Helefrt 2.1 - (Re) Prendre goût à la vie

Rassemblement des parties achevées de la chronique d'Iris dans l'univers des Ombres d'Esteren.

Une relique maléfique est convoitée par le Temple et un groupe de rebelles cherche à la détruire autant qu'à en apprendre plus sur ses pouvoirs dans un climat de guerre civile sur le point d'éclater en Gwidre.
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Avrock
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités

Message : # 3644Message Avrock
21 juin 2011, 15:12

Garn répond par un sourire timide à Ambre. Il ajoute alors, lui aussi taquin :
"- Comme 'Messire' souhaite visiter Gwidre, cela lui apprendra peut être à se retenir et à être moins entreprenant... Enfin, je l'espère pour la gente féminine."

Il salue ensuite Ambre, lui souhaite une bonne nuit, puis s'en va se coucher.

HRP a écrit :Je tenais juste à faire cette parenthèse, ces excuses... Enfin, c'est un tout petit pas sur le chemin de la rédemption de Garn.

Et puis... NUIT !
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........><((((°>
...><((((°>


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Iris
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Message : # 3645Message Iris
21 juin 2011, 15:32

Il faut tout de même préciser qu'Ambre est un brin étonnée de tout le remue-ménage à Helefrt, mais pas mécontente qu'il y ait de l'action... Ambre à Eozen, de bon matin, entre deux pluies légères :

" Toi aussi tu veux t'excuser ? Déjà Garn hier soir ! ... D'accord pour monter sur le cheval, j'ai jamais essayé ! ... "

(...)

" Tiens, vous allez partir ensemble en Gwidre avec Garn ? "

(...)

" J'aime assez voyager, le trajet entre Tulg Naomh et Helefrt est sympa et j'ai entendu parler de coins vraiment beaux... Bon ensuite, voyager sans argent, c'est pas une bonne idée, faut voyager utile, c'est mieux... Tu fais comment pour te financer ?"

(...)

... Libre à chacun de voir comment il passe sa journée, mais en principe, on se pomponne un peu, ça va souvent de paire avec un bain et un shampoing et des vêtements propres...
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités

Message : # 3646Message Eoin Mac Aoidh
21 juin 2011, 15:47

Eozen mena Ambre jusqu'aux écuries et en sortit son étalon ; après avoir accroché le panier et le sac, il aida la jeune femme à monter puis resta à côté pour mener Ankou à la longe, même si celui-ci, bien dressé, accepta sans broncher sa cavalière et suivait son maître sans avoir besoin d'artifice. Ils partirent ensuite en direction de la rivière, le chevalier se laissant guider par les indications de la rouquine.

"Hé bien, je connais des gens qui jamais ne s'excuseraient, ce frère sigire monte dans mon estime."

Ils firent quelques centaines de mètres seulement avant qu'elle ne le surprenne par sa question.

"Je ne sais pas encore, je n'ai pas décidé. Je ne sais pas si ils auront des réponses à mes questions, peut-être descendrais-je plutôt vers le sud, chez les Osags. Pour me financer, j'utilise l'argent que j'ai récupéré avant de partir, et sinon j'aide des caravanes, des marchands, contre une petite rémunération et le couvert tant que je voyage avec eux. J'ai aussi reçu, une fois, les remerciements de Chevaliers Ronces !
Mais quand à la beauté des lieux... Rien ne vaut le Val sans Retour, un lac encaissé dans une forêt, sans le moindre vent, près de chez moi. Mais je suppose que l'on dit toujours cela de ses terres natales."


Ils continuèrent de chevaucher jusqu'à la rivière, tranquillement.

"Tiens, pendant que tes vêtements sèchent, tu pourras me montrer comment danser ? Il n'y avait pas assez de festivités chez moi pour que je l’apprenne."
"Trois cents hommes au torques d'or attaquèrent :
La lutte pour le pays était farouche.
Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent,
Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés."

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Iris
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3 pages de posts en... même pas une journée... Oups !

Message : # 3651Message Iris
21 juin 2011, 17:16

Soudaine activité a écrit :Hum... Je suis en train de me demander si je ne vais pas créer un sujet 2.2 pour Eozen, parce que là, on est à 3 pages de post pour le seul 21 juin !!! :shock: ... Question posée ici : http://fim.pierstoval.com/viewtopic.php ... 3647#p3647
Quelques gouttes de pluie encore, mais il y avait un vent tiède et les nuages glissaient vite haut dans le ciel.

...

Garn Faernor se réveillait en principe un peu plus frais et dispos que précédemment, rire était finalement bon pour le moral, même un demi-rire ?

