OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
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OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
Maëlys s'installe tranquillement dans un coin afin de pouvoir communiquer (car on ne peut pas dire parler pour l'instant) avec la jeune fille.
A plusieurs reprises, elle tente de connaître son nom.
Même si elle ne se déclare pas garante de la jeune fille, Maëlys s'occupe d'elle autant qu'elle peut. Le souvenir de ses parents est encore trop proche pour ne pas ressentir le besoin d'une présence auprès d'elle. S'occuper de quelqu'un c'est comme revivre une partie de sa vie qu'on a vu s'envoler trop vite...
Néanmoins, l'épisode précédent a posé de nombreuses questions. Même si la chape de métal s'était abattue au dessus de son esprit à un moment donné, la rouquine avait pu noter de nombreuses choses.
Tout d'abord ses déductions au sujet de Garn et Elwin semblaient se conformer, elle ne connaissait certes pas beaucoup la religion de l'Unique, mais l'attitude des deux hommes parlait pour eux... Quoiqu'ils en disent, il semble qu'on pouvait les rapprocher de ces nouveaux Hérétiques. Ces hommes qui suivaient le "Prophète aux Pieds Nus", un homme dont elle savait bien peu de choses, si ce n'est qu'il lui avait volé quelqu'un de précieux.
A côté de ça, des idées contradictoires se confrontaient dans son esprit, elle ne comprenait pas pourquoi Elwin avait ainsi répondu à ses parents, car elle ne pouvait douter qu'il s'agissait d'eux. Leurs mots semblaient murmures à ses oreilles, comme si ils n'étaient destinés qu'à elle, mais l'homme en avait pourtant saisi tout le sens et avait répondu. Il avait également brisé son cœur en la retenant, brisé toute chance de savoir qui elle était.
Encore maintenant, elle tentait au possible de se détourner de lui, ce qui lui rappelait étrangement le voyage en bateau de Gorm Caladh à Ard Amrach, sauf qu'au lieu de le craindre elle le détestait désormais. Si seulement elle avait pu comprendre pourquoi il avait fait ceci...
Également, bien qu'elle n'ai vu que de façon rapide cette bête immense, une foule de questions se créent dans son esprit à ce sujet, comme un tel monstre peut-il exister, pourquoi semblait-il si irréel...
Enfin, bien que cela la terrifie d'y penser par instant, les questions devront être résolues à un moment ou un autre. Trop de mystères semblent planer autour de ces deux-là, tout comme les mystères et étrangetés semblent converger vers eux, elle en faisait même peut-être parti.
Prenant son courage à deux mains, elle prit finalement le temps d'aller voir Garn pour commencer à mettre les choses au clair, histoire de savoir vers où elle naviguait... Néanmoins, elle le fit lorsqu'elle pouvait se trouver seule en sa compagnie :
"Garn ? Excuse moi de te déranger..."
Visiblement, même pour quelqu'un n'étant pas très observateur, elle n'était clairement pas à l'aise.
"Je ... Je veux dire que j'aurai besoin de parler un peu avec toi si tu as un peu de temps. J'ai besoin de comprendre, de mettre les choses au clair sur ce qui s'est passé réellement, savoir également ce que vous vouliez me dire exactement sur les remparts.
A un moment, tout à l'heure, j'ai entendu Elwin dire que tout ce qui s'était passé ce matin était lié à l'Unique, qu'il suffisait de croire en lui afin de pouvoir comprendre. Quand j'étais jeune, j'habitais à Lorgain, un village de Gwidre certes, mais où très peu de disciples du Temple passaient, les hivers étaient bien rudes et de nombreuses passes pour atteindre le val étaient bloqués par les premières neiges...
Je sais que cela va te sembler étrange que je te demande ça ainsi, mais est-ce que tu pourrais m'en parler un peu ?"
Elle parlait d'une voix hésitante, comme si elle craignait la réaction de son interlocuteur. De même, en énonçant le nom d'Elwin ce fut limite comme si elle le crachait tant rien que le fait de lui dire son nom la mettait mal à l'aise.
Pour elle qui aimait se sentir si mystérieuse par instant et qui aimait se dire qu'elle était capable de comprendre chacun des réactions, elle fut interloquée sur l'instant de sentir les rôles tellement inversés.
A plusieurs reprises, elle tente de connaître son nom.
Même si elle ne se déclare pas garante de la jeune fille, Maëlys s'occupe d'elle autant qu'elle peut. Le souvenir de ses parents est encore trop proche pour ne pas ressentir le besoin d'une présence auprès d'elle. S'occuper de quelqu'un c'est comme revivre une partie de sa vie qu'on a vu s'envoler trop vite...
Néanmoins, l'épisode précédent a posé de nombreuses questions. Même si la chape de métal s'était abattue au dessus de son esprit à un moment donné, la rouquine avait pu noter de nombreuses choses.
Tout d'abord ses déductions au sujet de Garn et Elwin semblaient se conformer, elle ne connaissait certes pas beaucoup la religion de l'Unique, mais l'attitude des deux hommes parlait pour eux... Quoiqu'ils en disent, il semble qu'on pouvait les rapprocher de ces nouveaux Hérétiques. Ces hommes qui suivaient le "Prophète aux Pieds Nus", un homme dont elle savait bien peu de choses, si ce n'est qu'il lui avait volé quelqu'un de précieux.
A côté de ça, des idées contradictoires se confrontaient dans son esprit, elle ne comprenait pas pourquoi Elwin avait ainsi répondu à ses parents, car elle ne pouvait douter qu'il s'agissait d'eux. Leurs mots semblaient murmures à ses oreilles, comme si ils n'étaient destinés qu'à elle, mais l'homme en avait pourtant saisi tout le sens et avait répondu. Il avait également brisé son cœur en la retenant, brisé toute chance de savoir qui elle était.
Encore maintenant, elle tentait au possible de se détourner de lui, ce qui lui rappelait étrangement le voyage en bateau de Gorm Caladh à Ard Amrach, sauf qu'au lieu de le craindre elle le détestait désormais. Si seulement elle avait pu comprendre pourquoi il avait fait ceci...
Également, bien qu'elle n'ai vu que de façon rapide cette bête immense, une foule de questions se créent dans son esprit à ce sujet, comme un tel monstre peut-il exister, pourquoi semblait-il si irréel...
