OdE - 5.1 - Entourés de murs
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Entre les chutes de tuiles, la présence du monstre et l'arrivé du messager, le colosse n'avait effectivement pas prêté attention aux paroles de Laeven, peut-être même ne les avait-il pas entendu dans le vacarme ambiant. En revanche, il avait bien entendu les ordres que ledit messager lui avait transmis. Il résista à la tentation de dévisser la tête du crâne de ce soldat, qui ne faisait après tout que suivre les instructions. Profitant d'une accalmie dans la pluie de tuile, il attira l'homme contre lui et colla son visage à quelques centimètres du siens, afin qu'il entende bien ce qu'il avait à lui dire:
"Et il était où ton chef quand c'était la panique?! Au cas où il aurait pas remarqué maintenant que le monstre est dans rue, à moins de lui faire faire demi-tour, on peut pas changer de direction. Ton chef avait qu'à se bouger le cul avant, maintenant c'est trop tard pour discuter stratégie. On s'en tient au plan. Et si jamais il venait à l'esprit de ton chef de pas suivre le plan initial en empêchant les armes de siège de tirer, dis lui bien qu'il prie le Prophète pour que je crève, parce que sinon, je le retrouverais, je lui ouvrirais le bide, et je le pendrais avec ses tripes!"
"Et il était où ton chef quand c'était la panique?! Au cas où il aurait pas remarqué maintenant que le monstre est dans rue, à moins de lui faire faire demi-tour, on peut pas changer de direction. Ton chef avait qu'à se bouger le cul avant, maintenant c'est trop tard pour discuter stratégie. On s'en tient au plan. Et si jamais il venait à l'esprit de ton chef de pas suivre le plan initial en empêchant les armes de siège de tirer, dis lui bien qu'il prie le Prophète pour que je crève, parce que sinon, je le retrouverais, je lui ouvrirais le bide, et je le pendrais avec ses tripes!"
- Iris
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Aux trois derniers posteurs
1. Arzhel & Maëlys
Arzhel (possiblement accompagné de Maëlys) quitta les abords de la Porte de Saint Helm pour la caserne... là bas, c'était une ruche... Des machines de guerre prêtes à tirer sur le feond géant sur l'axe CC'. Certains pestaient quelque chose du genre : "Un taré veut attirer le monstre sur vous, ne vous laisser qu'une chance de tirer avant de vous faire piétiner et vous trouvez ça normal ?!" ... sauf qu'apparemment le taré en question ne changeait pas de plan malgré un messager, il refusait d'attirer la créature en BB' vers la Porte de Helm où les Lames étaient sur le point d'entrer dans la ville... Bref, le taré refusait de permettre à Deh'ad de ne gérer qu'un seul front en concentrant les périls au même point... Il tenait à son plan et ne souffrait aucune contestation, forçant les autres à faire avec son idée. D'après les estimations, deux tirs pourraient toucher la créature, mais avec un nombre limité d'armes de jet sur place, orientées etc. ça ne ferait pas forcément beaucoup...
Quand... soudain...
3. Homme Et Demi & Laeven
A force de harcèlement et au prix de blessés, sans doute aussi de morts dans son équipe, Homme Et Demi, rejetant le messager, se concentrait sur sa tâche. La créature était bien en CC'... Le plan était lancé... Catapultes et scorpions, plus le choix, tiraient...
... comme l'avaient craint un ou plusieurs officiers anonymes et dont le Colosse ignorait tout... (du coup, difficile de les tuer, sauf à tuer tous les officiers)... les événements se précipitaient :
4. Amy à la porte de Helm
Renonçant à se la couler douce Amy entreprit de créer des fumigènes à la va vite... Elle dut renoncer au poivre, qui comme le piment, la cannelle, les clous de girofle, le chocolat, le sucre, les tomates... n'existait tout simplement pas dans la péninsule...
Elle arriva au pas de course à la porte de Saint Helm pour découvrir que l'ennemi était en train de mettre pied dans la ville. Les premières Lames étaient en train de passer les débris et par-dessus de nombreux cadavres et mourants.
Elle nota également que le monstre géant avait dû bouger, il n'était pas en vue... Les barricades édifiées par Maëlys ne seraient que de peu d'utilité dans ces conditions... Par contre des bruits effrayants provenaient du côté de la caserne...
Arzhel (possiblement accompagné de Maëlys) quitta les abords de la Porte de Saint Helm pour la caserne... là bas, c'était une ruche... Des machines de guerre prêtes à tirer sur le feond géant sur l'axe CC'. Certains pestaient quelque chose du genre : "Un taré veut attirer le monstre sur vous, ne vous laisser qu'une chance de tirer avant de vous faire piétiner et vous trouvez ça normal ?!" ... sauf qu'apparemment le taré en question ne changeait pas de plan malgré un messager, il refusait d'attirer la créature en BB' vers la Porte de Helm où les Lames étaient sur le point d'entrer dans la ville... Bref, le taré refusait de permettre à Deh'ad de ne gérer qu'un seul front en concentrant les périls au même point... Il tenait à son plan et ne souffrait aucune contestation, forçant les autres à faire avec son idée. D'après les estimations, deux tirs pourraient toucher la créature, mais avec un nombre limité d'armes de jet sur place, orientées etc. ça ne ferait pas forcément beaucoup...
2. LaevenEncart technique a écrit :Admettons que le monstre a 40 en santé monstrueuse (à peu près 400 par rapport à un humain ?)... que les catapultes peuvent ôter dans les 5 ou 6... ça fait que 6 tirs lui ôteraient au mieux 30. Admettons que le harcèlement de javelot & flèches initial lui ôte dans les 1... Il lui resterait bien 9... et une rage furieuse...
Bien la barde voyait bien que ces hommes , couard et dépourvu d'esprit, ne serait pas d'un grand secours. Après tout ces hommes la étaient bons pour torturer les âmes , assemer des sevices sur les corps mais quand on leur demandait de réfléchir pour trouver un tournant dans l'histoire ... personne... Un jour ils souffriront... tous autant qu'ils sont !
Elle les regarda avec mépris et parti en courant, les poings serrés, les armes à la ceinture. Tant pis elle verrait bien...
1) trouver un bâtiment praticable
2) monter sur le toit
3) visualiser le monstre
4) changer de toit en sautant si une meilleure prise ailleurs
5) sauter sur la bête
6) la percer de milles trous dans la caboche
7) rire de sa réussite ou de sa mort ^^
- Laeven opta pour un bâtiment moyennement praticable (jet de Perception précédent)
- Durant l'ascension, elle dut se rattraper de justesse pour éviter une chute dans les escaliers qui tombaient en morceau (Prouesse manquée d'1, Blessure 1pt)
- Visualiser le monstre : Facile !
- Être assez près pour sauter sur la créature (Jet de chance : 9 !). Oui, Laeven était proche !
- Sauter : Prouesse 9+D10(4) = 13... raté d'1pt... Laeven saute, mais rate son objectif... elle glisse, et agrippe tant bien que mal à des aspérités du dos...
Quand... soudain...
3. Homme Et Demi & Laeven
A force de harcèlement et au prix de blessés, sans doute aussi de morts dans son équipe, Homme Et Demi, rejetant le messager, se concentrait sur sa tâche. La créature était bien en CC'... Le plan était lancé... Catapultes et scorpions, plus le choix, tiraient...
... comme l'avaient craint un ou plusieurs officiers anonymes et dont le Colosse ignorait tout... (du coup, difficile de les tuer, sauf à tuer tous les officiers)... les événements se précipitaient :
- le monstre fut durement blessé par la première salve... et comprit qu'il fallait laisser tomber les moustiques... un coup de poing dans un bâtiment, il provoquait un effondrement au niveau de C', rendant un peut difficile d'aller de C à O
- prenant son élan, le monstre chargea dans la rue large, recevant de plein fouet de nouveau une volée de traits qui le blessèrent significativement
- dans un rugissement qu'on devait entendre à des centaines de mètres, peut-être des kilomètres d'ailleurs, il heurta la muraille, les bâtiments, la caserne... piétinant du même coup tout ce qui se trouvait à proximité, dont les machines de guerre, désormais inutilisable
- à présent le monstre était occupé à détruire furieusement les bâtiments (avec Laeven qui s'accroche du mieux qu'elle peut pour ne pas être propulsée dans le décor)
4. Amy à la porte de Helm
Renonçant à se la couler douce Amy entreprit de créer des fumigènes à la va vite... Elle dut renoncer au poivre, qui comme le piment, la cannelle, les clous de girofle, le chocolat, le sucre, les tomates... n'existait tout simplement pas dans la péninsule...
