet escalier avant que la pensée ne s'eclipse.
Le jeune homme ne se sentait pas tres interessé par la perspective de manger. Du moins, pas avant d'avoir fait un brin de toilette et reglé un dernier detail. Avec de la chance, la gwidrite avait rejoint la chaleur de la salle commune et il serait tranquille pour ce qu'il desirait faire.
Passant dans le couloir, il y recupera l'un des brocs, oublié là pret d'un poele et une petite vasque. Il comptait surtout nettoyer les traces du combat. Et puis changer de tunique. Celle ci était bonne pour être lavée.
Poussant la porte, et appercevant Maelys pres du feu, Elwin se rappela de ne jamais compter sur la chance... Elle avait le chic pour lui faire des pieds de nez. Gentille, attentionnée, délicate. Il aurait été inadmissible de lui faire cette petite faveur.
Le chasseur dormait dans le lit commun. Heureux homme.
Dans tout les cas, il l'observa quelques secondes puis, comme la défiant de faire un commentaire, s'approcha du poele et se baissa pour y rajouter une buche, profitant quelques instants de la chaleur. Contournant le rideau pour le laisser entre Maelys et lui, il versa l'eau dans la vasque et s'appreta à oter sa tunique pour une toilette rapide.
Remercie Le de ma part.
Les marches de pierre froides sous ses bottes étaient polies par le temps et les passages des voyageurs. Il se demanda brievement combien avant lui avaient emprunté cet escalier avant que la pensée ne s'eclipse.
Le jeune homme ne se sentait pas tres interessé par la perspective de manger. Du moins, pas avant d'avoir fait un brin de toilette et reglé un dernier detail. Avec de la chance, la gwidrite avait rejoint la chaleur de la salle commune et il serait tranquille pour ce qu'il desirait faire.
Passant dans le couloir, il y recupera l'un des brocs, oublié là pret d'un poele et une petite vasque. Il comptait surtout nettoyer les traces du combat. Et puis changer de tunique. Celle ci était bonne pour être lavée.
Poussant la porte, et appercevant Maelys pres du feu, Elwin se rappela de ne jamais compter sur la chance... Elle avait le chic pour lui faire des pieds de nez. Gentille, attentionnée, délicate. Il aurait été inadmissible de lui faire cette petite faveur.
Le chasseur dormait dans le lit commun. Heureux homme.
Dans tout les cas, il l'observa quelques secondes puis, comme la défiant de faire un commentaire, s'approcha du poele et se baissa pour y rajouter une buche, profitant quelques instants de la chaleur. Contournant le rideau pour le laisser entre Maelys et lui, il versa l'eau dans la vasque et s'appreta à oter sa tunique pour une toilette rapide.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Maëlys
- Vénérable
- Messages : 4615
- Inscription : 11 sept. 2011, 12:03
- Localisation : Caen - Basse Normandie
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Une multitude d'idées et de suppositions se bousculaient dans la tête de la jeune Maëlys, elle savait que quelque chose ne tournait pas rond.
Après de longues minutes, elle trouva enfin ce qui la dérangeait tant : les paroles d'Elwin et de Garn étaient bien étranges, ne correspondant absolument pas avec ce qu'elle s'était forgée comme image des deux compagnons. Elle n'aurait jamais pensé qu'ils puissent ainsi parler et cela entraîna une vague de frisson dans l'échine de la jeune femme, prise entre peur et curiosité.
Une douce chaleur se répandait autour du poêle à bois pendant que Maëlys continuait à tailler son morceau de bois, ce qui l'aidait à se détendre peu à peu. De l'autre côté de la toile, le chasseur se reposait tranquillement.
Elle ne cessait d'hésiter devait-elle essayer de découvrir par elle-même la vérité ou bien devait-elle suivre leurs conseils et se borner à ce qu'elle savait uniquement. Elle pesa rapidement le pour et le contre, ce qui prit tout au plus quelques secondes tant sa curiosité était aiguisée à l'égard des deux hommes.
Elle s'assit confortablement sur le sol, aiguisa son couteau une dernière fois avant de reprendre son œuvre et sa réflexion, recommençant cette histoire depuis le début.
