Helefrt 2.2 - Initiations et découvertes

[Eoin Mac Aoidh]

Que d'encouragement, dans la découverte, et peut-être Ambre découvrait-elle aussi ce plaisir. Une main d'Eozen glissa sur le ventre, plus bras, revint chercher délicatement son bouton de plaisir du bout des doigts. Le chevalier, lui, se laissa glisser, délaissant le contact de son corps contre son dos, s'allongeant sur le ventre pour commencer à glisser sa langue dans le sillon, entre les deux sublimes globes de la rouquine... Et, si elle ne disait rien pour l'en empêcher, continuerait encore, pour voir, l'exciter, continuer encore cet érotisme exquis...
Eozen était maintenant terriblement excité, mais se contrôlait parfaitement - pour le moment. Il avait le souffle court, la bouche sèche et les joues en feu, se laissait complètement aller...

[Iris]

Quelle intuitif quand même que cet Eozen, dire que l'avant veille il n'avait aucune idée sur rien relativement à ce qui touchait à la chair !

En tous cas, Ambre n'allait pas décourager Eozen, elle le devinait, le sentait, soupirait, transpirait, cherchait tant bien que mal une position pour qu'il puisse continuer, ne pouvant caresser et enlacer qu'Elwin s'étonnant un peu tout de même, ne comprenant pas où Eozen voulait en venir, ne se sentant pas pour l'instant de réfléchir, et puis abandonnant toute envie de songer, penser, remarquer. Une impression que des yeux les regardaient, mais ça devait être relativement normal compte tenu du caractère inédit de cette expérience.

De là où il se trouvait, Eozen avait une vue nouvelle sur l'origine du monde, devinant les signes, les réactions intimes, l'unité du corps, de l'âme, l'expression de l'intériorité du trouble délicieux qu'il encourageait avec son partenaire. Il pouvait se dire qu'il aurait toute latitude pour la reprendre comme tout à l'heure, avec vigueur, qu'elle l'accepterait avec plaisir, mais notait également qu'Elwin semblait chercher à explorer, découvrir et faire durer davantage le jeu tandis qu'Ambre était brûlante, lascive, glissant entre les sensations, l'envie, l'instinct, le désir.

[Eoin Mac Aoidh]

Eozen allait laisser Elwin continuer à jouer un temps... Mieux valait pas trop longtemps, sinon le chevalier n'allait pas tenir longtemps encore... A moins que, explorer le creux de ses reins, laissant au Gwidrite l'intimité d'Ambre...
Sous le mouvement, et pour la préparer davantage, il acheva son mouvement, et de sa langue effleura juste derrière son intimité, un endroit qui pouvait paraitre malsain, mais dans le moment... Il y goûta, délicatement, explora le pourtour, et même glissa doucement sa langue à l'intérieur, en écho avec un doigt qui pénétra le ventre d'Ambre, dans une double pénétration étrange mais délicieuse, troublante, alors que le beau brun sentait ses deux mouvements par l'autre pénétration... Follement érotique...

[Iris]

La démarche d'Eozen ne manquait pas d'étonner Ambre, elle n'avait pas eu tant de partenaires que ça, et ils étaient peut-être plus "conventionnels" dans leur approche... C'était également sa première fois avec deux hommes... De fait, elle eut un léger sursaut en sentant la langue d'Eozen en une partie de son corps qui ne connaissait pas de telles attentions, et cette manière de jouer avec ses sensations l'inquiétait un peu, craignant tout simplement d'avoir mal même si pour l'instant, c'était juste étrange et déconcertant.

... En fait, elle ne savait pas ce qu'elle allait faire, ce qu'elle "devait" faire, et espérait qu'Elwin saurait, soit la rassurer nettement, soit proposer autre chose.

...

... N'y avait-il pas autre chose aussi ?

...

[luciole]

Pour remarquer les etrangetés des papillons encore aurait il fallut que Elwin sache que cette espece n'existait pas -et au vu de son habitude limitée de la nature et de sa region d'origine, bien au nord de la presqu'ile, c'etait un tantinet compromis.

Bon, et l'Eozen qui en redemandait... Pour quelqu'un qui était encore puceau quelques heures auparavant et absolument pas interessé par la gent féminine, il était étonnant. Avait il décidé de rattraper son retard en une seule nuit? Son 'innocence' encore en matiere des plaisirs de la chair le poussait à invover et vouloir tester. Tester oui... C'etait le mot. Experimenter.
Aux depends d'Ambre?

