OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Thalgrim]

Concrètement, ça se passe comment la discussion de recrutement (puisque je suppose que c'est à ce moment là que la question de la loyauté intervient)? C'est un face à face avec un officier? Et si oui, il est de quel genre cet officier? Plutôt bigot à tendance dévot? Où plutôt le soldat qui cherche avant tout à faire son boulot?

[Avrock]

A priori, Garn n'a rien retiré de sa nuit... Par contre Elwin parle-t-il de ses cauchemars et rêves ?

De son côté, Garn patrouille et en apprend d'avantage sur la ville, la configuration des quartiers. A l'occasion il n'hésite pas à faire des remarques sur les possibilités stratégiques de tel ou tel lieu.

Distraitement, il lance parfois des sujets de discussion divers et varié.

Si par le plus grand des hasards ils passent prés de la cathédrale, le jeune homme lance :
"- Puisqu'il semble que l'endroit soit maudit, quel peut en être la cause ? Croyez vous que ces chiens du temple frayaient avec des engeances des limbes ? Ou qu'ils gardaient des choses dans les sous-sol...? Rien de cela ne vous intrigue ?"

S'ils passent dans les quartiers pauvres, il se renseigne sur les voleurs et la pègre locale. Un nom revient-il souvent ? Quelle proportions / quantité de criminel en tout genre ont été relâchés pour faire de la place dans les geôles de la cité ?

S'ils passent par les quartiers riches, il pose des questions sur la bourgeoisie locale, aux éléments qui devraient attirer son attention pour déceler les personnes dévolue au temple.

En gros Garn se renseigne sur tout et n'importe quoi... De la curiosité mais pas trop.

[Iris]

1. Du côté du recrutement de l'Homme Et Demi

Homme Et Demi a affaire à un sous-officier pragmatique, sans doute croyant, mais plutôt suiveur sur le plan théologique (tout ça le dépasse complètement). Dans l'immédiat, ce qu'il veut, c'est ne pas mettre des soldats en danger en les envoyant avec une brute sanguinaire qui passerait à l'ennemi ou se barrerait à un moment où tout le monde est dangereux. C'est donc ce genre de loyauté qu'il vise : on ne dit pas qu'on fait un truc pour faire autre chose ... et pire, quelque chose qui sabote l'action à laquelle on s'était engagé... Quant au questionnaire - catéchisme, c'est plus une condition de forme (enfin, pour ce recruteur là) qu'autre chose.

2. Elwin et ses mauvais rêves

Comme Elwin est absent, il fera les frais de la tendance de la MJ à partager les infos. En l'occurrence, Elwin raconte à Garn ses rêves avec des incendies et des monstres géants qui semblent presque sortir du sol avant de tout ravager dans une nuit d'effroi... (tu peux lire la description dans un des posts précédents)

Quant à Garn qui aime jouer au plus fin :

" Si t'as envie de trouver des ennuis, vas-y. Sans nous. Hors de tes horaires de service."

" Tu es nouveau en ville, c'est ça ? ... "

" Dis-donc, Garn, on a encore à avancer, alors les réflexions métaphysiques, on verra plus tard. "

" Tu poses quand même beaucoup de questions..."

" Ouais, quelle pipelette !"

" On dirait un sigire qui mène un interrogatoire !"

" Oh, c'est bien vrai ça ! Hahahahahaha ! "

" On va l'appeler le sigire maintenant ! Hohohohohoho !"

... En tous cas, s'il veut des réponses, il ne faut pas inonder des gens stressés et sous pression de questions... Une par une... un sujet par un sujet ...

De la curiosité mais pas trop ? ... Même lui doit se rendre compte que les gardes ont plutôt peur de parler de la cathédrale. Sujet sensible et ils sont contents de trouver un moyen de glisser sur autre chose.

Quant aux criminels libérés des geôles, Garn apprend assez rapidement... que trois de ses comparses patrouilleurs en font parti... alors... bizarrement, ça jette comme un froid...

[Avrock]

Avec une pointe d'humour, le jeune homme répond à ses collègues :
"- Si jamais il y a des questions à poser, vous savez qui appeler ! Je me ferai une joie de les envoyer au bucher... Euh, pardon à la corde, puisqu'on a besoin du bois pour le siège. Ahaaa..."


