OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté

Rassemblement des parties achevées de la chronique d'Iris dans l'univers des Ombres d'Esteren.

Une relique maléfique est convoitée par le Temple et un groupe de rebelles cherche à la détruire autant qu'à en apprendre plus sur ses pouvoirs dans un climat de guerre civile sur le point d'éclater en Gwidre.
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Iris
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OdE - Chroniques d'Helefrt 1.1 - Le prix de la liberté

Message : # 289Message Iris
25 mars 2011, 16:20

Dans les montagnes. Le groupe de voyageur avait quitté les terres de Mambrun en Gwidre, une ville bordant la Forêt des Murmures et venait pour certains de plus loin encore. Ils savaient qu'ils n'y aurait pas de retour et craignaient de ne pas arriver à destination. Ils essayaient de presser le pas, de ne pas s'attarder mais il n'était pas facile de faire route avec une femme enceinte et d'autres qui n'avaient pas l'expérience de la vie hors des cités. Ils étaient guidés par un varigal qui se demandait si lui-même allait pouvoir remettre les pieds en Gwidre après cela. Il ne faisait que son travail pour mener ses clients à bon port, mais à Mambrun il avait entendu dire que le Frère Charogne avait été vu assez peu de temps auparavant, fallait-il craindre qu'il se mêlât lui aussi de cette affaire ?

Il valait mieux éviter les routes et chemins trop fréquentés, autant délaisser Dearg et Fearil ou Melwan... Helefrt ? ... Ce n'était pas pratique, mais bien peu passaient par là... Il fallait longer la Forêt des Soupirs par les sentiers dans les contreforts des montagnes. De là, ils devraient atteindre Terkhên... Voir ensuite ce que voulaient les voyageurs, aller à Tulg Naomh ou se faire oublier à Osta-Baille ? Cette dernière était sans doute la meilleure solution, mais il n'était pas là pour en juger.

D'abord faire étape à Helefrt.


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Helefrt, printemps.

Les feuillages recouvraient de nouveau les arbres, les fleurs des sous-bois étaient un enchantement tandis que les troupeaux de moutons accueillaient de nombreux agneaux adorables, de même que les truies mettaient bas, des porcelets au regard brillant et qui couraient de tous les côtés à une vitesse proprement étonnante au regard de leur taille. Ce n'était pas tout, les canards, les oies, les poules, en fait toute la nature semblait célébrer le retour de la vie et de la belle saison. Il n'y avait guère de paix à cette époque de l'année, il fallait surveiller les animaux, labourer les champs, semer, préparer les potagers, tailler, préparer... A Helefrt, tout le monde avait de quoi s'occuper du matin au soir et même ceux qui n'avaient pas comme fonction principale le travail de la terre contribuaient au moins en amenant les repas, en aiguisant les outils, en donnant un coup de main aux réparations, ... Dans ce contexte plutôt joyeux ceux qui avaient des compétences médicales au sens large se retrouvaient à s'assurer que les jeunes animaux naissaient dans de bonnes conditions et étaient bien en forme, quitte à préparer des infusions vétérinaires. C'était également la saison des premières cueillettes d'herbes médicinales qui serviraient pour soigner les malades durant l'automne et l'hiver prochain. Même si le ciel était clair, le temps ensoleillé et doux, il était nécessaire d'être prévoyant et de déjà préparer la prochaine saison froide.

Au village, la Damathair Gairech devait surtout surveiller les tous jeunes enfants car ceux qui avaient déjà atteint un âge de raison et une certaine robustesse accompagnaient souvent les membres de leur famille pour les aider, c'était d'ailleurs la même chose durant la période des moissons : tous les bras disponibles étaient appelés aux champs. En définitive, elle n'avait en ces jours pour seule compagnie "adulte" celle des vieux qui l'aidaient à surveiller les petits tout en s'occupant à de menus travaux manuels. La fille du chef, Murni, se trouvait également dans les parages avec son bébé qu'elle nourrissait au sein, le regard perdu dans le lointain à se demander quand "son" varigal reviendrait...

L'Ansaleir Uryen, le demorthèn Tagd et le barde Hafgan étaient tous crottés de terre, se retrouvant pour une pause dans une clairière à proximité du champ d'Uryen, à partager une gourde de cidre de Tagd et un casse-croûte en discutant de la pluie et du beau-temps, plaisantant au sujet du magientiste Finn et de l'inutilité de leurs inventions en général.

...

