Helefrt 2.2 - Initiations et découvertes

[luciole]

Effectivement... Le jeune roux semblait un peu perdu. Dans ses pensées, dans son monde.

Mais il avait de quoi l'être non? L'amusement avait été present, bien present, et un sourire attendrit fleurissait sur ses levres en songeant à l'etreinte des deux amants, etreinte qu'il avait -disons le clairement- admiré en grande partie avant de se laisser detourner par delicatesse, et par le spectacle naissant. Mais là, la facination et l'emerveillement l'avait distrait.

Ses yeux petillent de pur bonheur lorsque les lueurs se posent sur la main. Ooohhh...
Et se relevant, il rejoint les deux autres pres du feu, les petites créatures brillant au creux de sa paume ouverte et illuminant par instant son visage, le plongeant dans l'ombre le reste du temps.

S'agenouillant pres d'eux, c'est tout en douceur qu'il en depose une sur une boucle de la chevelure d'Ambre, donnant par instant un aspect plus irrel encore à sa beauté, et l'autre, par jeu, sur le nez d'Eozen. Eozen qu'il voit, et c'est lui le premier étonné- un peu comme un petit frere en cet instant -façon de parler bien sur. A guider, à taquiner.

Le rouquin, souffle lentement sur les dernieres, pour les pousser à se réenvoler et, si elle le lui permet, s'installe derriere ambre, lui proposant son torse comme matelas et la serrant contre lui.
Il lui murmure à l'oreille.

L'aide des Esprits est des plus agreables, mais je serait curieux de savoir où nos propres désirs pourrons nous mener.

Leurs desirs, humains, limités donc, mais qui leurs était propres. En cette nuit, auraient ils été bien eux mêmes?

[Eoin Mac Aoidh]

Eozen reste un temps ainsi, à admirer, profiter, simplement. La vue d'un autre homme nu ne le choque pas - pourquoi le devrait-elle ? Le chevalier se laisse même faire, tranquillement, caresse le corps d'Ambre pendant qu'elle se laisse aller contre Elwin, la laisse à lui, totalement. Néanmoins, il sent que le rouquin est... gêné, peut-être par sa présence, ou serait plus à l'aise sans lui. Doucement, pour ne pas briser le charme, il propose :

"Si tu veux, je peux m'éloigner un peu, pour vous laisser... Plus intimes."

Et cela leur laissera plus de temps, leur permettra de faire plus ample, et plus intime, connaissance, comme deux personnes amoureuses, là où le chevalier et Ambre ne répondaient qu'à un désir presque animal. En tout cas, Elwin devra convenir d'une chose : Eozen, pour ses débuts, n'a pas été si mauvais que cela !

[luciole]

Ttt ttt ttt....

Il secoue la tête, doucement. Le feu, les lucioles, leurs chevelures flammes, la penombre... Tout concoure à donner à la scene un caractere vraiment irreel.

Non, beau brun... Reste...

Il le sent, confusement. Mais les choses sont bien ainsi. Tout les trois. L'un de ses bras se detache d'Ambre pour venir s'enrouler autours des épaules d'Eozen, comme pour l'empecher de partir.

Il ne faudrait pas qu'elle ait froid, propose il comme explication plus rationnelle.

Avant de, joueur, se pencher et rapidement voler un chaste baiser au chevalier. Et puis de reposer sa tete contre l'épaule de la Belle. Il ne faudrait tout de même pas que Eozen pense tout controler. Et puis c'était bien ainsi. Paix, volupté.

Et oui, il conviendra que Eozen est un bon eleve, et Ambre, une professeur de premiere categorie -mais ça, il le savait deja.

[Eoin Mac Aoidh]

Le chevalier est surpris par le baiser rapide, mais sourit. C'est une sensation étrange, différente d'avec Ambre, mais était-ce mal ? Pas forcément. En tout cas, il n'a jamais connu aucun interdit en ce domaine, donc si Elwin poussait davantage...
Ceci ne fit que traverser l'esprit d'Eozen. Il était content de ne pas devoir partir, un peu de voyeurisme et de curiosité mêlée le poussaient à assister à l'étreinte des deux jeunes gens aux cheveux de feu. Du bout des doigts, il continue à caresser Ambre, doucement, une des mains venant parfois errer sur la peau du gwidrite. Peut-être même, après, pourraient-ils satisfaire Ambre... tous les deux à la fois. Cette idée traîna dans son esprit suffisamment longtemps pour lui redonner de la vigueur, mais il restait calme, tranquille, laissant les autres décider de ce qui allait se passer, comment ils allaient le faire... Et, en attendant, il reprit une gorgée de cidre, proposant aussi aux autres.

[Iris]

Ambre considérait Eozen et Elwin avec un peu de perplexité, ne sachant pas trop que penser de leurs jeux, ou de ce qu'Elwin pouvait bien penser. Elle soupirait doucement aux caresses effleurées d'Eozen... Quand Elwin vint auprès d'elle, elle se serra contre lui (et s'il porte encore son pantalon trempé, elle lui fait remarquer que c'est un coup à attraper froid), souriant doucement aux lucioles qui volaient. Il y en avait de plus en plus...

Et soudain même un vol de papillons qui l'amena à se relever à demi, étonnée et émerveillée : "On dirait des papillons de jour, vous avez vu leurs couleurs ? Je n'en ai jamais vu de cette espèce ! Ils ont presque les mêmes ailes, mais leurs couleurs sont différentes, tous différents ! C'est un bouquet de fleurs volant !"

