Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Rassemblement des parties achevées de la chronique d'Iris dans l'univers des Ombres d'Esteren.

Une relique maléfique est convoitée par le Temple et un groupe de rebelles cherche à la détruire autant qu'à en apprendre plus sur ses pouvoirs dans un climat de guerre civile sur le point d'éclater en Gwidre.
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Iris
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Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41375Message Iris
09 déc. 2014, 14:29

5e Sulthainn, Bas-Mùdan, cour du château des Mac Evan

Une belle journée s'annonçait, ensoleillée, quelques nuages cotonneux, et une petite ville animée sur la route entre Osta-Baille et Ard-Monach.

Conformément aux conseils des gardes de l'angarde, Anaïs Cruyssec comptait présenter ses respects au Seigneur Mac Evan, expliquer l'objet de sa demande de laisser-passer, faire une courte pause au Bas-Mùdan avant de pouvoir mener sa quête à bien au Haut-Mùdan.

On apprit aux voyageurs que Mac Evan était d'une nature plutôt hospitalière, et pourrait sans doute loger les étrangers compte-tenu des circonstances très particulières.


...
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Gobsama
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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41404Message Gobsama
10 déc. 2014, 16:47

La veille pendant le trajet.

La décision fut prise de ne pas pousser la curiosité trop loin. Lockyel de son côté avait un sentiment mitigé. Savoir s que ceux qui étaient à l’origine des pires évènements de sa vie étaient si proche le tracassait. Ces hommes étaient aguerris et dangereux, et si quelque chose leur était arrivé cela ne pouvait provenir que d’un danger encore plus important. Restait cependant le doute sur l’existence d’éventuel survivant. La certitude de les savoir tous morts et leur chef en particulier aurait peut-être aidé à cicatriser les blessures du passé, mais pour le moment Lockhyel devrait continuer de vivre avec ses doutes. Quoiqu’il en soit, il ne fallait pas trainer dans le coin.

Plus tard….

La meute était en danger ! A mesure qu’ils avançaient, Lockhyel était de plus en plus nerveux et ne faisait rien pour le cacher. Faisant des allés retours le long du convoi pour tenter de rassurer les bêtes et pousser tout le monde à avancer. Il parlait très peu, mais tout le monde pouvait voir à quel point il focalisait son attention sur les bois qui les entouraient, l’arc à la main, tous les sens aux aguets.

Il y avait ces choses en périphérie qui semblaient les suivre. Ce voyage parmi les hommes avait eu un étrange effet sur sa relation avec Œil de Nuit. Le lien qu’ils partageaient s’était renforcé et sa perception sensorielle du monde s’étaient encore rapprochés de celle du loup.
Seulement dans le cas présent, ses sens affutés le mettaient sur les nerfs car il percevait avec plus d’acuité la menace constante qui rôdait autour d’eux.

Des fauves…. n’ayant qu’une forme de loup… mais son instinct lui disait qu’ils n’en étaient pas… Œil de Nuit aussi était sur le nerf, et grondait en direction des sous-bois.

La nuit commençait à tomber et avec elle les risques augmentaient. Il fallait avancer, passer la nuit dans ces bois ne leur apporterait rien de bon. Finalement ils émergèrent de la forêt et furent accueillis dans une angarde. Etrangement et pour la première fois depuis longtemps, Lockhyel ressentit un soulagement de quitter les bois pour rejoindre la sécurité auprès des hommes …

Pendant la nuit :

Lockhyel se réveilla en sursaut. Il ne se souvenait pas d’être retourné dans les bois mais pourtant il y était à nouveau. La forêt qui l’entourait était sombre et inquiétante et il était seul. Des champignons et lichens aux formes étranges poussaient sur la plupart des surfaces, et l’air était imprégné d’une forte odeur de nature en décomposition. Lockhyel se mit doucement en mouvement, écrasant sous ses pieds quelques champignons blancs sphériques qui rependirent une nuée de spores jaunes dans l’air qui le firent tousser. Partout où les sports entraient en contact avec une surface végétale une étrange moisissure jaune apparaissait, puis se répandait en grouillant le long des branches et des troncs avec une incroyable célérité.

