OdE - Chap. 6.6 - Révélations finales

[Avrock]

Beaucoup de chose, beaucoup d'attentes de ses compagnons qui ne voyaient la qu'une chose simple et facile a réaliser. Garn n'a qu'une connaissance incomplète de ce monde de cauchemars et des lois qui le régisse. Comment faire au mieux: essayer l'idée de Kevan qui semble completement folle ou tenter de le purifier en espérant que cela fonctionne? Il reste l'idée de lui façonner un nouveau corps mais sa personnalité en sera altérée et il sera potentiellement dangereux.

" Bon, commençons... Que ceux qui veulent y participer se donnent la main et forme un cercle autour d'Erwan et de son hôte. Vous répèterez après moi et y mettraient tout votre cœur et vos convictions."
Garn, devant mené la cérémonie et donner l'exemple, prend la main de Maelys et tend sa seconde vers Kevan et Amy.

Une fois le cercle formé et ses compagnons prêt, il commence la prière et les suppliques rituelles laissant le temps entre chaque vers a ses compagnons de répéter:
" Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.

Amen"

Lorsque la prière est terminée, Garn ferme les yeux est commence a psalmodier pour lui. Il continue ses invocations afin d'invoquer le miracle de purification:
"Père Créateur, Unique, entend la requête de tes serviteurs et délivre cette âme des maux qui la tourmentent. Pardonne lui et accorde lui la paix pour qu'il trouve les portes de ton royaume."

C'est alors que dans un dernier effort, il laisse son esprit frôler celui de Kevan afin de connaitre la route route de la "prison" de l'Unique. Il insuffle ensuite une poussée sur l’âme nouvellement purifiée afin de lui donnée la route ou de l'envoyée la bas.
C'est avec du mal que Garn rejoint ensuite son corps meurtri, gisant au sol inconscient, du sang coulant de sa bouche et de son nez...

Désolé pour le manque d'inspiration pour la prière...
Et s'il y a besoin de cramer des PS pour y arriver, alors grillons les. Ce qui me fait penser que s'il y a des PeX pour cette BA, ils seront réinvestis pour acheter les PS utilisés.

[Wolfen]

Garn avait commencé à prier, n'y connaissant pas grand chose Kevan essaya de coller au mieux à ce qui se passait. Il essaya de mémoire de recréer le voyage qu'il avait fait. Heureusement pour lui, il avait une très bonne mémoire, il recrée ainsi son départ depuis la douche, le passage au dessus des limbes désolées, l'arrivée dans cette zone de sérénité, la neige, ce froid protecteur et apaisant.
Avec toute la force spirituelle qu'il pouvait avoir, il essaya d'ouvrir au maximum son esprit pour que Garn puisse y puiser ce dont il a besoin, et au passage pourquoi pas, contempler ce qu'il a contemplé.

Répétant les paroles dites par Garn, il gardait en tête toutes les images.

" Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.

Amen"

Code : Tout sélectionner

En espérant que ça marche. Pour le PS s'il en faut un, comme on est tous dans la boucle je propose un investissement partagé. Vu que ça coute 3XP, avoir 3 joueurs qui sacrifient 1XP me semble honnète non ?

[Amnèsya]

Amy puisa dans sa force vitale, dans sa rage de vivre et de protéger tous le monde.
Elle ferma les yeux... et chercha par tous les moyens a trouver cette flamme... Pour une fois, personne ne meurt... Le mysticisme ce n'était pas son fort... Mais ce n'était pas grave, elle avait confiance. Elle savait que si quelqu'un quelque chose regardais en elle, il n'y verrait que sa bienveillance et sa volonté de se racheter...

Elle connaissait évidement pas de prière alors elle se concentra en silence...

[Maëlys]

Maëlys avait du mal à réaliser ce qui se passait devant elle, écoutant les paroles de Garn, elle posa son regard sur Erwan avant de lui dire :

"On est là pour toi, on est là pour t'aider à retrouver le repos que tu mérites."