Enfin, bien que cela la terrifie d'y penser par instant, les questions devront être résolues à un moment ou un autre. Trop de mystères semblent planer autour de ces deux-là, tout comme les mystères et étrangetés semblent converger vers eux, elle en faisait même peut-être parti.
Prenant son courage à deux mains, elle prit finalement le temps d'aller voir Garn pour commencer à mettre les choses au clair, histoire de savoir vers où elle naviguait... Néanmoins, elle le fit lorsqu'elle pouvait se trouver seule en sa compagnie :
"Garn ? Excuse moi de te déranger..."
Visiblement, même pour quelqu'un n'étant pas très observateur, elle n'était clairement pas à l'aise.
"Je ... Je veux dire que j'aurai besoin de parler un peu avec toi si tu as un peu de temps. J'ai besoin de comprendre, de mettre les choses au clair sur ce qui s'est passé réellement, savoir également ce que vous vouliez me dire exactement sur les remparts.
A un moment, tout à l'heure, j'ai entendu Elwin dire que tout ce qui s'était passé ce matin était lié à l'Unique, qu'il suffisait de croire en lui afin de pouvoir comprendre. Quand j'étais jeune, j'habitais à Lorgain, un village de Gwidre certes, mais où très peu de disciples du Temple passaient, les hivers étaient bien rudes et de nombreuses passes pour atteindre le val étaient bloqués par les premières neiges...
Je sais que cela va te sembler étrange que je te demande ça ainsi, mais est-ce que tu pourrais m'en parler un peu ?"
Elle parlait d'une voix hésitante, comme si elle craignait la réaction de son interlocuteur. De même, en énonçant le nom d'Elwin ce fut limite comme si elle le crachait tant rien que le fait de lui dire son nom la mettait mal à l'aise.
Pour elle qui aimait se sentir si mystérieuse par instant et qui aimait se dire qu'elle était capable de comprendre chacun des réactions, elle fut interloquée sur l'instant de sentir les rôles tellement inversés.
Re: OdE - 4.3 - Epilogue
Garn était assi, en train de coucher ses idées et remarques sur papiers.
Maëlys était venu à lui, et en un sens cela lui simplifiait la vie. Il n'aurait pas à trouver un prétexte pour l'aborder.
"Garn ? Excuse moi de te déranger..."
Visiblement, elle n'était pas à l'aise.
"Je ... Je veux dire que j'aurai besoin de parler un peu avec toi si tu as un peu de temps. J'ai besoin de comprendre, de mettre les choses au clair sur ce qui s'est passé réellement, savoir également ce que vous vouliez me dire exactement sur les remparts.
A un moment, tout à l'heure, j'ai entendu Elwin dire que tout ce qui s'était passé ce matin était lié à l'Unique, qu'il suffisait de croire en lui afin de pouvoir comprendre. Quand j'étais jeune, j'habitais à Lorgain, un village de Gwidre certes, mais où très peu de disciples du Temple passaient, les hivers étaient bien rudes et de nombreuses passes pour atteindre le val étaient bloqués par les premières neiges...
Je sais que cela va te sembler étrange que je te demande ça ainsi, mais est-ce que tu pourrais m'en parler un peu ?"
Il pose sa plume et sourit à la jeune femme.
"- Viens t'assoire à côté de moi, tu ne me déranges pas." lui dit-il en tapotant le sol à côté de lui de la main.
Avant qu'elle n'ai le temps de venir au plus prés, il range précosioneusement sa plume, son encre et ses notes (aprés y avoir rapidement passé de la poudre absorbant le surplus d'encre). Même s'il y a peu de chance que la jeune femme sache lire, autant ne pas prendre trop de risque. Une fois la jeune femme assise prés de lui, il lui parle calmement, essayant de comprendre ce qu'elle souhaite savoir afin de lui répondre au mieux :
"- En ce qui concerne ce matin, on pourrait rapprocher ce que l'on a vécu dans la brume aux limbes. Les limbes sont un endroit où les âmes des morts sont envoyées. D'aprés le dogme, seul les damnées et ceux n'ayant pas suivi les préceptes du temple y sont envoyés pour l'éternité pour y demeurrer dans le tourment. On dit aussi que les limbes sont aussi peuplées de demons abusant des faiblesses humaines pour nous corrompre. Je pense qu'Elwin voulait parler de cela lorsqu'il te disait que croire en l'Unique t'apporterait des réponses.
D'ailleurs, si ce n'est pas indiscrêt qu'as tu vu ou ressenti lorsque nous étions dans les brumes ? Cela pourrait m'aider à t'éclairer."
Puis ne sachant pas trop pourquoi il pense à cela tout d'un coup, Garn ajoute à l'attention de Maëlys :
"- Au fond de la grotte il y avait un cadavre avec quelques affaires, puique tu t'occupes de la petite tu devrais prendre sa couverture et sa gourde pour elle. C'est là dans le coin avec mes affaires."
Maëlys était venu à lui, et en un sens cela lui simplifiait la vie. Il n'aurait pas à trouver un prétexte pour l'aborder.
"Garn ? Excuse moi de te déranger..."
Visiblement, elle n'était pas à l'aise.
"Je ... Je veux dire que j'aurai besoin de parler un peu avec toi si tu as un peu de temps. J'ai besoin de comprendre, de mettre les choses au clair sur ce qui s'est passé réellement, savoir également ce que vous vouliez me dire exactement sur les remparts.
A un moment, tout à l'heure, j'ai entendu Elwin dire que tout ce qui s'était passé ce matin était lié à l'Unique, qu'il suffisait de croire en lui afin de pouvoir comprendre. Quand j'étais jeune, j'habitais à Lorgain, un village de Gwidre certes, mais où très peu de disciples du Temple passaient, les hivers étaient bien rudes et de nombreuses passes pour atteindre le val étaient bloqués par les premières neiges...
Je sais que cela va te sembler étrange que je te demande ça ainsi, mais est-ce que tu pourrais m'en parler un peu ?"
Il pose sa plume et sourit à la jeune femme.
"- Viens t'assoire à côté de moi, tu ne me déranges pas." lui dit-il en tapotant le sol à côté de lui de la main.