Couvrant sa bouche d’une main il pressa le pas pour s’éloigner du nuage toxique et arriva finalement dans une clairière que la moisissure jaune semblait éviter. Les champignons y étaient moins nombreux mais d’étranges fleurs blanches aux pétales filandreux en parsemaient le sol. Il y avait une pierre au centre de la clairière, éclairée par une unique raie de lumière qui perçait la voute sombre des arbres. En s’approchant prudemment, il vit qu’une étrange scène avait été peinte sur la pierre. Il y avait des hommes et des animaux, et à côté ce qui ressemblait également à des hommes avec une longue tresse partant de l’arrière de leur tête qui entouraient une sphère de laquelle sortait des sortes de branches ou de racines. Le tout était peint en rouge et le varigal ressentait un étrange malaise en le regardant.
Il sentit soudain quelque chose qui tirait sur sa manche, il regarda vers le bas pour voir qu’Œil de Nuit était à ses côtés. Le loup tirait sur la manche et lui pulsa à plusieurs reprises dans la tête « Revient !... Revient ! » , de plus en plus fort .La température baissa soudain, puis tout devint noir.
Quand Lockhyel ouvrit de nouveau les yeux, Il était de retour dans l’angarde, dans le coin où il s’était endormi. Le loup l’avait tiré par le bras le sortant ainsi de ses couvertures, privant le Varigal de leurs chaleurs. Œil de Nuit le regardait fixement de ses grands yeux jaunes, puis voyant qu’il était réveillé il revint se lover près de lui et lui pulsa sa satisfaction de le voire de retour parmi eux..


Le lendemain

La journée était belle et ensoleillée, et le trajet jusqu'au Bas Mudan s’était fait sans encombre.
Alors qu’ils patientaient tous dans la cour du château en attendant d’être reçu par le seigneur des lieux, Lockhyel avait toutes les peines du monde à se débarrasser de la désagréable sensation que lui avaient laissées les évènements de la veille et ceux de la nuit.
Il y a encore quelque- temps il serait peut-être allé voire l’une des jumelles où Raen, mais tous les trois semblaient distants ou peu enclins à l’écouter.


La remarque que Serah lui avait faite de la veille restait vive dans son esprit…
Serah a écrit:
Serah a écrit :"- Lockhyel, dans la liste des mauvaises idées que tu as eue, celle-ci arrive probablement en tête de liste. »
Quelle liste ? Qu’avait-il fait pour provoquer sa colère…Cela l’avait blessé, et il ne comprenait pas . Ne sachant pas vraiment comment réagir, il se contentait d’éviter de croiser son regard …

Léorah de son côté l’inquiétait. A mesure que leur voyage avançait elle s’était renfermée sur elle-même restant vigilante et professionnelle, pour sombrer dans un quasi-mutisme depuis l’épisode des mines. Lockhyel se souvenait de la jeune femme pleine de vie qui lui avait souri lors de leur première rencontre et ce sourire lui manquait. Quand il croisait son regard il lui adressait un pâle sourire, mais là encore il ne savait pas comment combler cette distance qui s’était créé entre eux.

Raen n’avait pas non plus beaucoup réagi ces derniers temps, perdu dans son monde. Il semblait à Lockhyel qu’il jetait par moments des regards au bracelet de sa sœur mais peut-être Lockhyel projetait-il ses propres préocupations sur le sujet.

Œil de nuit vint frotter sa tête contre sa jambe et Lockhyel se reprit .Pendant des années ils n’avaient été que deux dans la meute et le loup avait toujours été là pour lui. Cela lui avait suffi et devrait lui suffire pour le moment.
Se baissant au niveau du loup il enfouit sa tête dans son coup en lui glissant à l’oreille « Merci d’être là pour moi ».

Ce bref moment de complicité avec son frère de meute lui fit le plus grand bien. Et c’est donc un peu plus serein qu’il se prépara à ce qui allait venir.
Dernière modification par Gobsama le 15 déc. 2014, 16:14, modifié 1 fois.

Rust
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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41414Message Rust
10 déc. 2014, 22:09

Depuis quelques jours, Raen s'était plongé dans un profond mutisme. Bien que cela soit l'impression qu'il donne, il ne s'agissait pas réellement d'un acte volontaire. De temps à autre, Raen est tellement occupé par ses pensées, par son ultra-réceptivité, que son attention n'est plus disponible pour certaines choses. Et, n'ayant pas plus d'affinités que cela pour le contact humain, ses relations sociales figurent dans la liste des activités "sacrifiables" de son inconscient.