...

Yrgwenn la varigale put prendre son petit déjeuner avec Gairech avant une longue journée pour la damathair qui semblait de bonne humeur à l'idée de ce soir et qui lui glissa un : "Quelqu'un à ton goût ces temps-ci au village ? Ce gwidrite Keanan te dévore du regard à chaque fois, en essayant de ne pas trop en avoir l'air. *petit rire* On m'a dit du bien du barde Hafgan, Tagd est plutôt pas mal non plus en dépit de son âge, je le soupçonne de tricher un peu avec ses potions *gloussement*..."

...

Pendant ce temps Elwin, Farlann et Erin mangeaient à une table dressés dans la salle commune de l'auberge, Murni aidée d'autres villageois s'assuraient que les étrangers ne manquaient de rien et elle avait apparemment tendance à croiser un peu plus souvent que d'autres le regard de Cairell le gwidrite.

...

Yann Drankou se réveillait chez lui... Qu'allait-il faire ? Aller au village ? ... Son frère irait sûrement tenter sa chance avec différentes filles, avec plus ou moins de succès... Ses parents n'aimaient pas trop se mêler au village et resteraient donc à la ferme où il y avait de toute façon du travail et des bêtes à surveiller.

...

Du côté de la rivière enfin, Eozen Gerwan menait Ambre installée sur son cheval :

" C'est haut tout de même, on voit les choses vraiment différemment, je n'imaginais pas cela, c'est encore différent d'un caernide."

(...)

" Je ne sais pas si Garn est encore vraiment sigire, il ne porte plus son habit noir et blanc et il n'a pas réagi... Enfin, il n'agit plus trop comme un sigire."

Un peu plus et elle vendait la mèche sur une partie des événements récents survenus au village en disant que les gwidrites étaient des hérétiques, et ça, ça faisait désordre, surtout qu'ils étaient condamnés à mort... On lui avait fait confiance en lui racontant certaines choses, elle ne pouvait pas trahir comme ça, par mégarde qui plus est !

" Tu veux des réponses sur quoi au juste ? Elles sont si compliquées que ça tes questions ?"

(...)

" Sinon, rayon Osag, Yrgwenn en est une. "

(...)

" Je suis née à Helefrt, mais j'ai grandi à Tulg Naom, mes parents se sont disputés et séparés, ma mère était citadine... enfin, c'est vieux tout ça, et je suis là maintenant. C'est sûr que ça change d'une grande ville !... Du coup, je ne saurais pas dire quel est vraiment mon foyer, et ça me fait penser aux Tarish, eux, c'est le vent leur foyer."

(...)

" Apprendre à danser pendant que mes vêtements sèchent ? Tu n'as pas dû faire souvent la lessive ou danser ! Déjà là, tu vois, je suis pas vraiment habillée, cette robe de lin est surtout pratique pour mouiller le moins possible d'habits vu qu'on finit immanquablement à demi trempée en allant au lavoir. J'aime mieux confier mes affaires à une blanchisserie, mais ici, c'est même pas la peine d'y penser. Je vais ramener vêtements lavés à la maison pour les suspendre aux cordes à linge dans le petit jardin dans l'espèce de cour intérieure. La maison de Hafgan mon père ne paie pas de mine, mais c'est plutôt grand en fait, avec une bibliothèque, un bureau, un salon, une cuisine bien sûr, et puis un local pour distiller des eaux-de-vie, le local à laine et tissage qui ne servait plus depuis des années... et la salle de musique... Les pièces individuellement ne sont pas très grande, mais c'est bien isolé apparemment."

" Je préfère vraiment m'habiller pour danser, cette chemise longue est vraiment trop longue, c'est un coup à se prendre les pieds dedans."

" Sérieusement, il n'y avait pas de fêtes chez vous ? C'est vraiment un val triste alors !"

" Je te propose si ça te tente, ce matin, lessive, séchage, toilette, ensuite déjeuner et je t'apprends quelques pas simples cet après-midi. On pourrait voir aussi si d'autres veulent apprendre. Elwin voudra peut-être, j'ai promis de danser avec lui ce soir, il vaut mieux qu'il me marche pas sur les pieds !"

" ... Tu as vraiment un problème avec les magientistes à cause des traditions ? Parce que moi, je suis pas très... Alors du coup, ce que tu peux lui reprocher, ça vaut sûrement aussi pour moi... Tu es sûr que tu veux pas faire connaissance avec lui ? ... Vous auriez tant à vous dire !" .


