Juste sourit amusé, avant de répondre : "En fait, Louis, c'est mon nom, mais on m'a longtemps seulement appeler Louis, donc pas d'soucis. Ma tante insiste pour utiliser mon vrai prénom, Juste, alors je commence à m'y faire." Prenant un ton qui se voulait caricaturer celui d'un gentilhomme : "Bref, à votre convenance ma chère "Asdel a écrit :". D'ailleurs, puis-je vous appeler juste Louis, ou insistez-vous pour la première partie du prénom ?".
Pour la suite, il eut l'impression que ses deux nouveau compagnons semblait ne plus le voir, il était prêt à lancer une petite remarque mais finallement, ce n'était pas si mal, autant rester discret. Leur propos étaient pleins de chichis, ils semblaient être à évoluer dans ce monde de la jeunesse dorée, et à première vue, ils auraient pu passer pour tel, un tantiné agaçant, mais peu être y avait-il quelque chose sous cette surface bien huilée.
Ah! Une tournée, voilà que l'"Homme d'Expérience" remontait dans son estime. Et puis finalement, la question tomba, c'était à lui de jouer à présent.
"Un peu, mais bon elle veut bien faire sans vouloir remplacer mes parents, c'est pas plus mal, elle a dicté ses règles quoi.
Mais bon, j'avoue que si je peux m'exiler un peu de chez elle, ça fera pas mal ... surtout que depuis qu'elle a le beguin pour ce medecin plus jeune qu'elle ... elle a retrouvé une nouvelle jeunesse si vous voyez ce que je veux dire ... vous connaissez des maisons d'étudiants où il reste de la place par hasard ?"
Il aurait bien amener le sujet sur la vrai liberté, celle de la vie de bohème, car leur propos sur les esprits libres des petits bourgeois le faisait bien sourire, ils fricotaient avec les bohèmes pour se donner un genre, mais ce n'était qu'une lubie. Mais pour l'heure il avait des priorités, et la soirée n'était pas fini, il aura bien l'occasion ce soir ou un autre de leur faire découvrir ce qu'est la Liberté.