OdE - 5.7 - La rage de vivre

Rassemblement des parties achevées de la chronique d'Iris dans l'univers des Ombres d'Esteren.

Une relique maléfique est convoitée par le Temple et un groupe de rebelles cherche à la détruire autant qu'à en apprendre plus sur ses pouvoirs dans un climat de guerre civile sur le point d'éclater en Gwidre.
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Iris
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Structure massive

Message : # 10689Message Iris
12 déc. 2012, 12:43

Homme Et Demi venait d'arriver en courant dans ce qui ressemblait aux ruines d'un château aux proportions déconcertantes, avec un côté un peu organiques de la pierre qui pouvait donner à penser que le tout avait "poussé" ou "grandi" avant d'être abandonné, ou mort ? ...

Bonne nouvelle : l'affreux ne suivait pas...

Son langage corporelle,toutes proportions gardées, indiquait de la peur...

Pour l'instant, le colosse se trouvait dans une entrée sombre où on discernait tout juste les couloirs et vestiges via la pâle clarté crépusculaire qui tombait des meurtrières et autres fenêtres souvent étroites.

Un grondement ou vrombissement sourd se laissait entendre et pouvait venir d'en haut, à peu près.
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Son langage corporel?! :p

Message : # 10863Message Thalgrim
19 déc. 2012, 18:35

"V'là encore aut' chose" se dit l'Homme et Demi en avisant la structure vaguement organique. Au moins, le monstre ne lui suivait pas, et c'était une bonne nouvelle. Oui, même si le colosse avait vaguement cru discerner de la crainte chez la créature, ce qui laissait supposer qu'un truc capable de faire peur à un monstre de 6 mètres se trouvait dans le château. Mais après tout, le barbare n'était déjà pas un expert quand il s'agissait de comprendre les autres gens, alors comment aurait-il pu interpréter avec certitude les mouvements d'un insecte-ver géant? Bon, vu le bruit, il y avait quelque chose en haut, autant aller voir. Et puis peut-être qu'il y aurait à manger ou à boire dans le bâtiment. Tiens d'ailleurs, est-ce que l'Homme et Demi ressentait la faim ou la soif depuis sa mort? C'est sur cette interrogation que le colosse pénétra prudemment dans le château, hache en main.

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Faim & Soif...

Message : # 10870Message Iris
19 déc. 2012, 19:47

Concernant ses perceptions... c'était bizarre... Oui, ça comme le reste. En fait, il avait (s'il prenait le temps d'y réfléchir ?) la sensation d'être comme engourdi. Le corps pouvait sentir apparemment... mais ça impliquait qu'il se remette aussi à percevoir la douleur et vu les blessures d'Homme Et Demi, ce serait vraiment gênant. En même temps, confusément, son enveloppe charnelle, tout doucement... commençait à lui donner la même impression que lorsqu'on marche en portant des chaussures trop grandes. Un peu comme si son "âme" et son "corps" étaient progressivement mal ajustés. Cela, il s'en rendait tout doucement compte, avait un lien (lequel ?) avec ses questionnements sur ses sensations (douleur, fatigue, faim, soif).

... que lui arrivait-il ? ...

... cela pouvait-il avoir un rapport avec le fait qu'il ait un corps et pas Mac Dalean ? ...

...

Tandis qu'il montait les marches, Homme Et Demi devait se faire à l'idée que la ruine était ... une ruine : point de table de banquet dressée de bonne nourriture et de cervoise ... point d'armoire de pharmacie bien remplie non plus...

...

Le grondement augmentait dans les étages. IL était logiquement possible d'en savoir plus, soit en cherchant une fenêtre donnant sur la cours intérieure, soit en atteignant la terrasse. Dans tous les cas, il semblait, à mesure qu'il avançait, que le bruit pouvait être une sorte de tempête... il y avait un courant d'air ou l'équivalent local, mais qui ne venait pas dans le château, qui en sortait, comme aspiré.

