OdE - 5.1 - Entourés de murs

[Iris]

L'été en Gwidre touchait à sa fin, plus qu'un petit mois déjà entamé avant l'équinoxe d'automne.


Le pays était agité de rumeurs et de conflits, dans certaines régions c'était le chaos. On disait que l'Abbaye de Corvus fournissait des contingents d'élite pour ramener l'ordre ; que dans le sud du pays, de petites seigneuries se proclamaient pratiquement indépendantes, croyant que le pouvoir central s'affaiblissait ; des attentats et assassinats ciblés avaient lieu...


... Deh'ad était en vue, avec ses hautes et solides murailles... Le pays autour était encore tranquille, mais pour combien de temps ? Il y avait de la nervosité dans les récoltes, parmi les paysans qui stockaient, cachaient, et les réquisitions ou les achats hors de prix... ça se dégradait... l'essentiel était de traverser, d'aller plus loin avant que l'orage n'éclate.

...

Enfin... les voyageurs arrivaient à la ville, avec des motivations variables... des raisons plus ou moins avouées d'agir...

...

Le bâti à Deh'ad était dense, quelques grandes avenues menant à la cathédrale en construction et aux places fortes, et puis un réseau dense et tortueux de ruelles. La journée touchait à son terme et il allait être temps de trouver une place où dormir. L'auberge de la "Carpe dorée" semblait un établissement accueillant, de belle qualité avec des tarifs raisonnables. Pour 6 daols on logeait en chambre multiple et on avait le repas du soir et le petit déjeuner. La qualité de la cuisine était tout à fait convenable en dépit de la crise. Le menu du soir, par défaut, était composé de céréales braisées et poêlées à la bière avec des condiments, et des lamelles de viande de porc préalablement macéré, le tout avec une salade composée de feuilles d'espèces différentes. En accompagnement, de la bière, et en dessert, des pommes au four avec une sorte de confiture à la place des pépins.

Mieux encore, ce soir il y avait un concert, paraît-il de grande qualité, avec en première partie de soirée, une jeune et talentueuse artiste tarish, Laeven Lassombrae, et puis le célèbre Ascar l'Argenté, reconnu dans tout le nord de la péninsule, qui jouerait avec son groupe de musiciens. La tenancière invitait tout le monde à se montrer d'une générosité à la hauteur de la qualité du spectacle.

... on était désormais invité à manger discrètement et parler à voix basse pendant que la prestation se jouait...

... Laeven Lassombrae entrait en scène dans une lumière tamisée... c'était une vraie beauté... elle savait attirer le regard...

...

[Ellis]

Laeven s appretait a commencer , au milieu de la scène elle regardait le publique avec un sourire charmeur.

Ca va le faire , ne t inquiete pas tu es faites pour ca ... pensait elle

Mesdames ,Messieurs bonsoir...
Je me présente Laeven Lassombrae , je vais vous conter l histoire de Garn Faernor le sigire et de Nelvea la ionnthen de Helfrt. Ensuite je laisserai mon illustre confrère Ascar l argente et ses compagnons qui finiront la soirée à vous divertir.
Je vous souhaite de passer une excellente soirée !

Laeven commenca a se preparer , violon en main commencant un simple morceau d inspiration nelveenne.

[Avrock]

Garn qui était en train de manger et discuter avec ses compagnons de route se retourne vers la barde à l'évocation de son nom. De la surprise et de l'incompréhension peuvent se lire sur son visage.

* Par quel maléfice cela est-il possible ? Serait-elle tomber sur le rapport remis à Earn lors de mon passage à la capitale ? A moins que ce ne soit une coincidence. Espérons que ce ne soit qu'une coincidence... Dans tout les cas une explication sera nécessaire. * pense le jeune homme.

[Maëlys]

Le voyage jusqu'à la ville s'était bien passé, le petit groupe qui allait de plus en plus en grandissant s'était dégotté de même une auberge assez rapidement.

Étrangement, Maëlys était pour une fois silencieuse. Elle n'avait que très peu parlé tout au long de la marche et ses petites piques à l'intention des deux croyants de l'Unique s'étaient estompées. De s'être ainsi révélée la mettait mal à l'aise, elle qui désirait tant cultiver son petit jardin de mystère autour d'elle, elle qui souhaitait plus que tout faire ses choix sans avoir à en référer à d'autres personnes...
Même si elle avait appris sa part de choses lors des discussions près de la cabane, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que cela n'allégeait en rien son coeur, cela ne faisait que créer d'autres questions une fois que les premières étaient résolues.
Elle se laissa porter tranquillement par le flot, s'installant à la table avec ses "compagnons de route", commençant à manger avec eux.

