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OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 10 sept. 2013, 14:33
par Iris
Erwan avait pris le temps de se reposer, de prier à l'écart, de se laver, de réparer son matériel et de discuter avec les officiels de la ville, du moins ceux auxquels il avait eu accès. Il avait acheté des vivres, préparé son cheval et reçu plus tôt la visite de Kevan.

Demain il partirait de bon matin.


...

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 10 sept. 2013, 22:58
par Amnèsya
"Il ne restera rien
Tous est vécu en vain
Vous pouvez partir tard
Ou bien mourir demain
Vous pouvez boire de l'eau
Vous pouvez boire du vin

La vie est ainsi faites
Et lorsque tous s'arrête
Plus rien de nos bazars
Plus rien de nos conquêtes
Plus rien des idéos
Plus rien des idées bêtes

Pas plus que de trésors
Plus rien de notre corp
Ni haine ni regard
Ni regrets ni remords
Que l'on soit mort idiot
Intelligent ou fort

Plus une trace de vous
Millionnaires ou sans sous
Le blabla les dollars
La couleur ou le gout
Disparaitrons si tôt
Quand disparaitra tous

Sans raison sans morale
Ni le bien ni le mal
Le néant le trou noir
Il ne restera que dalle
Si le rien est un sot
Le tout est son égal

Même si l'on a tous vu
Même si l'on a rien su
Si l'on a voulut croire
Craignant d'être déçu
Si l'on a cru le beau
Ou si on a rien cru

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
Et ne prend pas ma main

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
On peut partir demain

On implore le soleil
Et pour lui c'est pareil
Ça peut faire des milliards
D'années qu'il s'émerveille
Pour lui aussi banco
Le jour la mise en veille

Puis on cri à la lune
Elle ne nous répond qu'une
Explication barbare
Nous savons que chacune
Ou chacun sans cadeaux
Va vivre pour des prunes

Si j'ai grandit sans foi
Si j'ai vécut sans loi
SI je garde l'espoir
De finir avec toi
Mon rêve un jour se clôt
Tous se terre, tous s'en va

On fait voeux d'abstinence
Ou se nourrit d'outrance
On vit dans le hazard
On prévoit tout d'avance
On est froid on est chaud
On a peur on confiance

On passe des années
À se chercher paumés
On se sort du brouilard
On se voit entouré
On comprend le coeur gros
Que tous vas s'oublier

Puis le temps d'un sourire
On aperçois le pire
Celui qui sans égard
Nous emmènes à viellir
C'est le temps d'un sanglot
C'est le temps d'en finir

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
Et ne prend pas ma main

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
On peut mourir demain

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
Et ne prend pas mes mains

Il ne restera rien
Il ne restera rien
Il ne restera rien
On va crever demain

ET un jour tous finis
Même l'infini s'enfuie
On vis ici on part ailleurs
On s'en soucit
On a vrai on a faux
On l'admet puis on rit

Il ne restera rien
Si vous écoutez bien
Ces messieurs dames l'histoire
C'est en tous cas la fin
D'une chanson dont bientôt
Il ne restera rien"

Les ogres de Barback....

Cette chanson pouvait à elle seule résumer la vie d'Amy... Et probablement de bon nombre de personnes... Mais encore une fois elle aurait plus faire sienne de cette maxime qui bien plus qu'un leitmotiv semblait lui coller à la peau... Il ne restait rien des pierres, il ne restait rien d'Elwin, -Elle avait su que le rouquin s'appelait comme cela.... Et il ne restait rien d'Erwan... Plus rien de cet amour qui avait fait que Maëlys avait parcouru la moitié de Tri Kazel pour le retrouver, plus rien de cette ferveur qui avait illuminé sa foi...
La vie, la haine, l'homme était encore passé par là et plus rien de brillait... Si ce n'est la haine pure... implacable dans sa destruction des êtres et des sociétés...

