OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté

[Aubelune]

Il ne manque plus que le jet de dé complètement anodin du MJ avec un petit sourire narquois pour me faire peur

Je préfèrerais nettement trouver un abri même sommaire après les histoires d'Hafgan... Je vois trois possibilités :
- Enyl connaît un minimum cette partie du bois
- J'ai croisé l'un ou l'autre signe de voyage
- Je propose de prendre le temps de chercher

Je n'ai pas plus envie que ça de m'exposer à l'orée du bois ou dans la clairière...

[shurat]

Sarot n'approuvait pas tout cela mais il allait devoir se plier au plan.
C'était peut être le seul moyen de sauver Nelvéa!

Le jeune forgeron attendis donc Enyl et Yrgwenn à la porte du village avec son propre paquetage.

Dis moi si je peux passer à l'autre sujet Iris?

[Iris]

Organisation : vu que les tourtereaux sont à côté en 1.2, les vaillants héros du villages qui vont chercher le sage Tagd dans la Forêt des Soupirs bien trop habitée par des feondas restent en 1.1.

Après plusieurs heure de route, Enyl, Yrgwenn et Sarot se trouvaient à l'orée de la Forêt des Soupirs, et bizarrement Yrgwenn n'était absolument pas motivée à l'idée de dormir dans ce nid à feondas de toutes sortes !

Par bonheur Yrgwenn est récompensée de sa prudence par la découverte d'un signe du voyage sur support non périssable, signalant a priori que l'information est censée rester fiable pour un bon moment : une grotte sûre se trouverait non loin, bon abris pour la nuit.

... Le trio pouvait s'y installer, au prix d'une petite escalade de rien du tout, avec même une sorte de fenêtre donnait sur la Forêt des Soupirs et leur permettant à la nuit tombée de voir la lumière du feu de camp des sigires.

... Plus tard encore, alors qu'il faisait déjà nuit, la pluie se mettait doucement à tomber.

... Ce fut alors que dans la forêt, le cri épouvantable et monstrueux de sanglier-féonds, une véritable harde, se fit entendre ! ... Dans l'obscurité, impossible de savoir où ils étaient, ni combien...

[Aubelune]

Yrgwenn entend ce bruit monstrueux qui grandit... on dirait un troupeau de... Oh non!... Mais de quelle direction vient le bruit? Devient-il de plus en plus fort ou s'éloigne-t-il?

Yrgwenn tend l'oreille en espérant que la direction des bêtes est telle que les sigires serviront de casse-croûte avant elle... Les sigires et Nelvéa... Elle peste une fois de plus... pourquoi cette petite idiote n'a-t-elle pas suivi les consignes? C'est sa faute si Yrgwenn en est là, si Nelvéa était restée dans sa grotte, les sigires seraient partis chercher leur relique, ils ne l'auraient pas trouvée, et si ils étaient revenus au village, ils auraient été attendus de pied ferme... Et au lieu d'être perchée, aux aguets, dans l'attente d'un ennemi humain, Yrgwenn se retrouvait ici non loin de cette harde.

La varigale analyse la situation : comment est l'entrée du refuge, y a-t-il une possibilité de masquer l'odeur du groupe avec de la végétation? Puis elle se rassombrit encore... Comment vont réagir Enyl et Sarot, évidemment ils vont vouloir sauver la belle... et les chiens risquent d'aboyer? Rhaaaa... Sinon, y a-t-il des arbres avec des branches suffisamment basses pour y grimper?


Petite question :
Comment sait-on que ce cri est celui de sangliers-feonds? Personnellement, je n'ai jamais vraiment vu de feondas...

[Iris]

Élémentaire mon cher Watson ! Comment reconnaître un sanglier féond ? Eh bien logiquement, par élimination ! D'abord "ça" beugle très fort. Trop fort. Ensuite "ça" dégage un bruit de sanglier / gros cochon, quelque chose du grouiiiiiiiik le plus affreux qu'on puisse imaginer. Pour finir "ça" fait peur et "ça" a l'air d'être nombreux comme une harde qui défonce tout...

... Munie de ces indices, Yrgwenn peut commencer à imaginer, soit que les cochons sauvages de la Forêt des Soupirs sont vraiment gros, soit que ce sont des super cochons-sangliers-féonds-abominables !

