OdE - 5.1 - Entourés de murs
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Roulons un peu...
La sortie était un peu laborieuse, mais ce n'était pas le seul aspect à régler.
En effet, il restait à ...
... rendre la charrette à bras...
... marcher l'air de rien jusqu'à une entrée des égouts... en ne se sentant pas du tout encombrés...
...
En effet, il restait à ...
... rendre la charrette à bras...
... marcher l'air de rien jusqu'à une entrée des égouts... en ne se sentant pas du tout encombrés...
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Sur le trajet et avant d'arriver a l’entrepôt pour rendre la charrette, Garn propose a ses camarades a voix basse:
"- Et si nous déposions déjà ce qu'il y a a déposer dans les égouts avant de rendre la charrette ? Ce serait sans doute plus simple que de tout devoir transporter ensuite dans les rues en ayant l'air suspect. Non?"
"- Et si nous déposions déjà ce qu'il y a a déposer dans les égouts avant de rendre la charrette ? Ce serait sans doute plus simple que de tout devoir transporter ensuite dans les rues en ayant l'air suspect. Non?"
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- Iris
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Un peu d'organisation...
Jeter le chargement dans une ruelle mal éclairée, en l'absence d'éclairage public, était toujours jouable.
Il y avait toujours le risque d'être vu, mais peut-on vivre sans danger ? ...
... cependant... ne pas être remarqué, si c'était jouable, ne réglait pas la question de l'encombrement... ou la tête de l'aubergiste à la Carpe Dorée quand ils reviendraient à pas d'heures avec une légère odeur d'égout et un paquet de vêtements en vrac...
...
Il y avait toujours le risque d'être vu, mais peut-on vivre sans danger ? ...
... cependant... ne pas être remarqué, si c'était jouable, ne réglait pas la question de l'encombrement... ou la tête de l'aubergiste à la Carpe Dorée quand ils reviendraient à pas d'heures avec une légère odeur d'égout et un paquet de vêtements en vrac...
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Et donc...
Quoi qu'il en soit, d'une manière où d'une autre...
... notre vaillant trio allait finir par aller dans les égouts, bien chargés, avançant à la lueur de la lanterne de Dwyfaël...
... quelque chose de particulier à préciser ? ... Des précautions ou autre ? ... Un plan ? ...
... ?
... notre vaillant trio allait finir par aller dans les égouts, bien chargés, avançant à la lueur de la lanterne de Dwyfaël...
... quelque chose de particulier à préciser ? ... Des précautions ou autre ? ... Un plan ? ...
... ?
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... spéléologie égouesque !
Garn pris soin de tout empaqueter et de retirer son manteau / cape. Avoir les braies et ses bottes mis à mal par les égouts serait suffisant, pas besoin que d'autres choses soient mises à mal.
Pendant l'exploration, même s'il ne peut pas dresser de plan, le sigire observe les galeries. Il se demande comment depuis les égouts il pourrait rejoindre les anciennes grottes et un supposé sanctuaire antique qui se cachent sous la ville. Cela serait l'occasion d'une autre visite nocturne.
Pour le moment, il se contente de suivre la lueur de la lanterne de Dwyfael.
Arrivé à la cache, le jeune homme y laisse ses saintes lames, espérant pouvoir les sortir bien vite de là.
Pendant l'exploration, même s'il ne peut pas dresser de plan, le sigire observe les galeries. Il se demande comment depuis les égouts il pourrait rejoindre les anciennes grottes et un supposé sanctuaire antique qui se cachent sous la ville. Cela serait l'occasion d'une autre visite nocturne.
Pour le moment, il se contente de suivre la lueur de la lanterne de Dwyfael.
Arrivé à la cache, le jeune homme y laisse ses saintes lames, espérant pouvoir les sortir bien vite de là.
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Autre chose ?
Le réseau d'égout était un labyrinthe : d'abord on avait construit un réseau principal sous le marché et d'autres lieux clefs... puis des canaux secondaires vers les maisons de bourgeois qui disposaient ainsi d'un accès direct aux égouts pour jeter leurs poubelles... et puis de là, on avait creusé, rebouché, laissé s'effondrer... bref, à moyen d'être très attentif, méticuleux, méthodique et tout ce qui s'ensuivait, il n'était franchement pas facile de s'y retrouver, et ça, par aspect même avec un plan (qui n'était que partiel).