Il approuve la direction qu'a prise Lockhyel. D'ailleurs, s'il entend certaines personnes contester ses décisions, il se fend d'un ricanement qu'il veut caustique.
Ils sont enfin entrés dans le vif du sujet. Peut-être ont-ils pris la place du gibier. Son instinct de chasseur ne le lâche cependant pas et il est aux aguets. Il scrute les ombres, parfois regarde fixement le sol, il lui arrive même de renifler l'herbe. L'éloignement croissant de la civilisation a ramené ses anciennes habitudes, son regard a changé, ses manières aussi. L'écart de comportement entre Raen et Oeil de Nuit s'est réduit.

Pour autant, il reste humain, et à ce titre est sujet aux mêmes contraintes que les autres. Y compris l'obligation de parler aux gardes, de donner son avis, de souhaiter aux autres une bonne nuit ...
D'ailleurs, en ce qui concerne les nuits, celle qui vient de s'écouler fut une grande chevauchée hallucinatoire au pays des champignons bizarres. Les esprits essaient de lui transmettre un message. Entre mycélium et plantes exotiques, il évoluait avec peine, tentant par plusieurs de glisser sur un lichen jaune sans cesse grandissant. On essayait de lui indiquer qu'il n'était pas chez lui. Raen ne tenta pas de lutter contre cela et essaya de s'intéresser en interagissant avec ses hallucinations. D'un coup, elles changèrent pour former des peintures rupestres. Des ombres humaines s'approchaient d'un Grand Esprit dont les animaux sont issus. Le cycle de la vie. Etait-ce une menace de mort ou la promesse d'une renaissance ? A moins que les deux soient liés.

Quand il fut réveillé, Raen trouva utile de retrouver un semblant de vie sociale. Il se rapprocha du groupe et échangea, avec Lockhyel d'abord, avec la prochaine personne réveillée ensuite et ... non, après c'est tout, faut pas déconner non plus. Il se retournera alors vers Oeil de Nuit et les fourrés, indiquant par ce petit rituel qu'il est prêt à repartir "Ready & Steady".
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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41415Message Cialf
10 déc. 2014, 22:19

La veille près des cadavres
Je passe encore un peu de temps auprès des cadavres pour rédiger un inventaire des marchandises restantes. Ces marchands ont des héritiers, peut-être des enfants, je ne voudrais pas qu’ils soient dépouillés. Je demande à Anaïs et Lockhyel de contresigner. J’hésite à signer de mon vrai nom… Un vague dessin végétal suffira. Il y a fort peu de chances que mon nom soit parvenu jusqu’ici, mais on ne sait jamais.

Arrivée nocturne à l’angarde
La marche en pleine nuit n’est pas rassurante. Je caresse Prêle pour la rassurer… et pour me rassurer, moi. Lockhyel est nerveux et ne cesse d’aller et venir pour vérifier que rien ne nous menace. Je garde un œil sur Anaïs, mais elle tient bien le coup. On devine des loups qui rôdent dans le sous-bois, ils vont probablement dévorer ce qui reste des cadavres. L’état du corps n’a pas beaucoup d’importance pour la cérémonie, ce qui compte, c’est le rituel pour séparer le mort du monde des vivants. Mais là, entre les brigands et ces pauvres marchands, il y a un peu trop de morts insatisfaits qui s’attardent à la limite des deux mondes.

Enfin l’angarde… Les soldats n’ont pas l’air trop inquiets d’apprendre qu’une bande de brigands sévit si près de leur fortin, ni que cette bande a peut-être été effacée par des créatures inconnues. A la limite, je crois qu’ils seraient presque soulagés : "Les Esprits de la Forêt ont fait le ménage, tant mieux". Le travail des soldats doit être une sinécure, ici.