Un peu plus loin, une femme qui devait sûrement s'occuper des divertissements de la soirée commença à se présenter sans tellement attirer l'attention de l'artisane.
Elle regardait sa jeune protégée non loin qui semblait et était même complètement perdue dans un tel lieu lorsque deux mots la tirèrent de son observation, la forçant à écouter des paroles non loin.

"...Garn Faernor le Sigire et de Nelvea la ionnthèn de Helefrt. Ensuite je laisserai mon illustre confrère Ascar L'argenté et ses compagnons qui finiront la soirée à vous divertir."

A la mention du nom, la jeune femme braqua son regard sur le Sigire dont elle savait que le prénom était Garn mais dont le nom de famille lui était insaisissable sur l'instant. Elle vit sans aucun soucis l'expression de surprise puis la mine dubitative se peindre sur son visage.
Mais elle-même se senti gênée d'entendre ainsi le nom de la ville, Helefrt, une ville dont son père lui avait parlé. C'était près de celle-ci qu'il l'avait trouvée...
Elle hésita à dire quelque chose mais finalement elle s'abstint, sentant sa voix trop incertaine. Elle tentait de contenir la pointe de douleur naissant dans son coeur en pensant ainsi à ses parents l'espace de quelques secondes.
Puis l'artisane laissa porter son regard sur Garn, essayant de capter son attention pour comprendre ce qui se passait, tout en écoutant la femme qui allait commencer sa présentation.

[Ellis]

Laeven après quelques airs de violon commenca son Hymne tout en accompagnant ses paroles , elle sentait habitée par... sa passion sans doute !
Il était temps de changer ses habitudes , fini les provocations pour de l'argent , la reconnaissance du travail lui plaisait beaucoup plus depuis qu'elle avait rencontrée Ascar. Mais en avait elle la fibre et le talent ? Elle avait envie d'y croire.

Tout en jouant et en se produisant sur la scène elle vivait ses paroles , exagerant sur des termes pour mettre l'histoire au gout des tensions politico-religieuse.

Dans la ville Helfrt , alors que la moisson arrivait à sa fin , les voyageurs s'empressaient de trouver escale dans ce lieu si chaleureux. Ici nulle question de chaumer , l'hivers arrivait et s'empressait de tout ravager alors que les récoltes n'en était pas terminées. Dans les champs , depossedé de son armure scintillante , un homme fier et robuste se dressait , accompagnant les villageois dans leurs taches, cette homme là mes amis , sera le début de notre histoire mais ! Mais il manque quelqu'un vous conviendrez.
Plus loin , en haut du village , dans la maison principale se tenait une jeune femme magnifique , aux yeux verts emeraudes et telle une foret vivante protégée par les c'maoghs dont on s'y perd mais on ne revient jamais indifférent. Des cheveux noir ébène qui ondulait au gré du vent tel un alizée sur les falaises tri kazeliennes. Une peau si pale et si immaculée que les neiges continentales en creveraient de jalousie. Un ruban rouge , de soie , attaché dans ses cheveux , témoignage de sa futur passion naissante pour cette homme qui en bas l'intriguait.
Sortant son violon elle chantait , dansait , jouant ses airs qui faisaient vibrer le vent , l'invitant dans une communion sans faille , lui racontant ses passions secretes interdites pour l'homme qui en bas faisait chavirer son coeur de pucelle. Cette ionnthen qui bientot apprendrait qu'il ne faut pas aimer un homme de cette manière.
Mais revenant sur cet homme , celui qui nous intrigue , qui est il ? Frère Garn Faernor tel était son nom , un Sigire !! Oui Un Sigire envoyé par l'unique , un homme bien entendu droit et croyant , fidèle à ses principes qui ne voyait qu'en la Douce Nelvéa que l'innocence et la jeunesse.

Mais une certaine fascination montait entre les deux jeunes gens , une premiere spirituelle , Nelvéa ne connaissant pas l'Unique souhaitait en savoir plus sur la foi que Garn partagait et lui même souhaiter s'intégrer dans ce village pleinement sans renier ses preceptes mais vivant d'une meme cohesion. C'est ainsi qu'ils commencèrent leur histoire maudit des Dieux , mais une magnifique histoire que je vous raconterai plus tard !
Non vous voulez savoir la suite ?.... D'accord mais c'est parceque c'est vous !