Peut-être est ce un manque d'originalité de la part du Gwidrite, mais la débauche n'est pas particulierement encouragée et s'il a connu et aimé plusieurs femmes, il n'a jamais tenu à experimenter l'autre coté. Et puis...s'enivrer du don de soi qu'est l'acte d'aimer est une chose, se perdre en orgie libidineuse une autre. Fondamentalement differente.

Comment ne pas perdre la tête, serré par des bras audacieux? Car l'on croit toujours aux doux mots d'amours quand ils sont dits avec les yeux.

Et les yeux d'Ambres étaient un veritable discours à eux seuls. Plus eloquents que n'importe quelle parole et plus imperieux que n'importe quel aphrodisiaque, sans même qu'elle ne s'en rende compte. Ou peut-être le sait elle.

Tandis qu'elle se cambre, devant lui, une main passée dans ses cheveux, l'attirant contre elle, il a continué sa progression jusqu'à la poitrine, et commencé à embrasser l'un de ses seins. Progressant par touches concentriques, lentement il est remonté jusqu'au mamelon qu'il a titillé de la langue, mordillé. Son jumeau n'est pas laissé en reste, caressé, sollicité par une main.

La chaleur du feu à coté d'eux rajoute son effet à celle qui monte entre les trois corps enlacés. De temps à autre il rompt son entreprise pour venir devorer la gorge de la jeune femme, mise à nue.

Sa respiration est devenue rauque et son entre-jambe douloureusement tendue alors qu'il descend vers le mont de Venus de la Rouquine. Un arret au niveau du nombril, il cherche ses points sensibles... Et puis brise l'instant, remontant vers ses levres..

C'est à peu pres à ce moment là qu'il se rends compte de ce qu'à entrepris Eozen.. et peut etre de la tension d'Ambre.. Qu'est ce que...? .... !

Heu...

Il comprend, rationnelement, que certains puissent desirer ça, et pour les hommes entre eux c'est une necessité, certes, mais pour les femmes... resultat de son education morale, l'image lui evoque plutot les femelles de petite vertues que la merveilleuse nymphe qu'il tient contre son corps.

Alors bon...

Une caresse qui se veut rassurante le long du visage d'Ambre et s'agenouillant -non ce n'est pas une demande en mariage! pas encore!- il depose sa main sur le bas du menton du Chevalier, pour d'une legere pression lui suggerer de se retirer. C'est au niveau du petit bourgeon de chair qu'une langue, des levres, et des baisers peuvent faire effet...

[Eoin Mac Aoidh]

Eozen sent la tension d'Ambre, allait insister mais il comprend le message d'Elwin. Bon joueur, il délaisse les reins d'Ambre, laisse même Elwin s'en occuper. Il s'agenouille à nouveau derrière elle, son membre tendu frottant délicatement au creux des reins, à nouveau, faisant monter l'excitation, comme s'il attendait autre chose, être soulagé à nouveau peut-être ? Et, dans le même temps, il s'était collé au dos de leur amante, prenant sa poitrine dans ses mains, jouant délicieusement avec, les caressant, les titillant. De sa bouche, il embrassa lascivement une épaule, remonta le long du cou, mordillant l'oreille, puis revient le long de la joue, cherche les lèvres.
La situation était exquise, il avait failli aller trop loin, mais on avait su l'arrêter à temps. Cela n'empêchait pas le feu de consumer à nouveau son corps, l'envie de connaître la libération, encore et encore, celle de faire monter Ambre jusqu'aux sommets du plaisir... Même s'il s'était résolu à laisser Elwin en profiter.

D'une main, il prit le poignet d'Ambre, le glissa entre leurs deux corps, jusqu'à son centre de plaisir, posa la main fine dessus... Sans savoir trop lui demander quoi faire, il espérait qu'elle le saurait... Peut-être s'en doutait-elle avec sa respiration brève, lourde, son baiser fiévreux, si elle l'avait accepté. Il revient ensuite à sa poitrine, caresse doucement sa gorge, cherche à la rendre folle de désir...

[Iris]

L'adorable Ambre, très éprise du vaillant et romantique Gwidrite témoignait de son attachement par des caresses pleine de tendresse, et de fait, il y avait une différence assez nette entre le désir presque animal qu'elle avait eu pour Eozen, et ce qu'elle ressentait pour Elwin.

Alors qu'elle se détendait de nouveau environnée de baisers et de caresses, mais qu'elle préféra en fait ne pas embrasser Eozen, elle tourna la tête, un peu étonnée d'abord, laissant le temps à Eozen de guider sa main dans l'espoir qu'elle saurait l'aider d'une certaine façon, elle commença à peine : "Qu'est-ce que.. ? Elwin !"

