MJ a écrit :1. Garn
Au bout de longues heures de méditation, Garn parvint à glisser physiquement dans les Limbes. Il découvrait une réalité distordue de l'usine, un environnement de couloirs oppressants. Ici "l'air", ou du moins ce qui en faisait office pulsait de vibrations semblables à des battements de coeur qui devenaient de plus en plus fort. Quelle misère... la porte fermée dans le monde physique l'était ici aussi... Par contre... son intuition lui disait que sa discipline de Marcheur des Limbes devait lui permettre d'agir, de courber la réalité dans cette dimension. Ce n'était peut-être pas facile, mais il pouvait tenter le coup...
... cela ou partir à la recherche d'Erwan.... dans les couloirs sombres des Limbes...
** Les choses semblent pires que ce a quoi j'avais pensé. C'est un véritable monstre qui se trouve ici ! D'ailleurs sait on quelle taille a la pierre enfermée ici ?Métajeu a écrit :Lors du passage dans les limbes, a titre de comparaison, comment est la relique de Mambrun ?
Avec le ressenti actuel de Garn, je comprends que le fardeau est insignifiant comparé a ce qui se trouve ici. Est-ce dans cet ordre d'idée ?
Se pourrait-il que toute les pierres ne soit en fait qu'une seule entité dispersée ? ... Je n'ai pas le temps de réfléchir a cela, je dois continuer ! Avance ! **
L'un des battements, sans doute plus puissant que les autres, le sort de ses réflexions. Il n'y a pas de temps a perdre. Garn parcours les couloirs torturés de l'usine. L'air vibre, les murs et la terre vivent, comme s'il était a l'intérieur d'un monstre géant. C'en est a se demander si les canalisations contiennent quelques fluides nécessaires a cette chose.
Bientôt, le pèlerin arrive a l'endroit de la porte. Ses espoirs sont déçus, a la place d'un passage se trouve la même porte verrouillée. ** Quelqu'un veut vraiment que cette chose reste prisonnière ici, a moins qu'elle ne cherche a se protéger de moi. Dois-je avancer ou chercher Erwan ? S'il cherche a faire ses preuves, il sera parti vers la pierre... **
Garn s'approche de la porte, la touche prudemment de la main droite. Il réfléchit un instant. Il se concentre pour infléchir cette réalité : un monde onirique ou plutôt cauchemardesque, un reflet du monde physique. Si cette porte est la c'est que quelqu'un l'y a mise. Le jeune homme ne cherche pas a briser cette dernière, simplement passer a travers ou modeler sa matière temporairement afin de pouvoir passer. Un pari risqué, mais cela permettrait de contenir la pierre s'il s'agit effectivement d'une protection pour le monde extérieur, l'inconvénient est de se retrouver bloqué et seul de l'autre coté.