OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Iris]

1. Sur les murs

Cette fois-ci le brouillard avait un effet ... presque inattendu... si c'était bien le brouillard ?... Les guerriers ennemis... certains... ceux qui étaient pris de convulsions... se relevaient... difformes... ils devenaient... des monstres... Grimaçants, tordus, laids, griffus, dentus, assoiffés de sang, ne discernant plus vraiment leurs alliés... Il n'y avait guère que les autres "démons" qu'ils n'attaquaient pas... !

Cette transformation ne frappaient qu'une partie des combattants. Pourquoi eux et pas les autres ? ... Impossible à savoir dans l'immédiat.

Les ennemis commençaient à entrer, mais la peur se répandaient face à la découverte de monstres parmi eux.

Le brouillard était partout à l'extérieur et commençaient à toucher la porte de Helm, il allait entrer dans la ville.


2. Arzhel & Maëlys

Maëlys choquée se trouvait avec Arzhel près de la caserne...

Jets de Chance "bâtiment" : 7, 10.

... bon... rien ne vous tombe dessus dans l'immédiat...

"Montons à la muraille pour reprendre l'air et distinguer qu'est devenue la zone dans laquelle nous sommes"

Le terrain était par chance praticable, aucun problème pour monter... De là, ils voyaient :

• Casernes & alentours dévastés, débuts d'incendies
• Un monstre affronté par un grand guerrier armé d'une hache à sa taille...
• Dehors, le brouillard qui s'étendait sur l'armée ennemie qui se pressait contre Deh'ad et guettait les fissures & entrées...
• Des cris (douleur & peur) & mouvements étranges dans l'armée ennemie à l'extérieur ?!..

Pour l'instant Arzhel & Maëlys étaient au calme.

3. Escalade de Laeven

Laeven pestait mais elle avait toujours du mal à bouger de sa position...

Jet de Prouesse : 9+D10(3) ) 12... ça suffit pour ne pas tomber, mais pas pour grimper ...

... bon par contre jet suivant... D10 (1)... ... je suggère... l'usage d'un point de survie

4. Homme Et Demi

Le "petit" Colosse partit à l'assaut du "grand"... Il comptait commencer à bien l'amocher, a priori, le truc ne le voyait pas trop donc pourquoi pas ? Et sa défense devait être faible... Sauf que...

Attaque +D10(1) ...

Le monstre eut un mouvement ... et esquiva...

Bien sûr il put ensuite porter quelques coups brutaux et sanglants...

Quel était le plan d'Homme Et Demi ? ... Multiplier les attaques jusqu'à tailler les orteils de la créature ?... La réaction risquait dans un premier temps de se limiter à un piétinement du guerrier. Pour réellement mettre les jours du monstre en danger, il fallait frapper une partie du corps qui était plus... vitale... ou sensible... Pour l'instant, au mieux, Homme Et Demi pouvait espérer faire à peine boitiller le monstre...

5. Amy

Chance : 6, 6.

Amy arrivait à la porte de Helm... pour changer de plan au vu de la situation... et laisser un fumigène pour couvrir sa fuite... Par chance, aucune maison ne lui tomba dessus... En revanche les rues étaient encombrées, et il fallait soit nettement ralentir son avancée avec la charrette à bras, soit se mettre à porter ses paquets dans les bras.

Chance : 10.

Miraculeusement, Amy circula dans le quartier de la caserne sans rien prendre sur le coin de la tête. Elle s'approcha donc des problèmes à peu près indemne... ayant tout le loisir de découvrir le combat... Homme Et Demi qui taillait tant bien que mal les chevilles du monstre, et qui avait réussi à se faire remarquer (bientôt crêpe de colosse ?)

...

