
... Garn décide ni plus ni moins que d'accomplir un exploit, un acte unique, isolé qui devrait mettre un terme à cet assaut...
Garn a bien appris le tir, mais il n'a jamais été un grand professionnel de cette discipline...Encart technique a écrit :L'échelle de difficulté fonctionne par tranche de 3 et était pour l'instant :
Bon en gros, il faudrait faire 17 minimum, avec un 10 naturel... et plutôt 20 pour toucher et trancher net et héroïquement comme Garn l'envisage. On va donc partir sur le point de survie
- 8 : blesser n'importe quel affreux
- 11 : abattre un petit à moyen affreux ; toucher un chariot en général...
- 14 : réussir à obtenir un effet particulier sur une cible pas tout à fait "petite"
- 17 : toucher quelque chose de petit ...
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... Cette nuit terrible cependant, contre toute attente, il puise en lui, en sa foi en l'Unique, en son besoin de sauver sa vie et celle de ses compagnons...
... Pour décocher une flèche, une seule, mais avec une telle précision que la corde fragilisée cède brutalement.
Une succession de conséquence, des craquements, les cordages qui se défont si vite que l'oeil peine à voir le détail de la rupture de l'attache puis du pont, partiellement ébloui par l'incendie intense qui s'est mystérieusement déclenché à la suite d'une tout aussi étrange explosion. En l'espace d'à peine une poignée de secondes, le pont perd un de ses appuis, l'autre qui commençait à être affaibli du fait des flammes peine à soutenir le poids des créatures et des cadavres qui s'entassent dangereusement sur le pont et commencent à se coller au bas de la paroi du fortin et à essayer d'escalader.
Soudain, enfin, le pont cède, le bois craque, dans un grand fracas accompagné de hurlements de feonds précipités dans le vide, vers leur fin inéluctable.
Il ne reste plus qu'une toute petite partie des assaillants qui en est encore à gravir les parois pour menacer les personnes dans l'auberge fortifiée. Les flèches tirées à bout portant se multiplient dans un ultime effort, Grirav blesse une sorte de... quelque chose... entre écailles et plumes et gueules de serpents et haleine de rat d'égout, reculant vivement pour ne pas arriver au contact. Le colosse osag non loin de là ne fait pas de manières, laisse tomber son arc, dégaine une hache et une épée longue pour aller faire face à l'horreur et la fracasser, la tailler, dans une giclée répugnante de fluides corporels indéfinissables qui vont jusqu'à éclabousser Maëlys, Grirav, Garn et Elwin, non loin de là. Le monstre cependant en redemande, prend appui sur le haut de la muraille et semble prêt à bondir pour jeter l'osag, non seulement à terre, mais surtout le faire basculer dans le vide (car le chemin de ronde a beau être confortable, il y a une cour intérieur et pas de garde-fou)...