Avant qu'elle n'ai le temps de venir au plus prés, il range précosioneusement sa plume, son encre et ses notes (aprés y avoir rapidement passé de la poudre absorbant le surplus d'encre). Même s'il y a peu de chance que la jeune femme sache lire, autant ne pas prendre trop de risque. Une fois la jeune femme assise prés de lui, il lui parle calmement, essayant de comprendre ce qu'elle souhaite savoir afin de lui répondre au mieux :
"- En ce qui concerne ce matin, on pourrait rapprocher ce que l'on a vécu dans la brume aux limbes. Les limbes sont un endroit où les âmes des morts sont envoyées. D'aprés le dogme, seul les damnées et ceux n'ayant pas suivi les préceptes du temple y sont envoyés pour l'éternité pour y demeurrer dans le tourment. On dit aussi que les limbes sont aussi peuplées de demons abusant des faiblesses humaines pour nous corrompre. Je pense qu'Elwin voulait parler de cela lorsqu'il te disait que croire en l'Unique t'apporterait des réponses.
D'ailleurs, si ce n'est pas indiscrêt qu'as tu vu ou ressenti lorsque nous étions dans les brumes ? Cela pourrait m'aider à t'éclairer."
Puis ne sachant pas trop pourquoi il pense à cela tout d'un coup, Garn ajoute à l'attention de Maëlys :
"- Au fond de la grotte il y avait un cadavre avec quelques affaires, puique tu t'occupes de la petite tu devrais prendre sa couverture et sa gourde pour elle. C'est là dans le coin avec mes affaires."
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MJ: Conan D6
PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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MJ: Conan D6
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Pour Garn ensuite !
Dès qu'elle lui avait adressé la parole, le Sigire avait rangé ses affaires, comme si il donnait une importance toute particulière à ses paroles.
Elle savait que ce qu'elle demandait était quelque peu incompréhensible, lui demander d'en parler, mais elle restait entièrement vague. Comment lui expliquer qu'elle voulait les revoir, qu'elle ne comprenait pas ce qui s'était passé sur cette route, qu'elle avait eu l'impression que ce n'était pas eux puis qu'elle en avait eu l'intime conviction...
Juste avant qu'il ne réponde, un frisson la parcourra. Elle venait juste d'avouer ne pas croire en l'Unique juste devant un Sigire. Elle supplia intérieurement que son instinct ne l'avait pas trompé sur la personne.
Mais rien ne vint, il répondit tranquillement à sa question, certes loin de la réponse qu'elle attendait mais rien dans sa voix ne semblait montrer qu'il ne le savait pas.
Lorsqu'il évoqua Elwin à son tour, elle sentit un spasme lui parcourir le bras et le poignet. Rien que d'entendre le prénom lui rappelait ce qui s'était passé plusieurs heures avant dans la journée.
Puis lorsqu'il finit sa brève explication il ajouta :
"D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret qu'as tu vu ou ressenti lorsque nous étions dans les brumes ? Cela pourrait m'aider à t'éclairer."
Puis l'instant d'après :
"Au fond de la grotte il y avait un cadavre avec quelques affaires, puisque tu t'occupes de la petite tu devrais prendre sa couverture et sa gourde pour elle. C'est là dans le coin avec mes affaires."
Elle acquiesça lorsqu'il parla des affaires pour la petite. Elle n'en savait toujours pas plus sur elle, mais elle espérait toujours autant en apprendre. Comment cette jeune fille avait pu se retrouver ainsi dans la nature, jusqu'à en perdre la parole...
Alors qu'elle avait se relever, la phrase précédente repassa en boucle dans son esprit. Qu'avait-elle ressenti... Elle se sentait toute légère et lourde à la fois rien que d'y penser. Pouvait-elle seulement lui dire tout ce que cela avait déclenché...
Elle hésita puis se lança finalement :
"Je ... Je ne saurais trop dire ce qui s'est passé quand j'étais là-bas. Dans la clairière, j'ai ... j'ai cru reconnaître la clairière non loin du village, les pierres semblaient si similaires, tout semblait être comme il y a plusieurs années. Mais lorsqu'il est apparu, fendant la brume, j'ai su que ce n'était pas lui.
Il avait beau lui ressembler tant, cela ne ressemblait pas, cela ne pouvait être lui.
Dès que j'en ai pris conscience, je me suis sentie comme anesthésiée, comme si je ne sentais plus rien du tout, n'avais plus conscience de ce qui se passait autour de moi. J'ai certes senti ta présence qui me disait de ne pas avancer, mais à côté de ça, je vous suivais, entendant tout au plus quelques mots..
Je sais que cela peut paraître étrange de le dire ainsi. Tu me demandes ce que j'ai vu et ressenti... Et bien au début, je n'ai rien vu et rien ressenti.."
Elle prit une profonde aspiration, sentant sa cage thoracique trop petite pour son corps, comme si son cœur, ses poumons étaient opprimés, avant de reprendre d'une voix qui déraillait légèrement, virevoltant vers les aiguës. Elle continuait sans réussir à s'arrêter :
"Puis, je les ai vu...
Je ne sais pas ce que tu as ressenti à ce moment-là, mais moi je sentais toutes les fibres de mon corps attiré par eux. Mon père et ma mère... Enfin si je peux les appeler comme ça. J'entendais leur murmure à mes oreilles, je les voyais de mes yeux, je sentais leur souffrance et leur bonheur de me retrouver, je voyais tout ça ! J'aurais voulu être avec eux, leur parler, qu'il m'avoue tout ce qui n'avait pas été dit.
Mais il m'a retenu, cet Elwin a brisé tout ce qu'il restait de ma vie. Il m'a bloqué et désormais ils sont partis à jamais... Il a détruit tout ce qu'il pouvait me rester.
Et enfin, après qu'ils m'aient ramenés vers les pierres, j'ai senti comme un apaisement. Je ne peux pas expliquer ce que c'était, j'avais le sentiment que ces pierres m'appelaient à elles, qu'elles me demandaient de me ressaisir, et par dessus cet apaisement il y avait une forme de souffrance, comme si elle m'appelait à elle pour la délivrer."
Désormais, des larmes commençaient à apparaître aux coins de ses yeux, tandis que sa voix partait en vrille de plus belle !