Lorsqu'il apprend que certain des patrouilleurs avec lui faisaient partie des criminels libérés, afin de faire briser le froid ou de ne pas se faire d'ennemis, il essaie de faire relativiser à tous la situation :
"- Il faut croire qu'ils n'avaient pas de raison suffisante pour vous garder là. De toute façon, ce qui importe le plus dans une situation de siège ce sont les hommes et les femmes qui font tous front ensemble contre l'ennemi. Peut importe ce que vous avez fait, ce qui compte c'est le présent. Nous trouverons tous notre voie dans cette épreuve."

Garn fin?!? Avec son Empathie et son score raisonnable en Relation, je ne le qualifierai pas de fin... Mais bon, si il survit, sans doute augmentera-t-il son score de relation de 2 points à la place d'un...

[Thalgrim]

L'Homme et Demi scruta le recruteur quelques instants, avant de se décider à parler un peu plus:
"Le Temple et moi, on a une affaire en suspend. Y a quelques temps de ça, je vivais près d'un village reculé. De temps en temps, les gens qui y vivaient avaient des soucis avec des bandits ou des bêtes sauvages. Alors on avait un accord: je m'occupais d'règler tous ces problèmes, et en échange, ils me donnaient ce dont j'avais besoin pour vivre dans ma cabane. C'était pas mal comme vie, j'aimais bien. Et pis un jour y a un Sigire et sa troupe qu'ont débarqué. Z'ont prétendu qu'il y avait des hérétiques dans le village et qu'il fallait leur donner. L'Ansailéir a refusé, alors ils ont brûlé le village et tué ses habitants. J'ai essayé de tuer le Sigire, mais il se battait mieux que moi. J'ai été laissé pour mort. Alors au fond, c'est plutôt une drôle que je me retrouve ici, parce que ça va me donner l'occasion de commencer à régler mes comptes."
Le colosse se tut un court instant, avant de reprendre:
"Et sinon, je viens peut-être d'un coin paumé, mais quand je passe un marché, je m'y tiens, c'est ce qui s'appelle l'honneur."

[keborn]

Marché conclu
Dwyfaël fini par conclure sa discussion avec Faergas le receleur. 50 daols, c'était cher pour une cache, mais elle aurait le mérite de lui donner non seulement l'espoir, à terme de revendre sa cargaison, mais encore d'éloigner l'ombre de la potence. Restait plus qu'à se retrouver au marché le surlendemain et faire l'échange des cabas. Les 50 daols, sous forme de 2 cailloux précieux y seraient avec le Livre, les 2 petits tubes de flux fossiles et les 5 doses de Gwylmine qui lui restait encore. En retour il aurait dans le sien une petite note lui donnant toutes les informations utiles pour savoir où ses biens seraient et comment les récupérer s'il fallait qu'il le fasse de lui-même en urgence.
"- Si tu penses pouvoir en faire quelque chose avant moi et en tirer un bon prix, on peut se mettre d'accord pour que tout ou partie passe directement sous ton contrôle. Le transit de la monnaie ne se ferait pas dans ce sens là, du coup.
Pour la bibliothèque et les livres qui en sortiraient, mets toi sur le coup. Ca pourrait m’intéresser."
La poignée de main en guise d'accord et le bouquiniste était reparti.

Après une bonne nuit, même seul
Après le petit déjeuner, et une tentative d'échanges d'amabilités et de courtoisie avec l'ensemble du groupe, le bouquiniste était parti au "bureau d'embauche". Sans trop de mal, il fini par dégoter une place à l'inventaire. Il passe le reste de sa journée à méthodiquement comptabiliser tout ce que l'on lui donne de compter. Il ne fera pas de vague, et donnera le change concernant les positions convenues de ce qu'on attend de lui. Il essaiera d'être le plus méticuleux possible, émettant même des propositions d'inventoriage plus adapté, au besoin. Etre utile, fiable et bien vu, c'est l'objectif qu'il se fixe pour ce jour et les prochains. Ses compétences pouvant être remarquées, il espère être affecté peut-être à d'autres postes d'intendance. Archivage, paperasserie... des domaines dans lequel il pourrait peut-être avoir accès à des informations plus croustillantes. La Bibliothèque peut-être ? Mais il n'en pipe mot pour l'instant. Tout vient à point à qui sait attendre, dit-on. Bien entendu, ses yeux et ses oreilles sont à l'affût de toute rumeur, toute information utile dans ce qu'il se dit, se lit ou de ce qu'il peut retirer de l'analyse de sa comptabilité du jour.