Elle arriva au pas de course à la porte de Saint Helm pour découvrir que l'ennemi était en train de mettre pied dans la ville. Les premières Lames étaient en train de passer les débris et par-dessus de nombreux cadavres et mourants.
Elle nota également que le monstre géant avait dû bouger, il n'était pas en vue... Les barricades édifiées par Maëlys ne seraient que de peu d'utilité dans ces conditions... Par contre des bruits effrayants provenaient du côté de la caserne...
Dernière modification par Iris le 08 mai 2013, 13:35, modifié 1 fois.
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
La ville commence à tomber en ruine, tout s'effondre autour de moi.
Dans cette ville, j'ai l'impression de revivre une histoire digne des contes de l'Aergwinn. Seule, désœuvrée, je ne sais que faire, que penser ou comment survivre.
A travers ce dédale de ruelles et de rues, Arzhel me suit, enfin plutôt me guide. Un fervent croyant de l'Unique, à n'en pas douter...
Toutes les sorties autour de nous semblent se refermer, la créature immense ne cesse d'avancer... mais dans la mauvaise direction, pourquoi va-t-elle vers la caserne alors qu'il faudrait plutôt la mener vers la porte ...
Sous les coups du monstre, les maisons deviennent branlantes et les tuiles commencent à pleuvoir. Sans volonté, je suis Arzhel en espérant trouver un instant de répit, pour trouver mon salut. Mais ce soir, nul ne me l'accordera je ne peux qu'en être sûr.
Nous pensions au début aller vers la caserne mais le passage se trouva bloqué bien assez tôt par la gigantesque bête qui poursuivait son funeste chemin vers la caserne. Il n'hésita pas l'ombre d'un instant, défonçant la porte d'une maison, sûrement pour se frayer un chemin à travers les cours intérieures, puis me traînant à sa suite avant de me repousser vers l'extérieur lorsque la maison commença à s'affaisser.
Je suivais, passive, ébahie par ce déchaînement de forces autour de nous.
Des fois, il me semblait qu'Arzhal m'adressait la parole, mais je restais comme sourde, voyant uniquement ses lèvres bouger. Tout cela me dépassait, le relent d'espoir qui avait jailli en moi quelques minutes plus tôt s'était affaibli, effacé même.
Mal à l'aise, je le suivais dans le méandre jusqu'à ce qu'il se plaque soudain à moi, rapprochant son corps et sa face à quelques centimètres de la mienne. Le coup me fit comme un choc enflammant mon corps et ma pensée, ce qui me permit de voir une tuile s'écraser là où ma tête se trouvait quelques instants plus tôt.
Je bredouillais un merci hasardeux à l'encontre de l'homme, le repoussant doucement afin de respirer pleinement à nouveau, pour lutter contre l'image fugace qui venait de lui passer par l'esprit.
Il reprit immédiatement sa route vers la porte Saint-Helm. L'esprit aux aguets, je ne pouvais m'empêcher de me retourner pour voir l'immense forme dépasser les bâtiments, pourquoi cette grosse brute n'avait pas respecté un minimum. C'est pourtant évident là, en l'attirant vers la porte Saint-Helm c'était le salut qu'il nous apportait tandis que là... Rien que d'y penser j'ai l'échine qui s'hérisse. Avec quelques secondes de retard, je le suivis.
A notre arrivée à la porte, mes craintes étaient fondées, la chute de De'had était on ne peut plus prévisible, il suffisait d'entendre les coups de boutoirs portés contre la porte, ou les cris quasiment inhumains de certains guerriers de l'autre côté de la porte. Autour de nous, des hommes et des femmes arrachés au sommeil qui vivaient peut-être leurs derniers moments. Nous sommes trop peu nombreux fasse à ce qui se passe, la ville ne tiendra jamais jusqu'à l'aube.
Adossé à la muraille, Arzhel se tourne vers moi en me demandant :
"Que faisons nous à présent Maelys ?"
Je pris un instant, posant mon regard sur les murailles puis la coursive en direction de la caserne.
"Tout ce qui peut encore faire tenir De'had jusqu'à l'aube se trouve à la caserne, que quelqu'un prenne le commandement et organise les dernières défenses, enfin ce qu'il en reste..."
Et une fois de plus, nous courrions tout les deux dans la ville, esquivant tuiles et débris divers. Les trois quarts du chemin étaient déjà passé lorsqu'un bruit terrifiant me stoppa net. Un craquement appelant la mort lui-même.
Devant nous, ce qui fut la caserne n'était désormais que carcasse, désossée par la bête gigantesque qui s'attaquait désormais aux bâtiments voisins.
Interdite, je levais mes yeux au dessus de moi pour esquiver une possible chute de pierre ou de tuiles puis me tournais vers Arzhel :
"Désormais, je ne vois plus ce que l'on peut faire..."
Dans cette ville, j'ai l'impression de revivre une histoire digne des contes de l'Aergwinn. Seule, désœuvrée, je ne sais que faire, que penser ou comment survivre.
A travers ce dédale de ruelles et de rues, Arzhel me suit, enfin plutôt me guide. Un fervent croyant de l'Unique, à n'en pas douter...
Toutes les sorties autour de nous semblent se refermer, la créature immense ne cesse d'avancer... mais dans la mauvaise direction, pourquoi va-t-elle vers la caserne alors qu'il faudrait plutôt la mener vers la porte ...
Sous les coups du monstre, les maisons deviennent branlantes et les tuiles commencent à pleuvoir. Sans volonté, je suis Arzhel en espérant trouver un instant de répit, pour trouver mon salut. Mais ce soir, nul ne me l'accordera je ne peux qu'en être sûr.
Nous pensions au début aller vers la caserne mais le passage se trouva bloqué bien assez tôt par la gigantesque bête qui poursuivait son funeste chemin vers la caserne. Il n'hésita pas l'ombre d'un instant, défonçant la porte d'une maison, sûrement pour se frayer un chemin à travers les cours intérieures, puis me traînant à sa suite avant de me repousser vers l'extérieur lorsque la maison commença à s'affaisser.
Je suivais, passive, ébahie par ce déchaînement de forces autour de nous.
Des fois, il me semblait qu'Arzhal m'adressait la parole, mais je restais comme sourde, voyant uniquement ses lèvres bouger. Tout cela me dépassait, le relent d'espoir qui avait jailli en moi quelques minutes plus tôt s'était affaibli, effacé même.
Mal à l'aise, je le suivais dans le méandre jusqu'à ce qu'il se plaque soudain à moi, rapprochant son corps et sa face à quelques centimètres de la mienne. Le coup me fit comme un choc enflammant mon corps et ma pensée, ce qui me permit de voir une tuile s'écraser là où ma tête se trouvait quelques instants plus tôt.
Je bredouillais un merci hasardeux à l'encontre de l'homme, le repoussant doucement afin de respirer pleinement à nouveau, pour lutter contre l'image fugace qui venait de lui passer par l'esprit.
Il reprit immédiatement sa route vers la porte Saint-Helm. L'esprit aux aguets, je ne pouvais m'empêcher de me retourner pour voir l'immense forme dépasser les bâtiments, pourquoi cette grosse brute n'avait pas respecté un minimum. C'est pourtant évident là, en l'attirant vers la porte Saint-Helm c'était le salut qu'il nous apportait tandis que là... Rien que d'y penser j'ai l'échine qui s'hérisse. Avec quelques secondes de retard, je le suivis.
A notre arrivée à la porte, mes craintes étaient fondées, la chute de De'had était on ne peut plus prévisible, il suffisait d'entendre les coups de boutoirs portés contre la porte, ou les cris quasiment inhumains de certains guerriers de l'autre côté de la porte. Autour de nous, des hommes et des femmes arrachés au sommeil qui vivaient peut-être leurs derniers moments. Nous sommes trop peu nombreux fasse à ce qui se passe, la ville ne tiendra jamais jusqu'à l'aube.
Adossé à la muraille, Arzhel se tourne vers moi en me demandant :
"Que faisons nous à présent Maelys ?"
Je pris un instant, posant mon regard sur les murailles puis la coursive en direction de la caserne.