Au jugé, Dwyfaël, jouant sur son sens de la Perception pour s'orienter dans cet étrange environnement, parvenait dans les grandes lignes à retrouver son chemin... cela impliquait que Garn devrait sans doute passer des heures à chercher les anciennes galeries... et s'il n'avait pas de chance, elles auraient été murées et pour les trouver, il faudrait creuser... quelque part... mais où ? ...
...
Au moins la cache permettait-elle de stocker des affaires comme dans un placard, à peu de choses près...
... dès lors il n'y aurait plus qu'à retourner à la Carpe Dorée... après une journée vraiment longue et pour le moins riche en émotions ! ...
Au jugé, Dwyfaël, jouant sur son sens de la Perception pour s'orienter dans cet étrange environnement, parvenait dans les grandes lignes à retrouver son chemin... cela impliquait que Garn devrait sans doute passer des heures à chercher les anciennes galeries... et s'il n'avait pas de chance, elles auraient été murées et pour les trouver, il faudrait creuser... quelque part... mais où ? ...
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Au moins la cache permettait-elle de stocker des affaires comme dans un placard, à peu de choses près...
... dès lors il n'y aurait plus qu'à retourner à la Carpe Dorée... après une journée vraiment longue et pour le moins riche en émotions ! ...
Métajeu a écrit :Je vous laisse poster vos actions direction Carpe Dorée et jour suivant...
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- Maëlys
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Depuis l'annonce par son supérieur de cette sortie nocturne et encore plus depuis ses mots avec Dwyfaël, Maëlys n'espérait qu'une chose : arriver au lendemain le plus vite possible quitte à obéir l'espace de quelques heures même si elle n'y mettrai clairement pas du sien.
Lorsque Dwyfaël s'escrima à ranger tous les ouvrages "réquisitionnés", Maëlys se contenta uniquement de les porter de les lui tendre. L'espace d'un instant, elle pensa que son travail ici n'était clairement pas nécessaire et que Garn pourrait s'en occuper sans grand soucis, surtout que celui-ci semblait partager quelque chose avec l'horripilant "bouquiniste". Elle pouvait très bien les laisser ici, qu'ils se débrouillent et qu'ils fassent ensuite leur visite nocturne des bas-fonds de la ville puis elle repensa à plusieurs des phrases de l'estropié, il avait une façon de tourner ses phrases et ses mots pouvaient devenir ou mielleux en l'espace d'un instant, elle n'avait aucun doute que c'était le genre d'homme à avoir aucun soucis à se faire apprécier et qui pouvait par la force des mots convaincre bien des personnes à agir dans son sens. Que ce passerait-il si il passait autant de temps avec Garn seul à seul, irait-il jusqu'à dévoiler le secret qui la concernait, et le secret qui soudait quasiment l'ensemble du groupe? Une question qui se posait dont elle espérait clairement ne pas avoir la réponse. Aussi fallait-il qu'elle reste, qu'elle surveille ou plutôt protège Garn de ce qui pourrait être dit, pour son bien à elle mais aussi pour celui des autres.
Elle continua donc à aider, tout en gardant un oeil sur Garn pour voir ce qu'il faisait.
Les minutes passèrent, créant une atmosphère relativement pesante dans l'obscurité ambiante. Mais bien assez tôt, Dwyfaël annonça avoir terminé son travail et le trio reprit le chemin de l'entrée où l'attendait les deux jeunes femmes (dont une qui portait son nom mais n'avait strictement rien en commun avec elle) ainsi que la charrette à bras où certaines de ses affaires étaient entassées dans sa sacoche au dessus de laquelle se trouvait quelques vêtements.
Devant leur regard convergeant vers ses affaires, elle se contenta d'expliquer :
"Je vous déconseille d'aller dans une auberge si vous tenez à vos affaires, c'est une vraie plaie d'être obligée de toujours les garder sur soi par peur qu'une patrouille débarque et ne décrète qu'elles n'appartiennent à personne car vous êtes en train de travailler... Surtout avec les horaires qu'ils nous donnent."