[Maëlys]

Lorsque Garn descendit pour repartir, Maëlys était toujours assise à la même place...
A la vue de ce dernier, elle se releva lentement. Elle se sentait mieux depuis peu, le trouble était passé, ses nausées et sueurs glaciales s'étaient estompés.

Elle accompagna Garn ainsi que Grirav jusqu'au poste de garde afin de se faire enrôler parmi l'intendance.

Après l'entretien avec un supérieur qui se passa relativement bien (même si cela était affreusement stressant), on lui affecta immédiatement la tâche d'effectuer l'inventaire des biens de la ville avec d'autres. Une tâche fastidieuse, épuisante intellectuellement mais qui au moins avait un avantage certains, elle se concentrait entièrement sur ce travail, faisant abstraction de tout ce qui s'était passé.

La première après-midi passa ainsi à un rythme effréné. Elle parlait à peine avec ses collègues, se contentant de faire son travail correctement et avec application. Puis enfin, la journée se termina, fatiguée par son travail, elle retourna donc à la Carpe dorée pour manger puis se coucher.
Étrangement, le fait de retrouver sa jeune protégée après une journée complète lui mit du baume au cœur. Elle s'occupa de celle-ci, continuant son harassant travail afin que ses efforts portent.

Puis la nuit vint enfin, agréable repos si mérité. Très rapidement, un sommeil profond la happa.

Un noir si profond s'était crée autour d'elle et l'instant d'après les visages des hommes et des femmes ressurgirent. Un par un, tous figés dans l'effroi et la douleur. Elle les voyait tous monter les uns après les autres vers leur destin funeste, tous la supplier de les aider. Mais alors qu'elle savait que cela allait se terminer, elle vit ses parents gravir l'estrade pour se placer sous les cordes, eux aussi étaient partis sans qu'elle n'ai rien fait. Eux aussi pesaient sur sa conscience...

Elle se réveilla en sursaut, réprimant avec difficulté un cri qui lui déchirait la gorge, pleurant à chaudes larmes, évacuant toutes ces horreurs. Elle s'écarta de sa petite protégée afin de ne pas la réveiller puis s'agenouilla dans un coin de la pièce avant de sombrer de nouveau dans les sanglots, tout en murmurant : "Je suis désolée, pardonnez-moi, je n'ai rien pu faire... Pardonnez-moi"
Peu à peu, elle se calma et après un temps qui lui sembla interminable, le sommeil reprit enfin son dû...

Le lendemain, l'artisane qui était en temps normal assez joviale avait les traits tirés et restait à l'écart, comme si elle avait prit les traits d'Elwin pour une journée. Elle se contenta de prendre son petit-déjeuner sans décocher un mot avant d'aller au travail, sachant d'avance qu'une lourde besogne l'attendait.
Néanmoins, au cours de la journée, elle ne se contenta pas de faire son travail simplement, elle parla avec d'autres personnes qui s'occupaient de cette tâche afin que tout ce qui concernait le bois dans la section dont ils s'occupaient lui soit adressé, qu'elle puisse les classer selon leur utilité possible, car après tout, le bois de chauffe n'est pas le même que le bois pour les réparations de fortune ou la création de lance, ils n'ont pas la même souplesse, leur fil est différent et tant d'autres choses.

Elle espérait ainsi se faire remarquer par son travail, qu'elle puisse ensuite enfin quitter les atmosphères confinées pour travailler au grand air.

[Iris]

1. Garn dans ses patrouilles

Garn ment-il de manière convaincante ? Les autres s'en rendent-ils compte ?

• Garn : Créativité (1) + Relations (3) + D10 (7) = 11
• Autres : Voie (moyenne, 3) + Compétence (courante, 3) + D10 (8) = 14

" T'as une manière un peu bizarre de parler des bûchers... tu serais pas du genre à avoir assisté à ces trucs pour le plaisir ? On dirait que t'aime ça... Que tu étais aux premières loges, comme ces fumiers de sigires... "

Nouveau froid... et suite de la ronde... glaciale...

... au moins... la journée se terminait... et Garn était catalogué "louche" par ses compagnons...

2. Homme Et Demi et l'honneur

Le sous-officier regarda Homme Et Demi avec une expression d'autant plus indéchiffrable que le colosse n'y connaissait pas grand chose en décryptage et par conséquent que les autres étaient fréquemment un mystère pour lui...