"Tout ce qui peut encore faire tenir De'had jusqu'à l'aube se trouve à la caserne, que quelqu'un prenne le commandement et organise les dernières défenses, enfin ce qu'il en reste..."
Et une fois de plus, nous courrions tout les deux dans la ville, esquivant tuiles et débris divers. Les trois quarts du chemin étaient déjà passé lorsqu'un bruit terrifiant me stoppa net. Un craquement appelant la mort lui-même.
Devant nous, ce qui fut la caserne n'était désormais que carcasse, désossée par la bête gigantesque qui s'attaquait désormais aux bâtiments voisins.
Interdite, je levais mes yeux au dessus de moi pour esquiver une possible chute de pierre ou de tuiles puis me tournais vers Arzhel :
"Désormais, je ne vois plus ce que l'on peut faire..."
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Laeven était poursuivie par la mal chance... elle s accrochait tant bien que mal sur la créature. Elle plantait ses lames dans son dos pour essayer de grimper vers sa tête.
Elle n avait plus trop le choix : tomber et risquer une chute mortelle puis de se faire ecraser ou grimper prendre le risque de recevoir un tir de catapulte.
"Par la malédiction ! Engeance putride et maudite ! Rejoins l enfer qui t a vue naître !"
(Ps : j aurai bien utilisé un point de survie pour eviter de me rater ^^ donc la c est fait mais pour l action pour eviter de finir écrasée par quelquechose j hesiterai pas ^^)
Elle n avait plus trop le choix : tomber et risquer une chute mortelle puis de se faire ecraser ou grimper prendre le risque de recevoir un tir de catapulte.
"Par la malédiction ! Engeance putride et maudite ! Rejoins l enfer qui t a vue naître !"
(Ps : j aurai bien utilisé un point de survie pour eviter de me rater ^^ donc la c est fait mais pour l action pour eviter de finir écrasée par quelquechose j hesiterai pas ^^)
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Les choses s'étaient plutôt bien passé du point de vu du colosse. Deux salves de projectiles lancés par les machines de sièges avaient touché le monstre, et semblaient avoir causé pas mal de dégâts, autant pour tous les pessimistes qui lui avaient prédit que les attaques ne seraient pas efficaces. Maintenant, l'heure n'était plus à la stratégie, ni à la réflexion. En progressant jusqu'à la caserne, la créature avait plongé la zone dans le chaos, et chacun allait maintenant devoir lutter pour sa survie. Le barbare était déterminé à finir ce qu'il avait commencé, aussi délaissa-t-il ses javelines pour dégainer sa fidèle hache, puis il chargea en direction du monstre, bien décidé à lui faire goûter de son acier.
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Azrhel n'avait entendu que le fracas monstrueux des bâtiments s'écroulant sous la charge impétueuse de la bête titanesque. Il n'avait aperçu qu'une gigantesque ombre avant d'être pris dans un maelstrom de poussières et de débris virevoltants.
Un hurlement digne d'un guerrier osag en pleine fureur se fit entendre après le cataclysme. Un autre engeance des limbes ? Non cela devait être le taré dont les soldats parlaient quelques minutes auparavant. Il ne devrait plus l'entendre bien longtemps...
"Désormais, je ne vois plus ce que l'on peut faire..." La question lui résonna dans la tête.
"Maelys ? Où es tu jeune varigale ?"
Les bâtiments grondaient doucement comme un gigantesque navire en train de sombrer vers les profondeurs de l'océan furieux. Il reconnu sa voix sous ce roulis impétueux. Il se dirigea péniblement vers la source mais déjà les râles des survivants de la caserne montaient en une complainte pessimiste. Il sentit sa main puis reconnu ensuite sa silhouette. Ils étaient couverts de poussière blanche et difficilement reconnaissables. Ils se situaient près des murailles, face à la caserne depuis la rocade.
"Montons à la muraille pour reprendre l'air et distinguer qu'est devenue la zone dans laquelle nous sommes".[/color]
Un hurlement digne d'un guerrier osag en pleine fureur se fit entendre après le cataclysme. Un autre engeance des limbes ? Non cela devait être le taré dont les soldats parlaient quelques minutes auparavant. Il ne devrait plus l'entendre bien longtemps...
"Désormais, je ne vois plus ce que l'on peut faire..." La question lui résonna dans la tête.
"Maelys ? Où es tu jeune varigale ?"
Les bâtiments grondaient doucement comme un gigantesque navire en train de sombrer vers les profondeurs de l'océan furieux. Il reconnu sa voix sous ce roulis impétueux. Il se dirigea péniblement vers la source mais déjà les râles des survivants de la caserne montaient en une complainte pessimiste. Il sentit sa main puis reconnu ensuite sa silhouette. Ils étaient couverts de poussière blanche et difficilement reconnaissables. Ils se situaient près des murailles, face à la caserne depuis la rocade.
"Montons à la muraille pour reprendre l'air et distinguer qu'est devenue la zone dans laquelle nous sommes".[/color]
Métajeu a écrit : Une fois sortis des décombres, nous essayons de voir / savoir si : le chemin vers le gouffre est accessible, si celui-ci ne s'est pas refermé après la sortie de la créature, si il reste des machines de guerre viables, si il y a encore des montures vivantes, l'état de la caserne, des murailles et les survivants. Et enfin, ce que fait cet ignoble truc de 20 mètres...
- Amnèsya
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Quelques parts dans les limbes, dans une réunion qui présidait à la destinée d’Amy…
« -Vous êtes vraiment sûr que l’on doit se fatiguer à lancer les dés… De toutes façons, quoi qu’on imagine, la réalité qu’elle affrontera n’en sera que bien pire…
- Mais non pas de pessimisme, s’il vous plait, sachons rester professionnel.
- Bon, ben, si c’est votre souhait, c’est vous le patron après tout. »
On entendis quelques dés rouler sur un coin de la grande table en marbre.
« - Oh !!!… Quelle surprise !!!... Un Fumble… Alors là c’est vraiment inattendu…
- Oh ça va vous, je vous rappelle que c’est moi le boss ici…°»
Quelques touches furent pianotées sur un clavier…
« Allo, le département des cas désespérés… Ici, c’est le patron… Oui cela va bien merci… C’était pour vous prévenir, on vous transfert un cas… Quoi !!! Comment cela vous êtes débordé !!! Oui ben nous aussi on n’avait pas prévu cette affluence record. Donc débrouillez-vous… Et si vous ne pouvez pas traiter les choses vous n’avez qu’à appeler Nadine, la responsable des entrées dans le royaume des morts, dites-lui de rappeler son personnel… Elle risque de faire une nuit porte ouverte. »
Quelque part, dans la cité maudite de de Dela’h…
J’étais tous simplement hors d’haleine… Mes côtes avaient toutes les peines du monde à contenir mon cœur pour qu’il reste dans ma poitrine… Mes muscles, un à un, me supplier de m’arrêter... A chaque pas, cette damnée charrette semblait s’alourdir encore un peu plus… Lorsque, je l’avais chargé de toutes mes mixtures, je n’ai aucune idée de la distance que j’allais parcourir avec je n’avais aucune idée de l’utilisation que je comptais en faire… Bref les mauvaises langues auraient dit que j’avais pas beaucoup de suite dans les idées… Et ils n’auraient pas forcément eu tort. Mais bon, même si c’était pas la découverte de l’eau chaude, celles que je suivais avaient au moins l’avantage de me mener plus loin que de rester à boire une infusion, ou à disparaitre je ne sais trop comment. Enfin je l’espérais… Enfin je le croyais… Enfin je voulais y croire… Autopersuation ? … Peut-être mais je me raccrochais à ce que je pouvais…
C’est comme cela que j’avançais : en me forçant à ne penser à rien d’autre qu’à la seconde suivante… Et pour l’instant, la seule préoccupation qui m’importait, c’était de trouver comment amener de l’air jusqu'à mes poumons… Le reste était bien surfé comme inquiétude…
Inspirer, bouger jambe gauche, expirer, bouger jambe droite, inspirer…
Et ce grincement, dans la roue droite… Il va me rendre folle…Les gens pourraient pas entretenir leur matériel correctement… Pourquoi on n’apprend cela qu’aux varigaux et aux soldats… Qu’un jour leur vie pouvait ne dépendre que de la manière dont il avait rangé leur corde, ou de l’entretien de leurs armes…
SI j’avais le temps, je la graisserais bien cette roue… Malheureusement le temps, c’était, comme toujours d’ailleurs la seule chose dont j’étais certaine de ne pas disposer…
Soudain, la nature du terrain se modifia et le sol se déroba sous mes pieds. Emportée par mon élan, j’écrasais sur le sol pavé… Ma joue percuta une pierre. Et une douleur se rependit en moi… Elle eut au moins l’avantage de me sortir de ma sinistrose ambiante pour me ramener sur terre… C’était bien le cas de le dire… Déjà, dans mon esprit des insultes, des coups de geules commençaient à se former lorsque les dalles commencèrent à se mouvoir devants mon regards… Cet effet de lumière venait du fond de la rue dans laquelle je venais de débarquer…
Je relevais la tête
Et c’est là que je compris… Ma première réaction fut simple et nette :
« Oh, non pas ça… »
Finalement j’aurai dû être contente… Après tout je venais d’arriver à destination… J’avais, juste, pas prévue que cela soit ma destination finale… Je me trouvais à quelques pas de la Porte de Saint Helm… Cette fragile barrière qui représentait encore le seul espoir que l’on avait de finir la soirée en un seul morceau…