Elle avait rencontré les trois messagers talkérides dans l'auberge du Bleuet dans la ville de Gorm Caladh, le premier contact s'était bien passé mais rapidement elle avait perçu une gène dans la voix de ceux-ci.
Le lendemain, il y a eu le grand déclic, la prise à partie dans l'auberge avec les citadins et surtout le regard d'Elwin. Regard qui bien que bref voulait dire bien des choses et avait crée une peur envers le groupe d'homme.
Puis ce fut le voyage en bateau, tout s'était bien passé, elle avait réussi à s'éloigner au possible d'eux, évitant le contact. Enfin jusqu'à l'incident avec Elwin, ces quelques secondes où elle avait ressenti de la peur, du désir, de l'inquiétude, la soif de vengeance. Tout ceci imbriqué et emmêlé, formant un magma de sensations qui provenaient toutes d'Elwin. Juste après, ils étaient partis sur l'îlot pour retrouver les rescapés et il y avait eu la rencontre avec les Féondas, puis la révélation au sujet de Garn lorsqu'il avait imploré l'Unique de sauver Elwin.
Cet homme était un Sigire, le bras armé et purificateur de l'Unique, faisant parti de ceux qui éliminaient les dangers pour La Religion.
Jusqu'à leur séparation dans la capitale Gwidrite, Maëlys n'avait cessé de remettre en doute l'histoire que les hommes racontaient, même si elle n'était pas des plus au courant sur la religion de l'Unique, elle savait que les Sigires n'étaient pas genre d'hommes à se cacher pour réaliser leurs missions.
Puis il y avait eu les quasiment deux semaines chez Yvon, le cousin d'Erwan, qui avait voulu cacher l'histoire de son amant, celle d'un homme influençable qui était tombé sous le joug d'une nouvelle religion et qui désormais se cachait vers le Nord, là où de plus en plus de serviteurs de ce Prophète aux Pieds Nus se trouvaient.
Et enfin ce soir et cette nouvelle histoire avec Elwin, qui avait laissé les mêmes sentiments que sur le bateau transpirer, quelques minutes avant que les féonds n'assiègent l'auberge fortifiée.
..
La porte cliqueta non loin, ce qui fit sortir la jeune femme de sa rêverie pour découvrir Elwin, toujours aussi fatigué et portant sur lui les traces du combat.
Ils échangèrent un regard qui lui semblait être une éternité puis mit quelques buches dans le poêle avant de s'isoler de l'autre côté du rideau.
Elle contempla encore quelques secondes le poêle puis replongea dans ses interrogations mais beaucoup moins à l'aise que précédemment à cause de la présence d'Elwin et surtout de ses précédentes menaces.
..
Quelques temps après le combat, les deux hommes avaient fournis à la rousse la clé du mystère, quelque part elle en était sûre mais elle ne voyait pas vers quoi cela menait.
Ils avaient évoqué leur mission qui les menait vers le nord, du danger qu'elle pouvait représenter et surtout ils avaient abordé le sujet de l'Hérésie (qui avait effrayé la jeune femme lorsqu'ils en avaient parlé) presque naturellement, comme si cela s'insérait dans le cours de la conversation.
Tout à l'heure sur les remparts, il lui semblait qu'elle avait frôlé la vérité, sa pensée l'avait emmené vers une déduction hasardeuse, voir même dangereuse mais elle ne savait pourquoi celle-ci semblait devenir de plus en plus tangible.
Ils voyageaient vers le nord, risquant de semer trouble et discorde sur leur chemin si jamais elle révélait qui ils étaient, leur voyage devait se faire dans la discrétion, la peur, la rapidité, comme si ils se sentaient traqués ou sous pression... En parallèle, de plus en plus de croyant de "L'autre Dieu" se rassemblaient dans le nord, prenant de plus en plus d'importance...
Mais un seul détail troublait ses déductions, la nature de Garn, lui le Sigire qui était aux ordres du Temple et de l'Unique.
À moins que... Non cela avait encore moins de sens de penser qu'il pouvait avoir menti, les miracles de l'Unique sont connus de tous et on ne peut les simuler, surtout après ce qu'elle avait vu.
Soudain, une idée fusa dans sa tête, accompagnée d'une vive douleur.
Elle sortit de ses pensées et s'exclama :
" Aîe ! Quelle imbécile !"
