OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Avrock]

* Manqué... et de peu ! *

La situation n'était pas aussi belle que le guerrier aurait pu l'imaginer. Le voila désarmé face à un assassin prêt à en découdre.
Jetant un rapide coup d'oeil, Garn estime la distance le séparant de ses armes.

Sa première action consiste en une manœuvre purement défensive, une esquive plongée lui permettant de ramasser ses deux épées.

[Iris]

N'oubliez pas de regarder les deux derniers posts de la page précédentes ... Ceux du gouffre ont un nouveau comparse... Aussi dingue qu'eux...

...


Pendant ce temps :

• Amy est groguy avec ses blessures et médite sur la situation, reprend lentement connaissance
• Homme Et Demi essaie d'éviter d'être réduit à l'état de bouillie
• Laeven essaie d'éviter d'être projetée dans le décor
• Garn & Nialan filent avec des suiveurs vers la porte nord
• Les fous du cratère cherchent à s'entretuer avant qu'un autre péril ne s'en charge

[Maëlys]

Tout n'était que confusion autour d'elle. Alors qu'elle pensait la situation calmée, elle ne fit que s'empirer.

En un instant, Garn s'était élancé sur Arzhel, espérant le faire tomber. Mais il rata, et une lutte commença entre les deux hommes. Lutte qui risquait de s'achever brutalement vu que le "citoyen de De'had" était armé.

Elle était confuse, ne savait exactement quoi faire pour éviter des effusions de sang.
Sa tête lui intimait de se mettre entre Garn et Arzhel mais elle savait très bien que dès lors qu'elle lui tournerait, il en profiterait pour la tenir en otage.
Elle ne pouvait que tourner le dos à Garn pour faire un bouclier contre Arzhel, aussi frêle soit-il.

Comment pouvait-elle les calmer ? Comment empêcher la situation de s'envenimer ?

Elle cessa de réfléchir lorsqu'elle s'interposa entre Garn (dos à elle) et Arzhel, espérant ainsi calmer le jeu.

"Arrêtez ! Vous arriverez comme ça juste à mourir plus tôt au lieu de quitter la ville en vie !" Cria-t-elle.

Elle espérait ainsi au moins temporiser les choses quelques secondes...

[Wolfen]

Kevan observait les deux hommes du coin de l'œil. Qu'est-ce qui pouvait les avoir mené ici et mis dans cet état?
On ne peut descendre dans ce trou que si on sait ce qu'on cherche, supposer y trouver un refuge est stupide....

Il ne se rendit pas compte des actions de la jeune fille, il avait volontairement écarté ce paramètre, quand tout à coup elle entra dans son champ de vision, entre les deux hommes.

"Arrêtez ! Vous arriverez comme ça juste à mourir plus tôt au lieu de quitter la ville en vie !" Cria-t-elle.

"Elle veut mourir?" murmura-t'il
Pour lui l'état d'agitation des deux hommes ne laissait rien présumer de bon...

Il ne pouvait perdre du temps, mais il ne laisserait pas une personne mourir comme ça.

Aussi vite que cela lui était possible, il dégaina son épée, et s'élança pour se positionner dos à elle.

"Il existe une infime chance de pouvoir sortir vivant de cette nuit. Si vous voulez mourir soit... Mais si vous voulez vivre arrêtez. Même des ennemis dans une situation comme celle là feraient front pour sauver leur vie."

Même dans cette situation sa voix ne changeait pas, toujours aussi froide...

[Obsidian]

Arzhel pensait avoir le dessus et contrôler la situation. Mais, voilà que le chevalier, par un tour de passe passe, le déstabilisait et se jetait furieusement sur lui. La main de la lame s'écrasa sur ses côtes et son adversaire bascula tout son poids vers l'avant afin de le faire chuter. Arzhel fit un pas de côté afin de ne pas tomber dans le guet-apen et répondit par un coude salvateur au niveau du visage de Garn. Il n'avait fait que l'effleurer mais avait assuré sa zone de défense.

Cet homme était fou. Même désarmé et soumis, sa rage de vaincre le poussait encore dans la bataille. L'assassin affirma sa prise sur l'épée courte qu'il portait. Il aurait du le tuer mais le guerrier en savait plus que lui sur les événements qui se déroulaient en ville. Ses réponses lui permettrait peut être de quitter la ville sans encombres. Mais il ne pouvait pas se permettre de lui laisser l'opportunité de fuir. Qui sait où ses compatriotes du temple étaient stationnés ?

Arzhel envoya donc sa main gauche au visage du chevalier lame afin de la feinter tout en utilisant sa main droite afin de le blesser aux jambes. Il voulait utiliser la manœuvre pour le faire chuter et lui infliger une blessure incapacitante sévère. L'homme avait fait son choix, c'était la dernière fois qu'Arzhel tenterait de le raisonner, à présent il luttait pour sa vie.