C’était les flammes qui rongeait la rongé inexorablement qui éclairaient mes déboires…
Tout était finit…
Dans un craquement sinistre, une sorte d’écho à notre propre futur destruction, aux milliers de vie qui venait de se briser, les dernières poutres qui la maintenait close venait de céder… Désormais plus rien ne pouvait retenir la marée de haine humaine…
Les combats avaient redoublé d’intensité… L’horreur de la scène n’était pas descriptible, et encore moins soutenable…
Maintenant j’entendais parfaitement, les râles et les cris d’agonis des blessés piétinés par cette déferlante sanglante… Je voyais les gens désespérés se faire couper en morceaux en tentant de fuir… Les bras voletaient un peu partout, parfois même plus attaché à un corps mais tenant encore faux, épée masse ou autre… Je voyais la fureur et l’aveuglement sur les visages des lames à travers leurs casques… Je voyais la fin de tout espoir… Je voyais le rouge recouvrir la scène…
Je voulus crier mais par bonheur… Aucun son ne trouva le chemin de mes lèvres…
Il est incroyable comme dans ces moments-là, le temps semble s’écouler au ralenti… Ou alors comment la vitesse de pensée, même pour une petite fille désespérée s’accélèrent… sous l’effet de l’adrénaline…
« Oh, non pas ça… »
« Non, pas comme cela. »
J’avais quelques secondes devant moi avant que les soldats ne soit sur moi…
L’idée de les combattre ne me traversa même pas l’esprit…
Je me relevais, et sans hésiter saisissais le plus gros des tonnelets de fumigènes que je chargeais sur mon épaule… Puis mettais le feu au reste de la charrette… que je précipitais de toutes mes sur les lames… La mèche était courte…
Je ne cherchais pas à attendre de savoir si le brulot allait atteindre sa cible… Je me précisais dans les ruelles… pour perdre d’éventuels poursuivants… Pour une fois Corentin avais bien compris le danger… Je ne sais pas s’il ‘indiquait le chemin et encore moins si c’était le bon… mais déjà il n’était pas dans mes pates… Où était passé ma fatigue ? Je n’en savais rien… Probablement, qu’instinctivement, la vue de ce massacre avait réveillé en moi, la mémoire du corps…
Quelque instants après, qui me parurent une éternité mais qui dans la réalité ne devait pas représenter plus de quelques secondes, j’entendis une explosion. L’obus avait-il atteint son objectif ? La fumée allait elle permettre à certain de sauver leur peau… je l’espérer de tout mon cœur… Mais pour rien au monde, j’aurais fait demi-tour pour m’en assurer…
Terrorisée, peut-être traquée mais pour l’instant vivante… Je m’enfonçais dans les entrailles de cette ville ravagée.
« -Vous êtes vraiment sûr que l’on doit se fatiguer à lancer les dés… De toutes façons, quoi qu’on imagine, la réalité qu’elle affrontera n’en sera que bien pire…
- Mais non pas de pessimisme, s’il vous plait, sachons rester professionnel.
- Bon, ben, si c’est votre souhait, c’est vous le patron après tout. »
On entendis quelques dés rouler sur un coin de la grande table en marbre.
« - Oh !!!… Quelle surprise !!!... Un Fumble… Alors là c’est vraiment inattendu…
- Oh ça va vous, je vous rappelle que c’est moi le boss ici…°»
Quelques touches furent pianotées sur un clavier…
« Allo, le département des cas désespérés… Ici, c’est le patron… Oui cela va bien merci… C’était pour vous prévenir, on vous transfert un cas… Quoi !!! Comment cela vous êtes débordé !!! Oui ben nous aussi on n’avait pas prévu cette affluence record. Donc débrouillez-vous… Et si vous ne pouvez pas traiter les choses vous n’avez qu’à appeler Nadine, la responsable des entrées dans le royaume des morts, dites-lui de rappeler son personnel… Elle risque de faire une nuit porte ouverte. »
Quelque part, dans la cité maudite de de Dela’h…
J’étais tous simplement hors d’haleine… Mes côtes avaient toutes les peines du monde à contenir mon cœur pour qu’il reste dans ma poitrine… Mes muscles, un à un, me supplier de m’arrêter... A chaque pas, cette damnée charrette semblait s’alourdir encore un peu plus… Lorsque, je l’avais chargé de toutes mes mixtures, je n’ai aucune idée de la distance que j’allais parcourir avec je n’avais aucune idée de l’utilisation que je comptais en faire… Bref les mauvaises langues auraient dit que j’avais pas beaucoup de suite dans les idées… Et ils n’auraient pas forcément eu tort. Mais bon, même si c’était pas la découverte de l’eau chaude, celles que je suivais avaient au moins l’avantage de me mener plus loin que de rester à boire une infusion, ou à disparaitre je ne sais trop comment. Enfin je l’espérais… Enfin je le croyais… Enfin je voulais y croire… Autopersuation ? … Peut-être mais je me raccrochais à ce que je pouvais…
C’est comme cela que j’avançais : en me forçant à ne penser à rien d’autre qu’à la seconde suivante… Et pour l’instant, la seule préoccupation qui m’importait, c’était de trouver comment amener de l’air jusqu'à mes poumons… Le reste était bien surfé comme inquiétude…
Inspirer, bouger jambe gauche, expirer, bouger jambe droite, inspirer…
Et ce grincement, dans la roue droite… Il va me rendre folle…Les gens pourraient pas entretenir leur matériel correctement… Pourquoi on n’apprend cela qu’aux varigaux et aux soldats… Qu’un jour leur vie pouvait ne dépendre que de la manière dont il avait rangé leur corde, ou de l’entretien de leurs armes…
SI j’avais le temps, je la graisserais bien cette roue… Malheureusement le temps, c’était, comme toujours d’ailleurs la seule chose dont j’étais certaine de ne pas disposer…
Soudain, la nature du terrain se modifia et le sol se déroba sous mes pieds. Emportée par mon élan, j’écrasais sur le sol pavé… Ma joue percuta une pierre. Et une douleur se rependit en moi… Elle eut au moins l’avantage de me sortir de ma sinistrose ambiante pour me ramener sur terre… C’était bien le cas de le dire… Déjà, dans mon esprit des insultes, des coups de geules commençaient à se former lorsque les dalles commencèrent à se mouvoir devants mon regards… Cet effet de lumière venait du fond de la rue dans laquelle je venais de débarquer…
Je relevais la tête
Et c’est là que je compris… Ma première réaction fut simple et nette :
« Oh, non pas ça… »
Finalement j’aurai dû être contente… Après tout je venais d’arriver à destination… J’avais, juste, pas prévue que cela soit ma destination finale… Je me trouvais à quelques pas de la Porte de Saint Helm… Cette fragile barrière qui représentait encore le seul espoir que l’on avait de finir la soirée en un seul morceau…
C’était les flammes qui rongeait la rongé inexorablement qui éclairaient mes déboires…
Tout était finit…
Dans un craquement sinistre, une sorte d’écho à notre propre futur destruction, aux milliers de vie qui venait de se briser, les dernières poutres qui la maintenait close venait de céder… Désormais plus rien ne pouvait retenir la marée de haine humaine…
Les combats avaient redoublé d’intensité… L’horreur de la scène n’était pas descriptible, et encore moins soutenable…
Maintenant j’entendais parfaitement, les râles et les cris d’agonis des blessés piétinés par cette déferlante sanglante… Je voyais les gens désespérés se faire couper en morceaux en tentant de fuir… Les bras voletaient un peu partout, parfois même plus attaché à un corps mais tenant encore faux, épée masse ou autre… Je voyais la fureur et l’aveuglement sur les visages des lames à travers leurs casques… Je voyais la fin de tout espoir… Je voyais le rouge recouvrir la scène…
Je voulus crier mais par bonheur… Aucun son ne trouva le chemin de mes lèvres…
Il est incroyable comme dans ces moments-là, le temps semble s’écouler au ralenti… Ou alors comment la vitesse de pensée, même pour une petite fille désespérée s’accélèrent… sous l’effet de l’adrénaline…
« Oh, non pas ça… »
« Non, pas comme cela. »
J’avais quelques secondes devant moi avant que les soldats ne soit sur moi…
L’idée de les combattre ne me traversa même pas l’esprit…
Je me relevais, et sans hésiter saisissais le plus gros des tonnelets de fumigènes que je chargeais sur mon épaule… Puis mettais le feu au reste de la charrette… que je précipitais de toutes mes sur les lames… La mèche était courte…
Je ne cherchais pas à attendre de savoir si le brulot allait atteindre sa cible… Je me précisais dans les ruelles… pour perdre d’éventuels poursuivants… Pour une fois Corentin avais bien compris le danger… Je ne sais pas s’il ‘indiquait le chemin et encore moins si c’était le bon… mais déjà il n’était pas dans mes pates… Où était passé ma fatigue ? Je n’en savais rien… Probablement, qu’instinctivement, la vue de ce massacre avait réveillé en moi, la mémoire du corps…
Quelque instants après, qui me parurent une éternité mais qui dans la réalité ne devait pas représenter plus de quelques secondes, j’entendis une explosion. L’obus avait-il atteint son objectif ? La fumée allait elle permettre à certain de sauver leur peau… je l’espérer de tout mon cœur… Mais pour rien au monde, j’aurais fait demi-tour pour m’en assurer…
Terrorisée, peut-être traquée mais pour l’instant vivante… Je m’enfonçais dans les entrailles de cette ville ravagée.