Quelques heures auparavant, j’avais repéré un bâtiment qui remplissait l’ensemble des critères pour devenir mon lieu de suicide idéal… Assez haut pour être à la hauteur du monstre… Assez en bon état pour que je puisse y grimper et assez près du monstre pour que la tentative ne soit pas complètement utopique…
Et miraculeusement, parmi les ruines de la ville, cet édifice était encore debout. Plutôt que d’y voir de la chance, je préférais y voir un signe de la faisabilité de la chose… Malheureusement, cela fait bien longtemps qu’il n’était plus là… Au moins lui le monstre il avançait dans la destruction du monde… Pas comme certaine qui ne savait pas quoi faire et qui changeais d’idée toutes les trois minutes…
Enfin, sa situation était plus simple… Ou il tuait les moustiques, ou les moustiques avaient sa peau

Hélas, le stress sans doute... le bâtiment dont Amy se rappelait était à peu près à 150m de là où elle se trouvait actuellement. Par chance, il y avait encore quelque bâtisses branlantes et fragilisées permettant de monter un peu... mais le monstre était singulièrement agité par rapport à tout à l'heure, ça se présentait mal... difficilement...

A l’aide d’une corde, j’attachais mon tonnelet sur mon dos afin d’être vraiment libre de mes mouvements... Et une torche à la main, je m’élançais en direction du monstre…

[...]

Je jetais mon dévolu sur la construction qui me paraissait le mieux répondre à mes attentes : c'est-à-dire celle qui soit la plus près du monstre et qui était la plus haute et la moins endommagée possible…
Je dévalais les escaliers avec toute la grâce féline dont j’étais capable… Cela n’empêcha cependant pas une volée, déjà mise à mal par les récents travaux de réaménagement urbain, de s’effondrer sous moi… Dans un réflexe de survie plus que par une action réfléchie, je m’élançais alors vers le palier supérieur… A grande peine, je l’atteins, mais les points d’accroche manquèrent sous mes mains… Je me sentis glissé dans le vide… Je n’eus que le temps de m’accrocher à la rampe en fer… Suspendue dans le vide à un morceau de métal… Encore une fois, ce n’était pas passé loin. Et avant que cela ne sombre dans le vide sous mon poids je me hissais… J’étais parvenu au dernier étage de l’édifice… Dans l’histoire, j’avais encore gagné quelques bleus, perdu ma lanterne… Mais j’y étais arrivé… Et pour l’instant, c’était l’essentiel… Chaque chose en son temps, s’il vous plait… Je pénétrais dans le logement… Par bonheur, les occupants légitimes n’avaient pas pris le temps de fermer leur porte à clé… D’un autre côté qui serait assez fou pour venir si près du danger…

Par une chance improbable Amy trouva à se faufiler sans peine dans les décombres à l'intérieur de la maison, sans rien prendre sur la tête (10 avec un seconde dé...)

Par contre le premier lancer de grappin laissait à désirer... Le second... pas mieux, et même failli tomber !... Un troisième essai en revanche rassemblait les critères de distance assez raisonnable et de toucher de la cible. ... en s'accrochant au niveau du bras gauche... Si Amy sautait, elle allait faire un bon gros mouvement de balancier et devrait prier que l'accroche tienne bon... Sinon... elle devrait probablement lâcher son grappin, entraîné par le mouvement du monstre...

... un choix qui miserait d'une manière ou d'une autre sur les aléas... présent... futurs... la chance...


...

[Maëlys]

Lorsque le bâtiment s'effondra, tout bougea autour de moi, mes jambes se dérobèrent sous moi, les murs s'effritèrent voir tombèrent, les tuiles volèrent.
Une lourde brume blanche s'élevait désormais de notre position.

Toussotante, plusieurs secondes furent nécessaires pour que je reprenne mes esprits. Autour de moi régnait le plus grand chaos, ce qui fut la caserne n'était désormais que ruine et destruction. Tout en me frottant les yeux pour évacuer la poussière qui s'y collait, je ne pouvais m'empêcher de penser à toutes ces personnes... désormais mortes ou agonisantes.

La voix d'Arzhel me fit quitter mes rêveries.

"Maëlys ? Où es tu jeune varigale ?"