Elle soupira l'espace d'un instant, se demandant quelle idée lui passait par la tête de vouloir passer par les égouts alors qu'elle ne demandait qu'à dormir, puis elle se souvint que les deux hommes avaient émis, pour elle ne savait qu'elle raison, le besoin d'y passer.
Elle se contenta de lui répondre :
"Je croyais qu'il fallait rejoindre deux points à travers les égouts *ce qui lui fit rapidement monter les yeux au ciel*. Pourquoi ne pas les mettre non loin de l'auberge plutôt qu'avoir à se balader avec dans des conduites qui seront sûrement d'une odeur insoutenable et de deux sûrement étriqués au point qu'avoir quelques affaires risque de nous déranger pour avancer, Une ruelle pas très loin où l'on peut les déposer..."
Avant de partir dans les égouts, Maëlys retire un petit maillet ainsi qu'un ciseau à bois de son paquetage et les place à sa ceinture. Elle se laisse entièrement guider par la lueur de la lampe, laissant Garn juste devant elle. Durant tout le voyage, elle tente de s'orienter afin de ne jamais perdre la direction du nord et essaye de noter mentalement les embranchements qui se succèdent, craignant par dessus tout que la lampe ne s'éteigne.
Lorsque Dwyfaël s'escrima à ranger tous les ouvrages "réquisitionnés", Maëlys se contenta uniquement de les porter de les lui tendre. L'espace d'un instant, elle pensa que son travail ici n'était clairement pas nécessaire et que Garn pourrait s'en occuper sans grand soucis, surtout que celui-ci semblait partager quelque chose avec l'horripilant "bouquiniste". Elle pouvait très bien les laisser ici, qu'ils se débrouillent et qu'ils fassent ensuite leur visite nocturne des bas-fonds de la ville puis elle repensa à plusieurs des phrases de l'estropié, il avait une façon de tourner ses phrases et ses mots pouvaient devenir ou mielleux en l'espace d'un instant, elle n'avait aucun doute que c'était le genre d'homme à avoir aucun soucis à se faire apprécier et qui pouvait par la force des mots convaincre bien des personnes à agir dans son sens. Que ce passerait-il si il passait autant de temps avec Garn seul à seul, irait-il jusqu'à dévoiler le secret qui la concernait, et le secret qui soudait quasiment l'ensemble du groupe? Une question qui se posait dont elle espérait clairement ne pas avoir la réponse. Aussi fallait-il qu'elle reste, qu'elle surveille ou plutôt protège Garn de ce qui pourrait être dit, pour son bien à elle mais aussi pour celui des autres.
Elle continua donc à aider, tout en gardant un oeil sur Garn pour voir ce qu'il faisait.
Les minutes passèrent, créant une atmosphère relativement pesante dans l'obscurité ambiante. Mais bien assez tôt, Dwyfaël annonça avoir terminé son travail et le trio reprit le chemin de l'entrée où l'attendait les deux jeunes femmes (dont une qui portait son nom mais n'avait strictement rien en commun avec elle) ainsi que la charrette à bras où certaines de ses affaires étaient entassées dans sa sacoche au dessus de laquelle se trouvait quelques vêtements.
Devant leur regard convergeant vers ses affaires, elle se contenta d'expliquer :
"Je vous déconseille d'aller dans une auberge si vous tenez à vos affaires, c'est une vraie plaie d'être obligée de toujours les garder sur soi par peur qu'une patrouille débarque et ne décrète qu'elles n'appartiennent à personne car vous êtes en train de travailler... Surtout avec les horaires qu'ils nous donnent."
Puis le trio reprit sa lourde besogne, il fallait désormais aller reposer la charrette à bras où ils se l'étaient procuré, à quelques rues de là. Tout au long du voyage, elle resta relativement clame et distante, cherchant par tous les moyens à ne surtout pas lancer de conversation avec le bouquiniste. Alors qu'ils dépassaient la troisième rue, Garn leur proposa de déposer les affaires dans une ruelle afin qu'elles ne subissent pas le sort de leurs vêtements dans les égouts.Métajeu a écrit : Maëlys n'a qu'un seul sac -> Le sac pour ses instruments en temps normal, une sacoche relativement réduite qui ne contient absolument pas un ensemble complet mais au contraire plusieurs objets ayant été choisis pour leur petite taille et surtout leur utilité sur les routes afin de faire des réparations si besoins est dans les différents villages qu'elle aurait pu rencontrer. Les quelques (4) "futurs pommeaux" ont été mis dedans également. Et au dessus il y a les vêtements.