Voilà un premier jet... Je continue mon plan... j'espère que cela te vas en terme de description
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
- Amnèsya
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Et je courrais encore…
Cette nuit, je trouvais que j’avais beaucoup couru… et finalement, le résultat n’était pas à la hauteur de la dépense d’énergie…
La ville était maintenant tombée, et ce n’était plus qu’une question de temps avant que je tombe sur les lames. J’aurais aimée croire qu’il m’épargnerait… Je ne pouvais être une menace pour eux pour leurs plans, pour leur foi… Mais ce regard dénué de toute humanité avait achevé de me convaincre du contraire… Ce n’était pas le genre d’aura qui émané d’une personne prête à épargner les sans défense, les innocents et ceux qui se rendent… C’était plus du genre… Pas de prisonniers…
Ironiquement, je me demandais si tous ceux qui avait ce soir eux, l’impression de pourvoir éviter les que le pire ne produisent avaient le même constat d’échec que moi… Avaient le même gout amer dans la bouche…
« - T’es bête ma petite, ce n’est pas l’abandon que tu as dans ta bouche, c’est juste le sang de tes lèvres à cause de ta chute de tout à l’heure…
- Si seulement…
- Alors dans ce cas explique-moi pourquoi tu as gardé ce tonnelet si ce n’est pas pour t’en servir… Pourquoi tu cours encore si ce n’est pas pour agir… »
Mais bien sur… Mais c’était plus simple que de penser comme cela…
Qu’étaient devenus les gens qu’elle avait croisés en sortant de l’auberge… Est-ce que au moins contre toute attente le colosse avait réussi son coup…Est-ce que le rouquin, qui m’avait tendu la main avant de me laisser tombé –volontairement ou pas avais réussi à trouvé un abri ?
Elle ne se doutait pas qu’elle n’allait pas tarder à le savoir…
Après maint et main détours, j’avais fini par avoir la certitude d’avoir réussi à a échapper à une éventuelle poursuite des chevaliers lames… C’était déjà cela de pris…
L’inconvénient était que je m’étais complétement perdu dans ce dédalle de ruelles, d’enchevêtrement de pierres et de débris…
Ce fut totalement par hasard que je débouchais sur la petite place du Bleu Poudré… L’atmosphère du lui était toujours aussi calme… toujours aussi harmonieuse….. Toujours autant hors du temps et de la situation… Quelque peu rassurée je fis une courte halte à la fontaine… Je bus tout mon sou. L’eau était claire et rafraichissante… Cela me redonna un peu de vigueur et de courage…
« Que faire maintenant… Le plus simple serait de te fondre dans la masse… Avec un peu de chance –Aie, j’aime pas ce mot – ce serait le moyen de le plus simple de t’éviter le pire… Pas très glorieux comme idée… Tu en as une autre ? Non… alors arrête de te plaindre. »
Pour la première fois de la soirée je réalisais que j’avais froid et faim. Peut-être était-ce l’effet secondaire de ma rencontre avec les lames…
Cela tombait bien j’étais au bon endroit… Je n’eus pas vraiment besoin de réprimer une envie de m’attabler. Au contraire… Une petite voix, comme celle qui m’avait dit que remonter l’artère avec le Féond et le titan était une mauvaise idée, me criais du plus profond de mon être que s’attarder ici en était une non moins tout aussi bonne…
Aussi, je ne fis qu’un passage éclair dans l’auberge. Juste le temps de reprendre une torche, une lanterne, un peu de pain et un manteau qui trainait là…
Moins de cinq minutes après mon arrivée dans ce que j’appellerais à partir de ce soir mon havre de paix, j’étais déjà reparti…
Le but était de rejoindre la caserne là-bas, il y avait encore des soldats, il y aurait encore des gens pour me défendre… Et puis aussi taciturne qu’il pouvait être le colosse ne devait pas être un homme facile à abattre même pour des lames…
Le tonnelet sur une épaule, la lanterne sur l’autre, je cheminais aussi vite que je pouvais sur ce terrain accidenté, prenant bien soin de ne pas me rater… Il va sans dire que les routes avaient plus que besoin d’un sérieux nettoyage… Si par hasard la ville survivait, les entrepreneurs locaux allaient faire fortune…
Ce qui est bien avec la vie, c’est que même lorsque l’on croit que l’on n’a plus rien à perdre, lorsque l’on jure que la situation est telle que de toute façon elle ne peut plus empirer… Tôt ou tard, quelque chose vous rappelle que vous avez toujours quelques choses de plus à perdre, que cela peut toujours s’aggraver… Mon mentor avait l’habitude de me dire « Tu verras, Amy, dans la vie tout s’arrange… Mais en mal. » (Albert CAMUS)… Sa fin tragique m’avait déjà prouvé qu’il avait raison…
Ce que je découvris en approchant de la caserne ne fit que me démontrer une fois de plus –si besoin en était –au combien il avait raison….