" Bon, tes raisons me conviennent. Si tu veux en découdre avec les sigires, t'es dans le bon camp. Attends-toi à être prochainement contacté, il y a régulièrement des missions de reconnaissance. On t'en dira plus le moment venu."

En substance, recrutement effectué et Homme Et Demi était le premier des voyageurs à avoir une opportunité de sortir de la ville... pour voir les ennuis de plus près... et vu qu'il avait l'air costaud, on risquait vraiment de lui filer ce boulot. S'il s'y connaissait mieux en politique et stratégie, il pourrait estimer le genre de mission qui l'attendaient mais dans l'ignorance... il devait attendre...

Ce qui pend au nez de notre colosse, ce sont des missions en SOLO sur un sujet de jeu parallèle, orientation éclaireur / embuscade / combat.

3. Dwyfaël en Jour 1

Tout était réglé avec le receleur, une cachette dans les égouts, il saurait comment la retrouver et d'après son contact, la gwylmine pourrait trouver facilement preneur auprès des soldats et combattants... enfin, sitôt que les choses tourneraient au vinaigre...

4. Dans les entrepôts... Jour 2

Maëlys étant encore particulièrement secouée par ses mésaventures, elle ne comprit pas immédiatement qui allait travailler désormais avec elle... mais Dwyfaël serait sans doute plus vif...

Les deux seraient en binôme pour terminer un inventaire des grains présents, et on leur annonça bientôt que des confiscations étaient en cours dans les maisons riches ou chez les marchands. Chacun était en droit de garder certaines quantités en fonction du nombre de personnes qui logeaient sous le toit, et le surplus partait dans les réserves de la ville... En cas de résistance, des amendes dissuasives s'ajoutaient...

Les deux recrues avec leur brassard orange se retrouvaient à nouveau seules... face à face... avec des piles de sac de céréales... dans une cave... tiens,... des souris ou des rats... il faudrait que quelqu'un s'en charge à l'occasion...

...

5. Blues de caserne, Jour 2

Fin d'après-midi, Garn se retrouva avec Homme Et Demi dans un coin à attendre la fin du service... Les deux avaient eu des journées différentes, un accueil différent... des approches aussi différentes...

...

Je vous laisse échanger ET / OU retourner à l'auberge pour boucler le JOUR 2. Vous êtes libres de dîner, flâner, discuter... Sitôt que tout le monde sera au lit, on passera en Jour 3

[Thalgrim]

Sans être un expert en tactique, l'Homme et Demi se doutait bien qu'on allait sûrement l'envoyer tendre des embuscade ou surveiller les mouvements de troupe adverse. Et ça lui convenait parfaitement. Le colosse était un homme d'action, et il n'aurait certainement pas supporté bien longtemps de faire des patrouilles ennuyeuses à l'intérieur de la ville, à attendre que l'ennemi arrive.
À la fin de la journée, l'Homme et Demi retourna à l'auberge.

[Maëlys]

Je proteste !
Je cite ton précédent post :
Intendance : Maëlys et Dwyfaël se retrouvèrent dans le même service, temporairement assignés à faire un fastidieux inventaire de toutes sortes de biens utiles à nourrir les troupes, les soigner, fabriquer des armes
La notion de service ne signifiait pas obligatoirement que l'on travaillait ensemble, après tout le service pourrait contenir beaucoup de personnes, car l'inventaire doit se faire à grande échelle !
Et laissez moi sortir de cette cave, je vais devenir claustrophobe à force, donnez-moi du bois, de l'air, du grand air !

Après quelques heures de travail dans cette cave exiguë, entourée de piles de sacs de céréales, l'artisane s'intéressa enfin à son collègue. Cela faisait déjà un bout de temps qu'elle avait remarqué qu'il s'agissait du même étrange homme qui avait abordé le groupe la veille. Dwyfaël, oui c'était ça. Une étrange aura semblait émaner de cet homme particulier.

Lorsque ce travail abrutissant et fatiguant commença à mettre sa patience à bout, elle se lança :

"Dwyfaël, c'est bien ça? Vu qu'on a un petit peu de temps à occuper *dit-elle en regardant les piles de sac restantes* autant parler un petit peu.
D'où est-ce que vous venez ? Si mes souvenirs sont bon, vous êtes marchand c'est bien ça?"