Tout était calme mais à quelques heures de là seulement désormais, un groupe de voyageurs amenait des questions et des choix qui pouvaient n'être qu'anecdotiques ou devenir tragiques pour cette paisible communauté qui cherchait à rester hors des manœuvres politiques et des controverses, tranquille dans son val, sans noble pour dicter sa conduite, sans personne pour les taxer ou les menacer.


Libres.
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DaemonChrno
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté

Message : # 365Message DaemonChrno
29 mars 2011, 03:58

Un jeune homme est dans les champs entrain d'aider les autres villageois à travailler. Bien plus fin que les autres personnes qui l'entourent, il dénote un peu par sa carrure. Cheveux bruns en bataille, le visage envahie par une armée de taches de rousseur, deux yeux couleur noisette regardent de temps en temps vers le village à la recherche d'une silhouette qui ne se découpera jamais plus sur l'horizon.

*Un an déjà qu'elle est partie, et je n'arrive toujours pas à oublier ...* songe Neven tout en continuant à travailler.

Le visage du jeune apprenti se crispe au macabre souvenir qui lui frôle l'esprit. Secouant la tête pour chasser l'idée comme on chasserais une mèche de cheveux de ces yeux, il se remet aussitôt à la tâche.

*Je n'aurais rien pu faire pour empêcher ce qui est arrivé, mais je n'arrive pas à oublier ...* Inconsciemment, Neven se met à chanter afin de s'encourager dans ce dur labeur.

S’arrêtant entre deux couplets, laissant la dernière note planer dans l'atmosphère, Neven regarde autour de lui. *Il n'y a rien à faire, quoi que je fasse, quoi que me disent les autres, tout ce qu'il y a à Helefrt me rappelle Derwa.* Se remettant à chanter, il reprends le travail. *Est ce si mal de ne pas oublier ceux qui ne sont plus là ?*

Une fois le chant fini, il en reprends un autre, plus nostalgique. *Il va falloir que je quittes ce village, je ne vois pas d'autres solutions.* Jetant un coup d'œil en direction des maisons, il regarde ensuite vers le chemin qui sort du village. *Changer de pays peut être ? Mais Gwidre me semble si intransigeante, et je ne sais pas si la voix de l'Unique est forcément mieux que celles des esprits. Rheize alors ?* Le visage de Finn s'imprime pendant quelques instants sur les paupières de Neven. *Je ne sais pas, je n'arrive pas à savoir où je veux aller. Je veux juste partir d'ici.*

Mélancolique et perdu au fond de lui, comme toujours, le jeune homme ne remarque pas que les autres villageois se sont arrêter quelques instants dans leur travail pour l'écouter chanter.

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Iris
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Message : # 370Message Iris
29 mars 2011, 07:31

Le mélancolique Neven perdu dans ses pensées ne dut pas se rendre compte de ce que disait une fille, Magd, dans les 13 ans, plus loin, cheveux châtain roux, yeux noisettes et regard toujours joyeux quand elle se perdait à contempler l'apprenti barde. Il ne serait même pas étonnant qu'elle essaie désespérément d'obtenir une place en apprentissage auprès du barde pour se rapprocher du si poétique et gentil Neven... La pauvre ne se rendait pas compte de l'attachement de Neven pour la défunte Derwa, et même si elle en avait conscience, naïvement, elle croirait pouvoir, à force de patience et d'attentions, l'aider à reprendre goût à la vie.

Quoi qu'il en soit, elle suggéra à ses voisins sur le champ d'entamer le canon du faisan, un chant qui peut être justement chanté en groupe, et où il était mieux d'avoir une voix de faisan élégante qui se détachait : un rôle parfait pour Neven, un moyen de le ramener vers le groupe, qu'il ne reste plus seul avec son air triste ! ...

Certes le jeune homme était mélancolique et ne rêvait que de partir, mais il était dans une communauté soudée qui considérait comme une évidence de rester unie (même si à part des suppliques, rien n'empêcherait Neven de partir effectivement).