Cela dit, rien n'interdit à Yrgwenn de vouloir croire que ce sont de gentils sangliers en balade... ( ) ... occulter la vérité, pour mieux dormir... enfin, juste dormir...

• La harde se dirige bien en direction des Sigires
• Yrgwenn se trouve à plus d'1Km actuellement, donc 20minutes au pas, et moins en courant
• Il y a la forêt, plus bas (vous êtes dans une grotte de derniers bouts de montagne et l'entrée est assez étroite pour qu'un monstre trop gros ne puisse y entrer... ça rentre dans les conditions pour avoir un "refuge sûr" selon les critères des varigaux je pense)
• oui, il y a plein d'arbres, dont certains hauts et avec des branche basses... il faut quand même courir 50m à 100m pour les atteindre (50m pour le début de la forêt, ensuite trouver le "bon" arbre)

[Aubelune]

Personnellement, je ne suis pas suicidaire, je trouve mon refuge très bien, en plus les sangliers sont loin et seront peut-être même repus avant d'arriver avec un peu de chance (et oui, les armures ça se mâche sûrement un bon moment )... J'évite de préciser à mes compagnons que je pense que la harde se dirige vers les sigires, en espérant qu'ils ne décident pas d'aller se suicider pour secourir Nelvéa... D'après ma logique, quelques humains contre une harde d'énormes sangliers-feonds, ce n'est pas de la bravoure mais des vies gaspillées.

Si ils montrent des signes de courage à l'eau de rose comme Garn il y a quelque jours, j'essaierai de les raisonner... Je préfère attendre que la nuit passe terrés dans notre trou et voir au matin ce qu'il en est avant d'aller chercher Tagd.

Au matin, si nous sommes toujours sains et saufs, je propose d'aller voir discrètement si nous trouvons des traces de survivants et surtout de Nelvéa après le passage de la harde.

[Iris]

A vrai dire, je me demandais si Enyl ou Sarot seraient d'humeur suicidaire ... j'espérais presque ! On va dire qu'ils sont sauvés par la précipitation des amoureux ! ...

Le lendemain, dès les premières heures du jour, Yrgwenn se leva. Se rendre jusqu'au campement dévasté des Sigires n'était pas difficile, le terrain était déblayé, quelque peu accidenté par la force des choses, mais au moins il n'était pas envisageable de se perdre. La varigale nota peut-être avec étonnement que les premières pousses pointaient déjà de la terre retournée par les feondas, c'était assez extraordinaire en terme de vitesse de germination et de récupération de la nature. En quelques heures seulement elle commençait à renaître des destructions. Pour la jeune femme qui n'avait jamais été confrontée à ces créatures, impossible d'être sûr qu'il y avait corrélation ou dans quelle mesure. D'ailleurs la plupart des féondas bousillent rarement tout comme cette harde qui avait vraiment retourné le terrain en profondeur...

...

Du camp sigire, il ne restait plus grand-chose. Chevaux et hommes avaient été également massacrés.

Cependant Yrgwenn nota la présence d'un caernide à proximité, il avait encore un harnachement d'Helefrt... sûrement celui que Garn avait monté... Des traces de sang et de pas semblaient indiquer que tous les sigires n'étaient pas morts... Quant à Garn et Nelvéa, il allait falloir soit avoir de la chance pour trouver leurs traces, soit chercher dans chaque "sentier" de destruction.

...

[Aubelune]

Si mes compères sont d'accord, je préfèrerais passer un peu de temps à chercher des traces (une heure ou deux s'il faut) parce que je me vois mal aller dire à Tagd que je viens le chercher pour lui dire que je ne sais pas si sa fille est en vie ou pas

[Iris]

En procédant méthodiquement et en prenant beaucoup de temps, Yrgwenn finirait par trouver un "sentier" de "Grouikor" (comment ça, c'est pas aussi classe que nimh cuir ou d'autres noms ? ) qui avaient coursé des piétons dont les traces pourraient être celles de Garn & Nelvéa : un homme de corpulence équivalente, une femme gracile.

Au vu des traces, le couple avait couru et chuté, perdu sa torche, couru encore jusqu'à une hauteur et de là... plus rien... Ils avaient dû sauter dans le lac en contrebas.

... Une robe flottait dans l'eau ... Celle de Nelvéa...

...

[Aubelune]

C'est dangereux à quel point d'aller voir? Si ça me semble faisable sans me casser le cou je continue.