...
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Re: OdE - 5.7 - La rage de vivre

Message : # 11062Message Thalgrim
28 déc. 2012, 03:04

Bon, puisque penser à manger et boire revenait aussi à réveiller la douleur de ses blessures, l'Homme et Demi estima donc que le plus simple pour le moment était de ne pas trop réfléchir là dessus. Ça tombait bien, c'était un domaine dans lequel il était naturellement doué et bon. Si le colosse apercevait des fenêtres dans son ascension, il ferait une halte pour y jeter un oeil, autant observer avant de foncer, si possible. Sinon, et bien il continuerait à monter jusqu'à la terrasse.

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Il n'a pas compris un truc là...

Message : # 11063Message Iris
28 déc. 2012, 09:15

Métajeu a écrit :Si ce n'est que le colosse qui ne pige pas la situation, ça me va, mais si le Joueur aussi n'a pas compris ... ça pourrait être plus embêtant... ;)
Des fenêtres donnant sur la cour intérieure existaient bel et bien.

A mesure qu'Homme Et Demi s'en approchait, il percevait que l'aspiration se ressentait davantage, et apparemment, le truc qui pouvait en être la source (un maelström dans le ciel ?) était quelque pas en haut. En s'appuyant sur le rebord de fenêtre Homme Et Demi nota quelque chose en lien avec ce à quoi il ne voulait pas penser... c'était comme si son être intérieur avait du mal à être en phase avec son corps, comme deux images superposées, d'une part celle bien nette de son corps, et puis celle plus floue de son spectre qui avait du mal à rester bien accroché à l'intérieur.

Pour l'instant, tout ce qu'il voyait : la cour intérieur et apparemment d'autres sorties pour aller plus loin, possiblement en passant sous des galeries à colonnes qui faisaient le tour de ladite cour intérieure ; et puis un ciel bizarre, dans les tons blanc et brun, enfin beige et sépia, euh... ça changeait beaucoup mais c'était dans ce genre. Si vraiment il y a un "truc", alors il faudra se pencher jusqu'à sortir la tête et tordre le cou, ou bien continuer à monter, parce que la disposition des lieux rendait difficile de voir ce qu'il y avait "au-dessus".

...
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Re: OdE - 5.7 - La rage de vivre

Message : # 11075Message Thalgrim
29 déc. 2012, 04:50

Ha oui, autant pour moi, j'avais pas bien compris. Du coup, depuis là où est l'Homme et Demi, y a un moyen d'accéder à la cours (qui semble dégagée à priori), afin de pouvoir regarder le ciel et les hauteurs du château de là?

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Descendre au rez-de-chaussée

Message : # 11076Message Iris
29 déc. 2012, 09:28

En toute logique, en redescendant, Homme Et Demi atteindra le rez-de-chaussée. Là, les couloirs étaient assez sombres, il fallait avancer au juger avant de finalement déboucher sur la cour intérieure.

Elle se présentait à peu près de forme carrée, avec galerie couverte et rythmée de colonnades de tous les côtés, ce qui permettait d'en faire le tour à l'abri des intempéries. La cour elle-même avait dû être un jardin. Le souffle ici était plus fort, l'inverse d'une tempête qui soufflerait en rafales. Il était possible de quitter les lieux par un portail à l'opposé semblait-il.

Dans le ciel, si Homme Et Demi s'avançait (prudemment ?), il y avait une sorte d'énorme gueule, une vision monstrueuse qui pouvait évoquer la "bouche" de sangsues gigantesques. Elle aspirait des formes indistinctes, haut dans le ciel... il semblait (?) qu'elle finissait (peut-être) d'aspirer... ça aurait pu être des spectres... des habitants du château ? ... Il ne restait plus grand-monde à première vue...

... maintenant, est-ce que la chose abominable envisagerait de se pencher de nouveau sur le château si elle repérait Homme-Et-Demi...?...