Elle ne sais pas si elle avait en vie d'en gerber... mais elle ne pouvait restait impassible dans la tragédie qui se déroulait devant elle... Quel gâchis... Elle savait bien qu'aucune solution n'était la bonne et que de tous façons tous se payent un jour ou l'autre... De son points de vue cela la rassurée d'une certaine manière, elle en avait tant donné... Mais ce qu'elle voyait là, c'est qu'encore une fois le prix des choses étaient exorbitant... ironiquement, ils avaient prouvé que l'impossible était possible, que l'inconcevable était réalisable... Et pourtant, l'évident restait encore incontournable... Il avait bravé la mort, il avait accompagné ce spectre par delà les limbes, Ils avaient forcé le destin à suivre la route qu'ils voulaient créer... Et ils échouaient là au pied du mur devant un simple sentiment... Une simple question d'humeur... Juste devant une fierté de mâle jalousé... et qui réduisait à néant, l'exploit qu'ils avait chèrement conquis au prix de leur volonté unie...

Depuis ce triste incident, Erwan n'avait pas desserré les dents, pas dis un seul mot, n'adressant même plus la parole à Maëlys. Et il était évident que tous les deux en souffrait... De son point de vue, Erwan avait toujours été quelqu'un qui ne savait pas où il avait mal... Maintenant, c'était clair pour lui comme les autres... mais à quoi bon suivre cette route? Elle qui avait toujours tous gâcher, elle qui ne supportait pas le bonheur elle le voyait avec effroi se perdre sur cette route vaine et malheureuse qu'elle avait elle même bien trop longtemps arpenter... Ironiquement, vu l'a où cela l'avait mené, c'est certainement la première fois qu'elle appréciait de ne croire en rien... Elle préférait cela à la perte des Illusions d'Erwan... En quelques sortes elle le comprenais et espérait pouvoir lui tendre la main... Ce n'était pas de la pitié qui l'animé... Elle ne se saurait pas permis de juger cet homme brisé... Elle n'était jamais passé par les limbes... Mais elle avait vécu bien d'autres choses qui pouvait s'en apparenter, de loin... Quant à la trahison c'était son pain quotidien, et il fallait toute sa naïvé et sa haine de la haine pour qu'elle accepte encore de retenter le coup... encore et toujours...

Il était sur le départ... Mais sur ce chemin ce n'était qu'un faux départ... L'occasion se fit... Il était seul sur assis sur un banc, elle était là par hasard, Corentin dans ses bras... Depuis quelque temps, elle avait découvert que lui aussi connaissait la jalousie...
Elle s'assit près de lui... Il s'écrata... Ils ne s'étaient jamais aimé mais de toute façon c'était la fin... Demain, chacun d'eux prendrai leur chemin de leur coté pour le meilleur ou pour le pire... Si pour elle, elle espérait le meilleur, elle redoutait le pire pour cette âme désillusionnée... Elle tenta de lui sourire, de ce sourire mélancolique et pourtant touchant... de ceux qui n'ont plus rien que la possibilité d'en rire..

Seul sur son banc le regard fixe les cheveux blancs
Il ausculte le temps aux yeux des gens indifférents
Son visage recouvert décimé par la vie
Les couleurs manquèrent, on le teinta de gris
L'homme en question est un homme c'est certain
L'homme sans maison vit une vie de chien
De temps à autre décroche pourtant un sourire
Voyant s'articuler toutes ces poupées de cire
Une vision, un flash, un instant de bonheur
Se dissipent les tâches car son esprit est ailleurs
La révolution lui importe vraiment peu
Sachant que sa maison se trouve plus haut plus près des cieux

Une vie qui s'envole
Des moments qui se meurent
Une vie qui décolle
Pour un nouvel ailleurs

Seul sur son banc, le regard fixe, les cheveux blancs
Misérable mendiant, autour de toi les Jean Valjean
Chacun pour soi et Dieu pour tous
Garde pourtant la foi en subit les secousses
Un esprit solitaire qui ne se confie pas
Marié, célibataire, orphelin, ou papa ?
Comment justifier camoufler le fait qu'aujourd'hui
Un homme est condamné car prisonnier de sa vie
Une vision, une larme, un instant de rancoeur
Souvenirs pour seule arme bientôt le monde meilleur
La révolution lui importe vraiment peu
Sachant que sa maison se trouve plus haut, plus près des cieux
Dabatcha'zz, Les misérables

Oui je sais. Je chante mal... Mais c'était la chanson la chanson préféré de Van... C'était mon mentor... Il m'a sauvé la vie, et puis il s'est sacrifié pour moi... Pour me permettre de survivre, encore et toujours... Il avait une phrase qu'il répétait souvent, Tous fini par s'arranger... Mais en mal...