... Comment ? Elle a de la suite dans les idées ? Elle a pas encore abandonné son plan stupide en dépit de toutes les apparences qui le rendent obsolètes ? :lol:
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités

Message : # 3652Message Eoin Mac Aoidh
21 juin 2011, 17:42

Eozen sourit quand elle remarqua la hauteur du point de vue. Certes, Ankou était plutôt grand, du reste.

"Je ne suis jamais monté sur un caernide, mais je veux bien te croire ! Un cheval c'est peut-être moins pratique, mais c'est plus rapide et ca offre l'avantage de la hauteur !"

"Mes questions ne sont pas tant compliquées, fondamentalement, qu'étranges. Enfin, peut-être qu'un jour je t'en parlerais, nous verrons."

"j'ai cru le remarquer, qu'elle venait de ce peuple. Mais... C'est surtout la sagesse de leurs demorthèns que je recherche, peut-être qu'ils sauront m'aiguiller, m'expliquer, mais j'en doute. Et toi, d'où viens-tu ?"

"Je n'ai jamais eu l'heur d'en croiser, ils sont vraiment rares ! Mais je doute qu'ils dansent aussi bien que toi, franchement."


Ils arrivaient en vue de la rivière.

"Nous n'étions pas très joyeux non, et les légendes qui se murmurent au coin du feu, sur le Val sans Retour notamment, sont sombres et sans le moindre espoir. De plus, la pauvreté des lieux veut qu'on n'ait aucune réserve pour des festivités ; on n'a même pas trop de visiteurs, car on est loin des routes commerciales...
Je veux bien pour le programme, mais tu me promets aussi de danser ce soir avec moi alors ! Ca te va ?"


En revanche, quand elle ramena le sujet sur Finn, Eozen se rembrunit.

"Ce n'est pas une question de tradition. C'est juste que... Rien qu'à le regarder, je me sens mal à l'aise, physiquement parlant. Comme avec tous ceux de son genre, ou les occultistes... Tout ce qui touche au surnaturel. C'est curieux, mais je n'en connais pas la raison."

Ils étaient au bord de la rivière. Le chevalier aida la jeune femme à descendre, amena son sac et son panier au bord de l'eau, et laissa Ankou paître tranquillement. Il défit même sa besace pour laver son duvet, du coup !
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Message : # 3659Message Iris
21 juin 2011, 18:27

Sensations d'Eozen : Finn le magientiste ne dégage pas quelque chose de très dérangeant (au moins pour l'instant) pour Eozen, ce dernier réagit peut-être plus par crainte, mauvais souvenir. Il est cependant vrai qu'il y a quelque chose d'étrange avec lui, mais ce n'est pas la même sensation de malaise que celle qu'il a pu ressentir dans des laboratoires magientistes ou au contact du flux par exemple. En revanche, il y a quelqu'un d'autre qui a pu un peu "piquer" Eozen, légèrement là aussi, c'est le voyageur Erin.

...

Comme Ambre avait expliqué son origine, le distrait Eozen pouvait creuser sa mémoire et trouver la réponse ;)

...

" D'accord, je danserais aussi un peu avoir toi. Si ça continue comme ça, j'aurais besoin d'un carnet de bal !"

...

Laver à la rivière, ça commençait par tremper le tissu totalement, puis l'étendre sur une pierre plate, le savonner largement avec le nécessaire dans le panier d'Ambre, et puis ensuite, il fallait parfois brosser, ou simplement frapper le linge avec force contre les pierres, tremper, savonner encore une fois si les taches étaient tenaces. Ambre avait prévenu, on terminait trempé sur ces exercices, les jambes dans la rivière, chemise longue mouillée jusqu'aux hanches, manches aussi, éclaboussures sur la poitrine qui dégoulinaient sur le ventre... Au fur et à mesure du travail de lessive, Eozen pouvait voir que le tissu qui était déjà fin et un peu transparent quand il était sec l'était nettement plus quand il était détrempé, collant avec toutes sortes de plis sur les bras, les cuisses, les fesses, le ventre et les seins de la jeune fille... pour sa part absorbée par sa lessive et se battant surtout avec des mèches bouclées qui tombaient dans sa figure.