"Comment veux tu m'éclairer avec ça ! Comment veux-tu m'expliquer que ton compagnon m'a tiré loin de ceux qui m'ont élevés, qui ont souffert et qui souffriront désormais pendant des jours voir des années ! Ils sont morts et ils emportent leurs secrets avec eux, et moi je reste derrière, brisée par leurs secrets !"
Elle posa les coudes sur ses genoux puis cacha son visage dans ses petites mains. Son corps était secoué de spasmes tandis que les larmes continuaient de couler.
Au bout de plusieurs minutes, elle se ressaisit lentement. Après une profonde inspiration, elle releva la tête. Elle n'en revenait pas de s'être ainsi livrée à l'homme assis à côté d'elle. Son cœur était plus léger, mais au fond de celui-ci une interrogation restait toujours en place.
Différentes pièces se remettaient en place dans son esprit, comme la nuit précédente à l'auberge... A peine quelques paires d'heures plus tôt.
Sa voix se fit plus dure et dans son regard flottait sûrement la même lueur que lors de cet épisode.
"Garn, Je ... Je me souviens que sur les remparts, tu m'as dit que si j'en avais le courage, je pouvais revenir pour savoir la réalité. Tu m'as mis en garde contre les dangers, mais qu'est ce qui pourrait être plus dangereux que ça ?
Vous disiez que vous aviez remis votre vie entre mes mains en me laissant vous observer, j'ai pu déduire certaines choses mais je n'en suis pas sûr. Mais après cet instant, je n'ai plus envie de me cacher la face, de fuir ce que peut être la réalité."
"Vous disiez sur le rempart que j'étais un risque pour vous. Que je pouvais vous nuire en quelques sortes.
Vous demandiez ma confiance tout comme je demande la votre désormais."
Une fois de plus, elle attendit quelques secondes avant d'enchaîner, si elle se trompait sur ses conclusions, sa vie en serai sûrement très raccourcie..
Elle jeta une dernière fois un coup d’œil autour d'elle pour s'assurer que personne d'autre n'était là, sa voix était froide et déterminée, chose qui était bien rare :
"Ce que je dis est uniquement pour toi. Vous semblez penser que vos vies peuvent reposer entre mes mains, et bien je vous donne la mienne.
Je ne vous ai pas tout dit avant,je pars certes vers le nord, mais pas pour trouver un maître artisan. Je suis sur les routes depuis déjà de nombreuses semaines pour retrouver celui qui doit être mien. Il était parti dans un premier temps à Ard Amrach. Lors de mon arrêt dans cette vile, j'ai pu parler avec son cousin, qui est un fier artisan du bois. Après bien des questions, j'ai réussi à savoir la vérité. Il était parti pour le Nord, à la suite d'autres hommes. Jusqu'à l'Archipel des Cendres.
Il est parti dans le Nord pour la même raison que vous je suppose, pour suivre ce Prophète dont Elwin parle tant...
A moins que vous n'apportiez avec vous le lot d'évènements étranges ?
Mais le fait que tu sois là, cela m'étonne beaucoup, je croyais pourtant les Sigires si... droits dans leur foi?"
Elle se tut finalement après son long discours.
La rouquine n'aurait jamais pensé parler ainsi à coeur ouvert avec l'homme. Coeur ouvert, c'est étrange comme expression, car si elle se trompait, son coeur serait sûrement bientôt ouvert ou calciné...
Elle regarda le Sigire, attendant sa réponse.
Elle savait que ce qu'elle demandait était quelque peu incompréhensible, lui demander d'en parler, mais elle restait entièrement vague. Comment lui expliquer qu'elle voulait les revoir, qu'elle ne comprenait pas ce qui s'était passé sur cette route, qu'elle avait eu l'impression que ce n'était pas eux puis qu'elle en avait eu l'intime conviction...
Juste avant qu'il ne réponde, un frisson la parcourra. Elle venait juste d'avouer ne pas croire en l'Unique juste devant un Sigire. Elle supplia intérieurement que son instinct ne l'avait pas trompé sur la personne.
Mais rien ne vint, il répondit tranquillement à sa question, certes loin de la réponse qu'elle attendait mais rien dans sa voix ne semblait montrer qu'il ne le savait pas.
Lorsqu'il évoqua Elwin à son tour, elle sentit un spasme lui parcourir le bras et le poignet. Rien que d'entendre le prénom lui rappelait ce qui s'était passé plusieurs heures avant dans la journée.
Puis lorsqu'il finit sa brève explication il ajouta :
"D'ailleurs, si ce n'est pas indiscret qu'as tu vu ou ressenti lorsque nous étions dans les brumes ? Cela pourrait m'aider à t'éclairer."
Puis l'instant d'après :
"Au fond de la grotte il y avait un cadavre avec quelques affaires, puisque tu t'occupes de la petite tu devrais prendre sa couverture et sa gourde pour elle. C'est là dans le coin avec mes affaires."
Elle acquiesça lorsqu'il parla des affaires pour la petite. Elle n'en savait toujours pas plus sur elle, mais elle espérait toujours autant en apprendre. Comment cette jeune fille avait pu se retrouver ainsi dans la nature, jusqu'à en perdre la parole...
Alors qu'elle avait se relever, la phrase précédente repassa en boucle dans son esprit. Qu'avait-elle ressenti... Elle se sentait toute légère et lourde à la fois rien que d'y penser. Pouvait-elle seulement lui dire tout ce que cela avait déclenché...
Elle hésita puis se lança finalement :
"Je ... Je ne saurais trop dire ce qui s'est passé quand j'étais là-bas. Dans la clairière, j'ai ... j'ai cru reconnaître la clairière non loin du village, les pierres semblaient si similaires, tout semblait être comme il y a plusieurs années. Mais lorsqu'il est apparu, fendant la brume, j'ai su que ce n'était pas lui.
Il avait beau lui ressembler tant, cela ne ressemblait pas, cela ne pouvait être lui.
Dès que j'en ai pris conscience, je me suis sentie comme anesthésiée, comme si je ne sentais plus rien du tout, n'avais plus conscience de ce qui se passait autour de moi. J'ai certes senti ta présence qui me disait de ne pas avancer, mais à côté de ça, je vous suivais, entendant tout au plus quelques mots..