Je me relevais avant de m'épousseter brièvement tout en lui répondant :

"Ici"

D'ailleurs, la seconde partie de la phrase fut bizarre... Moi Varigale ? Comme si j'avais la tête du varigale, c'est pas l'envie qui manque mais avec ma tenue noire comme la nuit et ce qui se passe actuellement ici, on peut se demander ce qu'une varigale ferait là.
Dans tous les cas, il m'aida à monter sur le parapet au dessus de nous pour atteindre les murailles.

S'attendre à quelque chose est une chose certes, mais se retrouver confrontée à la réalité est bien différent. Autour de nous ne restait que chaos, la caserne n'est plus qu'un reliquat de ruine, la porte Saint-Helm geint de plus en plus, la bête se dresse toujours plus haute et plus terrifiante avec à ses pieds le "minuscule" Homme et Demi à en croire la hache.
Interdite, je découvrais ces scènes considérées jusque là comme irréelles.

Et au centre de la ville, le gouffre. Un orifice béant, comme un abcès crevé en plein milieu de la ville. C'est donc de là que la créature était sortie, que faisait-elle sous la ville ?
Une série de questions commencèrent à affluer dans ma tête au fur et à mesure que je découvrais l'ampleur de ce trou.

Avant d'exposer mon vif intérêt pour le gouffre à Arzhel, d'ailleurs pourquoi je le suivais lui... Peut-être à cause de sa façon de se tenir et de parler des combats, cela me rappelle en quelques sortes Garn.
En tout cas, je pris le temps quelques instants de voir si le chemin jusqu'au gouffre était dégagé, si il y avait moyen d'atteindre sans passer par la voie de la caserne ni celle de la porte saint-Helm.

En gros, slalommer entre les maisons jusqu'à atteindre l'axe B'-C', puis à partir de là prendre C' pour atteindre O

Respirant une dernière fois, je me lançais ensuite :

"Arzhel, j'ai comme l'impression que... qu'une partie de notre salut se trouve dans le cratère. Si la bête y était emprisonnée jusque là, il doit sûrement rester quelque chose qui peut l'affaiblir voir l'y emprisonner de nouveau.
D'autant plus que cela communique sûrement avec les égouts, cela pourrait être un moyen de quitter la ville et d'éviter les Lames...
Après, je ne te force pas à me suivre, j'ai l'impression que c'est important, mais ce n'est qu'une impression. Tout ce qu'il me faut, c'est une torche et de la corde."

[Iris]

Pour Maëlys & Arzhel :

1. La porte de Saint Helm est brisée, des combats acharnés ont lieu... elle ne geint donc plus trop...

2. Le cratère au centre... se voit surtout par l'absence des bâtiments qui s'y trouvaient... il y a donc une bonne dose de supposition pour interpréter les masses d'ombres et de surfaces éclairées par les flammes

3. La caserne est en piteux état, certes, mais tout n'est pas encore totalement détruit (c'était assez solide dans le cas et vu que la caserne est dans les murs, détruire la caserne = creuser une grosse brèche)...

4. Le gouffre est au centre de la ville... Certes, il pourrait y avoir des tunnels qui vont à l'extérieur, mais ils sont dans ce cas très fragilisés par les secousses sismiques... pour sortir directement de la ville, il y a les portes (D) et (E)...

... et pour se faufiler... c'est tout à fait possible... pas plus dangereux que les courses dans les ruelles depuis un moment...

[Maëlys]

Quelques nouvelles secondes furent nécessaires à Maëlys afin de prendre la réelle mesure des choses.
Son esprit s'était enlisé dans une peur irrationnelle en voyant tout détruit autour d'elle, mais une lueur d'espoir revint lorsqu'elle aperçut que tout n'était pas terminé.

La caserne certes branlante n'était pas anéantie, la vie arrachée ne l'était pas totalement.

Elle posa son regard une fois de plus sur la caserne, il y serait sûrement possible d'y récupérer de la corde et des torches...