Il fut donc arrêté dans ses funestes réflexions par les premières strophes de ce chant joyeux et Magd qui courait vers lui, grand sourire, pour lui faire comprendre d'un geste qu'il devait reprendre le rôle du faisan dans la chanson, et l'avantage de cette chanson, c'était qu'elle pouvait durer longtemps avec des improvisations, des refrains... bref, de quoi occuper tout le monde durant un long moment d'union solidaire et plutôt joyeuse.
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté

Message : # 385Message Avrock
29 mars 2011, 13:13

Garn, le jeune sigire, avait troqué sa maille contre des vétements plus pratique et ses épées contre des outils. Cela faisait de longues années qu'il n'avait pas aidé aux champs et malgrè cela il n'avait rien perdu. Ce n'est pas parce qu'il est un envoyé du temple, un Elu, qu'il ne doit pas aider ces gens. Après tout, il n'est qu'un homme comme un autre dans ce petit village et comme le lui indique les ordonnances, il faut savoir rester humble.

Le frère se redresse, puis s'essuie le front, il écoute le chant mélancolique de Neven. Les paroles, la tristesse, le perte d'un être cher le replaçaient quelques années avant. Dans sa tête, il revoyait cette lueur dans le crépuscule, il imagine encore une fois le drame qui s'était déroulé à Essirf, son village natal. Une larme quitte son oeil gris-azur et vient s'écrasser sur son hexcelsis.

Lorsque tout le groupe se met à chanter, Garn reste muet car il ne connait pas les paroles. Il se remet au travail en essayant d'enfouir les souvenirs qui venaient de remonter à la surface. Il se fit aussi la remarque suivante : *Peut-être que l'Unique peut l'aider comme il m'a aider à surmonter ma tristesse...
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Message : # 395Message Iris
29 mars 2011, 15:26

Garn le Sigire avait dû probablement se proposer pour participer aux travaux des champs, les villageois de Helefrt n'auraient pas spontanément demandé de l'aide à un gwidrite, et pire à un sigire ! Cela dit, il y avait assez à faire et toute l'aide était la bienvenue. L'étranger pouvait sentir que les regards à son encontre étaient un peu moins méfiants à présent qu'il participait à la vie de la communauté, mais il devait se douter aussi que son acceptation actuelle restait précaire, empoisonnée par la légende noire de sigires comme le Frère Daren dont on parlait plus souvent en Frère Charogne (enfin, pas quand Garn était visiblement présent).

Le jeune étranger reconnaissait dans la mélancolie de l'Apprenti du Barde, Neven, une douleur qu'il ne connaissait que trop, celle du deuil, de la perte, du vide béant laissé par la mort. Elle était si courante, si familière en Tri-kazel, à s'étonner même de la joie du chant humoristique du faisan quand on se rappelait que la religieuse récemment escortée par Garn l'avait été pour rendre les derniers hommages à un proche décédé au village d'Heleftr justement. Ces gens cherchaient à dépasser le deuil dans la joie de l'instant présent, mais certains, trop durement marqué sans doute, n'y parvenaient pas si "bien".

...

Une petite heure plus tard le hasard voulut que Neven fût un peu isolé à tailler des haies entre des champs pour ramasser du bois souple pour des réparations de barrières plus ou moins tressées pour le petit bétail et la basse-cour. Garn lui-même n'avait pas de programme préétabli pour la suite des travaux et pouvait donc choisir qui il allait aider.

Sa sensibilité allait-elle le mener à aller vers Neven et faire connaissance ?
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté

Message : # 401Message Avrock
29 mars 2011, 16:12

Garn s'approche du jeune barde en train de tailler les haies.
- Bonjour, puis-je t'aider avec le rammassage du bois ou la taille de la haie ? Au fait, je m'appele Garn.

Le sigire n'a pas l'habitude de faire connaissance de manière "calme", à l'acoutumé il est mandaté par ses supérieurs et peut donc entrer directement dans la vif du sujet. Un certain malaise transpire donc dans ses paroles.
- A t'entendre chanter tout à l'heure, quel drame as-tu enduré pour qu'il laisse en toi un vide aussi grand ?
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Message : # 403Message Iris
29 mars 2011, 16:43

Neven, qui était tout de même assez doué en empathie (4) et en relations humaines en général (5+1) devait assez bien remarquer que le jeune gwidrite Garn le Sigire, à peine plus vieux que lui (22 ans contre 18 ans) était d'une certaine façon sincèrement touché, mais peu doué pour la communication et le dialogue, sans doute un peu maladroit pour exprimer son ressenti (empathie 2 et relation 1).

Il essayait d'établir le contact. Un gwidrite. Un représentant de l'Unique. Un Sigire même !

... mais surtout un étranger qui avait déjà vu plus de pays que Neven n'en imaginait... Neven qui rêvait de quitter Helefrt où tout lui rappelait Derwa... Une rencontre opportune ? Changerait-elle le cours de sa vie ? ... Qu'en penser ? ...

