Je ne note intentionnellement pas le résultat des jets
Publié : 21 mai 2014, 21:04
Pandross suivit à distance les silhouettes de Lyrielle des Atours et Garn Faenor qui déambulaient dans les jardins dans la sombre douceur de la nuit qui tombait.
Garn ne doutait pas qu'elle fût sincère et d'ailleurs ce qu'elle disait paraissait une simple évidence. Hélas, elle pouvait aussi dire la vérité et être la meurtrière car la roseraie n'était qu'une partie des jardins...
" Je suis barde comme vous dite, je connais bien des récits qui font état de créatures et d'événements étranges. Là où les demorthèn voient l'intervention des esprits de la nature, les adeptes de l'Unique interprètent en fonction de leur religion... En Reizh l'influence des occultistes grandit. J'ai eu l'occasion de lire le Manuel de la Lune Noire de Steren Slaìne. Je la trouve assez convaincante mais j'ai l'intuition qu'elle ne va pas assez loin."
Certes elle ne développait pas spécialement ce qui concernait sa propre expérience, mais globalement elle semblait dire qu'elle était ouverte à l'étrange, sans qu'il fût spécialement courant à l'entendre.
" Je préfèrerais ne pas influer sur le cours de l'enquête. Ma position de médiatrice requiert ma neutralité et dans un contexte aussi tendu, comme vous le soulignez à juste titre, je n'aimerais pas émettre d'avis alors que je serais peut-être amenée à devoir diriger des débats difficiles. La nouvelle de votre changement d'allégeance et de votre relation à la victime a été portée à ma connaissance. Je ne souhaite pas vous juger hors d'un procès, et ne peux pas non plus agir d'une manière qui conduirait une partie ou des témoins des débats à se plaindre qu'une version défendue aurait pu être soufflée par moi pour aider à la défense d'un accusé..."
Garn avait l'impression qu'elle disait vrai, mais qu'il y avait des subtilités qui dépassaient le seul souci de rester neutre, sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui lui échappait.
Pour la même raison, elle déclina la proposition de Garn de recevoir sa "faveur" , sans que Garn sûr si c'était par désir de garder ses distances, par perplexité générale quant à la proposition elle-même ou pour des motifs plus inavouables tels que la culpabilité ou la peur...
Sans s'émouvoir particulièrement, elle répondit : " J'ai été un temps dans la roseraie avant de rejoindre ma chambre. Compte-tenu de l'heure incertaine à laquelle a eu lieu le crime, je crains de ne pas être la seule à n'avoir aucun alibi."Garn Faernor a écrit :Ma Dame, j'ai sollicité une entrevue avec vous dans le cadre de l’enquête du meurtre du Commandeur Earn Melian.
Ma premiere question n'est qu'une formalité : où êtiez vous et que faisiez vous le soir du meurtre? Je vous crois innocente, aussi cette question n'est comme je l'ai dit qu'une formalité.
Garn ne doutait pas qu'elle fût sincère et d'ailleurs ce qu'elle disait paraissait une simple évidence. Hélas, elle pouvait aussi dire la vérité et être la meurtrière car la roseraie n'était qu'une partie des jardins...
Garn Faernor a écrit :Comme vous le savez, le corps du maitre Sigire a été retrouvé au bas des remparts, portant sur lui des marques de griffes d'une taille colossale. Certains de mes co-enquéteurs pensent a une arme d'une facture étrange, ou peut être même un maitre épéiste, de mon côté je privilégie une piste surnaturelle.
En votre qualité de barde et ayant beaucoup voyagé, avez vous déjà eut affaire a des éléments dépassant la compréhension humaine ?.
" Je suis barde comme vous dite, je connais bien des récits qui font état de créatures et d'événements étranges. Là où les demorthèn voient l'intervention des esprits de la nature, les adeptes de l'Unique interprètent en fonction de leur religion... En Reizh l'influence des occultistes grandit. J'ai eu l'occasion de lire le Manuel de la Lune Noire de Steren Slaìne. Je la trouve assez convaincante mais j'ai l'intuition qu'elle ne va pas assez loin."
Certes elle ne développait pas spécialement ce qui concernait sa propre expérience, mais globalement elle semblait dire qu'elle était ouverte à l'étrange, sans qu'il fût spécialement courant à l'entendre.
Garn Faernor a écrit :Je privilégie donc cette piste métaphysique car je crois que personne ne serait assez stupide pour commettre un acte comme celui-ci durant des négociations si tendues. Quel est d'ailleurs votre avis sur la question ?
" Je préfèrerais ne pas influer sur le cours de l'enquête. Ma position de médiatrice requiert ma neutralité et dans un contexte aussi tendu, comme vous le soulignez à juste titre, je n'aimerais pas émettre d'avis alors que je serais peut-être amenée à devoir diriger des débats difficiles. La nouvelle de votre changement d'allégeance et de votre relation à la victime a été portée à ma connaissance. Je ne souhaite pas vous juger hors d'un procès, et ne peux pas non plus agir d'une manière qui conduirait une partie ou des témoins des débats à se plaindre qu'une version défendue aurait pu être soufflée par moi pour aider à la défense d'un accusé..."
Garn avait l'impression qu'elle disait vrai, mais qu'il y avait des subtilités qui dépassaient le seul souci de rester neutre, sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui lui échappait.
Pour la même raison, elle déclina la proposition de Garn de recevoir sa "faveur" , sans que Garn sûr si c'était par désir de garder ses distances, par perplexité générale quant à la proposition elle-même ou pour des motifs plus inavouables tels que la culpabilité ou la peur...