Puis elle posa sa main gauche dans celle d'Erwan, attendant que la personne à sa droite ne ferme le cercle qu'ils tentaient de constituer.
D"une façon ou d'une autre, elle ne savait pas trop ce qui allait se passer, mais elle espérait par dessus tout qu'elle pourrait guider ainsi l'âme jusqu'à un endroit où il pourra reposer en paix, ou à défaut ne plus avoir à ressentir la terreur imposée par ces Limbes.
Lorsque le cercle se referma, elle commença à suivre la litanie. Il s'agissait de son premier contact avec les arcanes de l'Unique, elle qui n'avait jamais rien connu à ce sujet par le passé, on peut dire que c'était une entrée dans la matière assez perturbante mais surtout qui devait en valoir la peine.

"Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.

Amen"

Tout en récitant ces mots qui n'avaient pas réellement de sens profond pour elle, elle chercha à se détendre afin d'être à l'affût du moindre évènement.

[Iris]

Tous ici avaient conscience de l'horreur des Limbes, qu'ils l'aient expérimentée personnellement ou qu'ils aient toutes les raisons de croire ceux qui les avaient arpentées. Une dimension nocturne, tourmentée, chaotique, insensées, une copie grimaçante et avide du vivant. Le temps et l'espace y étaient distordus, les consciences des défunts pris au piège. En théorie les gens de bien étaient reconnus par l'Unique, mais Maëlys avait pu constater que les choses n'étaient pas si simple. D'ailleurs qu'était l'Unique au regard de Limbes immenses, où les abominations et les damnés étaient légions ? Si son action bienveillante était aussi réelle que la vision de Kevan pouvait le laisser espérer, alors il (elle ou ça) était bien isolé, peut-être autant que ce petit groupe d'humains à l'existence fragile qui décidaient de se lever contre l'absolu et l'impossible.

Unis, ils se rassemblaient, ignorants, athées, croyants pétris de certitudes fragiles et peut-être illusoires... pour réaliser un acte symbolique. Libérer une âme. Simplement pour prouver que c'était possible et que cela valait la peine d'agir.

Le monde était fou, incompréhensible, insensé... à eux de lui donner du sens, de créer un ordre, une ligne directrice, une dynamique à même de courber le cours chaotique d'un probable négatif, auquel ils ne pouvaient se résoudre.

Une prière, geste futile en soi, mais qui devenait fort lorsqu'il était le signe visible d'une intention déterminée d'un groupe, uni en dépit de leurs origines, parcours et personnalités pour accomplir quelque chose de plus grand qu'eux, mettant en commun leurs ressources et leur énergie. Une vibration, un souffle, un chant. Dans le chœur les battements de cœur se synchronisaient pour ne former plus qu'une volonté au présent. Désormais, ce qu'ils allaient vivre serait une expérience commune, en osmose, dans une communion fusionnelle. Ils comprenaient qu'ils n'étaient qu'une parcelle, une goutte d'eau dans l'océan. L'énergie, le flux était partout, il était un souffle... mais ils voyaient, ils sentaient également que les ancres étaient comme des dards, des crochets venimeux reliés à un chancre dévoreur, une tumeur, excroissance d'une intensité violente et redoutable. Pourtant, cette chose, cette présence étouffante faisait comme écho à leur identité, à leur être. Tout ce qui en eux se révoltait contre la fusion du groupe se trouvait comme... étrangement en harmonie avec les Limbes. Un concentré de désir de vie et de mort...

Cette révélation qui venait en eux comme l'eau imprègne une éponge, comme une évidence limpide, la lumière qui traverse une vitre, était véhiculée par une infinité de visions, de fragments sensoriels déments.

...

Puis vint la montagne... combien de temps s'était écoulé ? ... impossible à dire...

...

Ils n'avaient tous ici que quelques instants avant de retrouver leur enveloppe charnelle... et il fallait répondre à des questions liées pour l'âme qu'ils avaient guidée ici. Que voulait-elle ? Que voulaient-ils ? Quel était l'objectif ? ... Rejoindre la lumière du grand tout ? ... ... Si oui, alors l'âme errante avait encore un ultime voyage à accomplir, pour aller bien au-delà de la montagne blanche qui n'était pas le bout du chemin, mais l'accompagner là-bas c'était courir le risque de l'y suivre pour de bon...