Elle contempla son doigt ensanglanté, entaillé par la lame de son couteau à bois, quelques secondes avant de prendre le premier morceau de tissu qui trainait à côté d'elle et d'envelopper son doigt à l'intérieur.
Lentement, elle releva la tête, déglutissant bruyamment tout en se souvenant de sa dernière idée.
Et si il en était bien plus que ce qu'ils disaient, et si ils étaient comme Erwan... Croyant à autre chose que la majorité.
Ses yeux embrassèrent du regard la salle, une flamme y luisant.
Non loin, les quelques lueurs de la pièce éclairaient à travers le rideau l'ombre du corps d'Elwin qui se déshabillait.
Après de longues minutes, elle trouva enfin ce qui la dérangeait tant : les paroles d'Elwin et de Garn étaient bien étranges, ne correspondant absolument pas avec ce qu'elle s'était forgée comme image des deux compagnons. Elle n'aurait jamais pensé qu'ils puissent ainsi parler et cela entraîna une vague de frisson dans l'échine de la jeune femme, prise entre peur et curiosité.
Une douce chaleur se répandait autour du poêle à bois pendant que Maëlys continuait à tailler son morceau de bois, ce qui l'aidait à se détendre peu à peu. De l'autre côté de la toile, le chasseur se reposait tranquillement.
Elle ne cessait d'hésiter devait-elle essayer de découvrir par elle-même la vérité ou bien devait-elle suivre leurs conseils et se borner à ce qu'elle savait uniquement. Elle pesa rapidement le pour et le contre, ce qui prit tout au plus quelques secondes tant sa curiosité était aiguisée à l'égard des deux hommes.
Elle s'assit confortablement sur le sol, aiguisa son couteau une dernière fois avant de reprendre son œuvre et sa réflexion, recommençant cette histoire depuis le début.
Elle avait rencontré les trois messagers talkérides dans l'auberge du Bleuet dans la ville de Gorm Caladh, le premier contact s'était bien passé mais rapidement elle avait perçu une gène dans la voix de ceux-ci.
Le lendemain, il y a eu le grand déclic, la prise à partie dans l'auberge avec les citadins et surtout le regard d'Elwin. Regard qui bien que bref voulait dire bien des choses et avait crée une peur envers le groupe d'homme.
Puis ce fut le voyage en bateau, tout s'était bien passé, elle avait réussi à s'éloigner au possible d'eux, évitant le contact. Enfin jusqu'à l'incident avec Elwin, ces quelques secondes où elle avait ressenti de la peur, du désir, de l'inquiétude, la soif de vengeance. Tout ceci imbriqué et emmêlé, formant un magma de sensations qui provenaient toutes d'Elwin. Juste après, ils étaient partis sur l'îlot pour retrouver les rescapés et il y avait eu la rencontre avec les Féondas, puis la révélation au sujet de Garn lorsqu'il avait imploré l'Unique de sauver Elwin.
Cet homme était un Sigire, le bras armé et purificateur de l'Unique, faisant parti de ceux qui éliminaient les dangers pour La Religion.
Jusqu'à leur séparation dans la capitale Gwidrite, Maëlys n'avait cessé de remettre en doute l'histoire que les hommes racontaient, même si elle n'était pas des plus au courant sur la religion de l'Unique, elle savait que les Sigires n'étaient pas genre d'hommes à se cacher pour réaliser leurs missions.
Puis il y avait eu les quasiment deux semaines chez Yvon, le cousin d'Erwan, qui avait voulu cacher l'histoire de son amant, celle d'un homme influençable qui était tombé sous le joug d'une nouvelle religion et qui désormais se cachait vers le Nord, là où de plus en plus de serviteurs de ce Prophète aux Pieds Nus se trouvaient.
Et enfin ce soir et cette nouvelle histoire avec Elwin, qui avait laissé les mêmes sentiments que sur le bateau transpirer, quelques minutes avant que les féonds n'assiègent l'auberge fortifiée.
..
La porte cliqueta non loin, ce qui fit sortir la jeune femme de sa rêverie pour découvrir Elwin, toujours aussi fatigué et portant sur lui les traces du combat.
Ils échangèrent un regard qui lui semblait être une éternité puis mit quelques buches dans le poêle avant de s'isoler de l'autre côté du rideau.