Je sais que cela peut paraître étrange de le dire ainsi. Tu me demandes ce que j'ai vu et ressenti... Et bien au début, je n'ai rien vu et rien ressenti.."
Elle prit une profonde aspiration, sentant sa cage thoracique trop petite pour son corps, comme si son cœur, ses poumons étaient opprimés, avant de reprendre d'une voix qui déraillait légèrement, virevoltant vers les aiguës. Elle continuait sans réussir à s'arrêter :
"Puis, je les ai vu...
Je ne sais pas ce que tu as ressenti à ce moment-là, mais moi je sentais toutes les fibres de mon corps attiré par eux. Mon père et ma mère... Enfin si je peux les appeler comme ça. J'entendais leur murmure à mes oreilles, je les voyais de mes yeux, je sentais leur souffrance et leur bonheur de me retrouver, je voyais tout ça ! J'aurais voulu être avec eux, leur parler, qu'il m'avoue tout ce qui n'avait pas été dit.
Mais il m'a retenu, cet Elwin a brisé tout ce qu'il restait de ma vie. Il m'a bloqué et désormais ils sont partis à jamais... Il a détruit tout ce qu'il pouvait me rester.
Et enfin, après qu'ils m'aient ramenés vers les pierres, j'ai senti comme un apaisement. Je ne peux pas expliquer ce que c'était, j'avais le sentiment que ces pierres m'appelaient à elles, qu'elles me demandaient de me ressaisir, et par dessus cet apaisement il y avait une forme de souffrance, comme si elle m'appelait à elle pour la délivrer."
Désormais, des larmes commençaient à apparaître aux coins de ses yeux, tandis que sa voix partait en vrille de plus belle !
"Comment veux tu m'éclairer avec ça ! Comment veux-tu m'expliquer que ton compagnon m'a tiré loin de ceux qui m'ont élevés, qui ont souffert et qui souffriront désormais pendant des jours voir des années ! Ils sont morts et ils emportent leurs secrets avec eux, et moi je reste derrière, brisée par leurs secrets !"
Elle posa les coudes sur ses genoux puis cacha son visage dans ses petites mains. Son corps était secoué de spasmes tandis que les larmes continuaient de couler.
Au bout de plusieurs minutes, elle se ressaisit lentement. Après une profonde inspiration, elle releva la tête. Elle n'en revenait pas de s'être ainsi livrée à l'homme assis à côté d'elle. Son cœur était plus léger, mais au fond de celui-ci une interrogation restait toujours en place.
Différentes pièces se remettaient en place dans son esprit, comme la nuit précédente à l'auberge... A peine quelques paires d'heures plus tôt.
Sa voix se fit plus dure et dans son regard flottait sûrement la même lueur que lors de cet épisode.
"Garn, Je ... Je me souviens que sur les remparts, tu m'as dit que si j'en avais le courage, je pouvais revenir pour savoir la réalité. Tu m'as mis en garde contre les dangers, mais qu'est ce qui pourrait être plus dangereux que ça ?
Vous disiez que vous aviez remis votre vie entre mes mains en me laissant vous observer, j'ai pu déduire certaines choses mais je n'en suis pas sûr. Mais après cet instant, je n'ai plus envie de me cacher la face, de fuir ce que peut être la réalité."
"Vous disiez sur le rempart que j'étais un risque pour vous. Que je pouvais vous nuire en quelques sortes.
Vous demandiez ma confiance tout comme je demande la votre désormais."
Une fois de plus, elle attendit quelques secondes avant d'enchaîner, si elle se trompait sur ses conclusions, sa vie en serai sûrement très raccourcie..
Elle jeta une dernière fois un coup d’œil autour d'elle pour s'assurer que personne d'autre n'était là, sa voix était froide et déterminée, chose qui était bien rare :
"Ce que je dis est uniquement pour toi. Vous semblez penser que vos vies peuvent reposer entre mes mains, et bien je vous donne la mienne.
Je ne vous ai pas tout dit avant,je pars certes vers le nord, mais pas pour trouver un maître artisan. Je suis sur les routes depuis déjà de nombreuses semaines pour retrouver celui qui doit être mien. Il était parti dans un premier temps à Ard Amrach. Lors de mon arrêt dans cette vile, j'ai pu parler avec son cousin, qui est un fier artisan du bois. Après bien des questions, j'ai réussi à savoir la vérité. Il était parti pour le Nord, à la suite d'autres hommes. Jusqu'à l'Archipel des Cendres.
Il est parti dans le Nord pour la même raison que vous je suppose, pour suivre ce Prophète dont Elwin parle tant...
A moins que vous n'apportiez avec vous le lot d'évènements étranges ?
Mais le fait que tu sois là, cela m'étonne beaucoup, je croyais pourtant les Sigires si... droits dans leur foi?"
Elle se tut finalement après son long discours.
La rouquine n'aurait jamais pensé parler ainsi à coeur ouvert avec l'homme. Coeur ouvert, c'est étrange comme expression, car si elle se trompait, son coeur serait sûrement bientôt ouvert ou calciné...
Elle regarda le Sigire, attendant sa réponse.
Métajeu a écrit : Le temps pour les premières révélations ! :p
Dernière modification par Maëlys le 11 août 2012, 00:52, modifié 1 fois.
OdE - 4.3 - Epilogue (en cours)
Garn comprend d'avantage ce qui a pousser à Elwin à retenir Maëlys, même s'il s'en était vaguement douté. Au moment des faits, il se rend compte qu'il était complétement froid, insensible.
Le jeune homme pose une main réconfortante sur l'épaule de Maëlys, pensant que cela est la meilleure chose à faire pour la calmer. Il lui donne un morceau d'étoffe afin qu'elle puisse sécher ses larmes. Il lui répond sur l'épisode des brumes, essayant de la convaincre du bien fait des actions de son compagnon de route :
"- Pour l'épisode des brumes, je peux t'affirmer avoir été guidé par mon envie d'aller de l'avant de ne pas m'égarer dans cet endroit. Tes parents ne m'aparaissaient que comme des masses informes de brumes, je ne sais pas mais je suppose qu'Elwin pouvait les voirs. Il faut que j'ai une discussion avec lui. De mon côté, j'ai eu mon lot d'apparitions : des amis, ma famille et toute une série de cadavres brulés. J'ai eu la malchance d'entrer en contact avec l'un d'eux, ou plusieurs. Les contacts étaient froids emplis d'émotions à te déchirer le coeur et le crane. Peut être étaint-ce la haine de ces condamnés au bucher, ou peut être la véritable nature de ces entités. Il est peut être mieux ainsi que tu n'ai pu les toucher.