Je crois qu'encore une fois il ne croyais pas si bien dire... Alors c'est comme cela que cela doit finir? Chaqu'un de votre coté, rongé par le remords et la haine?... Je sais qu'on ne pourra jamais être sur la même longueur d'onde toi et moi... Mais je dois quand même t'avouer cela... Tu avais raison... Il y a bien quelqu'un quelque chose la haut, la bas qui veille sur nous... Et il semble qu'effectivement il faille se battre pour elle... Je ne sous pas douée pour tout cela, et comprendre ne fais pas partie de mes compétences, mais toi, tu l'avais compris... Tu as su que quelque chose n'allait pas et que cette chose valait la peine de tout plaquer, de tous lâcher... ta vie, ton avenir...
J'aurai pensé que toi mieux que quiconque aurait pu comprendre les choix que nous avons fait... Après tout, on a juste vous sauver tous le monde, on a juste voulu éviter les dommages collatéraux irréversibles... On a jute voulu démontrer que l'impossible était possible... prouver que ce futur de haine et de violence était une alternative... Maëlys n'a pas l'âme d'une assassine, toi et moi avons suffisamment de sang sur les mains pour savoir que tu ne voulais pas qu'elle porte une telle cicatrice... Aucun de nous ne savions ce que nous faisions à ce moment là... Alors finalement, ce n'est peut être pas si cher payé non? tu ne comptais quand même pas que cela soit gratuit? Tu reviens quand même des limbes... C'est pas donné à tout le monde...
Alors franchement tu n'espérais quand même pas que cela se passerait comme cela... Une lettre... Et je ne suis jamais aller dans les limbes, mais je penses pouvoir concevoir une peu les souffrances et le désespoirs que tu as vécu... Il n'y a rien à faire et faut pouvoir vivre avec...

Et c'est certainement cela le plus triste... Il n'y a plus rien à faire et c'est ca qui est triste... Mais personne n'est responsable de ce qui est arrivé, ni toi ni Maêlys... Je crois que j'ai déjà tenté de te le dire mais la haine cela n'apporte rien... et comme tu le vois, elle vient bien assez tôt... Alors crois en ce que tu veux, démerde toi comme tu le peux... mais ne hais personnes... Sinon tous aura été fait en vain... et tu risques de t'éloigner de ce qui compte le plus pour toi... Le vrai unique...
Il te reste cela et c'est certainement pas si mal... Il ne reste plus qu'à te lever et à faire de grande chose... Encore faut'il une base solide..
"

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 11 sept. 2013, 09:33
par Iris
Amy avec son chien arriva en commençant à chanter.

... Erwan soupira et attendit qu'elle ait fini, hésitant à plusieurs reprises à se trouver un autre banc... la gamine avait vraiment une case en moins... Certes elle avait quelque chose de fort dans sa présence, mais en l'état c'était plutôt brouillon... peut-être que c'était ça qui avait poussé Kevan à intéresser à elle ? ... Il avait le double de son âge, à la louche, et avait plutôt la tête sur les épaules. Donc... soit les filles immatures étaient son point faible (pourquoi pas ?), soit il voyait en elle du potentiel. Dans tous les cas, Erwan ne se sentait pas vraiment concerné et...

Ah non, en fait, passé la chanson, elle se mit à débiter un discours.

... Nouveau soupir d'ennui... il n'écoutait pas vraiment... Tiens on voyait les premières étoiles... La môme aurait dû faire barde, ça lui allait bien mieux que varigal. Dans ce job on est censé la fermer durant des jours et savoir écouter, elle faisait tout l'inverse. Elle balançait tellement de trucs, qu'il n'était même pas sûr de se rappeler du début quand elle eut (enfin) fini.

" Si tu veux te faire comprendre, faudra apprendre la concision un de ces jours. Tu aurais bien plus de succès comme barde si tu tiens à balancer des chansons et des discours interminables."

" Tu as des problèmes avec le sens de la vie ? Va en parler avec Kevan, il fera un bon mentor, et évite qu'il meure pour toi comme le précédent, parce que c'est un homme de valeur, du genre dans le monde a besoin."

" Maintenant, fais-moi plaisir, et arrête de te mêler de ce qui te regarde pas. J'ai vu le monde depuis les Limbes. On peut sentir les émotions et presque les pensées des vivants, c'est comme ça que ces saloperies de spectres savent à qui s'en prendre. Je sais que Maëlys m'a entendu, je sais ce qu'elle a dit à l'imposteur quand ils étaient seuls et qu'elle connaissait la vérité. Alors, arrête de faire la morale aux autres et occupe-toi de toi, et de ton chien."