Elle soupira l'espace d'un instant, se demandant quelle idée lui passait par la tête de vouloir passer par les égouts alors qu'elle ne demandait qu'à dormir, puis elle se souvint que les deux hommes avaient émis, pour elle ne savait qu'elle raison, le besoin d'y passer.
Elle se contenta de lui répondre :
"Je croyais qu'il fallait rejoindre deux points à travers les égouts *ce qui lui fit rapidement monter les yeux au ciel*. Pourquoi ne pas les mettre non loin de l'auberge plutôt qu'avoir à se balader avec dans des conduites qui seront sûrement d'une odeur insoutenable et de deux sûrement étriqués au point qu'avoir quelques affaires risque de nous déranger pour avancer, Une ruelle pas très loin où l'on peut les déposer..."
Avant de partir dans les égouts, Maëlys retire un petit maillet ainsi qu'un ciseau à bois de son paquetage et les place à sa ceinture. Elle se laisse entièrement guider par la lueur de la lampe, laissant Garn juste devant elle. Durant tout le voyage, elle tente de s'orienter afin de ne jamais perdre la direction du nord et essaye de noter mentalement les embranchements qui se succèdent, craignant par dessus tout que la lampe ne s'éteigne.
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Un peu plus tard
Ce fut une longue nuit... du genre à sembler hors du temps... comme si les minutes s'étiraient pour devenir des jours...
La fatigue aidant, ce fut dans un état de conscience légèrement altéré que les comploteurs réglèrent leurs affaires avec les yeux qui piquaient, le besoin irrépressible de bâiller, se frotter les yeux, se forcer à les garder ouverts... étaient-ils vraiment dans ces égouts ? Il faisait si noir... une sorte de mauvais rêve... froid... humide... des bruits bizarres et des échos distordus un peu partout... des gouttes... des pas, des petites pattes... ça grouillait mais ça fuyait la lumière...
...
Quelques heures plus tard, l'essentiel avait été réglé, sans incident, sans avantage particulier, simplement... Au moins Garn n'aurait plus à s'inquiéter pour ses armes... Dwyfaël apprenait que ses infos allaient prendre plus de temps que prévu du fait de l'excès de zèle de certains nouveaux administrateurs de la ville... il paraissait que deux missions de reconnaissance avaient quitté la ville. L'une pour trouver les troupes corvusiennes, l'autre pour voir les Lames... on pouvait imaginer aussi une prise de contact avec les armées des sauveurs du nord...
... en attendant...
... il faisait nuit...
Après une nécessaire et bienfaisante toilette dans sa chambre, chacun avait pu se mettre au lit... Dans le lointain, quelqu'un appelait à l'aide les gardes... bah, il devait bien y avoir une patrouille en faction dans le coin, pas vrai ? ... le sommeil... les images de la journée, des souvenirs et des idées se mêlaient, elles tournoyaient...
... le sommeil... froides couvertures qui se réchauffaient au contact du corps...
...
... déjà de la lumière ? ... le matin ?...
La fatigue aidant, ce fut dans un état de conscience légèrement altéré que les comploteurs réglèrent leurs affaires avec les yeux qui piquaient, le besoin irrépressible de bâiller, se frotter les yeux, se forcer à les garder ouverts... étaient-ils vraiment dans ces égouts ? Il faisait si noir... une sorte de mauvais rêve... froid... humide... des bruits bizarres et des échos distordus un peu partout... des gouttes... des pas, des petites pattes... ça grouillait mais ça fuyait la lumière...
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Quelques heures plus tard, l'essentiel avait été réglé, sans incident, sans avantage particulier, simplement... Au moins Garn n'aurait plus à s'inquiéter pour ses armes... Dwyfaël apprenait que ses infos allaient prendre plus de temps que prévu du fait de l'excès de zèle de certains nouveaux administrateurs de la ville... il paraissait que deux missions de reconnaissance avaient quitté la ville. L'une pour trouver les troupes corvusiennes, l'autre pour voir les Lames... on pouvait imaginer aussi une prise de contact avec les armées des sauveurs du nord...