Quand au cercle de pierre et à la grotte, je serai tenté de dire qu'il s'agissait de sanctuaire ou de cercle de protection. Les demorthens ont sans doute des secrêt qui seraient utile à tous..."
La suite des révélations surprend Garn. Maëlys souhaite en savoir d'avantage sur eux, mais en même temps elle lui révèle sa véritable quête. Vu l'état de la jeune femme, le sigire ne la pense pas capable de mentir.
Il prend une profonde inspiration en fermant les yeux, cherchant les mots pour lui expliquer clairement ce qui se passe sans pour autant l'effrayer ou trop lui en dire.
"- Dans la caverne, comme Elwin le disait, nous avons rencontré le prophète aux pieds nus, ou en tout cas un homme se présentant comme tel. Il essayait de sortir un objet noir, une sorte d'écharde, plantée dans ce que l'on pourrait définir comme un esprit de la nature. Blessé, l'esprit semble avoir créer et envoyé les feondas. Pour en revenir à l'écharde, je suppose qu'il s'agit d'un objet maudit ou possédé avec une conscience propre. J'aurai aimé pouvoir l'étudiée mais le prophète est parti avec.
Tout cela pour te dire que nous transportons un objet à peu près similaire. Elwin le contient, évitant au possible qu'il n'appel des féondas ou nous envoie des rèves emplis d'horreur ou de tentations.
Nous voulons nous rendre à l'archipel des cendres et détruire ensuite cette abomination.
Maintenant que tu sais, le danger peut très bien venir d'une faiblesse de notre gardien et la possible rencontre avec des feondas ou des hommes corrompu par l'objet. Personne n'est à l'abri de ces tentations, j'ai moi même eu l'expèrience des cauchemars envoyé par ce monstre.
Je te laisse imaginer ce qui peux se passer si elle tente des hommes influents ou de pouvoir.
Que ce passerait-il si il donnait des visions à un membre du temple, se faisant passer pour un objet saint ? Nous serions pourchassé...
Tu comprends donc qu'il faut tenir ta langue coute que coute au sujet de cet objet."
Garn a bien pris soin de taire que l'objet en question est la Relique de Mambrun, ne souhaitant mettre au courrant Maëlys de tous leur secret. D'ailleurs il espère ainsi protéger la jeune femme de cette manière tout en la mettant en garde.
Le jeune homme pose une main réconfortante sur l'épaule de Maëlys, pensant que cela est la meilleure chose à faire pour la calmer. Il lui donne un morceau d'étoffe afin qu'elle puisse sécher ses larmes. Il lui répond sur l'épisode des brumes, essayant de la convaincre du bien fait des actions de son compagnon de route :
"- Pour l'épisode des brumes, je peux t'affirmer avoir été guidé par mon envie d'aller de l'avant de ne pas m'égarer dans cet endroit. Tes parents ne m'aparaissaient que comme des masses informes de brumes, je ne sais pas mais je suppose qu'Elwin pouvait les voirs. Il faut que j'ai une discussion avec lui. De mon côté, j'ai eu mon lot d'apparitions : des amis, ma famille et toute une série de cadavres brulés. J'ai eu la malchance d'entrer en contact avec l'un d'eux, ou plusieurs. Les contacts étaient froids emplis d'émotions à te déchirer le coeur et le crane. Peut être étaint-ce la haine de ces condamnés au bucher, ou peut être la véritable nature de ces entités. Il est peut être mieux ainsi que tu n'ai pu les toucher.
Quand au cercle de pierre et à la grotte, je serai tenté de dire qu'il s'agissait de sanctuaire ou de cercle de protection. Les demorthens ont sans doute des secrêt qui seraient utile à tous..."
La suite des révélations surprend Garn. Maëlys souhaite en savoir d'avantage sur eux, mais en même temps elle lui révèle sa véritable quête. Vu l'état de la jeune femme, le sigire ne la pense pas capable de mentir.
Il prend une profonde inspiration en fermant les yeux, cherchant les mots pour lui expliquer clairement ce qui se passe sans pour autant l'effrayer ou trop lui en dire.
"- Dans la caverne, comme Elwin le disait, nous avons rencontré le prophète aux pieds nus, ou en tout cas un homme se présentant comme tel. Il essayait de sortir un objet noir, une sorte d'écharde, plantée dans ce que l'on pourrait définir comme un esprit de la nature. Blessé, l'esprit semble avoir créer et envoyé les feondas. Pour en revenir à l'écharde, je suppose qu'il s'agit d'un objet maudit ou possédé avec une conscience propre. J'aurai aimé pouvoir l'étudiée mais le prophète est parti avec.
Tout cela pour te dire que nous transportons un objet à peu près similaire. Elwin le contient, évitant au possible qu'il n'appel des féondas ou nous envoie des rèves emplis d'horreur ou de tentations.
Nous voulons nous rendre à l'archipel des cendres et détruire ensuite cette abomination.
Maintenant que tu sais, le danger peut très bien venir d'une faiblesse de notre gardien et la possible rencontre avec des feondas ou des hommes corrompu par l'objet. Personne n'est à l'abri de ces tentations, j'ai moi même eu l'expèrience des cauchemars envoyé par ce monstre.
Je te laisse imaginer ce qui peux se passer si elle tente des hommes influents ou de pouvoir.
Que ce passerait-il si il donnait des visions à un membre du temple, se faisant passer pour un objet saint ? Nous serions pourchassé...
Tu comprends donc qu'il faut tenir ta langue coute que coute au sujet de cet objet."
Garn a bien pris soin de taire que l'objet en question est la Relique de Mambrun, ne souhaitant mettre au courrant Maëlys de tous leur secret. D'ailleurs il espère ainsi protéger la jeune femme de cette manière tout en la mettant en garde.