Elle contempla encore quelques secondes le poêle puis replongea dans ses interrogations mais beaucoup moins à l'aise que précédemment à cause de la présence d'Elwin et surtout de ses précédentes menaces.
..
Quelques temps après le combat, les deux hommes avaient fournis à la rousse la clé du mystère, quelque part elle en était sûre mais elle ne voyait pas vers quoi cela menait.
Ils avaient évoqué leur mission qui les menait vers le nord, du danger qu'elle pouvait représenter et surtout ils avaient abordé le sujet de l'Hérésie (qui avait effrayé la jeune femme lorsqu'ils en avaient parlé) presque naturellement, comme si cela s'insérait dans le cours de la conversation.
Tout à l'heure sur les remparts, il lui semblait qu'elle avait frôlé la vérité, sa pensée l'avait emmené vers une déduction hasardeuse, voir même dangereuse mais elle ne savait pourquoi celle-ci semblait devenir de plus en plus tangible.
Ils voyageaient vers le nord, risquant de semer trouble et discorde sur leur chemin si jamais elle révélait qui ils étaient, leur voyage devait se faire dans la discrétion, la peur, la rapidité, comme si ils se sentaient traqués ou sous pression... En parallèle, de plus en plus de croyant de "L'autre Dieu" se rassemblaient dans le nord, prenant de plus en plus d'importance...
Mais un seul détail troublait ses déductions, la nature de Garn, lui le Sigire qui était aux ordres du Temple et de l'Unique.
À moins que... Non cela avait encore moins de sens de penser qu'il pouvait avoir menti, les miracles de l'Unique sont connus de tous et on ne peut les simuler, surtout après ce qu'elle avait vu.
Soudain, une idée fusa dans sa tête, accompagnée d'une vive douleur.
Elle sortit de ses pensées et s'exclama :
" Aîe ! Quelle imbécile !"
Elle contempla son doigt ensanglanté, entaillé par la lame de son couteau à bois, quelques secondes avant de prendre le premier morceau de tissu qui trainait à côté d'elle et d'envelopper son doigt à l'intérieur.
Lentement, elle releva la tête, déglutissant bruyamment tout en se souvenant de sa dernière idée.
Et si il en était bien plus que ce qu'ils disaient, et si ils étaient comme Erwan... Croyant à autre chose que la majorité.
Ses yeux embrassèrent du regard la salle, une flamme y luisant.
Non loin, les quelques lueurs de la pièce éclairaient à travers le rideau l'ombre du corps d'Elwin qui se déshabillait.
Métajeu a écrit : Sûrement un des posts les plus dur qu'il m'a été donné de réaliser "-_-
Je suis conscient qu'il doit être très maladroit et peut-être un peu rapide, mais j'ai pensé que tous les indices étaient là, après c'est sûr pour mettre le cheminement de la pensée sur le papier c'est une autre paire de manches !
Dernière modification par Maëlys le 18 mars 2012, 20:12, modifié 1 fois.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Aube
Dehors la lumière commençait à poindre, enfin, la nuit était moins sombre, tout doucement le noir devenait bleu, puis gris.
L'auberge demeurait une île entourée de brume, épaisse. On ne voyait pas à quinze mètre. Le silence au dehors était inquiétant, aucun des bruits habituels de la forêt...
...
Elwin eut une impression dérangeante, celle d'être... ailleurs... comme sur cette île... le temps s'y écoulait différemment... le brouillard... les feondas, constamment présents... Ils rôdaient... mais plus encore, il y avait ici, dans les environs une présence tourmentée, quelque chose qui HURLAIT tandis que la lumière essayait d'arriver jusqu'à elle... C'était beaucoup et peu à la fois. Des menaces, des certitudes de mort, et puis la brume, et la folie... cette brume... elle les entourait, les enveloppait... elle susurrait... elle agirait comme la relique... des murmures insidieux... la peur... l'angoisse... l'isolement... si la charge n'avait pas porté, l'ennemi n'abandonnait pas la lutte pour autant...
...
L'auberge demeurait une île entourée de brume, épaisse. On ne voyait pas à quinze mètre. Le silence au dehors était inquiétant, aucun des bruits habituels de la forêt...
