OdE - Chap. 8.1 - Masques et déséquilibre

[ramb]

Grirav se retrouvait parmi les investigateurs, avec Garn présent, le mieux pour le surveiller et le protéger.

Manquait le personnage louche de l'ordre. A voir par la suite qui il est vraiment.

"Grirav, j'ai eu de nouveau cette sensation, là en leur présence à tous les deux... Il faudra focaliser notre attention sur eux en marge de l'enquête. Je ferai passer l'information aux autres. Pour Garn, ce n'est pas lui... Je ne pense pas, après ce que nous avons échangé hier je ne le vois pas tuer cet homme. Je dois dire que si tueur il devait y avoir ça aurait plus de chances que ce soit moi avec mon état que quelqu'un d'autre... Hors là encore si c'était le cas j'aurais déjà tué Amy..."

"Il faudrait peut être confier leur surveillance à quelqu'un en plus.
Nous ne pouvons pas enquêter et vraiment les observer."

[Iris]

Les investigateurs se trouvaient dans un bureau, et non avec la dépouille mortelle de l'ancien mentor de Garn. Il aurait été maladroit de laisser une potentielle réserve d'indices à la merci des premiers arrivés... La pièce n'était pas très grande, dans les 15m², sobrement meublée : une table circulaire, des chaises tout autour, un buffet avec un napperon, un plateau, cruche avec de l'eau, autant de verres que de personnes attendues, une tenture aux tons dominants cyan représentant une scène de chasse, rappelant d'ailleurs qu'une telle "distraction" était prévue dans les jours qui venaient. Il n'y avait qu'une fenêtre, deux personnes pouvaient s'asseoir face à face sur les bancs intégrés à la maçonnerie, et regarder vers les paysages sauvages du nord et les montagnes des Mòr Roimh.

Kevan, curieux d'en savoir plus sur le cadavre, apprit qu'il se trouvait dans une pièce froide, veillé par des membres du Temple qui priaient pour lui.

...

Grirav et Kevan étaient seuls pour l'instant...

Bah oui, vu que Garn et Pandross ne se sont pas manifestés

[Val]

Pandross était remonté se reposer dans sa chambre. Le chateau était en émoi depuis l'incident, et ça ne l'intéressait pas de se montrer attiré par les évènements au tout début de l'enquête. Mais le meurtre risquait d'attiser les tensions déjà palpables, et rien ne serait possible tant que lumière ne serais pas faite sur le sujet.
Comme à son habitude, Pandross avait préféré se retirer et attendre un peu avant de rentrer en scène. Une fois passé l'agitation, la reflexion. Lorsqu'il jugea que le temps était venu, il redescendit, pour croiser justement un serviteur que l'on avait envoyé le quérir.

Il soupira

"Je m'y rends justement, mon brave, je m'y rends..."

Lorsqu'il entra dans le bureau des investigateur, il remarqua tout de suite que sire Harlton était de la partie. Cela tombait bien, il fallait qu'ils se parlent.

"Bon. Voilà qui s'annonce intéressant. Un meurtre au beau début de négociations politiques... Excusez mon retard, messieurs, je m'était retiré dans mes appartements pour méditer quelque peu. J'ai peut-être raté quelque chose. Pourrions-nous voir le corps, dans un premier temps ?"

[Iris]

Le valet qui n'était pas encore parti répondit au chevalier Pandross (comme précédemment à Messire Harlton... en gardant un calme et un flegme remarquable en dépit du fait qu'on lui demandait deux fois la même chose en 5 minutes) :

" Nous attendant les investigateurs Réformés et du Temple avant de vous y mener."

Et si pas d'autre question, il attendrait dehors, en bon domestique sachant être invisibles.

[Wolfen]

"Il faudrait peut être confier leur surveillance à quelqu'un en plus.
Nous ne pouvons pas enquêter et vraiment les observer."

Je demanderai à Lianna et Arzhel de garder un œil sur eux de loin. Cela devrait suffire pour commencer non ? Tu en penses quoi ?"

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Alors qu'ils étaient à attendre, arriva Pandross, le premier des trois attendus. Le domestique avait put sortir car personne n'avait d'autres questions.

"Bon. Voilà qui s'annonce intéressant. Un meurtre au beau début de négociations politiques... Excusez mon retard, messieurs, je m'était retiré dans mes appartements pour méditer quelque peu. J'ai peut-être raté quelque chose. Pourrions-nous voir le corps, dans un premier temps ?"

"Vous n'avez pas à vous excuser, en quelque sorte presque tout le monde était parti se reposer ou méditer. Quand au meurtre, il faut croire qu'on n'avait pas assez à faire avec le sommet lui même... Mais je ne suis qu'à moitié étonné tout de même. Vous n'avez rien raté de spécial, le conseillé réformé est le principal suspect, il a été vu avec la victime la nuit dernière et leur dialogue était assez houleux. D'ailleurs notre ami décédé en est même venu à lui coller une gifle. Je n'étais pas loin donc j'ai put assister à la scène... La personne qui a donné cette information sur Garn est un valet des Seigneurs d'Emeraude. Pour le reste, vous en savez autant que nous, j'ai été voir les lieux du crime, hormis du sang il n'y a rien..."