Les jours passaient la passion devenait plus grande chaque soir , la douce revait de son Sigire tandis que le Sigire priait l'Unique de lui montrer la voix. Etais ce péchê que d'être attiré par une si innocente jeune femme ?
Ils se dérobaient tout deux aux yeux du village , partant dans la forêt pour suivre leur idylle , partageant des moments simples et doux , tel une brise de printemps après un rude hivers.
Des moments qui touchaient l'éternel , surtout quand Garn pu sentir la présence des C'maoghs attirés par Nelvéa et commenca à comprendre une autre facette de la belle. Elle était en véritable communion avec la nature et lui avec l'Unique. Deux foi , deux jeunes gens , mais un seul destin...

Une nuit sombre ou les vents , la pluie et l'orage s'étaient donnés rendez vous une équipe fut dépéché du village pour aider de pauvres voyageurs bloqués par un affaissement de terrain notement une femme qui allait donner naissance et mourrir sans soins appropriés.
Sans peur , Nelvéa se précipita , pretextant qu'elle pourrait donner les premiers secours si besoin mais c'était sans compter sur ses aptitudes dans les terrains boueux ! Ni une ni deux , au bout de quelques heures elle tomba dans un piège naturel glissant et roulant dans une pente pour arriver bien plus bas dans une cavité naturel qui doucement se remplissait d'eau...
Et oui , chers auditeurs ! Que va t il se passer ? Va t elle mourrir tragiquement noyée ? Sans même avoir déclarer sa flamme ?
Non , pas encore ! Le bras cassé et en mauvaise posture , un féon... rodant non loin... sa fin semblait plus proche que tout , elle avait beau crier personne n'arrivait jusqu'à ce que son chevalier servant arrivant à sa rescousse puisse la sortir de la inextrémis mais elle était inconsciente , à deux doigts de la faucheuse... Un miracle divin fut exercée par le Sigire afin de la sortir des griffes de la mort , scellé par un baiser pour l'aider à respirer... Cette vision qu'elle eu en se reveillant ne fit que confirmer ses sentiments : son prince , au visage angélique , entouré d'une douce lueur bleutée venait de lui sauver la vie. L'unique l'avait sauvée par le vecteur de son Sigire , bel envoyé du Destin , l'amour naissait pendant que sa foi vascillait pour embrasser celle de l'Unique.
La fin de cette histoire fut simple , Ils purent secourir les voyageurs notemment la femme qui acoucha dans une grotte faute de pouvoir retourner au village à temps et la ionnthen pu mettre au monde une belle fille , dont le nom connu fut celui de sa sauveuse : Nelvéa.

Il était temps après ce moment de peur et de panique , cette nuit si violente, de déclarer sa flamme. Elle décida d'emmener Garn vers une grotte non loin du villge , un véritable havre de paix qui laissait decouvrir une clairiere si calme , une chute d'eau qui se laissait mourrir dans un lagon bleu et réposant.
Cette journée fut la plus belle de la jeune femme qui joueuse et coquine decida de se baigner laissant apercevoir ses formes nues au yeux de l'Homme qu'elle convoitait , il s'empressa de la rejoindre , à batifoler dans l'eau comme des enfants , se sécher sur l'herbe avant de rejoindre la grotte accueillante , un feu calmant et rassurant pour les éclairer. La passion était telle qu'elle ne pu taire ses sentiments , réciproques , et ses craintes. L'amour... Le véritable amour est un sentiment si indescriptible qu'il ne peut se chanter ; il ne peut que se vivre. Mais en ce moment , éloigné du temps et des préoccupations , ils étaient au Paradis. Garn ce soir là lui apprit à prier l'Unique tandis qu'elle lui racontait des contes et légendes démorthèn. La douce était partagée par sa foi grandissante à l'Unique et ses principes Démorthèn.
Savait elle à ce moment que cela ne pourrait durer ? Savait elle qu'elle vivait deja ses derniers moments avec son aimé ? Savait elle le sort qu'elle devrait s'infliger pour vivre ses sentiments et ne pas les refouler ?