J’insiste pour avoir un demorthèn, mais il n’y en a pas ici : le plus proche est celui du Haut-Mùdan. A défaut, un ionnthèn ou au moins un herboriste, quelqu’un qui pourrait faire des funérailles décentes ? Il est tard, j’embête tout le monde, mais ils finissent par promettre de s’en occuper demain. A tout hasard, je fais savoir que nous avons fait l’inventaire des biens des morts et que nous le remettrons à leur seigneur. Cela devrait leur éviter la tentation de les dépouiller.

Malgré la fatigue, je prends le temps de me nettoyer longuement. L’eau froide calme les nerfs et efface les souillures.

Evran Mac Evan… C’est curieux, ce nom me rappelle quelque chose. Impossible de l’identifier plus précisément. J’ai l’impression d’une silhouette fugitive, vêtue d’une grande cape, qui file devant moi le long d’un couloir interminable… Au moment où je vais le rattraper, je plonge dans la profondeur noire du sommeil.
Joueur: Deucalion, garde de patrouille (Légendes de la garde). Iontaise Sul, chasseuse/guide (Ombres d'Esteren). Eccomar fils de Lucterios, druide (Oikoumenè). Haytham, voleur/soldat déserteur (Conan d6). Nakajima Koebi, mechapsychologue (Mekton Z).

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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41416Message MeiYaw
10 déc. 2014, 22:25

Ce voyage est inexplicable : tantôt des journées où rien ne se passe, tantôt des journées où on croise un féond et des cadavres.
J'essaie tant bien que mal de garder un cap, un objectif : ma mission. J'essaie de ne pas me laisser emporter par mes pensées, mes envies d'en savoir plus, de venger ces morts, de venir en aide à Raen qui semble mal en point, à Lockhyek qui semble tout autant perdu que les autres mais qui parvient à le cacher, à Serah qui est plus sensible et donc plus affectée que moi face à ces événements... Tout ceci doit être contrôlé et canalisé afin de garder la tête froide, et l'objectif au premier plan.

Cela a pour conséquence que je parais encore plus froide qu'à l'accoutumée. Pourtant ce n'est pas l'image que je souhaite donner.

Je garde un oeil sur Serah, surveillant ses réactions, et j'ai malgré moi laissé ses nerfs prendre le dessus ces derniers jours. Elle est à fleur de peau, et si parfois je parviens à gérer cela avec elle, je dois bien avouer qu'en ce moment, je dois m'occuper de mes propres pulsions. J'ai réellement été surprise de sa réaction sur Lockhyel. Cela a eu pour conséquences d'accentuer encore un peu la distance qui s'est inexplicablement creusée entre nous.

Régulièrement, je croise le regard de Lockhyel : il est notre chef de meute et je suis décidée à le suivre, et à respecter ses décisions et indications. Nos échanges sont donc essentiellement non verbaux, et c'est renforcé par le fait que Raen voyage en tête de groupe depuis qu'on a croisé le premier cadavre. Je me retrouve du coup à fermer la marche, ce qui ne me déplaît pas, mais empêche d'autant nos potentielles discussions.
Je vois bien qu'il me sourit timidement, peut être devrais je aller vers lui... Mais je crains de le brusquer, je sais qu'il n'est pas dans un élément de confort... Je me contente donc de répondre à ses sourires, souhaitant lui faire savoir que je peux être disponible, s'il en manifeste le besoin.

De temps en temps, j'appelle Oeil de Nuit, juste pour poser ma main sur le loup... pour essayer d'avoir un contact, si toutefois il accepte de venir vers moi.
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Iris
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Message : # 41418Message Iris
10 déc. 2014, 22:38

Dans l'angarde

Becuma cherchait à toute force à obtenir un demorthèn ou quelque chose qui y ressemble : "Le demorthèn du Haut-Mùdan a un ionnthèn : c'est pareil, c'est le seul du coin. "

Mais oui, pas s'inquiéter, ils s'occuperait de tout : "Promis"... mais le ton n'y était que peu.


Au château

Tout le monde attendait au château tandis qu'Anaïs menait une première discussion avec un intendant ou quelque chose du genre. Les voyageurs sentaient qu'ils attiraient l'attention, leur groupe étant plutôt pittoresque, avec ses belles jumelles, son loup, ses gueules cassées...

Les choses auraient pu se passer normalement... si seulement...


" VOUS !..."