Ce vol s'attarda un instant près d'eux, laissant le temps à Ambre de tendre un bras et voir avec joie un papillon délicat se poser un instant, avant que le groupe entier ne continue son chemin, un peu plus loin, bientôt hors de vue.

...

[Eoin Mac Aoidh]

Des papillons... de jour... en pleine nuit... Décidément, les C'maogh étaient facétieux ce soir, mais c'était loin d'être désagréable... Il ne dit rien, ne voulant pas briser la magie du moment, dont il se sentait partie prenante et même plus, qui réveillait de curieux échos en lui...
Alors que les papillons s'éloignaient, le chevalier reprit ses caresses, les soupirs d'Ambre commençaient à faire leur petit effet et ses gestes se faisaient un peu plus appuyés, un peu plus intimes... Il chercha les lèvres d'Ambre pour un simple léger, baiser, ne pouvant pas se retenir, même s'il espérait qu'Elwin prendrait, à un instant, le relais... Sinon, c'était le brun qui allait en profiter...

[luciole]

C'est bien ce qu'il avait fait, remarquant la justesse de la remarque d'Ambre. Nul d'entre eux ne portait plus de vetements, nu comme au jour de leurs naissances.

Eozen, pour une fois n'avait pas touché juste dans son analyse. Le baiser proposé n'avait pas été aguicheur.. non, plutot une offre de paix. Pour le convaincre qu’il n’était pas malvenu. Il plaisait à Ambre, et par là meme, était le bienvenu, apprécié. Rompre l’espece de lien vivant et presque tangible de ce moment aurait semblé presque criminel.


Le vol de papillon le pousse à relever les yeux et le nez de la jeune femme qu’il tenait serrée contre lui par la taille. Il relacha legerement son etreinte pour ne pas la tenir prisonniere, et la laisser se relever à demi.

Sa joie, son emerveillement le font litteralement fondre… Il ressemble à celui qu’il avait ressenti lorsque les lumieres étaient apparues pour la premiere fois.

Un bouquet de fleur pour toi princesse. Mais aucune ne t’égale… Elles le tentent sans succes... Ils ne viennent que pour souligner à quel point tu es ensorcelante.

Un miracle pour tes beaux yeux.

Laissant glisser une main sur le bras qui ne tient pas de papillon, il s’empare de sa main pour la porter à ses levres et commencer à la couvrir de baisers.. pour remonter vers la poitrine..

[Iris]

Si Eozen n'était pas aussi embrumé par le désir il remarquerait (Elwin aussi d'ailleurs) quelques étrangetés :

• l'espèce de papillon considérée n'existe pas
• chaque individu du groupe est différent, ce qui, chez les papillons relève de l'impossible pour une espèce réelle (hum, chez les feondas, ça existe ...)

Mais apparemment pour l'heure, le trio était dans un état d'esprit plus sensible, émotionnel, instinctif... tout le contraire de la démarche d'analyse rationnelle qui leur ferait peut-être s'étonner plutôt que seulement s'émerveiller sans question avec une délicieuse innocence enfantine (?).

...

Un léger baiser pour le caressant Eozen qui devinait que ses mains étaient invitées à se promener librement, Ambre les recevant avec grâce et un brin de goût de la facilité pour l'instant, se laissant bercer par cette ambiance, la chaleur des corps qui la touchait, celle qu'elle ressentait... à tout prendre, elle n'était pas loin de se sentir elle-même, un peu dans un état second, une forêt où coulait une cascade où la vie qui s'ébattait venait s'abreuver et se réjouir, cette pensée d'ailleurs lui tira un léger rire...

Et puis il y avait tant de gentillesse chez l'adorable Elwin, rien que l'écoutant lui tirait un doux soupir et un regard pleine d'affection à son égard, lumineux... Elle lui donne sa main, s'appuie sur l'un et l'autre, d'une caresse sur la joue d'Eozen, glissant dans ses cheveux, elle l'invite également... S'appuie un peu sur Elwin, se tourne et se cambre, mouvement des épaules pour lui offrir sa poitrine vers laquelle il semblait se diriger, fermant les yeux à demi, ses soupirs plus profonds, sa tête glissant en arrière, ses cheveux humides qui tombent derrière elle, manquant d'appuis, relevant une jambe pour garder un peu l'équilibre, le temps de quelques secondes à chercher à s'installer...

[Eoin Mac Aoidh]

Ambre présentait son dos à Eozen... pas en reste, pas jaloux, il décida de s'occuper du dos de la jeune femme. Agenouillé derrière elle, son intimité tendue dans le creux de ses raines, il se met à lui caresser la taille, le ventre, commencer à parcourir la nuque, l'épine dorsale, le dos de ses lèvres et de langues, doux, légèrement envieux, et surtout très lascif... Descendant très lentement, pour arriver jusqu'à la taille, et continuer à descendre encore, en pleine exploration, de plus en plus osée, ses mains de plus en plus sensuelles, excitantes, avec en plus le jeu d'Elwin sur la poitrine de la jeune femme...
Ambre était-elle tentée par cette exploration ?

[Iris]

Ambre n'avait pas fait attention au fait qu'elle présentait son dos à Eozen ! Décidément, elle perdait le sens du haut et du bas, du temps, de l'espace... Elle frissonna d'excitation en percevant l'intimité tendue d'Eozen tout contre elle, accompagne ses caresse, se tend contre lui, se meut de manière à ce qu'il puisse continuer à loisir, s'étirant, écartant ses cuisses, se cambrant pour lui offrir toute latitude. Elle ne pouvait que suivre, soupirer, parfois accompagnant la main de l'un ou l'autre, caressant le visage, le cou, le dos d'Elwin.

...