D'un doux baiser ils s'étaient séparés , accueillant la nuit sous le couvert du feu doux et agréable , dormant l'un contre l'autre... Leur peau se frolant et se caressant dans une chasteté propre à ses deux êtres. L'envie , la passion certes étaient présentes mais le moment était tellement unique qu'il ne pouvait prétendre être un autre. C'était là ou sans doute Sarot , l'apprentie forgeron du village , amoureux de Nelvéa n'aurait pu se contenir à cet eclipse de pureté.
Cet amour immortel ne pouvait se résumer aux corps charnels, leur esprit eux ne faisait qu'un ce soir là.
Nelvéa avait amené le Sigire dans cette grotte pour une bonne raison , le conseil du village lui avait demandé de l'éloigner suite à l'arrivée d'un groupe de Sigire peut sympathique. N'ayant pas confiance en Garn , il préférait qu'il reste en dehors de tout cela et Nelvéa avait été bien contente d'une telle mission même si ils ignoraient la passion grandissante de ces deux enfants du destin.

Cependant ce soir là , elle se reveilla un peu avant le lever du soleil et decida de rentrer au village sans lui , la curiosité l'emportant sur la raison elle fut capturée par les Sigires qui avaient élu domicile en dehors du village , leur chef n'était pas semblable à Garn et elle n'avait jamais connu de Sigire froid et austère , tyrannique. Elle ne connaissait que son amour et pensait que ce qu'on disait d'eux n'étaient que des mensonges mais elle se rendit vite compte entre les mains de celui ci... Que ca n'allait pas être un doux moment...
Accompagné de plusieurs chevaliers lames d'experience et de quelques Sigires d'autorité inférieur , l'étau se referma sur la païenne qui ne pu expliquer ce qu'elle ne comprenait pas. Il posait des questions sans aucun sens pour elle mais qui en avait pour lui , une relique ? Une relique maudite ?

Alors que Garn se reveillait tranquillement de sa nuit , il ne trouva pas sa belle à ses cotés mais reconnu des traces de pas en direction du village , il prit donc la decision de rentrer ou il fut acceuillit furieusement par ses habitants qui le voyait revenir sans la douce ionnthen alors que la tension était palpable avec les Sigires qui avait levé le camps au petit matin.

Les sigires étaient à la recherche d'une relique maudite , qu'avait apporté le groupe de voyageur qu'ils avaient sauvés auparavant. Les villageois avaient décidés de les sauver et avaient mis au point un plan subtil pour faire croire à leur mort dans les bois environnants mais c'était sans compter l'enlevement de Nelvéa , prise en otage afin d'avoir un moyen de pression sur le village.

La Ionthenn avait été battue , mais elle avait pu envoyé un message à son aimé grace à son ogham , lui avait recu le message et prevenu le village mais il devrait rendre des comptes ensuite, grace au barde Hafgen du village il pu partir à sa recherche accompagné de villageois notemment du jeune Sarot qui soupconnait le Sigire d'avoir fait souffrir la belle.
Les recherches ne prient que peu de temps vu que les villageois avait sciemment fait tomber les Sigires dans un piege dans le foret des soupirs mais ce fut sans l'intervention de Nelvéa qui mis à sac le piège sans le savoir. Nelvéa pu être délivrée grace à l'attaque d'un groupe de Feondas sur le camps Sigire et ce fut inextremis que Garn , Sarot et elle furent sauvés du feon sanglier qui était dérriere eux.
Tandis que les cris retentissaient derriere eux , ils ne purent se retourner , courant jusqu'à perdre haleine tandis que l'Unique leur montrait le chemin pour les sauver de la Faucheuse.
Sarot finit par accepter que les deux amants étaient reellement l'un pour l'autre. Mais lorsqu'ils furent rentrer au village , le conseil fut mandaté pour juger l'idylle des amoureux , le père de Nelvéa se refusait à cette perversion , il avait peur de perdre sa fille et refusait de la laisser partir avec le Sigire qui allait être banni. Il refusait qu'elle devienne une de ses horribles Morgails , créature vivant de passion d'orgueil et de puissance.
Il refusa d'entendre la passion de sa fille , pretextant qu'elle avait perdu sa pureté et sa foi au contact du Sigire. Et elle refusa de le laisser partir , après tout ce qu'ils avaient vecu elle ne pouvait vivre sans lui. Il ne lui restait qu'un choix : affronter son père et le conseil , refuser de mourir chaque jour dans l'absence de son aimé et accepter le seul chemin que son père lui offrait : la mort par le poison. Ces derniers mots furent pour lui ainsi qu'un baiser d'adieu tandis que ses larmes coulaient :
" Merci pour ce symbol , en fait il a beaucoup de valeur a mes yeux. Je t'aime veritablement mais il n'était pas possible pour moi de te suivre. Et je ne veux pas que tu changes. Que l'Unique me protège..."
Et elle bu le poison , s'effondrant quelques instants plus tard. Elle n'avait pas appelé les esprits mais bien l'Unique. La jeune femme avait été sauvée...