C'était une urgence et en principe, même complètement obsédés de désir, ils devaient arriver à comprendre qu'il y avait un problème. Le réflexe de la jeune fille fut de reculer, enfin, surtout de se réfugier dans les bras d'Elwin, tandis que la stupéfaction laissait la place à la terreur chez elle.

Tout près...

Les papillons volaient de nouveau, se rassemblaient, battaient des ailes tout en formant une silhouette presque humaine qui devenait une sorte de femme portant un masque de corne qui se muait en racines et en branchages noueux évoquant un hêtre particulièrement tordu. Elle avait des yeux d'un bleu pâle, délavé et de très longs cheveux d'un blond si clair qu'il pouvait passer pour du blanc, chacun des fils volant doucement comme de la soie, une chevelure de soie d'araignée ! Magnifique et effrayante. Sa peau pâle, on aurait dit une noyée ; la main droite couverte de chitine noire et irisée comme un délicat bijou impossible de carapaces de scarabées ; un vêtement court, déchiqueté, de plumes et de duvet grisâtre, parcouru de lichen jaune vif, et enfin un manteau ample, fait de mousse, de fougères et de centaines de papillons vivants.

Une dréin !!

A ses côté une sorte de loup difforme, comme empaillé de boue, d'argile, de ronces.


... deux féondas, juste à côté d'eux. Immobiles.

...

... pour l'instant... ?

• Résistance mentale
  • Eozen : 6 + d10 (7) = 13 versus 14
  • Elwin : 8 + D10 (1) = ... hum... euh... comment dire... 1pt de trauma permanent ? (je te laisse interpréter le choc)
  • Ambre : 7 + D10 (10) = 17... et formidable et... !!
• Fascination
  • Eozen : Empathie (4) versus D10 (1) ... hum... emporté par l'émotion, la fascination, le désir... au plus mauvais moment, est-il besoin de le signaler ?
  • Elwin : Empathie (1) versus D10 (6) : reste lui-même
  • Ambre : Empathie (3) versus D10 (9)

Dire que je pensais faire une jeune fille éplorée dans les bras de son chevalier !...

La vision était un choc, surtout pour les deux hommes, étonnement, Ambre gardait la tête froide malgré tout... enfin, pour l'instant...

Eozen était frappé mais il glissa vers une étrange fascination pour la beauté merveilleuse et effrayante de la dréin, peut-être désirant l'approcher, la toucher... Si Ambre était pour Elwin, lui qui n'était pas tout à fait humain trouvait en elle la véritable partenaire qu'il lui fallait ! ... il était proche du coup de folie dans l'instant, percevant très mal la réalité factuelle et le danger.

Quant à Elwin, il était sur le coup quasi terrassé, pas fasciné, non, mais très violemment secoué.

...

[Eoin Mac Aoidh]

Eozen avait mis un temps à se redresser, puis relevé, nu comme un ver, mais cela ne le dérangeait... Pas vraiment. Ce qui aurait pu être plus gênant, c'était son désir encore visible, mais ce qui était troublant, c'était que cette créature était loin de lui déplaire, en fait.
Son premier mouvement avait été de se diriger vers ses armes, mais en fait non. Non, la fascinante dréin exerçait un attrait autre, plein de désir, sexuel. Eozen découvrait encore cet aspect de la vie, et elle était loin d'être désagréable à regarder, en fait, avec ces yeux et ces cheveux peu courants mais très exotiques...
Le chevalier s'approcha donc, lentement, avec dans l'intention au moins de parler... peut-être plus, si elle le voulait, et oublieux des féondas et du loup...

[Iris]

La créature à côté de "la" drein était un loup-féondas, un seul. Mais suffisamment dangereux en soi.

La "belle dame" qui fascinait tant Eozen resta presque immobile, bougeant seulement la tête d'un geste net, comme certains oiseaux, puis de nouveau immobile.

Si Eozen voulait parler, à sa guise. Ambre pour sa part tenait Elwin dans ses bras, accroupie, observant en silence, tendue.

...

[Eoin Mac Aoidh]

Eozen ne prêtait pas attention au loup féond, pas davantage à Ambre et l'élu de son cœur. En fait, en ce moment, seule la dréin comptait à ses yeux. Une envie de compréhension au moins, de la curiosité... et plus. Sa réaction, animale, était étrange, mais ajoutait au charme. Par sécurité, il s'arrêta tout de même.

"Bonsoir... heu... qui êtes-vous, et qu'êtes-vous ?"