Garn qui priait sentait qu'il récupérait aisément son énergie, son exaltation, autant au moins que dans un édifice religieux ?Encart technique a écrit :Empathie + Prière.
- Maëlys : 5 + 0 + D10 (3) = 8
- Elwin : 1 + 7 + D10 (10) = 18+
- Garn : 2 + 5 + D10 (5) = 12
- Grirav : 2 + 0 + D10 (4) = 6
...
Elwin eut une impression dérangeante, celle d'être... ailleurs... comme sur cette île... le temps s'y écoulait différemment... le brouillard... les feondas, constamment présents... Ils rôdaient... mais plus encore, il y avait ici, dans les environs une présence tourmentée, quelque chose qui HURLAIT tandis que la lumière essayait d'arriver jusqu'à elle... C'était beaucoup et peu à la fois. Des menaces, des certitudes de mort, et puis la brume, et la folie... cette brume... elle les entourait, les enveloppait... elle susurrait... elle agirait comme la relique... des murmures insidieux... la peur... l'angoisse... l'isolement... si la charge n'avait pas porté, l'ennemi n'abandonnait pas la lutte pour autant...
...
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Derriere son rideau le rouquin retire sa tunique apres en avoir defait les lacets, inconscient du regard de la jene gwidrite.
Une exclamation lui a fait tourner le visage mais rien ne suis, ça ne devait pas etre tres important. L'artisane s'est peut etre coupée, ça ne le concerne pas.
Les propres pensées d'Elwin sont plutot concentrée sur ce qui va se passer.. sur ce qui se passe...
Enfin, ils verront bien.
Ses cheveux avaient prit une teinte plus foncée mouillés mais il retrouverait en sechant leur couleur flamboyante. L'idée de Garn n'était pas mauvaise, Elwin devait bien se l'admettre même si'il les aimait comme ça.
Alors qu'il se detourne pour recuperer dans son package quelque chose de propre -notant qu'il lui faudrait laver cette tunique pour en avoir une de propre sous la main, le ciel commenca à s'eclaircir et, avec espoir il reposa le vetement qu'il venait de saisir et s'approcha de la fenetre. Espoir fugace.. Alors qu'il regardait la nuit disparaitre, la lumiere ne venait pas, toujours pas. Ce n'était pas le jour. Juste l'absence de nuit songeat il.
L'absence de nuit.
Un profond malaise s'était emparé d'Elwin. Les choses n'étaient pas ... normales. Pas du tout. Il ne fallait pas etre bien sensible pour le percevoir. Il.. entendait, il percevait comme un hurlement. Et des murmures. Des chuchottements... une chose insidieuse et perverse..
C'était presque comme la relique mais en bien plus large. La brume portait la menace.
Le jeune heretique sentit un frisson glacé lui glisser le long de la nuque. Où étaient ils. Un piege... Les démons n'avaient pu rentrer mais ils étaient pris au piege de cette brume et de ce qu'elle cachait. Elle n'était pas naturelle. Et il y avait tant de pensées négatives, d'impressions malsaines et destructices que jamais ce ne pourait etre l'Unique. Elwin se glaca en songeant un instant à une auberge dont les habitants auraient finis par s'entretuer ou il ne savait quoi sous l'impulsion de cette Chose. Puisque la force brute n'avait pas fonctionné...
Serrant les dents il se detourna de la fenetre. Ca ne faisait que confirmer son idée premiere. Il n'avait pas le droit d'ignorer ce qui se produisait. Juste pas le droit.
Le gwidrite regarda un instant dans la direction de Maelys, songeant que c'était pour elle et tous ceux de l'auberge qu'il allait devoir prendre le risque de parcourir ces lieux.. Et comme l'avait dit Ambre, ils n'en sauraient jamais rien. Tant pis, lui saurait et ça lui suffisait.
Le lit était pour trois personnes, le rouquin s'y allongea, sans preter plus attention au chasseur et regarda le plfaond avant de fermer les yeux, comme pour une sieste. Il était temps de plonger à la recherche de reponses.
Une exclamation lui a fait tourner le visage mais rien ne suis, ça ne devait pas etre tres important. L'artisane s'est peut etre coupée, ça ne le concerne pas.
Les propres pensées d'Elwin sont plutot concentrée sur ce qui va se passer.. sur ce qui se passe...