[Val]

"Bien. Merci pour ces informations, messire Harlton. Au passage, je voudrais vous toucher un mot sur mon intervention qui vous a sans doute surpris. Je ne mentais pas et j'assume entièrement ce que j'ai déclamé haut et fort. J'ai eu la nette impression que vous étiez en difficulté face à une assemblée qui préférait mettre sur la table ses différents plutôt que d'écouter ce que vous aviez à dire. Il m'a paru opportun de remettre ces gens à leur place, et j'avoue que vous m'en avez donné l'occasion. J'ai ainsi fait d'une pierre deux coup, car votre cause selon moi mérite une attention toute particulière. Et si les Ronces doivent vous soutenir, ils le feront."

[Wolfen]

Kevan écoutait calmement son interlocuteur.

"Je n'étais pas réellement en difficulté mais votre intervention a été bienvenue je le concède. Disons qu'il y a un vieux conflit familial avec les Seigneurs d’Emeraude, même si je ne pensais pas un délégué assez bête pour se permettre de se lancer de la sorte dans une attaque. Il y a certaines choses à respecter dont le maître de cérémonie et les demandes qu'il a fait, mais je ne doute pas que ce ne fut qu'une mise en bouche. Pour ce qui est du soutien des Ronces, il sera effectivement le bienvenu. Comme vous le dites c'est une affaire de tous, de la même manière que les causes que vous défendez en fait, ou l'ordre varigal... Je suis toujours très déçu de voir des gens ne s'intéresser qu'à leurs propres vocations en les défendant corps et âme sans rien vouloir partager, ou voir d'un mauvais œil d'autres personnes qui font la même chose... Mais je ne vous apprends rien. Je pense que ce sommet aura au moins le mérite de poser les fondations de quelque chose de nouveau. "

[Avrock]

Garn avait été cherché. Il a les traits tirés par la tristesse, mais fait tout son possible pour ne pas le montrer. Il suit le jeune homme venu le chercher a sa chambre, laissant dans celle-ci ses deux épées. Ils arrivent enfin a un petit bureau ou il retrouve Kevan et Val. Le son de sa voix, contrairement a son visage, est en paix : " Messieurs, je suis désolé pour le retard. Ne m'en portez pas rigueur. Ce qui s'annonce va être des plus difficile : meurtre et négociation ne font pas bon ménage. D'autant plus que je suis en tête de liste des suspects. "

[ramb]

"Faire parti des suspects ne veux pas dire être coupable.
Tout commence, à voir la suite de l’enquête maintenant."

[Iris]

La porte s'ouvrit pour laisser entrer le "Chevalier Nodlaig Mac Fingal, de Rhingal. "

Un jeune homme, dans les 23 à 27 ans au plus entra avec une certaine grâce décontracté et un sourire avenant. Cheveux clairs, teint clair, port noble, avec quelque chose de plus léger peut-être, le goût du jeu, un mélange de curiosité et d'intelligence, avec une forte détermination à l'arrière-plan. Quelqu'un de poli et agréable, mais dont il pouvait être difficile de savoir ce qu'il pensait. Kevan Harlton pouvait en outre attester qu'il avait des émotions plutôt stables et "reposantes", quelqu'un qu'il ne risquait pas de vouloir assassiner par accident.

" Honoré de faire votre connaissance. Il est seulement regrettable que ces circonstances soient si tragiques."

" La dépouille mortelle du Frère Earn Melian nous attend dans la crypte."

" Plus tôt nous pourrons l'examiner, plus tôt il pourra bénéficier des derniers rites."

Sur quoi le Chevalier les précéda dans les couloirs et les escaliers, vers la crypte, au plafond en ogives croisées s'appuyant sur des colonnes de style sobre. Ici il faisait sans doute une température pratiquement constante toute l'année, mais il fallait s'éclairer de torches et lampes. L'écho répétait le bruit des pas et le cliquetis du métal des armes et des tenues. Les ombres dansaient sur les murs et dans la pénombre, les sous-sols prenaient rapidement un aspect labyrinthique et impressionnant. Ils aboutirent enfin à une salle très simple, où il n'y avait en substance qu'un autel de pierre d'une taille suffisante pour déposer un corps. Sur un guéridon apporté peut-être pour l'occasion, le nécessaire pour faire la toilette mortuaire. Deux membres de la délégation du Temple, un homme et une femme, étaient en prière et se relevèrent pour laisser la salle aux enquêteurs. Ils attendraient dans une salle proche que le Chevalier leur permette de procéder à la suite des rites funéraires.