...

Dans la haie des mésanges aux belles couleurs chantaient et s'envolaient quelques mètres plus loin avant de reprendre leurs échanges fugaces et passionnés tout à la fois. Les abeilles étaient nombreuses dans le val, d'ailleurs le demorthèn avait une petite activité d'apiculteur, un moyen de joindre l'utile à l'agréable tout en étant proche de la nature et d'une force qui fécondait le monde, lui ramenant la vie chaque printemps, chaque été...

Un peu plus loin les deux jeunes hommes entendirent une femme appeler Magd qui traînait un peu trop et semblait avoir eu envie de venir aider Neven (qui n'en avait pas tant besoin que ça, mais quelle importance ?).


Le Sigire et l'Apprenti Barde étaient désormais seuls. Si toutefois "seul" peut s'appliquer dans toute l'effervescence du printemps.
Dernière modification par Iris le 29 mars 2011, 16:44, modifié 1 fois.
Raison : Précision
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté

Message : # 406Message DaemonChrno
29 mars 2011, 18:06

Lorsque Garn l'accoste pour lui proposer son aide, Neven se tourne vers lui et l'écoute tranquillement.

"Bien sûr." dis le jeune homme en laissant le sigire commencé à travailler à côté de lui. "Au fait, je m'appelle Neven, je suis l'apprenti du barde du village."

Suite à l'autre question du gwidrite, Neven se tait quelques instants. Il fini par répondre : "Rien d'autre qu'une tragédie ordinaire, de celles qui se produisent tout les jours à travers Tri-Kazel ..." La tristesse qui transparaît alors dans le ton et dans le regard du jeune barde ne semble pas en accord avec ce qu'il vient de dire.

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Message : # 408Message Iris
29 mars 2011, 18:21

Message sans importance du MJ a écrit :En fait, quand j'utilise les couleurs pour les noms propres, c'est juste pour que les Joueurs puissent repérer facilement les posts qui les concernent ou retrouvent une info sur un PNJ ; je le fais parce que je sais que certains Joueurs ont tendance à ne lire que ce qui concerne leur PJ ;) ...

Cela dit, un peu de couleur, ça décore, ça fait joli :mrgreen: (= vous faites comme vous voulez, faut pas se sentir tenu de faire comme moi, sauf si vous aimez la couleur pour la couleur ! :D )
Outre les travaux de labours et semailles, il y avait fort à faire pour désherber (à la main bien sûr), tailler, repiquer... Le moins d'effort était à fournir du côté de la garde des basses cours, ou bien des cochons (qui tenaient d'ailleurs presque du sanglier pour le physique et le poil brun dru) qui prenaient un bain de boue sous un chêne à grand renfort de grouiiiirrrrkkk très joyeux. Côté mouton, il faudrait bientôt désigner les agneaux mâles qui seraient tués pour les festivités et banquets de la saison, avant la transhumance, ceux qui seraient juste castrés et élevés pour leur laine et leur viande. Les bergers allaient bientôt rassembler les troupeaux pour partir ensuite en transhumance, dans les hauteurs. La crainte des féondas et des loups était toujours présente pour les bergers, mais il fallait accepter le risque où renoncer de suite à vivre. La population avait besoin de laine pour se vêtir, le danger permettait d'en négocier un prix acceptable, à même d'en faire une activité économique viable pour "l'export" (comprendre "vendu hors d'Helefrt").
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Re: OdE 1 - Le prix de la liberté

Message : # 409Message Aubelune
29 mars 2011, 19:07

La varigale Yrgwenn s'approche du village. Le sous-bois, de plus en plus clairsemé, laissera bientôt sa place aux champs printaniers. Elle s'arrête un instant et écoute les bruits à l'entoure. Il lui semble entendre un chant lointain, un chant de labeur. Le vent léger le lui porte comme pour lui annoncer que le village est tour proche. Elle s'adosse à un arbre, saisit machinalement sa gourde et en fait tomber les dernières gouttes sur ses lèvres sèches. Encore quelques efforts, et elle pourra se désaltérer. Elle se demande si les habitants d'Helefert sont de ceux qui accueillent les varigaux avec le gîte et le couvert ou si la méfiance règne comme une ombre prégnante qui éloigne les cœurs.

"En marche, et nous verrons bien", murmure-t-elle à voix basse.

Verrouillé