... c'est vrai ça, Corentin n'avait pas totalement récupéré ! Durant le voyage entre l'usine et Kermodhran, la quantité de viande récoltée avait été assez réduite... et les chasseurs tiraient pas mal la tronche à l'idée que tout revienne à un chien alors que le groupe humain, lui aussi sous-alimenté était nombreux. Résultat il n'avait eu que les abats et les os. De même ici, coincés au campement, ce n'était pas vraiment l'opulence... et un gros chien a un gros appétit.

Ce qu'Erwan essayait de dire, avec le tact minimaliste du gars qui n'est poli que parce que son interlocutrice est la copine d'un homme qu'il respecte, c'était qu'elle ferait mieux de d'abord gérer ses problèmes à elle avant d'essayer de trouver une solution à ceux des autres.


Quant à l'extrême Empathie d'Amy, en principe, elle devrait lui permettre de comprendre que les émotions d'Erwan au sujet de Maëlys étaient plutôt : déception, dégoût... plutôt que haine... même s'il y avait une énorme dose de désamour et de la colère. Elle devait en théorie aussi avoir vaguement (au moins) perçu que lui dire de ne pas haïr, de se comporter comme ci ou ça, l'énervait pas mal alors que la première partie du discours l'ennuyait seulement.


Si Amy ne prenait pas l'initiative de partir, ce serait lui qui quitterait les lieux : il n'avait aucune envie de discuter. C'était une véritable corvée et là, il avait réussi à rester à peu près poli, ça suffisait à ses yeux.

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 11 sept. 2013, 14:54
par Amnèsya
Amy avait ses défaux... Probablement ses qualités, enfin elle commençais à en douter te temps en temps... Mais elle savait qu'ils étaient arrivé à la croisé des chemins...

D'autant plus qu'elle ne savait que faire de cette information...
J'ai vu le monde depuis les Limbes. On peut sentir les émotions et presque les pensées des vivants, c'est comme ça que ces saloperies de spectres savent à qui s'en prendre. Je sais que Maëlys m'a entendu, je sais ce qu'elle a dit à l'imposteur quand ils étaient seuls et qu'elle connaissait la vérité.

Si c'était vrai, elle comprenait Erwan... Si c'était le lieu elle aurait crié ENFIN... Mais bizarrement, elle s'en abstenait... Et il avait fallu qu'elle se laisse aller... Vraiment elle s'était promis de ne pas lui faire la morale... Mais ses mots avait largement outrepassé ses promesses... Décidément tenir parole n'était pas son truc...

"Au revoir"

et puis un peu plus loin à la cantonade

"Tu sais t'es quand même pas facile... Quand je suis direct tu te vexes, et quand je prends des précautions tu t'endors."

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 11 sept. 2013, 15:53
par Avrock
Durant un moment de libre, loin des autres, Garn trouve Erwan et essaie d'entamer la conversation. Étant donné que le jeune homme compte ne pas trainer par ici, Garn va directement au but:
" Erwan, peut-on parler un instant ? Je souhaiterai t'accompagner a Fionnfuar.

J'ai accompli ma quête, la pierre maudite que je portais n'existe plus. Je sais que les Réformés enquêtent sur les pierres et je pense pouvoir aider.
Maintenant je sais que mon passé ne sera pas d'une grande aide pour vous rejoindre, aussi j'aimerai que tu m'aide a rejoindre les rangs des Réformés. "

Départ de Garn

Publié : 11 sept. 2013, 20:45
par Iris
Amnèsya a écrit :"Tu sais t'es quand même pas facile... Quand je suis direct tu te vexes, et quand je prends des précautions tu t'endors."
Erwan regarda la fille qui s'éloignait et en venait vraiment à se dire qu'elle était dingue. En tous cas, il n'allait pas s'embêter avec ça plus longtemps... Et déjà Garn venait à son tour lui parler. Décidément, l'imminence du départ lui donnait un succès fou !

Alors que voulait-il ?
Avrock a écrit :" Erwan, peut-on parler un instant ? Je souhaiterai t'accompagner a Fionnfuar.