... en attendant...
... il faisait nuit...
Après une nécessaire et bienfaisante toilette dans sa chambre, chacun avait pu se mettre au lit... Dans le lointain, quelqu'un appelait à l'aide les gardes... bah, il devait bien y avoir une patrouille en faction dans le coin, pas vrai ? ... le sommeil... les images de la journée, des souvenirs et des idées se mêlaient, elles tournoyaient...
... le sommeil... froides couvertures qui se réchauffaient au contact du corps...
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- Maëlys
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Plusieurs minutes furent nécessaires à Maëlys pour s'habituer à l'odeur et au climat qui régnait dans les égouts de la ville.
Elle suivait au pas Garn, essayant de ne jamais laisser plus d'un mètre entre eux.
Mais peu à peu, elle se sentit de plus en plus mal à l'aise. Elle se sentait à l'étroit, comme si les parois cherchaient à l'engloutir et la faire disparaître.
A un moment, elle demanda à Garn la possibilité de s'arrêter un instant, où elle se força à respirer lentement afin de reprendre ses esprits.
Néanmoins, même si le malaise s'atténua, il resta présent, lui faisant imaginer à chaque intersection des formes indistinctes. Tout ces tunnels n'étaient pas normaux pour la jeune femme, cela n'avait rien à voir avec les grandes étendues de pâturage au dessus de son village, cela ne ressemblait pas aux routes qu'elle arpentait, ni aux bois qu'elle pouvait traverser. La seule image qui lui venait à l'esprit en voyant ces interminables couloirs c'était une prison (qu'elle n'avait heureusement jamais côtoyé) ou même la grotte de l'autre jour.
À un instant, un bruit lointain la fit sursauter, un bruit terrifiant qui ne pouvait lui rappeler que le son assourdissant de l'ours.
Elle ferma les yeux un instant, reprenant sa respiration puis les rouvrit et suivi Garn, se cantonnant à ne pas regarder autre chose que son dos, essayant de ne rien entendre.
Au bout d'un temps interminable, ils arrivèrent enfin à destination. Maëlys laissa Dwyfaël et Garn régler leur affaire, se contentant de reprendre son souffle et se calmer pour le retour.
Puis enfin, le groupe repartit vers la surface. Cette fois-ci, Maëlys réussit à être un peu plus calme même si elle ne se sentait toujours pas à l'aise dans cet endroit exiguë. Et finalement, la petite trappe s'ouvrit vers l'extérieur. Enfin, la possibilité de respirer pleinement, même si l'odeur était difficilement supportable.
La suite ne se passa que dans un état de demi-sommeil, la nuit était déjà bien avancée et les nuits tronquées commençaient à s'accumuler. Elle se laissa guider jusqu'à l'auberge puis jusqu'à la chambre qu'elle partageait désormais avec Garn. Elle profita d'un instant d'intimité avant d'aller dormir afin de retirer cette odeur qui lui collait à la peau. Décidément, elle ne risquait pas de retourner dans ces boyaux de sitôt !
La nuit ne fut qu'un agréable répit, seul moyen pour laisser filer la pression qui se faisait de plus en plus forte dans cette ville, mais bien trop tôt le jour se leva et avec lui la promesse d'une nouvelle journée qui risquait d'être harassante.
Lorsqu'elle se réveilla, Garn avait déjà quitté la chambre. Elle se leva lentement, sa seule motivation était de savoir qu'elle n'aurait sûrement pas à supporter Dwyfaël au travail aujourd'hui.
Une fois en bas, elle retrouva Garn déjà attablé avec Dwyfaël, à croire qu'ils ne se quittaient plus tout les deux. L'artisane prit donc son maigre petit déjeuner tranquillement et remonta ensuite pour récupérer son maigre paquetage d'outils. Puis elle partit vers l'entrepôt de la veille afin de recevoir sa nouvelle affectation.
Au cours de la journée, elle comptait se faire affecter sur la réparation ou la préparation de barricades, ou même divers travaux à l'air libre, tant que cela l'éloigne des espaces confinés.
Si elle a l'opportunité, elle profite de son travail pour voir différentes sorties possibles de la ville qui seraient moins gardées.
Elle suivait au pas Garn, essayant de ne jamais laisser plus d'un mètre entre eux.