Et c'est comme cela que la jeune pucelle d'Helefrt mouru d'amour pour un Sigire béni de l'unique. Rejoingnant le grand tout en attente de son amour , qu'un jour, la mort lui rendra pour vivre éternellement ensemble à jamais.... Nul ne sait encore ce qu'est devenu le Sigire , peut etre l'a t-il rejoint pour revivre à jamais dans la grotte leur amour secret et interdit ?

Finissant ses paroles et sur une derniere note , elle salua le public en face d'elle , esperant qu'il ne lui jeterait pas des tomates ou autres legumes pourri.
Elle n'avait pas senti une once de trac sur la prestation completement absorbée par ses rêves mais dès qu'elle eu fini elle eu peur du jugement de la foule.
Elle presenta rapidement Ascar l'argenté avant de ceder sa place et de courir se refugier dans les coulisses (premiere piece close qu'elle trouvera)

[Avrock]

Pendant tous le récit, Garn était litéralement suspendu aux lèvre de la jeune barde. Il relève les incohérences avec ce qu'il a vécu et pourtant tout cela lui met du baume au coeur. * Nelvéa... Je ne t'ai pas oubliée... Je n'ai pas réussi à te protèger... Pardonne-moi... * Deux larmes quittent ses yeux et ruisellent le long de ses joues. Il les essuie rapidement, espérant que personne ne les aura remarquée.

L'histoire est enjolivée, modifiée mais reste assez fidèle à la réalité. * Comment diable a-t-elle eut vent de cela ? *

"- Excusez-moi les amis, la cervoise me tape un peu sur la caboche. Je vais prendre l'air..."
Su ces mots, Garn se lève et traverse la salle en direction de la sortie. Tous en se déplacant il jette un coup d'oeil à la barde. Peut être trouvera-t-il un moment pour lui adresser quelques mots...

[Iris]

L'assemblée des voyageurs avait tout le loisir de continuer à boire un temps en écoutant le véritable concert, moins de blabla, plus de mélodie, de rythmes...

... ou alors aller se coucher...

... en tous cas Garn n'aurait aucun mal à intercepter la jeune barde...

... et celle-ci, en le voyant, risquait fort de reconnaître le sigire de ses rêves...

...

[Ellis]

La jeune barde alla voir la tenanciere pour savoir si elle avait réussit à honorer l'établissement malgré son manque d'expérience puis se mit dans un coin de la taverne à l'écart pour admirer le spectacle de l'Ascar , pour voir un vrai barde !

[ramb]

Grirav qui avait particulièrement bien suivit les paroles, n'avait pas pu s’empêcher de regarder Garn du coin de l'oeil.
Et il en venait à penser que celui-ci était le Garn de la chanson. La petite la larme à la fin confirma ses soupçons.

Mais d'un autre coté savoir cela ne changeait rien. Il n'allait pas suivre le sigire, il ne le connaissait pas assez.

Ce qui était bizarre c'est que quelqu'un de si jeune, ait déjà une chanson sur son passé.
Très étrange.

[Iris]

La belle tarish avait accompli une longue représentation...

Jets de représentation :

• Créativité (5) + Représentation (5) + Atouts (4)
• D10 = 3, 1, 5, 9, 9
• Total : 17, 15-,

Le début fut bon pour un public de profanes, même si l'émotion et le stress gênaient, d'autant qu'elle n'était pas loin d'improviser un peu sa musique par moment, parfois maladroitement... Toutefois, elle gagna en assurance et séduisit l'assemblée, laissant une salle chauffée à Ascar l'Argenté qui s'installait avec ses acolytes. Leur seule technicité dépassait la créativité et la technique réunie de la jeune fille... ils jouaient des morceaux bien maîtrisés, avec brio...

... Bref, la propriétaire assura à la jeune musicienne que tout était pour le mieux... elle pouvait se reposer...

...