Enfin, ils verront bien.
Ses cheveux avaient prit une teinte plus foncée mouillés mais il retrouverait en sechant leur couleur flamboyante. L'idée de Garn n'était pas mauvaise, Elwin devait bien se l'admettre même si'il les aimait comme ça.
Alors qu'il se detourne pour recuperer dans son package quelque chose de propre -notant qu'il lui faudrait laver cette tunique pour en avoir une de propre sous la main, le ciel commenca à s'eclaircir et, avec espoir il reposa le vetement qu'il venait de saisir et s'approcha de la fenetre. Espoir fugace.. Alors qu'il regardait la nuit disparaitre, la lumiere ne venait pas, toujours pas. Ce n'était pas le jour. Juste l'absence de nuit songeat il.
L'absence de nuit.
Un profond malaise s'était emparé d'Elwin. Les choses n'étaient pas ... normales. Pas du tout. Il ne fallait pas etre bien sensible pour le percevoir. Il.. entendait, il percevait comme un hurlement. Et des murmures. Des chuchottements... une chose insidieuse et perverse..
C'était presque comme la relique mais en bien plus large. La brume portait la menace.
Le jeune heretique sentit un frisson glacé lui glisser le long de la nuque. Où étaient ils. Un piege... Les démons n'avaient pu rentrer mais ils étaient pris au piege de cette brume et de ce qu'elle cachait. Elle n'était pas naturelle. Et il y avait tant de pensées négatives, d'impressions malsaines et destructices que jamais ce ne pourait etre l'Unique. Elwin se glaca en songeant un instant à une auberge dont les habitants auraient finis par s'entretuer ou il ne savait quoi sous l'impulsion de cette Chose. Puisque la force brute n'avait pas fonctionné...
Serrant les dents il se detourna de la fenetre. Ca ne faisait que confirmer son idée premiere. Il n'avait pas le droit d'ignorer ce qui se produisait. Juste pas le droit.
Le gwidrite regarda un instant dans la direction de Maelys, songeant que c'était pour elle et tous ceux de l'auberge qu'il allait devoir prendre le risque de parcourir ces lieux.. Et comme l'avait dit Ambre, ils n'en sauraient jamais rien. Tant pis, lui saurait et ça lui suffisait.
Le lit était pour trois personnes, le rouquin s'y allongea, sans preter plus attention au chasseur et regarda le plfaond avant de fermer les yeux, comme pour une sieste. Il était temps de plonger à la recherche de reponses.
Limbes donc pour essayer de comprendre ce qui se passe ou la localisation de l'horreur locale. et craquage du point de survie
une chose qui hurlait
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
En 5-10 minutes, mini post...
Elwin cherchait à plonger dans les Limbes... or comme il le craignait, si son âme se détachait de son corps, l'environnement autour de lui restait... étrangement familier, à quelques détails près. Ils étaient enveloppés des Limbes... qui essayaient d'absorber l'auberge... et toute la vallée... Que se passait-il ici ?Encart technique a écrit :Avec le point de survie, pas besoin de jet, je passe directement au max d'infos (bon, pas tout non plus, quand même)
Le jeune homme commençait à chercher, sortir... il volait, flottait... devinait que la forêt grouillait encore et que la mort dominait dans le val... qui sait si des mânes livides n'allaient venir supplier et harceler les gens dans l'auberge...
...mais la présence devinée plus tôt, celle du Prophète aux pieds nus, le Prophète hérétique, était bien réelle... il allait vers les hurlements... c'était quelque part, dans une grotte, une énergie primaire, un peu semblable à celle maniée par des demorthèn en provenait... Une douleur atroce...
Le prophète était capable de voyager physiquement au travers des Limbes, voilà donc comment il semait ses poursuivants...
... mais il restait un homme, humain... mortel... et il allait au devant d'un grand péril, consciemment, pour mettre fin à l'horreur ici...
... Elwin en devinait globalement le chemin... au travers de la forêt... dans les brumes... dans les Limbes... vers une grotte...
... et il sentait que cet objectif était lié à l'un de ses compagnons... quelque chose...