Juste pour signaler que les épées, en fonction de l'instant, sont soit à mes pieds soit déjà ramassée Donc à voir. Je ne décris pas plus l'action mais ce qu'il se passe après

Le mouvement effectué sépara les deux hommes. Maelys en profita pour se glisser dans la mêlée face à Arzhel, le fixant droit dans les yeux.

"Arrêtez ! Vous arriverez comme ça juste à mourir plus tôt au lieu de quitter la ville en vie !"

Une furieuse envie de stopper cette situation par des décisions radicales lui traversa l'esprit. Il ne distinguait plus les voix à ce moment là mais des chuchotements incompréhensibles lui bourdonnaient toujours aux oreilles.

"Vous battre en un tel moment est d'une contre productivité totale. Faites cela à mains nues et donnez vos armes à des gens qui veulent s'en sortir."

"Il n'y a qu'une chose utile dans ce trou, et ça n'est aucun d'entre vous, si vous voulez vivre cherchez et montrez moi chaque livre que vous trouvez, sinon ne touchez à rien. Notre temps à tous est compté, bientôt le brouillard recouvrira tout, et on ne pourra plus sortir d'ici."

"Elle veut mourir?"

"Il existe une infime chance de pouvoir sortir vivant de cette nuit. Si vous voulez mourir soit... Mais si vous voulez vivre arrêtez. Même des ennemis dans une situation comme celle là feraient front pour sauver leur vie."

Un homme était rentré dans la danse. Venu de nulle part, il s'était interposé, armé, collé à Maelys face à Garn. Il avait l'air fou, froid et méthodique des reizhites hérétiques. Il parlait de livre au milieu de tout ce capharnaüm. La situation aurait pu en être presque comique si la grande majorité de la ville n'avait pas été livrée aux décombres ou aux flammes. Les survivants de la cité se seraient ils donné rendez vous ici ?

Arzhel recula quelque peu, gardant un pied sur les deux épées, interdit par cette apparition.

"Tu fais face à un des chevaliers lames qui assiègent la cité et qui souhaitent la raser, Erudit"

"Maelys, comment peux tu être si sûr que ton ami souhaite encore quitter la cité ?" dit il d'un ton narquois "Celui-ci ne parle même plus".

L'assassin observait toujours le guerrier, prêt à répondre à ses "avances" par un "tendre" coup de lame...

[Wolfen]

"Tu fais face à un des chevaliers lames qui assiègent la cité et qui souhaitent la raser, Erudit"

"Maelys, comment peux tu être si sûr que ton ami souhaite encore quitter la cité ? "

"Celui-ci ne parle même plus".



Erudit? Analyse incomplète. Je suis chasseur de féondas. Et si cette personne fait partie des Lames nous sommes vos meilleures chances de sortir d'ici."

"Calmez vous et réfléchissez à vos objectifs. Si mourir en fait partie il y a une abomination qui n'attend que vous. Sinon rengainez vos armes."

[Avrock]

Pour les épées, je considérai qu'elles étaient au sol derrière Arzhel... Mais bon encore un élément perturbateur pour sauver la mise.

Garn est surpris par la réaction de Maëlys et encore plus qu'un étranger s'interpose aussi. Ils parlent. Le sigire n'y prête guère d'attention jusqu'à ce que le nouveau venu mentionne : "... il y a une abomination qui n'attend que vous..."

Il répète médusé : "- ...Une abomination..."

Les connexions dans l'esprit de Garn se firent à la vitesse de l'éclair : un cratère à la place de l’hôtel de ville et de ses environs, la Relique qui devait s'y trouver, une abomination sans aucun doute sortie de là, ...

"- Qu'il me rende mes armes, je dois y aller. Je n'ai plus le temps de m'amuser avec ce vulgaire assassin !"

L'impatience transpire dans sa voix, malgré l'impression de calme et de froid qu'il veut donner.

[Obsidian]

Arhzel ne comprenait plus rien à cette situation.

Un chevalier lame qui se présentait au fond du gouffre sans ses alliés épée sortie et plein d’agressivité, une jeune femme qui l'avait suivi et qui défendait à Arzhel d'utiliser sa lame pour châtier l'impudent qui l'avait rossée, un chasseur de féond à la recherche de manuscrits au milieu des ruines qui lui donnait des leçons et pour finir ce même adversaire qui souhaitait partir et se disait pressé. Les idées s'embrouillait dans sa tête.

Avait il été drogué dans les geoles de Deh'ad ? Rêvait il ? Ou le brouillard avait il déjà fait effet avec ses sortilèges ?

