[Artland Chap.6] La ville blanche

[Kenny]

Eulalie fit un grand sourire : "Énormément ! Je ne connais bien que la campagne autour du village où nous séjournions à Yamato, mais en traversant un peu le pays pour prendre le bateau j'ai pu en voir plus. Ce qui est le plus frappant ce sont les gens. A Yamato, ils sont blancs avec des cheveux noirs longs et raides et surtout les yeux..." tire sur le coin des yeux pour les étirer. " comme cela. Ils sont habillés dans grands peignoirs aux manches démesurées. Dans la haute société, ils ont des rites ou des cérémonies pour toutes les choses de la vie. Si tu les voyais prendre le thé, je te le ferais un jour si tu veux. Ensuite on est passé dans un port, les gens ont une peau marron et les cheveux noirs, les femmes sont enroulés dans des draps de soie aux couleurs étonnantes et les hommes sont plus sobrement en blanc ou en gris. Ce qui m'a le plus dérouté est l'odeur de tout un tas d'épices. Et contrairement à Yamato, il y règne un chaos, entre les gens qui parlent ou crient et les marchandises qui sont entreposées n'importe comment. Après on a fait une escale ou derrières les remparts de la ville, des dunes de sables s'étendait à perte de vue. Les autres escales malheureusement il faisait assez mauvais temps et le commandant ne nous a pas autorisé à sortir."

Revenant à regarder l'archipel : "Mais je ne sais pas pourquoi j'aime bien cet endroit. Peut être que je reviendrais m'installer ici."

[ramb]

Matthew est du genre patient.
Mais un contact qui ne se présente pas à tout pour se faire maudire.
quand il va arriver il va tâter du manque de tact de Matthew

[Iris]

Matthew Rainhorm

Matthew se rappelait ce qu'Alfred avait dit : l'amateur de statuette n'était pas forcément à Zéphyropolis, ni disponible. C'était seulement "probable". Peut-être que le médecin attendait pour rien... ou peut-être que c'était nécessaire... en tous cas, à ce stade, impossible de savoir... peut-être que l'amateur de statuettes n'était pas au courant de leur arrivée à Zéphyropolis, après tout, cela ne faisait que quelques heures, il ne relevait sans doute pas sa messagerie du "Bleu poudré" chaque heure...

Plus qu'à attendre...

[Amnèsya]

Camille était enchantée du récit d'Eulalie, même si s'installer était un terme qui lui paraissait un peu abstrait.

Elle visitait avec plaisir ce nouvel endroit de zéphiropolys, mais elle était aussi inquiète de l'immensité de cette ville...

Comment allait-on retrouver la trace de Pierre ARRONAX dans une telle agitation.

Souvent, elle fit part de ses inquiétudes à ses compagnons.

[Lahire]

Visiblement intrigué Duke Valentine décida de s'entretenir avec ce groupe assez disparate. Il décida donc de rentrer au Bleu Poudré prendre ses quartiers officiellement en les attendant au fumoir. Le premier contact sera important selon l'aide qu'ils désirent...

[Iris]

Duke Valentine trouvait les nouveaux venus assez intrigants à son goût et décida donc d'en savoir plus sur ce qu'ils recherchaient. Le soir tombait sur Zéphyropolis. Le ciel devenait bleu pâle, prenait des nuances mauves et roses, avant de progressivement glisser vers les bleus plus profonds.



Les filles et Joe rentrèrent au Bleu poudré pour le repas du soir. L'établissement n'avait pas une carte très étoffée : il y avait une une soupe de pois chiche avec un bouillon de volaille, du citron et de la coriandre et une marinade de poisson cru au citron et à la coco, accompagné de riz. Cela faisait l'entrée et le plat, ou le plat unique. En dessert : un petit gâteau à la coco avec une sorte de compote de mangue.

Vers la fin du repas, le patron avisa les voyageurs que "l'amateur de statuette" était arrivé et les attendait dans le fumoir, tout en leur indiquant le chemin.

Le "fumoir" du Bleu Poudré était assez minimaliste, il s'agissait plus d'un petit salon tranquille assorti à un balconnet qu'autre chose. En tous cas ils étaient assurés de pouvoir y discuter sans qu'une personne extérieure n'entende. La lumière dedans était tamisée et lassait deviner le visage du contact du Club plus qu'elle ne permettait de le voir.

Le patron apporta une infusion de verveine et des verres pour tous, prenant d'éventuelles commandes supplémentaires avant de laisser ces gens faire le point sur leur affaire.

[Amnèsya]

En admirant ce coucher de soleil, Camille eut une certaine nostalgie... Elle voyait au loin s'éloigner des voiles pareilles à celle qui l'avait déposé sur cette cote qui repartait vers les horizons gris de Liberté.
Finalement, comme lui fit remarquer Lapinou, ca servait pas à grand chose de regarder en arrière, juste à ce foutre le cafard... C'était une grande fille capable d'endurer le changement, et elle avait toujours aimé cela... Découvrir s'évader de sa chambre... Sur le mur elle sera fort sa peluche avant de reprendre, entrainée par les adultes le chemin de l'auberge.

Elle avait faim, mais en même temps, elle n'avait pas envie de manger... c'était a ses yeux une dépense de temps inutile...
Elle était probablement excitée comme une puce... et on imagine pas le désappointement lorsque Mattew lui appris plus tard, qu'il avait passé l'après midi à se tourner les pouces sans appercevoir ne serait-ce que l'ombre d'un amateur de Statuette.