Re: OdE - Chap. 4 - Blessure en clair-obscur
Le sigire est surpris par la sensation de sérénité et de calme ressenti durant sa prière. Il sait qu'il ne se trouve pas dans une chapelle ou un temple et pourtant la sensation est quasiment la même. Il sesent proche de l'Unique, il en oublierait presque les brumes et le combat qui s'est dérouler quelques heures plus tôt.
Ouvrant les yeux, il se rend compte que ce qui l'entourre n'est pas aussi clair que ce qu'il aurait imaginé. Les brumes couvrent tout, et c'est avec peine que la lumière leur parvient. Il ne fait pas jour, c'est une non-nuit, un univers sans visibilité.
Garn repense aux descriptions des limbes. Un frisson lui parcours l'échine. Tout ce qui est ici ne peut que lui présager rien de bon. Il faut faire quelque chose et vite, car même si les horreurs feondes ne sont pas là, le malheur viendra du coeurs des hommes.
[...]
Le voyageur arrive dans la salle commune. Il va s'assoir au comptoir. Il passe sa commande et entamme la conversation :
"- Tavernier, un bol de bouillon bien chaud, du pain et du fromage s'il te plait. Si tu as le temps, puis-je te poser quelques questions ?" Et avant même que l'homme ne lui réponde, Garn enchaine sur sa question : "- Peux tu me faire part des rumeurs sur le village, sur le val, sur l'auberge ? Des affaires bizares ou étranges... Y-a-t'il déjà eut des attaques feondes ici ?"
Ouvrant les yeux, il se rend compte que ce qui l'entourre n'est pas aussi clair que ce qu'il aurait imaginé. Les brumes couvrent tout, et c'est avec peine que la lumière leur parvient. Il ne fait pas jour, c'est une non-nuit, un univers sans visibilité.
Garn repense aux descriptions des limbes. Un frisson lui parcours l'échine. Tout ce qui est ici ne peut que lui présager rien de bon. Il faut faire quelque chose et vite, car même si les horreurs feondes ne sont pas là, le malheur viendra du coeurs des hommes.
[...]
Le voyageur arrive dans la salle commune. Il va s'assoir au comptoir. Il passe sa commande et entamme la conversation :
"- Tavernier, un bol de bouillon bien chaud, du pain et du fromage s'il te plait. Si tu as le temps, puis-je te poser quelques questions ?" Et avant même que l'homme ne lui réponde, Garn enchaine sur sa question : "- Peux tu me faire part des rumeurs sur le village, sur le val, sur l'auberge ? Des affaires bizares ou étranges... Y-a-t'il déjà eut des attaques feondes ici ?"
><((((°>
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
........><((((°>
...><((((°>
MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
- Iris
- Grand Ancien
- Messages : 16881
- Inscription : 14 févr. 2011, 17:31
- Localisation : Nord-Est de Lyon
- Contact :
Rumeurs
L'aubergiste, face à un curieux plutôt déroutant :
" Des rumeurs ? C'est-à-dire ? ... Tu cherches quelque chose qui explique l'arrivée des feondas ? Personne n'a d'explications, tout le monde est dans la même situation, à chercher des réponses... Il y a des histoires, ici comme ailleurs. "
" Une jeune fille est morte dans la rivière, noyée, au printemps... Il y a des vestiges de pierres des païens, dans la forêt, à l'est... Plusieurs grottes aussi... Des histoires de fantômes dans un château qui a brûlé, il dominait un hameau abandonné depuis suite à une épidémie..."
" Est-ce que tu arrives à trouver un sens à ce qui nous arrive avec ça ? "
...
" Des rumeurs ? C'est-à-dire ? ... Tu cherches quelque chose qui explique l'arrivée des feondas ? Personne n'a d'explications, tout le monde est dans la même situation, à chercher des réponses... Il y a des histoires, ici comme ailleurs. "
" Une jeune fille est morte dans la rivière, noyée, au printemps... Il y a des vestiges de pierres des païens, dans la forêt, à l'est... Plusieurs grottes aussi... Des histoires de fantômes dans un château qui a brûlé, il dominait un hameau abandonné depuis suite à une épidémie..."
" Est-ce que tu arrives à trouver un sens à ce qui nous arrive avec ça ? "
...
Meneuse : Ombres d'Esteren | Dragons
Joueuse : /
Joueuse : /