Pourquoi réagissait il ainsi ? Il aurait du trancher la gorge de cet imbécile dès qu'il en avait eu l’occasion. Il observa la scène, cet étrange nouveau venu et Maelys qui lui avait préféré un protecteur bourru et mystérieux.

L'assassin, ne sachant pas si il avait touché Garn du fait de la présence des deux énergumènes au sein de l'escarmouche, se baissa et ramassa les deux épées toujours sur ses gardes. Il passa la sienne à sa ceinture et garda celle de Garn en main. D'un geste sec, il envoya la lame en l'air à plus d'une dizaine de mètres du groupe, toujours en gardant à l'oeil son ennemi.

"Votre serviteur n'a également pas de temps à perdre. Récupère ta possession. Je garde le reste. Ne te présente plus à moi lame sortie si tu ne souhaites pas te retrouver dans des situations problématiques. Si tu reviens avec tes amis du temple pour me chercher, tu seras la première personne à qui je présenterais mes politesses, en juste retour des choses..."

Arzhel dépassa le groupe en regardant Maelys au passage. "Tu as une drôle de manière de choisir tes connaissances et de juger les faits, Dame Maelys... Bonne chance et adieu".

L'assassin se dirigea vers le centre du cratère, vers la plus immense des cavités, surement celle d'où avait émergé le gigantesque feond...

Au moins cela ne tourne pas à la bagarre générale même si ce n'est pas très logique

[Wolfen]

"Tu comptes partir d'ici seul?"

Kevan ne comprenait pas qu'on puisse vouloir partir dans ce chaos. Et s'il pouvait se défaire de féondas classiques, là il ne pourrait rien seul. Il y avait trop d'inconnues dans l'équation, et toute aide serait la bienvenue.

"C'est un titan de l'Aergerwin, il n'y a pas cinquante façons d'en venir à bout. Il devrait y avoir dans les ruines de la bibliothèque mon livre, il nous aidera à y voir plus clair sur la marche à suivre. Donc plutôt que courir vers la mort si chacun pouvait redéfinir ses priorités dans l'optique de survivre cela serait productif."

"De toute manière vue l'avancée du brouillard il est trop tard pour fuir, et bientôt il arrivera dans ce cratère."


Kevan n'avait plus temps à perdre, il regarda le guerrier, celui qui était supposé appartenir aux Lames.

"En temps normal dans une telle situation il ne devrait y avoir personne dans ce cratère, hormis des pillards, et surtout pas quelqu'un appartenant aux Lames. Si vous souhaitez combattre cette chose alors il serait judicieux que nous avancions ensemble."

"A l'heure du choix chacun est maître de son destin, que chacun de vous trois fasse le sien."

Il rengaina ses armes, prêt à se lancer dans ses recherches.

[Obsidian]

Arzhel avait fait plusieurs quelques mètres pour s'éloigner du groupe et se tenait sur un monticule de décombres, observant ce qui fut autrefois le centre de la ville de Deh'had. Il avait du mal à repérer les traces des anciens bâtiments dans la pénombre, malgré la luminosité des incendies à présent tout proche. Une galerie, plus ancienne que les autres, semblait percer, telle une plaie, le sol de la cité et s'enfoncer dans le socle rocheux.

"Tu comptes partir d'ici seul?"

"C'est un titan de l'Aergerwin, il n'y a pas cinquante façons d'en venir à bout. Il devrait y avoir dans les ruines de la bibliothèque mon livre, il nous aidera à y voir plus clair sur la marche à suivre. Donc plutôt que courir vers la mort si chacun pouvait redéfinir ses priorités dans l'optique de survivre cela serait productif."

"De toute manière vue l'avancée du brouillard il est trop tard pour fuir, et bientôt il arrivera dans ce cratère."

"En temps normal dans une telle situation il ne devrait y avoir personne dans ce cratère, hormis des pillards, et surtout pas quelqu'un appartenant aux Lames. Si vous souhaitez combattre cette chose alors il serait judicieux que nous avancions ensemble."

"A l'heure du choix chacun est maître de son destin, que chacun de vous trois fasse le sien."

"Laisse donc ce guerrier et son espionne, il dispose de toute une armée et de la cité à présent. Je doute qu'il ai du temps à perdre avec un amateur de livre. Même si tu dis vrai, comment comptes tu découvrir quel était le bâtiment qui accueillait la bibliothèque parmi toutes ces ruines ? Pour ma part, j'espère simplement que la prison souterraine qui contenait ce démon était relié à d'autres souterrains plus anciens... Avec un peu de chance, il existera un chemin pour contourner ce fameux brouillard".

L'assassin descendit du monticule et se dirigea vers les ruines et la galerie souterraine qui avait éveillé sa curiosité.