" Arrêtez-la ! Cette femme est une meurtrière ! Elle a tué mon enfant ! "


Une femme de la noblesse, cousine de Mac Evan, malencontreusement en visite chez son cousin... Une ancienne cliente de Becuma dont l'enfant était mort... Avec un tempérament vindicatif... La pire configuration possible...

Anaïs crut un instant que ces accusations étaient pour elle et ne comprenait pas, mais après un moment de confusion, toutes les personnes alentour tournèrent leurs regards vers Becuma qui était en passe d'être arrêtée (sauf à courir très vite et très loin... ce qui allait être difficile en boitant).


... et maintenant ?...
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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41423Message Amnèsya
10 déc. 2014, 23:26

Serah se demandait bien ce qu'elle avait pu pour méritait cela...Pourquoi tout le monde était distant avec elle? Lockhyel, depuis qu'elle avait donné son avis... Elle ne pouvait pensé qu'il lui en voulait d'avoir remis son autorité en cause... Elle ne se l'aurait jamais permis... Elle avait juste émis un avis sur l'un des rare thème qui avait un sens à ses yeux... Le réussir ensemble... et ensemble signifiait qu'on survivait tous.. et que par conséquent les emmerdes on les laisser derrière soi...

Décidement, il y avait que Mog qui la comprenait...

Mais visiblement, elle n'était pas au bout de ses surprises... Et si elle avait aucun mal a imaginer Bécuma dans une salle affaire, depuis le début sa sœur l'avait répété, sa curiosité la perdra... Elle avait quand même du mal à l'imaginer tuer un enfant...
Avec les enfant c'était d’ailleurs comme pour Anais, les seules moments où l'on avait vu a peu près normale.

Instinctivement elle avait mis la main sur son arc mais ce n'était pas sa manière de faire. Il y avait mésentente c'était évidant... Maintenant il s'agissait de trouver le moyen le plus efficasse de faire valoir cette position
C’était compliqué alors j’ai tenté d’expliquer ce qu’était le Graal pour que tous comprenne. C’était difficile alors j’ai essayé de rigoler pour que personne ne s’ennuie. J’ai raté mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien foutu parce que c’est pas vrai.

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Re: KABOUM

Message : # 41424Message Cialf
10 déc. 2014, 23:36

Iris a écrit :" VOUS !..."

" Arrêtez-la ! Cette femme est une meurtrière ! Elle a tué mon enfant ! "
Je reste un instant immobile, abasourdie... J'aurais dû le savoir, dès l'instant où j'ai remis le pied en Taol-Kaer.

Je vois que Serah a eu un geste pour lever son arc, pour me défendre... Merci, Serah, pour ce geste... Mais je ne veux pas que mes amis soient tués ou blessés à cause de moi.

Je lève les mains en laissant tomber mon carath:

- C'est moi Becuma.
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Message : # 41431Message Iris
11 déc. 2014, 11:03

Les gardes, obéissant avec une nervosité mêlée de perplexité, étaient soulagés que l'accusée ne se rebelle pas. Ils étaient prudents à l'égard de ses compagnons : on ne sait jamais, ce genre de situation peut toujours déraper.

Anaïs semblait réfléchir, et parlait avec l'intendant. Ils paraissaient à peu près se comprendre et s'entendre sur un éclaircissement de la situation.

En attendant Becuma fut désarmée et attachée.

Les autres ne furent pas inquiétés, et on aboutit à des scènes absurdes où l'on ne savait pas trop quoi faire de la prisonnière, tout en ayant des voyageurs à loger.


Métajeu a écrit :Je vous laisse la possibilité de placer des actions, et si rien de spécial, la cinématique se poursuivra.
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Re: Ode - Chap. 9.2 - Un Choix de vie [Acte II]

Message : # 41437Message ramb
11 déc. 2014, 13:02

L'absence de réaction de Bécuma laisse Grirav septique.
Mais vu qu'elle ne tente rien, il n'en fait rien non plus.

Pourtant il ne reste pas inactif.

Il dépose ses affaires et va voir Anaïs.

"Que faisons nous, tu veux l'aider ou continuer à chercher ton fils?"
CHAMPI VAINCRA !!!!
car il est légion!!!!!
enfin presque ......

Verrouillé