...

[Amnèsya]

Usuellement, Amy aurait fui devant l’abîme qui s'ouvrait devant...
Elle ne se serait jamais sentis assez forte, assez solide et sure d'elle et de ces convictions pour affronter une telle expérience. Si elle était loin d'avoir trouvée sa place dans le monde et encore moins dans la société, trop inapte à se fermer et à se protéger elle même, elle avait quand même une certitude : Dans tous les cas, les limbes n'étaient pas sa place... Son âme déjà trop fragile pour affronter seulement la réalité ne pouvait espérer survivre dans ce monde où l'essence même de tous création n'était qu'horreur et souffrance, torture et avidité...
Alors pourquoi risquer sa vie, si éphémère et évanescente pour cet être, cette chose, peut être car elle n'avait même pas réussi à entrevoir qu'elle était sa vrai nature... qui lui était complètement inconnu et probablement bien plus qu'indifférent...

Ça, c'est surement ce qu'aurait fait l'autre Amy... Celle qui lui avait permis de survivre... Celle avec qui elle partageait la culpabilité que ceux qui était resté à sa place...

Mais pas pour cette fois...
Elle avait une arme qu'elle avait perdu depuis bien longtemps dans les cris et les douleurs qui hantait sa tête... La conviction... La conviction que l'on pouvait agir, la conviction que tout n'était pas écrit... La conviction que... les mots finissaient par ne plus pouvoir se former dans son esprit...

Après tout, ils venaient de déclarer la guerre à la haine et l'absurdité du monde... n'étaient-ils pas simplement stupide de vouloir conférer un sens à ce qu'il n'en avait pas et n'était probablement pas destiner à en avoir? Mais quelle plus belle utopie, quelle plus belle preuve de courage et de détermination que de combattre inexplicable et la folie et l'absurde par l'absurde? Commencer une bataille par un sauvetage d'une âme totalement ignorante?... Cela donnait un autre sens à l’expression combattre le mal par le mal...
S'ils n'étaient pas capable de sauver une pauvre âme perdue... Autant, s'arrêter... Et abandonner l'espoir futile et illusoire qu'elle aussi serait sauver...

Encore une fois, elle s'aventurait dans un terrain en totale inconcience de ce qui pouvait l'attendre... Mais c'était son choix... l'un des premiers qu'elle prenait, aussi paradoxale que cela puisse paraître en toute connaissance de cause...

Cela faisait longtemps qu'elle avait compris que la vie comme la mort ne faisait finalement qu'une seule chose indissociable, indestructible l'une de l'autre...

Elle perdit peu a peu conscience de son corps, pour plus être imprégnée de cette lumière limpide et cristalline, éblouissante et pure... Probablement qu'au millieu de ce déluge de sentiments, elle se perdit elle même, et probablement qu'en l'absence de ces compagnons... Elle se serait égarée bien trop loin dans le mystique et le divin pour en revenir indemne... Mais elle était à la fois seule avec elle même et cette tempête, et à la fois elle sentais la chaleur et la puissance de ces volontés liées par l'espoir, le désir... celles de ses âmes perdues comme ils s'étaient présenté au début, luttant pour trouver un chemin alternatif...

Cependant, elle sentait qu'elle, qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur... Au moindre faux pas, les ancres n'attendaient que l’occasion pour s'enfoncer dans son âme si vulnérables et pourtant si téméraire...

Puis la tempête se déchaina, mais au lieu de la déchirer au contraire, elle semblait la soigner... et chasser les mauvais vents pour l'accueillir dans cette irréalité...
Il lui sembla qu'on lui demandait des choses, qu'on lui demander de s'expliquer... Une voix bienfaisante et pourtant d'une incroyable puissance
"- Que voulait-elle ? Que voulaient-ils ? Quel était l'objectif ? ... Rejoindre la lumière du grand tout ? ... ".