Et aussi.. peut-être proposer aux officiers d'organiser une fuite organisée de la ville, les Lames allaient investir dans les minutes suivantes la ville, la porte ayant déjà cédée. Les quartiers les plus éloignés de la porte Saint-Helm pouvaient peut-être espérer leur salut en prenant la fuite au coeur de la nuit avant que la ville ne soit mise à feu et à sang.

Elle attendit la réponse d'Arzhel avant de partir vers la caserne (si elle n'était pas sous l'assaut de la bête encore).

[Iris]

1. Amy & Laeven

Il paraît que j'avais raté un point de survie sacrifié pour le lancer de grappin & l'accrochage !

Amy réussit en fait mieux que prévu ! Elle avait pu agripper le grappin à une partie haute du dos... Entraînée par le mouvement vertigineux, elle avait fait de la balançoire comme jamais, avait frôlé la tête de Laeven de ses pieds ... avant qu'enfin le mouvement de balancier se stabilise suffisamment pour caler ses pieds et pouvoir échanger (très inconfortablement) quelques mots (cris ?) avec Laeven, sa consoeur tarish, partenaire en folie...

Par chance pour les deux jeunes femmes, à force de hacher les pieds du monstre, Homme Et Demi attirait toute son attention et devait rouler, plonger, se relever, repasser à l'attaque pour éviter un coup de patte (pied) ou de patte (main)... Comme le monstre avait tendance à se pencher pour chasser la souris au mini hachoir (tout est une question de proportion), les deux jeunes femmes / jeunes filles pouvaient désormais ponctuellement escalader un terrain moins raide, moins mouvant... Laeven pouvait en théorie même tenter d'attraper la corde d'Amy (plus qu'à espérer qu'elle supporterait le poids de deux demoiselles en train de grimper sur une surface hostile...


2. Maëlys & Arzhel

Trouver du matériel vers la caserne était une question de chance, possible, raisonnable, mais tout de même un peu aléatoire... le hasard déciderait du temps qu'il faudrait pour trouver les fournitures dans le bordel et les débris... Quant à trouver un officier, de même, possible, le hasard déterminerait la facilité de la tâche...

Quid d'Arzhel ?

[Amnèsya]

Coucou
Pas de problème pour moi, je te mets juste l'extrait du post en question... Que l'on ne m'accuse pas de piraterie^^

Pour les points de survie, j'en vois au moins deux de griller pour le lancer du grappin et pour le tonnelet... Après je ne sais pas
Si il y a des incohérences, je me tiens à ta disposition pour les corriger...si tu ne veux pas le faire directement...

Pour le grappin pour moi avec mon jolie 0+3 en tirer lancer.... Cela faisait aucun doute qu'elle allait se planter...
(A moins que tu considères que cela relève que cela pourrait relevé des compétence Voyage... Auquel cas on va créer la discipline ^^ car j'ai bien l'intention de recommencer)

Je repars comme tu l'as dis considérant que j'ai encore le tonneau de poudre sur le dos, le briquet dans la poche et que je suis accrochée pas très loin de la Laeven...

Parmi tout les idées à la con que j'avais eu...Accepter un bonbon qui m'avait conduite dans des geôles Magientistes, Voyager vers le Nord, Descendre de mon perchoir - sur lequel je n'étais finalement jamais monté, tenter l'escalade d'un féond en plein combat... Me jeter dans le vide suspendue au bout d'une corde... C'était finalement celle qui avait le mieux fonctionner...
Certes, on avait connu plus confortable... Pour la discutions devant un café (HRP ON je suis sûr que cela ne va encore pas existé^^), c'était certainement pas aussi douillet qu'un bon fauteuil au bleu poudré - a l'occasion faudra que je rencontre le propriétaire... Ou pas d'ailleurs vu tous ce que je lui ai volé -, mais compte tenu de la situation on ne pouvait rêver mieux...