De la fière armée rassemblée par l’homme à la hache démesurée, il ne restait pas grands choses. Du fort et impétueux bâtiment, il ne restait … Rien… et des dangereuses machines de guerre, encore moins…
Devant moi, il ne restait rien d’autre qu’un champ de ruine… de carcasses indéfinissable de bois et de métal, de décombre derrière lequel on pouvait entendre les râles d’agonie et les appels au secours des rescapés de l’éboulement mais maintenant prisonnier, promis à une sombre fin bien plus atroce… La suffocation, la déshydratation les tourments de la faim voilà ce qui les attendait… Et il aurait beau crier personne ne viendrait… Tous étaient bien trop occupés à lutter pour leur survie pour se préoccuper du sort de ceux qui étaient tombé…
J’eus un certain vertige à cette pensée… Je ne puis que me féliciter d’avoir finalement renoncer à l’idée de faire exploser les sous-sols…
Mais il fallait dans tous les cas que je m’arrache de cet endroit… Je ne pouvais pas supporter ces pensées, ces visions…
Me forçant à chanter du plus fort que je pouvais, avec l’espoir le plus vain et le plus futile que la suffirait pour couvrir l’atmosphère… Je traversais la caserne au plus vite… La peur et l’horreur me donnant des ailes…
Lorsque je parvins au pied de la grande rue je pus enfin avoir une vision claire de la situation…
Evidemment, le féond n’était pas tombé avant que les catapultes et les scorpions ne soient mis hors d’état de nuire… Evidement à part quelques rares fous tous était en déroute…
Je dois vous faire une confidence je Hais avoir raison…
Ce qui me frappa c’est la petite tache que je voyais oscillé tel un feu de saint Helm au bout mat, sur le dos du féond…
Quelque part une autre idée germa en moi… Finalement mon idée n’était pas si folle que cela… J’allais peut-être y trouver une utilité à ce tonnelet…
Cette nuit, je trouvais que j’avais beaucoup couru… et finalement, le résultat n’était pas à la hauteur de la dépense d’énergie…
La ville était maintenant tombée, et ce n’était plus qu’une question de temps avant que je tombe sur les lames. J’aurais aimée croire qu’il m’épargnerait… Je ne pouvais être une menace pour eux pour leurs plans, pour leur foi… Mais ce regard dénué de toute humanité avait achevé de me convaincre du contraire… Ce n’était pas le genre d’aura qui émané d’une personne prête à épargner les sans défense, les innocents et ceux qui se rendent… C’était plus du genre… Pas de prisonniers…
Ironiquement, je me demandais si tous ceux qui avait ce soir eux, l’impression de pourvoir éviter les que le pire ne produisent avaient le même constat d’échec que moi… Avaient le même gout amer dans la bouche…
« - T’es bête ma petite, ce n’est pas l’abandon que tu as dans ta bouche, c’est juste le sang de tes lèvres à cause de ta chute de tout à l’heure…
- Si seulement…
- Alors dans ce cas explique-moi pourquoi tu as gardé ce tonnelet si ce n’est pas pour t’en servir… Pourquoi tu cours encore si ce n’est pas pour agir… »
Mais bien sur… Mais c’était plus simple que de penser comme cela…
Qu’étaient devenus les gens qu’elle avait croisés en sortant de l’auberge… Est-ce que au moins contre toute attente le colosse avait réussi son coup…Est-ce que le rouquin, qui m’avait tendu la main avant de me laisser tombé –volontairement ou pas avais réussi à trouvé un abri ?
Elle ne se doutait pas qu’elle n’allait pas tarder à le savoir…
Après maint et main détours, j’avais fini par avoir la certitude d’avoir réussi à a échapper à une éventuelle poursuite des chevaliers lames… C’était déjà cela de pris…
L’inconvénient était que je m’étais complétement perdu dans ce dédalle de ruelles, d’enchevêtrement de pierres et de débris…
Ce fut totalement par hasard que je débouchais sur la petite place du Bleu Poudré… L’atmosphère du lui était toujours aussi calme… toujours aussi harmonieuse….. Toujours autant hors du temps et de la situation… Quelque peu rassurée je fis une courte halte à la fontaine… Je bus tout mon sou. L’eau était claire et rafraichissante… Cela me redonna un peu de vigueur et de courage…
« Que faire maintenant… Le plus simple serait de te fondre dans la masse… Avec un peu de chance –Aie, j’aime pas ce mot – ce serait le moyen de le plus simple de t’éviter le pire… Pas très glorieux comme idée… Tu en as une autre ? Non… alors arrête de te plaindre. »
Pour la première fois de la soirée je réalisais que j’avais froid et faim. Peut-être était-ce l’effet secondaire de ma rencontre avec les lames…
Cela tombait bien j’étais au bon endroit… Je n’eus pas vraiment besoin de réprimer une envie de m’attabler. Au contraire… Une petite voix, comme celle qui m’avait dit que remonter l’artère avec le Féond et le titan était une mauvaise idée, me criais du plus profond de mon être que s’attarder ici en était une non moins tout aussi bonne…
Aussi, je ne fis qu’un passage éclair dans l’auberge. Juste le temps de reprendre une torche, une lanterne, un peu de pain et un manteau qui trainait là…
Moins de cinq minutes après mon arrivée dans ce que j’appellerais à partir de ce soir mon havre de paix, j’étais déjà reparti…
Le but était de rejoindre la caserne là-bas, il y avait encore des soldats, il y aurait encore des gens pour me défendre… Et puis aussi taciturne qu’il pouvait être le colosse ne devait pas être un homme facile à abattre même pour des lames…
Le tonnelet sur une épaule, la lanterne sur l’autre, je cheminais aussi vite que je pouvais sur ce terrain accidenté, prenant bien soin de ne pas me rater… Il va sans dire que les routes avaient plus que besoin d’un sérieux nettoyage… Si par hasard la ville survivait, les entrepreneurs locaux allaient faire fortune…
Ce qui est bien avec la vie, c’est que même lorsque l’on croit que l’on n’a plus rien à perdre, lorsque l’on jure que la situation est telle que de toute façon elle ne peut plus empirer… Tôt ou tard, quelque chose vous rappelle que vous avez toujours quelques choses de plus à perdre, que cela peut toujours s’aggraver… Mon mentor avait l’habitude de me dire « Tu verras, Amy, dans la vie tout s’arrange… Mais en mal. » (Albert CAMUS)… Sa fin tragique m’avait déjà prouvé qu’il avait raison…
Ce que je découvris en approchant de la caserne ne fit que me démontrer une fois de plus –si besoin en était –au combien il avait raison….
De la fière armée rassemblée par l’homme à la hache démesurée, il ne restait pas grands choses. Du fort et impétueux bâtiment, il ne restait … Rien… et des dangereuses machines de guerre, encore moins…
Devant moi, il ne restait rien d’autre qu’un champ de ruine… de carcasses indéfinissable de bois et de métal, de décombre derrière lequel on pouvait entendre les râles d’agonie et les appels au secours des rescapés de l’éboulement mais maintenant prisonnier, promis à une sombre fin bien plus atroce… La suffocation, la déshydratation les tourments de la faim voilà ce qui les attendait… Et il aurait beau crier personne ne viendrait… Tous étaient bien trop occupés à lutter pour leur survie pour se préoccuper du sort de ceux qui étaient tombé…
J’eus un certain vertige à cette pensée… Je ne puis que me féliciter d’avoir finalement renoncer à l’idée de faire exploser les sous-sols…
Mais il fallait dans tous les cas que je m’arrache de cet endroit… Je ne pouvais pas supporter ces pensées, ces visions…
Me forçant à chanter du plus fort que je pouvais, avec l’espoir le plus vain et le plus futile que la suffirait pour couvrir l’atmosphère… Je traversais la caserne au plus vite… La peur et l’horreur me donnant des ailes…
Lorsque je parvins au pied de la grande rue je pus enfin avoir une vision claire de la situation…
Evidemment, le féond n’était pas tombé avant que les catapultes et les scorpions ne soient mis hors d’état de nuire… Evidement à part quelques rares fous tous était en déroute…
Je dois vous faire une confidence je Hais avoir raison…
Ce qui me frappa c’est la petite tache que je voyais oscillé tel un feu de saint Helm au bout mat, sur le dos du féond…
Quelque part une autre idée germa en moi… Finalement mon idée n’était pas si folle que cela… J’allais peut-être y trouver une utilité à ce tonnelet…
Deuxième jet... maintenant place à la partie marrante...![]()
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C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
- Amnèsya
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Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
Il n’y a pas à dire… Des fois, je ne me comprendrais jamais…