Comment répondre, comment ne pas être jugée comment expliquer... Elle n'était qu'elle même et n'avait pour seule valeur que celle de son âme... Elle ne pouvait répondre à toute ces questions...
Leur objectif... l’apparant sauver ce faux Erwan, lui éviter qu'il continue à endurer le pire... Le réel, se sauver elle même... Elle ne le cachait pas et ne l'avait d'ailleurs jamais caché...

Que voulaient-ils? Elle ne le savait pas trop... Leur probable objectif commun était certainement la volonté de créer un lendemain meilleur... Après chacun avait sa propre motivation... Que voulait - elle? Elle ne le savait pas trop... Mais finalement, peut être simplement "Comprendre"... Comprendre pourquoi, comprendre comment, comprendre la rédemption, comprendre tu simplement...

Quand au reste... Elle ne pouvait simplement pas formuler d'avis cohérent trop de chose la dépassait...
"Pour le reste, je crois que je suis là pour croire et faire confiance... Alors c'est le moment de commencer... Je suis prête à allez jusqu'où il faudra pour que cela marche... Même si risquait ma vie pour rien, ce n'est pas mon truc... cela ne sert à rien de sauver une vie pour en perdre une autre... Le chemin c'est ensemble qu'il est beau de le faire...

[Maëlys]

Elle avait cru au début que rien ne se passerait. Mais cela n'avait été qu'éphémère.

Celle qui se nommait Maëlys, provenant d'un lointain village dans le sud de Gwidre connu sous le nom de Lorgaìn, n'aurait jamais pensée assister à une telle chose. Elle qui aurait normalement dû poursuivre toute sa vie dans son village, reprenant l'atelier de son père adoptif afin de perpétuer la tradition qu'il lui avait enseigné, trouvant un mari digne et tendre... se retrouvait finalement à l'autre bout du royaume de Gwidre, dans une usine magientiste désaffectée avec un groupe des plus hétéroclite, un sigire défroqué, un magientiste, une varigale sortant à peine du 3e cercle, un suppôt du Temple ne sachant que dispenser menace et mort, d'autres compagnons tous aussi mystérieux les uns que les autres.
Mais bien que tous différents, c'est êtres avaient une sorte de mission en commun en cet instant, donner le repos à une âme afin qu'un vivant puisse revenir. Une tâche noble en soit mais lourde de conséquences et surtout que personne n'aurait imaginé possible.

Et c'est en faisant en s'unissant ainsi pour délivrer celui qui habitait Erwan qu'elle vit la montagne dont Kevan avait parlé. Elle se demandait quasiment si elle ne rêvait pas tant les sensations lui semblaient si ... normales et humaines, d'une certaine façon elle avait l'impression de se retrouver chez elle lorsque les premières neiges commençaient à tomber des hautes montagnes.
Hésitante, elle ne savait trop où se placer, elle était consciente que ceci n'était pas son monde, qu'elle n'y avait pas sa place. Laissant prendre à l'âme qui habitait Erwan son envol, elle se permit de lui dire :

"Désormais, nous ne pouvons plus rien faire, c'est toi qui peut choisir le chemin qui sera le tien.
Cela sûrement ici que nos chemins vont se séparer, je ne peux t'accompagner sur cette voie, ce n'est pas la mienne, pas encore du moins."

Puis elle se tut, lui laissant la possibilité de continuer son chemin ou de parler encore quelques peu.

Intérieurement, elle avait encore plus peur d'une chose, les évènements à venir lorsqu'Erwan serait revenu pour de bon...