Mais peu à peu, elle se sentit de plus en plus mal à l'aise. Elle se sentait à l'étroit, comme si les parois cherchaient à l'engloutir et la faire disparaître.
A un moment, elle demanda à Garn la possibilité de s'arrêter un instant, où elle se força à respirer lentement afin de reprendre ses esprits.
Néanmoins, même si le malaise s'atténua, il resta présent, lui faisant imaginer à chaque intersection des formes indistinctes. Tout ces tunnels n'étaient pas normaux pour la jeune femme, cela n'avait rien à voir avec les grandes étendues de pâturage au dessus de son village, cela ne ressemblait pas aux routes qu'elle arpentait, ni aux bois qu'elle pouvait traverser. La seule image qui lui venait à l'esprit en voyant ces interminables couloirs c'était une prison (qu'elle n'avait heureusement jamais côtoyé) ou même la grotte de l'autre jour.
À un instant, un bruit lointain la fit sursauter, un bruit terrifiant qui ne pouvait lui rappeler que le son assourdissant de l'ours.
Elle ferma les yeux un instant, reprenant sa respiration puis les rouvrit et suivi Garn, se cantonnant à ne pas regarder autre chose que son dos, essayant de ne rien entendre.
Au bout d'un temps interminable, ils arrivèrent enfin à destination. Maëlys laissa Dwyfaël et Garn régler leur affaire, se contentant de reprendre son souffle et se calmer pour le retour.
Puis enfin, le groupe repartit vers la surface. Cette fois-ci, Maëlys réussit à être un peu plus calme même si elle ne se sentait toujours pas à l'aise dans cet endroit exiguë. Et finalement, la petite trappe s'ouvrit vers l'extérieur. Enfin, la possibilité de respirer pleinement, même si l'odeur était difficilement supportable.
La suite ne se passa que dans un état de demi-sommeil, la nuit était déjà bien avancée et les nuits tronquées commençaient à s'accumuler. Elle se laissa guider jusqu'à l'auberge puis jusqu'à la chambre qu'elle partageait désormais avec Garn. Elle profita d'un instant d'intimité avant d'aller dormir afin de retirer cette odeur qui lui collait à la peau. Décidément, elle ne risquait pas de retourner dans ces boyaux de sitôt !
La nuit ne fut qu'un agréable répit, seul moyen pour laisser filer la pression qui se faisait de plus en plus forte dans cette ville, mais bien trop tôt le jour se leva et avec lui la promesse d'une nouvelle journée qui risquait d'être harassante.
Lorsqu'elle se réveilla, Garn avait déjà quitté la chambre. Elle se leva lentement, sa seule motivation était de savoir qu'elle n'aurait sûrement pas à supporter Dwyfaël au travail aujourd'hui.
Une fois en bas, elle retrouva Garn déjà attablé avec Dwyfaël, à croire qu'ils ne se quittaient plus tout les deux. L'artisane prit donc son maigre petit déjeuner tranquillement et remonta ensuite pour récupérer son maigre paquetage d'outils. Puis elle partit vers l'entrepôt de la veille afin de recevoir sa nouvelle affectation.
Au cours de la journée, elle comptait se faire affecter sur la réparation ou la préparation de barricades, ou même divers travaux à l'air libre, tant que cela l'éloigne des espaces confinés.
Si elle a l'opportunité, elle profite de son travail pour voir différentes sorties possibles de la ville qui seraient moins gardées.
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Par bonheur, Maëlys était enfin, oui, enfin, débarrassée pour quelques heures de Dwyfaël ! Elle avait du travail ! A l'air libre d'une ville grouillante d'animation et de tension.
...
Par contre, côté porte pas gardée... La ville était précisément bien fortifiée, avec peu de portes, et toutes solides et bien gardées. S'il était possible de partir, ce ne serait pas par là...
...
Par contre, côté porte pas gardée... La ville était précisément bien fortifiée, avec peu de portes, et toutes solides et bien gardées. S'il était possible de partir, ce ne serait pas par là...
Métajeu a écrit :Je pare au plus urgent en info, je vois si les autres se réveillent et postent, ensuite je reprendrais l'action avec un peu plus d'infos. Si Maëlys a des questions plus précises, peut-être ?
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