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PJ: [OdE] Arthwr (aka Garn Faernor) ** en pause **, [Mekton Z] Elbert "Storm" Falck - Jeune psionique & métalleu
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OdE - 4.3 - Epilogue (avec Garn)
L'artisane se contracta dès qu'elle sentit la main se poser une fois de plus sur son épaule. Elle hésita un instant, puis son chagrin reprit le dessus. Elle se pelotonna contre l'homme, cherchant chaleur et réconfort qu'elle n'avait connu depuis longtemps.
Elle écouta les paroles du Sigire avec attention, comme si une nouvelle vérité s'ouvrait devant elle. Après tout, elle avait donc raison, toutes ses déductions se confirmaient, les deux hommes étaient des hérétiques, des hommes comme Erwan...
Elle laissa ses pensées divaguer avant de continuer :
"Je ... Bien sûr que je comprends. Je n'ai jamais cherché à vous nuire tu sais, je dois même avouer que j'ai plutôt pensé le contraire dès le début, lorsqu'Elwin m'avait regardé si étrangement à l'auberge...
Tu parles de cet objet comme une sorte d'objet attirant les Féondas. Je me souviens sur le navire avant que l'on atteigne Amliù, j'avais ressenti quelque chose qui ... je ne sais pas trop comment dire ... comme si cela jaillissait d'Elwin. C'est, enfin je ne veux pas paraître folle, c'est ça qui se passe lorsque "ton porteur" perds le contrôle ?
Pourquoi ne pas enterrer cet objet dans un endroit reculé dans ce cas-là pour être sûr que personne ne le retrouve ?"
Elle réfréna sa curiosité quelques secondes pour laisser le temps à Garn de répondre avant d'enchaîner :
"Garn ? Dis-moi, quand nous nous sommes rencontrés, vous aviez un autre compagnon, Merle si ma mémoire est bonne. Que lui est-il arrivé entre Ard-Amrach et ici ?
Et. Vous allez donc jusqu'à l'Archipel des Cendres ? Je sais ce que vous avez pensé de moi jusque-là, mais est-ce que je pourrais faire la route en votre compagnie. Je ne dis pas que je serai des plus utiles, mais j'ai de quoi me débrouiller et sûrement vous aider, dit-elle en décochant timidement un sourire."
Elle se releva lentement avant de dire :
"Je vais aller m'occuper de la petite alors. J'espère qu'elle m'en dira plus à son sujet. Ce qui lui est arrivé semble si étrange. Quoique, je ne devrais pas vous dire ça, car bon depuis que vous ai rencontré, la définition de normal pourrait être largement revue..."
Elle s'éloigna de quelques pas, se retourna et ajouta à demie voix :
"Garn ? Est-ce que tout cela pourrait rester juste entre nous deux, s'il te plaît ?
Et... Si j'en viens à faire route avec vous, je sais très bien que je ne suis pas douée à manier les lames comme toi ou Elwin, mais je sais utiliser ma tête et parler. Est-ce que tu pourrais m'apprendre à me défendre plus habilement par la suite, car si je poursuis ma route avec vous, j'ai l'impression qu'une balade tranquille au bord de l'eau ne soit pas à l'ordre du mois. Et, tu pourras me parler un peu plus de votre Unique et votre Prophète ? Rien ne presse bien sûr, mais j'ai envie que tu m'en parles."
Elle écouta les paroles du Sigire avec attention, comme si une nouvelle vérité s'ouvrait devant elle. Après tout, elle avait donc raison, toutes ses déductions se confirmaient, les deux hommes étaient des hérétiques, des hommes comme Erwan...
Elle laissa ses pensées divaguer avant de continuer :
"Je ... Bien sûr que je comprends. Je n'ai jamais cherché à vous nuire tu sais, je dois même avouer que j'ai plutôt pensé le contraire dès le début, lorsqu'Elwin m'avait regardé si étrangement à l'auberge...
Tu parles de cet objet comme une sorte d'objet attirant les Féondas. Je me souviens sur le navire avant que l'on atteigne Amliù, j'avais ressenti quelque chose qui ... je ne sais pas trop comment dire ... comme si cela jaillissait d'Elwin. C'est, enfin je ne veux pas paraître folle, c'est ça qui se passe lorsque "ton porteur" perds le contrôle ?
Pourquoi ne pas enterrer cet objet dans un endroit reculé dans ce cas-là pour être sûr que personne ne le retrouve ?"
Elle réfréna sa curiosité quelques secondes pour laisser le temps à Garn de répondre avant d'enchaîner :
"Garn ? Dis-moi, quand nous nous sommes rencontrés, vous aviez un autre compagnon, Merle si ma mémoire est bonne. Que lui est-il arrivé entre Ard-Amrach et ici ?
Et. Vous allez donc jusqu'à l'Archipel des Cendres ? Je sais ce que vous avez pensé de moi jusque-là, mais est-ce que je pourrais faire la route en votre compagnie. Je ne dis pas que je serai des plus utiles, mais j'ai de quoi me débrouiller et sûrement vous aider, dit-elle en décochant timidement un sourire."
Elle se releva lentement avant de dire :
"Je vais aller m'occuper de la petite alors. J'espère qu'elle m'en dira plus à son sujet. Ce qui lui est arrivé semble si étrange. Quoique, je ne devrais pas vous dire ça, car bon depuis que vous ai rencontré, la définition de normal pourrait être largement revue..."
Elle s'éloigna de quelques pas, se retourna et ajouta à demie voix :
"Garn ? Est-ce que tout cela pourrait rester juste entre nous deux, s'il te plaît ?
Et... Si j'en viens à faire route avec vous, je sais très bien que je ne suis pas douée à manier les lames comme toi ou Elwin, mais je sais utiliser ma tête et parler. Est-ce que tu pourrais m'apprendre à me défendre plus habilement par la suite, car si je poursuis ma route avec vous, j'ai l'impression qu'une balade tranquille au bord de l'eau ne soit pas à l'ordre du mois. Et, tu pourras me parler un peu plus de votre Unique et votre Prophète ? Rien ne presse bien sûr, mais j'ai envie que tu m'en parles."
Re: OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
Le plus simplement du monde, Garn répond à Maëlys.
"- Je ne sais pas ce qui se passe quand il perd le controle. Le plus simple est que tu le lui demande.