[darkbaron]

Celui que l'on avait nommé l'espace de quelques heures Erwan, alors qu'il avait emprunté le corps et le nom d'un autre, regardait la montagne avec un mélange de crainte et d'admiration, se demandant si c'était bien là-bas qu'il devait se rendre. Qu'allait-il vraiment y trouver ? Il y avait tant d'incertitude dans cette voie et, pourtant, il avait promis à celle qu'il aimait de l'emprunter. En dépit de son hésitation, il ne comptait pas parjurer. Non, il devait tenir parole... Pour Maëlys, pour Erwan, pour leurs amis... Pour sa propre sérénité, peut-être. C'était pour ça qu'ils étaient tous là, qu'ils avaient tous risqué leur vie... Pour le salut de l'âme d'un ignoble individu qui avait volé le corps de leur ami. Plus il y pensait et plus il trouvait cela absurde, au point de ne pouvoir s'empêcher de sourire intérieurement. La force de l'amitié et la bonté pouvaient-elles donc transcender la vie et la mort ? Il en avait bien l’impression...

Il se tourna vers Maëlys après que celle-ci lui ait adressé la parole et lui adressa un sourire avant de répondre calmement :

"Oui, nos chemins se séparent désormais, Maëlys, mais je sais que nous nous reverrons un jour. Peu importe quand, à dire vrai, car je peux attendre l'éternité sans le moindre problème... Prends donc le temps de vivre, le plus longtemps possible, et de trouver le bonheur ! Après tout ce que tu as fait, tu le mérites amplement. J'espère que tout se passera bien pour toi et que tu te souviendras de moi en bien. Ne me vois pas comme l'homme qui a failli te voler Erwan par pur égoïsme, mais comme l'âme égarée qui a vu la lumière de l'espoir grâce à toi. Sans toi, je n'aurais pas pu goûter de nouveau aux joies de la vie..."

Il se tourna de nouveau vers la montagne en souriant tendrement et ajouta :

"Il est maintenant temps que je parte... Adieu, mon âme sœur."

Il se dirigea alors vers la montagne, non sans avoir adressé un dernier regard et un bref signe de la main au groupe...

[Maëlys]

Les paroles de l'âme créèrent comme un écho dans le cœur de Maëlys, lui tirant quelques larmes au passage.

Elle ne le voyait pas tel qu'il le craignait, c'était une véritable personne, perdue et dans le besoin qu'elle avait vu. Une personne qui ne désirait qu'un havre de paix après une longue agonie, une personne qui avait trouvé un moyen de se reconstruire. Mais ce n'était pas une option qui pouvait perdurer car quelque soit la chose qu'elle recherchait, elle ne pouvait l'accorder en sachant qu'Erwan souffrirait à côté.

Finalement elle lui dit :

"Adieu, nous nous reverrons peut-être un jour dans une meilleure situation."

[Iris]

L'âme errante et anonyme qui avait voulu prendre l'identité du grand amour de Maëlys s'en allait pour un voyage dont elle ne reviendrait pas, mais elle était libérée des peurs et des tourments des Limbes.

Cet acte était un symbole, la preuve qu'il était possible d'agir. Pour tous les témoins de cet événements, cela revenait à passer de 0 à 1. Même si ce n'était que 1%, même si cela restait presque impossible, c'était tout de même possible, ils pouvaient y arriver, ils pouvaient changer les choses.

Un vertige chaud, l'instabilité de l'état de leur voyage les prit. La tiédeur, celle de leur chair vivante, entretemps tombée au sol. Ils s'éveillaient assoiffés, des heures après le début de ce voyage.

Tout était fini, presque.

Erwan était de nouveau lui-même, le premier debout. Mais désormais il regardait Maëlys avec une expression douloureuse. Pour lui quelque chose était brisé, et rien ne pourrait jamais le réparer. C'était fini entre eux. Elle aimait un être qui lui avait volé son corps, elle l'avait cru, et ne l'aurait peut-être même pas sauvé, ou essayé de le sauver si Garn et Kevan n'avaient pas été là.

C'était fini. Il ne l'emmènerait pas à Fionnfuar. Il prendrait un cheval et repartirait seul. Il ne souhaitait même pas particulièrement lui faire ses adieux, il n'y avait plus rien à dire.


... Désormais Maëlys serait libre de rester avec ses amis maraudeurs exorcistes et magientistes. A elle de faire sa vie comme elle l'entendait, loin de lui. Le plus loin possible.

...

+4 XP pour tout le monde, direction le 7.0 !