...
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités

Message : # 3661Message Eoin Mac Aoidh
21 juin 2011, 18:37

HRP : C'est justement pour expliquer qu'elle explique ses origines que j'ai posé la question :p
Heureusement qu'Ambre l'avait prévenu que la lessive éclaboussait, Eozen avait ôté sa tunique et sa chemise, et donc ses brassards, sans trop y penser, juste pour éviter de tout tremper, révélant son tatouage et son corps mince voire maigre, ciselé, sculpté même. Le chevalier avait en revanche conservé sa ceinture avec ses armes et son bouclier, il y avait des limites à la prudence. Il lava donc son duvet, sa chemise et sa tunique, étendant les deux vêtements sur sa cape posée dans l'herbe, la couverture juste à côté.
A voir sa voisine, dans une situation qu'il n'avait jamais connu, presque nue, il sentit une sensation nouvelle, étrange, l'envahir, le rouge lui monter aux joues, sa respiration s'accélérer et... Pourquoi ça durcissait là ? Du coup c'était nettement visible, mais il décida de faire comme si c'était normal. Incapable d'en détacher le regard - il avait essayé - Eozen se rapprocha d'Ambre.


"Tu veux de l'aide ? J'ai fini avec mes vêtements."

Quitte à remettre sa chemise mouillée si elle n'était pas encore sèche au moment de rentrer au village.
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Re: Chroniques d'Helefrt 2.1 - Le poids des responsabilités

Message : # 3662Message luciole
21 juin 2011, 18:45

De son coté Elwin était retourné au village, esperant y voir ceux qu'il recherchait. Manque de bol, lorsqu'on l'avait appercut, quelques villageois avaient helé le jeune homme pour venir leur donner un coup de main; ils avaient besoin d'une paire de bras supplémentaire et il avait remis à plus tard la discussion...

Plus tard justement...
Trop de monde, bien trop de monde....

L'ex sigire avait du sortir à un moment dans la soirée pour cacher son fou rire. Il n'avait pas reussit à le refrener malgre ses efforts et voir Eozen se faire remballer de cette maniere... valait son pesant d'or. Le plan d'Ambre était bien plus compromis que prévu mais il continuerait à jouer le jeu. Le belatre avait un potentiel d'amusement apparement inepuisable. Quelle idée aussi de parler à une jeune fille intelligente de la même maniere qu'on se serait adressé à une vache ou une servante de taverne arrondissant ses benefices dans l'arriere boutique. Le tact et la maniere n'étaient pas un vain mot et il s'étonnait même que la joue de l'impudent soit restée intacte.

Par contre, c'est avec un leger froncement de sourcil qu'il avait vu le couple s'eloigner vers la riviere...

Non... il ne devait pas laisser des émotions telles que la jalousie s'exprimer se morigena t'il. Il avait trop de respect pour lui même pour s'autoriser pareil sentiment. Non mais oh! Il ferait beau jeu que ses emotions lui dictent sa conduite. Et, s'avoua t'il, il ne pouvait y avoir d'histoire entre deux personnes, meme histoire infime, que dans l'acceptation de l'individualité de l'autre. Dès lors qu'on considerait quelqu'un comme SA chose, sa proprieté, on niait son droit même d'être. Chose inacceptable pour Elwin.
Or donc s'il acceptait chacun en tant qu'etre pensant et (plus ou moins) intelligent, il se devait aussi de leur laisser le droit de prendre leurs propres decisions. Le droit de choisir.

Ambre était majeure. Et ses goux valaient tout autant que ceux d'Elwin.

Et puis pourquoi pensait il forcement que... Baaahhh.... Elle avait trop de bon gout pour... ça. Ou sinon tant pis pour lui...

Baaaahhh... Une de perdue, dix de retrouvées.

Ou pas.

De toute maniere, il était trop bien éduqué pour s'imposer. D'abors!

L'ex sigire s'autorisa tout de meme un coup de pied de dépit dans un cailloux.

N'empeche qu'il garderait quand meme un oeil du coté où ils étaient partis.... juste au cas où.
Ne te fie pas à tes yeux mon vieux. Tout ce qu'ils te montrent ce sont des limites: les tiennes.

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Coupure de courant suite à orage... pfff...

Message : # 3665Message Iris
21 juin 2011, 19:51

Si Elwin voulait garder un oeil sur ce qui se passait, il fallait rester à l'extérieur des palissades du village, et donc un peu s'exposer. De là il voyait qu'Ambre faisait une lessive et qu'Eozen avait décidé d'en faire autant, mais avec une extrême maladresse. Déjà, il ne retirait pas ses armes en allant au bord de l'eau, alors qu'il allait fatalement être mouillé, donc le cuir allait prendre, et là, forcément, il allait devoir le faire sécher correctement pour ne pas risquer que les lames de l'épée ou de son poignard ne restassent coincées pour une question de mauvais séchage, voire de moisissure traitresse... Et que penser de son bouclier ? Il encombrait ses mouvements alors que pour frapper le linge correctement il fallait une certaine amplitude. Tss, tout ça révélait un type qui avait vécu comme un seigneur et n'avait rien eu à faire de ses mains.