... vu l'esprit borné et peu porté sur la métaphysique d'Homme Et Demi... possible que le choc soit amorti... mais tout de même il y avait de quoi secouer... de voir un ciel avec une gueule qui semblait dévorer les âmes et les détruire...
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Re: OdE - 5.7 - La rage de vivre

Message : # 11105Message Thalgrim
01 janv. 2013, 22:06

Une gueule géante dans le ciel.... de mieux en mieux, pensa l'Homme et Demi. Visiblement ce truc était un genre de monstre qui aspirait les âme. Peut-être que c'était pour ça que le colosse avait l'impression que son intérieur cherchait à se faire la malle? Et peut-être aussi pour ça que ce bon vieux Mac Dalean était introuvable depuis un moment. Du coup, le mieux était certainement de rester à l'écart de cette chose. Gardant ceci en tête, le barbare se mit à traverser la cours, en prenant soin de longer les murs afin de rester bien à l'abri sous la galerie. Direction le portail à l'opposé de la cours, histoire de voir s'il était possible de poursuivre l'exploration des lieux. Avec un peu de chance, l'Homme et Demi finirait par trouver un indices qui permettrait d'en savoir plus sur cet endroit et ses habitants, et peut-être que ça lui donnerait des informations indirectes sur le monstre du ciel (ou l'autre).

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En quête d'indices ?

Message : # 11120Message Iris
02 janv. 2013, 12:34

Homme Et Demi pouvait se faufiler sans trop attirer l'attention, après tout la gueule gigantesque terminait son repas et aurait sans doute prochainement mieux à faire qu'attendre que le château se repeuple, ce qui paraissait improbable...

Cependant, même avec l'aspiration finissante, l'impression que son "intérieur cherchait à se faire la malle" restait... moins intense mais tout de même prégnante et rien en vue ici ne semblait pouvoir l'arranger. Un peu comme un tissu étiré, un pull dont on aurait fait sauter des mailles... maintenant que l'accroc était là (et peut-être l'était-il depuis la mort d'Homme Et Demi), que le gros truc avait bien tiré dessus...

Explorer les lieux était possible, ça donnait juste l'impression de visiter une ruine, un lieu saccagé qui avait dû abriter pas mal de monde. On aurait pu dire un château fantôme tout ce qu'il y avait d'humain à la base, ou un vestige d'attaque, quelque chose de plutôt prévisible, rien de bien surprenant de ce côté, et pas de lien visible ou évident avec la Gueule.


... S'attarder ? Méditer ? Chercher un moyen de rabibocher ses mailles qui filaient ? Autre ?
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Allez, un peu de nerfs !

Message : # 11862Message Iris
06 févr. 2013, 13:10

Immobile, Homme Et Demi réfléchissait... et comme il manquait franchement d'habitude, ça prenait un temps plus que certain ! ...

La chose dans le ciel finissait son repas et commençait à se mouvoir, ou disparaître ou se rendormir ou ... en tous cas, ça semblait moins actif... mais parallèlement à cette amélioration, Homme Et Demi sentait son corps abîmé paraître de plus en plus "grand", trop "large" et difficile à contrôler...

Logiquement, si ce monde semi-matériel lui avait "autorisé" de garder son corps à sa mort, c'est qu'il y avait un "truc", mais lequel ? ... En tous cas l'énergie du "truc" s'étiolait, et il allait falloir la recharger...

... déjà ... avait-il encore vraiment envie de vivre ? ... après tout, il devait être possible de se dissoudre, perdre son identité et devenir plus ou moins un élément du décor, ce qui ressemblait plus ou moins à ce qu'il s'était attendu à trouver dans la mort... Sinon... avait-il encore en lui des ressources suffisantes pour s'accrocher à la vie ?
Métajeu a écrit :En l'attente d'un autre carburant, il faudra envisager de griller 1pt de Survie. Fort heureusement, tu as quelques XP qui vont te permettre d'en acheter un pour le dépenser aussi sec :P ... maintenant, la question est de savoir quel carburant peut t'éviter de consommer ta propre rage de vivre... un carburant concret (truc à manger qui aide son corps à ne pas flancher) et / ou un carburant spirituel (truc pour occuper son esprit, sa détermination... un but donnant un sens à sa vie)...
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