Au départ, j’étais prête à laisser crever les gens la bouche ouverte… Quelque temps après, j’étais prête à tenter l’escalade d’un féond de vingt mètres deux… Quelqu’un avait eu la bonne idée de m’en dissuader… Et voilà qu’une autre idée tout aussi bizarre et encore plus hasardeuse germait dans mon esprit fatigué… C’était quoi le problème à la fin ? Après tout, je ne devais rien à personne… Pourquoi ne pas simplement passer mon chemin…
Si j’avais eu un foyer, si j’avais eu quelqu’un qui m’attendait quelques parts. C’est probablement ce que j’aurai fait… sans même hésiter sans même regarder en arrière…
Mais là, à quoi cela aurait servi ? A gagner des jours, certes, utile, mais de toute façon, j'était parfaitement consciente que ma maladie tôt ou tard m’emporterait… Je nétais pas sorti indemne de ma captivité… Encore une fois, tout était une question de temps…
Et puis j’en avais un peu marre d’être seule, de toujours fuir devant l’inévitable…
Alors ce soir en voyant le courage de cette jeune tarishe, même si son regard m’avait pétrifié et m’avait fait comprendre qu’elle aussi avait perdu quelque chose de capitale pour sa santé… je ne pouvais qu’être admirative… Elle n’était pas beaucoup plus vieille que moi, pas beaucoup plus baraquée que moi et pourtant elle l’avait fait…
Et, dans un des rares moments de lucidité depuis que j’avais quitté l’auberge… Je voyais bien que maintenant tous si l’on voulait s’en sortir… On n’avait pas trente-six solutions… Les plans que l’on avait entamés devaient fonctionner… Si survivre était notre préoccupation, si voir demain était notre volonté, il ne restait plus qu’à nous unir…
Je n’étais pas douée en stratégie, mais j’en savais suffisamment pour comprendre parfaitement que déjà en combattant sur un front nos chances ne pesaient pas lourd, elles étaient totalement nulles sur deux lignes… On était tous simplement pas assez non nombreux…
Je n’avais plus le choix en quelque sorte… Devant moi, le féond, derrière moi les lames… Entre ces deux options, rien, rien de durable en tout cas… Et ce choix était fait depuis longtemps : je ne tuerais…
Une dernière fois… Tu vas me montrer de quoi tu es capable lorsque tu le veux…
Une nouvelle fois, je vidais ma besace de tout ce que je trouvais inutile… Je ne conservais que le matériel d’escalade, mes cordes, et le briquet…
« Corentin. Au pied mon Bonhomme…
Écoute-moi bien… Je vais te confier quelque chose de précieux pour moi… Je vais devoir m’absenter et allez à des endroits où tu ne pourras pas me suivre… Donc tu prends bien soin de toi et de ça »
Et je serais sa tête bien fort contre moi… Je lui glissais ma poupée sous son collier…
« A nous deux le féond… »
Quelques heures auparavant, j’avais repéré un bâtiment qui remplissait l’ensemble des critères pour devenir mon lieu de suicide idéal… Assez haut pour être à la hauteur du monstre… Assez en bon état pour que je puisse y grimper et assez près du monstre pour que la tentative ne soit pas complètement utopique…
Et miraculeusement, parmi les ruines de la ville, cet édifice était encore debout. Plutôt que d’y voir de la chance, je préférais y voir un signe de la faisabilité de la chose… Malheureusement, cela fait bien longtemps qu’il n’était plus là… Au moins lui le monstre il avançait dans la destruction du monde… Pas comme certaine qui ne savait pas quoi faire et qui changeais d’idée toutes les trois minutes…
Enfin, sa situation était plus simple… Ou il tuait les moustiques, ou les moustiques avaient sa peau
A l’aide d’une corde, j’attachais mon tonnelet sur mon dos afin d’être vraiment libre de mes mouvements... Et une torche à la main, je m’élançais en direction du monstre…
Ce fut une épouvantable course… non tant à cause de la fatigue, finalement, j’ai réussi à trouver un certain rythme de croisière… Mais plutôt en raison de la nature du terrain… Vous avez déjà essayé de courir sur les rochers d’une rivière ou taper un sprint dans un champ fraichement labouré… C’était un peu le même principe… Tu sautes de point d’appui en point d’appui. Tu prends bien garde de ne jamais avoir à t’arrêter dans ton enchainement et tu te tiens prête à tout moment à te réceptionner si par hasard ta piste d’atterrissage venait à se dérober sous tes pieds…
Si enfant, je n’avais pas eu l’occasion de réellement jouer à remonter les rivières, j’avais depuis largement rattrapé le temps perdu en la matière avec Corentin…
En revanche, je n’étais pas absolument pas habitué à tomber au détour d’un obstacle sur des cadavres vaguement humanoïdes à peine reconnaissables, les viscères explosés, les cranes défoncés… C’était encore pire lorsqu’il y avait encore de la vie dans ces cervelles à vif… les cris... Les appels au secours… Si jamais je voyais le lever du soleil, un truc était sûr. C’est que plus jamais je ne dormirai du sommeil du juste… Pendant longtemps ces images resteront gravées dans ma mémoire… Mais ce soir-là, je ne pouvais faire que ce que je devais faire…
Je me forçais à ne pas détourner les yeux, à rester bien concentrée sur la cible…
Au bout d’un temps qui me sembla incommensurable, mais qui probablement ne devait certainement pas être si conséquent… J’avais fini par remonter la rue où se trouvait notre bestiole. En quelques secondes… J’avais analysé la situation… et tiré les conclusions… Si le colosse et ses hommes avaient des réactions aussi bizarres que les miennes… Pour l’instant il avait au moins l’avantage d’avoir stabilisé ma cible… Pas évidemment que cela dure… Peut-être que la pédicure n’est pas du gout du monstre… Autant agir vite…
Je jetais mon dévolu sur la construction qui me paraissait le mieux répondre à mes attentes : c'est-à-dire celle qui soit la plus près du monstre et qui était la plus haute et la moins endommagée possible…
Je dévalais les escaliers avec toute la grâce féline dont j’étais capable… Cela n’empêcha cependant pas une volée, déjà mise à mal par les récents travaux de réaménagement urbain, de s’effondrer sous moi… Dans un réflexe de survie plus que par une action réfléchie, je m’élançais alors vers le palier supérieur… A grande peine, je l’atteins, mais les points d’accroche manquèrent sous mes mains… Je me sentis glissé dans le vide… Je n’eus que le temps de m’accrocher à la rampe en fer… Suspendue dans le vide à un morceau de métal… Encore une fois, ce n’était pas passé loin. Et avant que cela ne sombre dans le vide sous mon poids je me hissais… J’étais parvenu au dernier étage de l’édifice… Dans l’histoire, j’avais encore gagné quelques bleus, perdu ma lanterne… Mais j’y étais arrivé… Et pour l’instant, c’était l’essentiel… Chaque chose en son temps, s’il vous plait… Je pénétrais dans le logement… Par bonheur, les occupants légitimes n’avaient pas pris le temps de fermer leur porte à clé… D’un autre côté qui serait assez fou pour venir si près du danger…
- Oui c’est vrai çà. Qui? À part moi ???... Pas d’autre candidat… Bande de lâches…
J’ouvrais la fenêtre qui surplombait au plus près le monstre…
L’heure de vérité… Je sortis mon matériel d’escalade… Préparer un grappin…
Je le faisais tournoyer en attendant le bon moment… la bonne ouverture… Contrairement à d’habitude, il était peu probable que j’ai droit à plusieurs essais…
Je ne pouvais m’empêcher de penser
« Tu parles d’une idée à la con… »
« - Avec tout cela, t’as même pas eu le temps de prendre un bain… T’aurais quand même pu te faire belle pour mourir….
- tu as raison, la petite voie… sauf que je ne vais pas mourir, je rendrais visite à Nadine un autre jour »…
La fenêtre de tir était là… Je lançais mon grappin qui allait se ficher au sommet du crâne du féond dans une des multiples crevasses de sa peau… A peine, le temps de m’assurer de ça prise que dénouer le tonnelet et y mettais le feu….Et je me jetais dans le vide….
« Bouffe-moi ça!!! ça va te faire dégager les bronches… »
Et profitant de la vitesse conférée par la chute, je lui envoyais le tonneau de fumigène au fond de la gorge…
L’impact contre le corps de la monstruosité fut comme je m’y attendais percutant, dur et douloureux…
Mais je n’avais pas le temps de me préoccuper de ça…, j’avais saisi dans mon sac un piolet (ou piton je ne suis pas sûr du terme là) et l’avais enfoncé profondément dans sa chair pour me créer un point d’appuis ferme auquel je pouvais m’accrocher…
Maintenant objectif numéro deux… Voir comment je pouvais aider la Tarish à rester en vie…
Accessoirement comment m’aider à rester en vie.