Elle n'avait pas compris son rôle mais elle avait en revanche compris que c'était lui, le meilleur moyen de retrouver le plus rapidement la trace de Papa.
Elle fut tellement contrariée qu'elle picora a peine son assiette, juste histoire de donner le change. Inutile d'avoir en plus les reproches des autres... qui elle le savait s'était plus que couper en quatre pour elle... Elle n'avait donc pas le droit d'être triste...

Alors lorsque le patron, à la fin du repas vint leur annoncer que le fameux commendataire était arrivé, elle faillit s’étrangler avec sa fin de bol de soupe... Elle eut toute les peines du monde à ne pas bondir au dessus de la table pour se diriger vers le fumoir.

Elle se retint néanmoins de faire la folle et c'est avec une sagesse dont elle ne se soupçonnait pas l'existence, qu'elle se dirigea vers l'entrée du fumoir... Cependant, elle n'osa pas entrée seule... ou même avec Lapinou... Elle fut bêtement paralyser par l'enjeu et l'angoisse de la rencontre... Est ce que cet homme pouvait réellement lui permettre de retrouver Pierre Arronax, Que se passerait-il si comme mégère, il la destait dès le premier regard. Pouvait-elle assaillir ce monsieur des questions qui lui brûler les lèvres ?

Non, elle ne savait pas pourquoi il était là, ni ce qu'il attendait d'eux... Elle préférais que Joe, ou Mattew... ou même Eulalie, parle en premier, En espèrant qu'Eulalie soit mon direct qu'à l’hôpital.. Aussi elle resta planté comme une cruche à l'entrée, son lapin avec elle a observé et à attendre...

(Nota : Camille est une fille d'une douzaine d'année, petite, fluette, à l’apparence inquiétante ou maladive, avec un Lapin en peluche presque aussi gros qu'elle dans les bras. J'ai pas trouver de zoli image)

[Crépuscule]

Joe durant leur excursion tenta de rassurer Camille. Il doutait qu'on ait vraiment à chercher son père en ville, il n'avait dû seulement qui passer, mais probablement qu'on trouvera au port des gens pour nous renseigner sur l'étape qui avait suivi. A la première heure demain il irait se renseigner.

Il écouta avec intérêt les récits d'Eulalie, tenter le voyage vers ces terres lointaines pourrait bien le tenter. Il raconta aussi sa part de voyage, mais rien d'aussi exotique. Il avait pas mal bourlinguer dans l'archipel du Zéphyr, et le long des côtes artlandaises, Dômes, Brillante. Une expédition dans les eaux froides au nord d'Artland où la mer cache bien des mystères dans ses eaux ténébreuses mais c'est pas des histoires pour petites filles ... et même si les filles insistent, le trajet arrivant à son terme, il dira que ce sera pour un autre jour.

De retour à l'auberge, après le repas, les voilà conduit au "Fumoir" ... un endroit, même si simple, que Joe apprécie. Il ne tarda pas à s'allumer un de ses cigares (bon marché, pas le genre de ceux importé de producteurs de qualité qu'il pouvait se payer quand les affaires marchaient bien) et il s'installa avec les autres à la rencontre de l'amateur de statuette.

"Salut. Moi c'est Joe.
Alors comme ça vous aimez les statuettes ?"

L'ambiance était bien trop lourde, et Joe se faisait une joie de briser la glace.

[Lahire]

Duke était assis tranquillement dans son fauteuil (c'était devenu le sien par voie de fait vu que le fumoir était en quelque sorte son bureau depuis quelques temps) il s'amusait à faire tinter les pierres froides dans son verre, les glaçons pouvant dénaturer le goût de son whisky qu'il faisait venir des contrées du Yamato.

Il fixait la petite Camille d'un regard à la fois circonspect et bienveillant tout en tirant sur son reste de cigarette avant de l'écraser dans le cendrier tout proche.

Joe venant de perturber le morceau qui tournait en fond sur le vieux gramophone en lui adressant la parole de façon peu cavalière. Qu'à cela ne tienne Duke n'était pas du genre à se formaliser mais il était heureux d'avoir réservé le fumoir comme à son habitude lorsqu'il devait parler avec de futurs "clients".

-Il semblerait que ce soit moi effectivement, vous avez quelque chose d'intéressant à me montrer ?
Mais avant d'aller plus loin je pense que nous devrions attendre tout le monde ne croyez-vous pas ? En attendant servez-vous et profitez de la vue.

Il marqua une pause, se leva, alla vers Joe et lui tendit une main en disant d'un haussement de sourcil agrémenté d'un léger sourire
-Duke Valentine...

[Kenny]

Eualie a côté de Camille se tenait juste un peu en avant, on pouvait sentir son attitude protectrice sous sa surface enjouée. L'homme avait les manières de la haute société, mais elle se doutait qu'il n'était le gentilhomme qu'il paraissait. Toute cette histoire d'amateur de statuettes, vraiment ? qui pouvait y croire ? pensa t-elle...

Elle donna la main à Camille pour lui prêter le courage d'avancer dans la pièce.
"Bonsoir Monsieur Valentine. Quant à moi je me nomme Eulalie." Comme elle ne savait pas si elle devait faire une révérence ou présenter sa main, elle se contenta d'un sourire et d'un signe de la tête, légèrement mal à l'aise avec les usages...

Elle prit place dans un fauteuil un peu plus loin des cigares qui l'indisposait un peu, et attendit que le Docteur mène la conversation, elle en profiterait alors pour regarder les autres spectres sa vision...