J'avais failli heurté la Tarish de plein fouet. Comme présentation et comme sauvetage, l'introduction avait bien failli laisser à désirer... Mais grâce à un mouvement du monstre complétement indépendant de ma volonté, je l'avais évité de justesse...
Et on se retrouvais là à quelques mettre l'une de l'autre agrippée à un être d'un autre temps que normalement nous n'aurions jamais dû croisée...
Pour l'instant la situation était tenable mais cela risquer de ne pas durer ...

On était proche mais je dus hurler pour avoir un espoir qu'elle m'entende
"Coucou....
Tu permets que je te tienne compagnie...
Je tente l'ascension du mont Feond par la face Nord... On fait équipe?
Je ne connais pas quelle idée folle t'as conduite ici, mais après tout plus ont est de fou plus on ris non?
"
Avait-elle envie de rire elle? Probablement pas... Mais pour ma part, comme toujours lorsque mes sentiments prenaient le dessus, c'était dans l'ironie et la dérision que je me réfugiais...

[Obsidian]

Arzhel était parvenu jusqu'au sommet des murailles et observait la scène. Le quartier compris entre la caserne et la porte de Saint Helm était devenu un véritable no man's land. Les ruines étaient parsemées d'incendies et de charniers, formant des collines artificielles ponctuées par des monticules de pantins désarticulés. Derrière la porte était fracassée et les lames procédaient à une hécatombe minutieuse des soldats et des citadins. Devant lui, la poussière des écroulements avait formé une nappe blanchâtre collante qui donnait à la caserne des allures de mines de craie. Les survivants n'étaient pas nombreux et une scène dantesque captait l'attention de tous les observateurs.

Une gigantesque créature de l'Aergewin dévastait tout sur son chemin. Des fous lui étaient montés sur le dos pour le ralentir, tel deux tiques inutiles sur un chien de guerre. Face à ce démon, un homme, d'une stature si impressionnante qu'Arzhel ne se rappela pas déjà avoir vu tel géant, tentait de saper l’avancée du monstre à grands coups de hache. Le colosse, bien que n'ayant pas l'aptitude martiale fine des chevaliers ronces, se battait bien et esquivait rapidement les ruades maléfiques du titan. Il tiendrait quelques minutes avant de terminer comme les autres... Le courage est une noble voie qui n'apporte souvent que la mort.

Il attrapa la jeune femme rousse qui s’épousait par l'épaule :

"Maelys, connais tu ce fou ?"

La jeune femme regarda dans la direction désignée mais ne répondis pas. Arzhel comprit alors qu'elle regardait le gigantesque gouffre qui faisait office de centre ville. Que s'était il passé là bas ? Etait ce l'endroit d'où les limbes avaient pénétrées dans la ville ?

Les acouphènes qu'Arzhel avaient depuis les écroulements cessèrent enfin quelque peu. Derrière lui, un cri d'agonie se fit entendre. D'un geste véloce, il se retourna, tout en dégainant, se retrouvant face aux murailles. Un garde de la ville venait de traverser la tête d'un chevalier lame qui avait atteint la cime des remparts. Convulsant, le prêtre mort tomba en arrière, l'épée figée dans le crâne, tout juste entre les interstice de son casque. Arzhel contempla le champ de bataille, la marée des forces guerrières de l'unique.

Il n'avait jamais aimé les lames, trop directes, trop imbues de leur petit pouvoir militaire. Toutefois, leur organisation, en ces temps maudits, méritait tout de même de l'admiration.

Un brouillard opaque, avançant tel un serpent en chasse, lent et sûr de ses capacités, infiltrait doucement les rangs de l'armée. Il entendit des cris de douleur et de peur. Certains guerriers disparaissaient furtivement dans les nappes gazeuses. Et tout d'un coup, il aperçut un visage maléfique, ricanant et sadique qui dévoilait ses rangées de dents tranchantes à la faveur de la lune.