J'ai accompli ma quête, la pierre maudite que je portais n'existe plus. Je sais que les Réformés enquêtent sur les pierres et je pense pouvoir aider.
Maintenant je sais que mon passé ne sera pas d'une grande aide pour vous rejoindre, aussi j'aimerai que tu m'aide a rejoindre les rangs des Réformés. "
"Pfiou... je ne m'attendais pas trop à ça... Kevan aussi souhaite en savoir plus, dans une certaine mesure, et lutter contre les ancres des Limbes. Il m'a fourni un rapport décrivant ce qui s'est passé. Je comptais le présenter à mes supérieurs, mais si tu m'accompagnes, ça me va aussi. "

" Attends-toi à ce qu'on te pose beaucoup de questions. Ton passé de sigire pourrait nous aider durant cette guerre, et même si tu ne veux pas te mêler de combats, il faut avoir conscience du fait que tu n'y couperas pas : il y aura des gens qui te demanderont d'aider. Tu es un élu, et ta présence parmi nous pourrait galvaniser les troupes, avoir un rôle très favorable pour le moral des troupes. Tu seras mis en avant. Même si ton rôle est dans l'étude et la lutte contre les ancres, tu auras du mal à rester discret et à l'arrière-plan. Des gens comme toi ou Kevan sont bien trop précieux dans une période comme celle-ci pour rester dans l'ombre."

" Je serais heureux et honoré que tu viennes nous rejoindre et nous aider. Il y a tant à faire !"

...

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 12 sept. 2013, 10:22
par Avrock
" Me voila rassuré, notre rencontre et les évènements de l'usine avait jeté un froid entre nous. Nous allons pouvoir repartir sur une nouvelle base. "
Garn sourit a Erwan.

" Pour ce qui est des questions, toute personne avec un tant soit peu de bon sens les posera pour s’assurer qu'il n'y a aucun danger.
Quand a mon rôle parmi vous, je comprends ce que tu veux dire pour la motivation des troupes mais il va falloir que je travaille un peu mon aisance vocale voir que j'apprenne a commander pour cela. Dans tout les cas, je pense que l'on me briefera avant toute chose.
Et j'y pense, on aura aussi le cas d'Assilius a traiter...

C'est pas tout ça, mais je crois que tu as des préparatifs a faire pour le voyage. Moi aussi d'ailleurs.
On se retrouve demain a l'aurore prés des portes de la ville ? "


Après la réponse d'Erwan, Garn s'en retourne alors au camp de réfugié pour préparer ses affaires et prévenir Kevan et ses camarades de sa décision.

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 12 sept. 2013, 10:32
par Iris
Erwan acquiesça. Il n'était pas follement heureux, mais ça allait.

"Alisius nous le paiera. Il ne perd rien pour attendre."

" Très bien, nous ferons route ensemble. J'imagine que tu prendras un des deux chevaux restants... sans ça, tu risques d'avoir du mal à me suivre... "

Et puis, ils appartenaient aux Réformés, donc en laisser un à Kevan, c'était gentil, mais voilà, pas la peine d'en faire trop dans la générosité non plus.

" A demain matin, après Albine."

... désormais le groupe se scindait... pour avoir des chances d'en savoir plus... et de pouvoir agir pour l'avenir...

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 22 sept. 2013, 11:26
par Iris
... Il ne restait plus que Maëlys qui envisageait encore de parler à Erwan...


... le ferait-elle ? ...

Re: OdE - Chap. 7.2 - A propos d'Erwan

Publié : 28 sept. 2013, 14:22
par Maëlys
Une fois que Garn s'était entretenu avec Erwan pour l'accompagner puis qu'il était revenu pour en parler avec Maëlys à la petite demeure où ils logeaient, Maëlys s'arma de courage afin d'enfin parler avec Erwan. Cela faisait bien trop longtemps qu'elle repoussait cette confrontation qui lui faisait peur d'une façon ou d'une autre.

Décidée, elle salua Garn puis sortit à la recherche d'Erwan. Au bout de plusieurs minutes, elle le trouva, non loin de l'endroit qu'on leur avait assigné.
S'approchant, elle entama la discussion :

"Bonsoir Erwan, j'ai croisé Garn tout à l'heure. Alors comme ça, vous comptez faire la route ensemble ?"

Puis, lui laissant le temps de répondre, elle reprit ensuite sur un autre ton :

"Tu comptes toujours rester ainsi vis à vis de moi ?"