Quand à l'idée d'enterrer cet objet, on a déjà essayé. Là où il était à pousser une plante dotée d'une volonté propre - un feond. Des innocents sont morts à cause de cette erreur. Enfin, c'est une autre histoire..."
Le jeune homme est surpris par la seconde question de la jeune femme.
"- Merle... Je ne sais pas. C'était un Vecteur chargé d'apporter la parole du Prophète, de Soustraine, par dela monts et vaux. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé à Ard-Amrach. Nos chemins se sont simplement croisé et mélé un instant. J'aimerai t'en dire plus, mais je n'en sais rien."
Lorsque Maëlys le quitte, Garn lui répond :
"- Tu peux compter sur mon silence. Quand au catéchisme et à l'entrainement martial, je pourrai t'en donner les bases ou consolider tes connaissances pendant le voyage.
Une dernière chose, puisque tu à choisi de prendre soin de la petite, fait de ton mieu pour qu'elle puisse se contrôler et parler correctement. Je n'ai aucune envie d'avoir à refaire ce que j'ai fait dans les grottes."
"- Je ne sais pas ce qui se passe quand il perd le controle. Le plus simple est que tu le lui demande.
Quand à l'idée d'enterrer cet objet, on a déjà essayé. Là où il était à pousser une plante dotée d'une volonté propre - un feond. Des innocents sont morts à cause de cette erreur. Enfin, c'est une autre histoire..."
Le jeune homme est surpris par la seconde question de la jeune femme.
"- Merle... Je ne sais pas. C'était un Vecteur chargé d'apporter la parole du Prophète, de Soustraine, par dela monts et vaux. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé à Ard-Amrach. Nos chemins se sont simplement croisé et mélé un instant. J'aimerai t'en dire plus, mais je n'en sais rien."
Lorsque Maëlys le quitte, Garn lui répond :
"- Tu peux compter sur mon silence. Quand au catéchisme et à l'entrainement martial, je pourrai t'en donner les bases ou consolider tes connaissances pendant le voyage.
Une dernière chose, puisque tu à choisi de prendre soin de la petite, fait de ton mieu pour qu'elle puisse se contrôler et parler correctement. Je n'ai aucune envie d'avoir à refaire ce que j'ai fait dans les grottes."
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Re: OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
Maëlys écouta son compagnon de voyage parler puis elle prit le temps de réfléchir avant de répondre.
Oh que cela pouvait être simple de poser des questions à Elwin mais rien que d'y penser cette bile amère remontait comme à chaque fois. Comment pourrait-il comprendre l'importance de ce qu'elle aurait voulu savoir. Comment pouvait-il deviner que toute sa vie ne semblait être rien depuis qu'il le lui avait avoué...
"En parler avec Elwin ... Oui, peut-être, plus tard sûrement, il est sûrement occupé je pense, et puis la petite m'attend..."
"Je te remercie alors dans ce cas, à une époque je n'aurais jamais cru déposer ainsi ma vie entre les mains de quelqu'un d'autre, et surtout pas de toi, tu m'en excuseras j'espère. Mais bon, nous pouvons dire que les évènements ont fait que les choses évoluent...
Toi comme moi devons sûrement voir que nos premières impressions de l'un sur l'autre n'étaient peut-être pas des plus fondées...
Enfin plus ou moins, ajouta-t-elle avec un sourire"
Ses pensées retournèrent vers la petite sauvageonne lorsqu'il en parla. Elle qui était tellement intrigante, elle n'avait rien appris d'elle, tout au plus avait-elle acquis un semblant de confiance mais elle espérait plus que tout que cela change dans les jours à venir.
La rouquine lui dit finalement :
"Quant à la petite, je vais voir ce que je peux faire. Je ne suis pas une Damàthair, je peux juste essayer de la rassurer et voir si je peux l'aider. Après, votre attitude à toi, Elwin, Grirav et cet Homme et Demi y seront pour beaucoup. Si vous vous montrez agressif ou vindicatif, il n'y a pas de doute qu'elle réagira pareil...
Mais tu as ma parole, je vais m'occuper d'elle."
Oh que cela pouvait être simple de poser des questions à Elwin mais rien que d'y penser cette bile amère remontait comme à chaque fois. Comment pourrait-il comprendre l'importance de ce qu'elle aurait voulu savoir. Comment pouvait-il deviner que toute sa vie ne semblait être rien depuis qu'il le lui avait avoué...
"En parler avec Elwin ... Oui, peut-être, plus tard sûrement, il est sûrement occupé je pense, et puis la petite m'attend..."
"Je te remercie alors dans ce cas, à une époque je n'aurais jamais cru déposer ainsi ma vie entre les mains de quelqu'un d'autre, et surtout pas de toi, tu m'en excuseras j'espère. Mais bon, nous pouvons dire que les évènements ont fait que les choses évoluent...
Toi comme moi devons sûrement voir que nos premières impressions de l'un sur l'autre n'étaient peut-être pas des plus fondées...
Enfin plus ou moins, ajouta-t-elle avec un sourire"
Ses pensées retournèrent vers la petite sauvageonne lorsqu'il en parla. Elle qui était tellement intrigante, elle n'avait rien appris d'elle, tout au plus avait-elle acquis un semblant de confiance mais elle espérait plus que tout que cela change dans les jours à venir.
La rouquine lui dit finalement :
"Quant à la petite, je vais voir ce que je peux faire. Je ne suis pas une Damàthair, je peux juste essayer de la rassurer et voir si je peux l'aider. Après, votre attitude à toi, Elwin, Grirav et cet Homme et Demi y seront pour beaucoup. Si vous vous montrez agressif ou vindicatif, il n'y a pas de doute qu'elle réagira pareil...
Mais tu as ma parole, je vais m'occuper d'elle."
Re: OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
HRP a écrit :Fin de la discussion ? ? ?
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Re: OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
Métajeu a écrit : Ok pour moi, je repars pour une semaine de toute façon, si on a d'autres choses à se dire, ce sera à partir de l'auberge :p
A moins que tu ne veuilles t'envoler avec ta colombe...
Re: OdE - 4.3.3 - Epilogue (Garn + Maëlys)
Elle parle de qui la ^^ ?