Il recula choqué et abasourdi, attrapant le bras de la seule personne qu'il connaissait ici. Elle était sorti de son inspection minutieuse des ruines de la ville :

"Arzhel, j'ai comme l'impression que... qu'une partie de notre salut se trouve dans le cratère. Si la bête y était emprisonnée jusque là, il doit sûrement rester quelque chose qui peut l'affaiblir voir l'y emprisonner de nouveau.
D'autant plus que cela communique sûrement avec les égouts, cela pourrait être un moyen de quitter la ville et d'éviter les Lames...
Après, je ne te force pas à me suivre, j'ai l'impression que c'est important, mais ce n'est qu'une impression. Tout ce qu'il me faut, c'est une torche et de la corde."

"Re... regarde ça. Nous sommes entre la fin des temps annoncée par Soustraine et le Saoghal Dheir des démorthens... La ville est déjà aux démons... Rien de militaire ne pourra arrêter ça. Nous sommes peut être déjà morts d'ailleurs..."

Arzhel contempla encore quelques instants les templiers qui se faisaient engloutir par la brume.

"Tu as raison, ne restons pas là, allons au gouffre. Toutefois, empruntons plutôt la muraille jusqu'à la porte de l'Est. Le chemin sera plus aisé si nous récupérons une large voie et nous pourrons observer l'avancée de l'armée ennemi. Au pire, nous serons plus proche des portes opposées, si la populace ne s'est pas déjà massée contre les planches pour sortir... Nous trouverons bien des torches et de la corde parmi les équipements présents sur les murailles."

Je pense qu'il serait plus intéressant de remonter vers la porte A (on peut avoir le nom des autres portes ? ) pour les raisons que j'ai expliquées ci-avant. Cela permet d'avoir deux options au cas où et de trouver du matériel plus facilement. Je précise à MJ Iris qu'à présent les lames sont sorties, retournées et collées contre les avants bras d'Arzhel. La première lame que je croise et qui bloque le passage s'en prend une. Mode furtif : siouuuplait pas tapé et pan dans le bide à la sournois

[Maëlys]

Alors qu'elle contemplait la ville qui s'étendait à ses pieds, elle se retrouva bousculée.
Se retournant, elle vit Arzhel juste à côté d'elle, l'épée au poing.

Derrière lui, la bataille faisait rage jusqu'à cette partie de la muraille, plusieurs gardes étaient déjà au créneau afin de repousser les Lames qui s'approchaient.

Arzhel se mit à parler de Soustraine et des Démorthens, tant de choses qu'elle ne connaissait pas avec précisions. D'ailleurs qu'un gwidrite parle ainsi des démorthens, d'autant plus vu sa croyance profonde...

Elle ajouta quelques mots avant de partir :

"Allons-y alors, on devrait pouvoir suivre les murailles pendant un bout de temps puis récupérer une grande artère, vers la porte sud."

Puis elle partit en direction de la porte Sud en restant sur les murailles, essayant d'atteindre la porte Sud. Il serait sûrement possible de récupérer là-bas une corde et une lanterne ou des torches.
D'autant plus qu'il serait possible de faire un détour par la Carpe Dorée afin de récupérer quelques affaires avant de partir pour le gouffre...

Sans réfléchir guère plus, je continuais ma course, cherchant à fuir le plus rapidement possible les combats.

[Eariel]

Regarde grirav t'y comprend quelque chose toi a ces monstres qui se crées? Et pourquoi ne sont pas t'ils tous touchés?

Il n'avait pas le temps de bien regarder et comprendre ce qui se passait autour de lui a cause des combats qui faisaient rage, mais il espérait avoir une ou deux réponses de la part de grirav. Pour le moment la tactique ne changeait pas, il fallait rester sur les remparts même si l’ennemi pénétraient la ville pas la porte.

[Ellis]

Laeven elle sait pas trop quoi faire , je t ai dit que j utilisais un point de survie tu l'as pas calculé donc elle reste plantée sur le dos de la bestiole et elle bouge pas. Elle va se payer un somme et macher un chewimgum. De toute facon amy s'en occupe