Au départ, j’étais prête à laisser crever les gens la bouche ouverte… Quelque temps après, j’étais prête à tenter l’escalade d’un féond de vingt mètres deux… Quelqu’un avait eu la bonne idée de m’en dissuader… Et voilà qu’une autre idée tout aussi bizarre et encore plus hasardeuse germait dans mon esprit fatigué… C’était quoi le problème à la fin ? Après tout, je ne devais rien à personne… Pourquoi ne pas simplement passer mon chemin…
Si j’avais eu un foyer, si j’avais eu quelqu’un qui m’attendait quelques parts. C’est probablement ce que j’aurai fait… sans même hésiter sans même regarder en arrière…
Mais là, à quoi cela aurait servi ? A gagner des jours, certes, utile, mais de toute façon, j'était parfaitement consciente que ma maladie tôt ou tard m’emporterait… Je nétais pas sorti indemne de ma captivité… Encore une fois, tout était une question de temps…
Et puis j’en avais un peu marre d’être seule, de toujours fuir devant l’inévitable…
Alors ce soir en voyant le courage de cette jeune tarishe, même si son regard m’avait pétrifié et m’avait fait comprendre qu’elle aussi avait perdu quelque chose de capitale pour sa santé… je ne pouvais qu’être admirative… Elle n’était pas beaucoup plus vieille que moi, pas beaucoup plus baraquée que moi et pourtant elle l’avait fait…
Et, dans un des rares moments de lucidité depuis que j’avais quitté l’auberge… Je voyais bien que maintenant tous si l’on voulait s’en sortir… On n’avait pas trente-six solutions… Les plans que l’on avait entamés devaient fonctionner… Si survivre était notre préoccupation, si voir demain était notre volonté, il ne restait plus qu’à nous unir…
Je n’étais pas douée en stratégie, mais j’en savais suffisamment pour comprendre parfaitement que déjà en combattant sur un front nos chances ne pesaient pas lourd, elles étaient totalement nulles sur deux lignes… On était tous simplement pas assez non nombreux…
Je n’avais plus le choix en quelque sorte… Devant moi, le féond, derrière moi les lames… Entre ces deux options, rien, rien de durable en tout cas… Et ce choix était fait depuis longtemps : je ne tuerais…
Une dernière fois… Tu vas me montrer de quoi tu es capable lorsque tu le veux…
Une nouvelle fois, je vidais ma besace de tout ce que je trouvais inutile… Je ne conservais que le matériel d’escalade, mes cordes, et le briquet…
« Corentin. Au pied mon Bonhomme…
Écoute-moi bien… Je vais te confier quelque chose de précieux pour moi… Je vais devoir m’absenter et allez à des endroits où tu ne pourras pas me suivre… Donc tu prends bien soin de toi et de ça »
Et je serais sa tête bien fort contre moi… Je lui glissais ma poupée sous son collier…
« A nous deux le féond… »
Quelques heures auparavant, j’avais repéré un bâtiment qui remplissait l’ensemble des critères pour devenir mon lieu de suicide idéal… Assez haut pour être à la hauteur du monstre… Assez en bon état pour que je puisse y grimper et assez près du monstre pour que la tentative ne soit pas complètement utopique…
Et miraculeusement, parmi les ruines de la ville, cet édifice était encore debout. Plutôt que d’y voir de la chance, je préférais y voir un signe de la faisabilité de la chose… Malheureusement, cela fait bien longtemps qu’il n’était plus là… Au moins lui le monstre il avançait dans la destruction du monde… Pas comme certaine qui ne savait pas quoi faire et qui changeais d’idée toutes les trois minutes…
Enfin, sa situation était plus simple… Ou il tuait les moustiques, ou les moustiques avaient sa peau
A l’aide d’une corde, j’attachais mon tonnelet sur mon dos afin d’être vraiment libre de mes mouvements... Et une torche à la main, je m’élançais en direction du monstre…
Ce fut une épouvantable course… non tant à cause de la fatigue, finalement, j’ai réussi à trouver un certain rythme de croisière… Mais plutôt en raison de la nature du terrain… Vous avez déjà essayé de courir sur les rochers d’une rivière ou taper un sprint dans un champ fraichement labouré… C’était un peu le même principe… Tu sautes de point d’appui en point d’appui. Tu prends bien garde de ne jamais avoir à t’arrêter dans ton enchainement et tu te tiens prête à tout moment à te réceptionner si par hasard ta piste d’atterrissage venait à se dérober sous tes pieds…
Si enfant, je n’avais pas eu l’occasion de réellement jouer à remonter les rivières, j’avais depuis largement rattrapé le temps perdu en la matière avec Corentin…
En revanche, je n’étais pas absolument pas habitué à tomber au détour d’un obstacle sur des cadavres vaguement humanoïdes à peine reconnaissables, les viscères explosés, les cranes défoncés… C’était encore pire lorsqu’il y avait encore de la vie dans ces cervelles à vif… les cris... Les appels au secours… Si jamais je voyais le lever du soleil, un truc était sûr. C’est que plus jamais je ne dormirai du sommeil du juste… Pendant longtemps ces images resteront gravées dans ma mémoire… Mais ce soir-là, je ne pouvais faire que ce que je devais faire…
Je me forçais à ne pas détourner les yeux, à rester bien concentrée sur la cible…
Au bout d’un temps qui me sembla incommensurable, mais qui probablement ne devait certainement pas être si conséquent… J’avais fini par remonter la rue où se trouvait notre bestiole. En quelques secondes… J’avais analysé la situation… et tiré les conclusions… Si le colosse et ses hommes avaient des réactions aussi bizarres que les miennes… Pour l’instant il avait au moins l’avantage d’avoir stabilisé ma cible… Pas évidemment que cela dure… Peut-être que la pédicure n’est pas du gout du monstre… Autant agir vite…
Je jetais mon dévolu sur la construction qui me paraissait le mieux répondre à mes attentes : c'est-à-dire celle qui soit la plus près du monstre et qui était la plus haute et la moins endommagée possible…
Je dévalais les escaliers avec toute la grâce féline dont j’étais capable… Cela n’empêcha cependant pas une volée, déjà mise à mal par les récents travaux de réaménagement urbain, de s’effondrer sous moi… Dans un réflexe de survie plus que par une action réfléchie, je m’élançais alors vers le palier supérieur… A grande peine, je l’atteins, mais les points d’accroche manquèrent sous mes mains… Je me sentis glissé dans le vide… Je n’eus que le temps de m’accrocher à la rampe en fer… Suspendue dans le vide à un morceau de métal… Encore une fois, ce n’était pas passé loin. Et avant que cela ne sombre dans le vide sous mon poids je me hissais… J’étais parvenu au dernier étage de l’édifice… Dans l’histoire, j’avais encore gagné quelques bleus, perdu ma lanterne… Mais j’y étais arrivé… Et pour l’instant, c’était l’essentiel… Chaque chose en son temps, s’il vous plait… Je pénétrais dans le logement… Par bonheur, les occupants légitimes n’avaient pas pris le temps de fermer leur porte à clé… D’un autre côté qui serait assez fou pour venir si près du danger…
- Oui c’est vrai çà. Qui? À part moi ???... Pas d’autre candidat… Bande de lâches…
J’ouvrais la fenêtre qui surplombait au plus près le monstre…
L’heure de vérité… Je sortis mon matériel d’escalade… Préparer un grappin…
Je le faisais tournoyer en attendant le bon moment… la bonne ouverture… Contrairement à d’habitude, il était peu probable que j’ai droit à plusieurs essais…
Je ne pouvais m’empêcher de penser
« Tu parles d’une idée à la con… »
« - Avec tout cela, t’as même pas eu le temps de prendre un bain… T’aurais quand même pu te faire belle pour mourir….
- tu as raison, la petite voie… sauf que je ne vais pas mourir, je rendrais visite à Nadine un autre jour »…
La fenêtre de tir était là… Je lançais mon grappin qui allait se ficher au sommet du crâne du féond dans une des multiples crevasses de sa peau… A peine, le temps de m’assurer de ça prise que dénouer le tonnelet et y mettais le feu….Et je me jetais dans le vide….
« Bouffe-moi ça!!! ça va te faire dégager les bronches… »
Et profitant de la vitesse conférée par la chute, je lui envoyais le tonneau de fumigène au fond de la gorge…
L’impact contre le corps de la monstruosité fut comme je m’y attendais percutant, dur et douloureux…
Mais je n’avais pas le temps de me préoccuper de ça…, j’avais saisi dans mon sac un piolet (ou piton je ne suis pas sûr du terme là) et l’avais enfoncé profondément dans sa chair pour me créer un point d’appuis ferme auquel je pouvais m’accrocher…
Maintenant objectif numéro deux… Voir comment je pouvais aider la Tarish à rester en vie…
Accessoirement comment m’aider à rester en vie.
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.
Re: OdE - 5.1 - Entourés de murs
tu nous fais un roman :p ?