...

Pendant ce temps à la rivière ...

Ambre se redressa et rit en enlevant maladroitement quelques mèches humides collées sur sa figure : "Tu va mouiller ton cuir, tu en auras pour des heures si ce n'est des jours à lui faire reprendre son aspect soigné ! A ta place je poserais mes affaires à côté, un rocher, là, à deux pas, ça ne craint pas le terrain est dégagé... Et franchement, qu'est-ce qui pourrait surgir ici sans crier gare, hein ?"

(...)

" Tu es tatoué ? Ce n'est pas très commun... Comment tu as choisi les motifs ? "

(...)

" Tu devrais mettre ton linge mouillé dans mon panier, je les étendrais dans le jardin de mon père, le soleil tapera dessus dans l'après-midi, ça devrait sécher assez vite, et puis, pas la peine de mouiller ton manteau en plus de ta chemise."

(...)

Ambre avait presque fini quand Eozen se rendit compte qu'il était fasciné et attiré par ce corps en mouvement, à demi vêtu, les reflets et jeux de tissus qui révélaient, cachaient, et puis sa chair ferme, il devinait les muscles bouger, les seins rebondir quand elle frappait le tissu sur la pierre plusieurs fois d'affilée... C'était manifestement très physique et même avec les cheveux ramenés en natte dans son dos, des mèches s'échappaient et se collaient à sa figure, dans son cou, il la voyait respirer, sa poitrine qui suivait le mouvement de son inspiration et de son expiration. L'eau de la rivière n'était pas très chaude, mais avec tout ce qu'elle bougeait elle n'avait pas froid et ses lèvres, il notait qu'elles restaient entrouvertes et plus vives, semblant plus pleines peut-être ?

Sans le regarder, elle répondit machinalement : "C'est bon, j'ai presque fini."

Puis leva les yeux vers lui en se relevant après avoir plus ou moins essoré un dernier vêtement, ôtant encore une fois à demi les cheveux sur sa figure d'un geste machinal de la main. Elle s'immobilisa en le voyant approcher. Une seconde à le regarder, une expression de surprise sur la figure, et l'instant d'après elle recula d'un pas en tirant loin d'elle le tissu de sa chemise qui lui collait à la peau, un second mouvement pour sortir complètement de l'eau et essorer ce qui pouvait l'être de son vêtement, assez gênée, et se raclant finalement la gorge pour regagner un peu de contenance sans oser trop regarder Eozen : " J'aime pas les garçons trop pressés."

Sur quoi elle ramassa ses affaires sans le regarder : " Tu veux que j'étende tes vêtements ou pas finalement ?" (toujours sans le regarder, mais du genre à tenir ce qu'elle proposait malgré tout tant qu'il n'y avait pas de véritable offense)...

... D'ici peu elle chargerait tout dans son panier et reviendrait au village en prenant de profonde inspiration pour faire passer l'émoi de cette situation un peu gênante...

...
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Aubelune
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Gloussements et confidences

Message : # 3666Message Aubelune
21 juin 2011, 19:52

Yrgwenn, d'humeur badine, papotait avec Gairech au petit déjeuner :

- Keanan? Il a l'air gentil mais un peu frêle. Je les aime plus... virils, vous voyez?

Et elle continua en lançant un petit coup de coude et un clin d'oeil à Gairech.

- Qu'est-ce que vous entendez pas "on m'a dit beaucoup de bien d'Hafgan"? Vous parlez de sa musique ou d'autre chose? Tiens ça me fait penser que je ne sais même pas s'il joue d'un instrument...

Gairech avait le regard espiègle ce matin et Yrgwenn pouffa de rire :

- Enfin, non, pas de cet instrument! Toujours est-il que j'ai déjà développé un peu trop d'attaches dans ce village. S'il s'agit juste de s'abandonner, sans parler mariage, autant alors que ce soit dans un village perdu, de temps à autres, avec un étranger que je ne serai pas obligée de recroiser.

Son regard s'assombrit.

- Cern me manque, vous savez? Je ne vous ai jamais parlé de lui. Nous avons été mariés. Oh, un an à peine. Mais nous le savions depuis l'enfance. Et depuis - je sais que ça fait longtemps pourtant - je n'ai pas d'envie particulière pour autre chose que des relations futiles et sans lendemain.

La varigale reprit du poil de la bête.

- Alors vous voyez? Autant que ce soit avec quelqu'un qui m'est complètement étranger.

Verrouillé