Quand elle eut relâché son étreinte pour laisser un peu Thomas respirer, il lui répondit
"Hum moui, une fièvre brûle mon corps Madame. Celle de l'amour que j'ai pour vous!" il rit en disant cela, ses yeux s'étaient posés, flatteur, sur le corps nu de son amante révélé par les mouvements du réveil. Mais Lydia pouvait aussi déceler de la sincérité dans ce regard, tendre et amoureux. Il reprit, sérieux:
"A vrai dire, je profiterai encore volontiers de vous mon amour, en vous retenant prisonnière pour la journée, mais je crois que nous choquerions le jeune Juste dans cet appareil. Et puis, je ne peux malheureusement pas abandonner mes affaires...Mais ce n'est que partie remise, j'ai une longue pause au déjeuner, et toutes mes nuits..." après une pause, un sourire moqueur aux lèvres, regardant l'air que prenait Lydia, il reprit pour la rassurer"En fait, tout ce que je suis est entièrement à vous très chère"
[Artland 3.2] - Coup de foudre à la morgue (nov.)
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Elle ne fut aucunement outrée, loin de là, et se mit même à rire, puis vint murmurer à son oreille sur un ton taquin :
"Une longue pause au déjeuner ? Je dois admettre que c'est assez tentant... Comment nous arrangeons-nous ? Faudrait-il que je vienne à votre cabinet ? Ou vous comptez peut-être faire le déplacement jusqu'à chez moi ? Les deux me conviennent personnellement..."
Elle rit à nouveau, cette fois sur le ton de la plaisanterie, s'amusant à l'idée d'une telle situation, puis poursuivit sur un ton plus sérieux.
"J'espère ne pas vous choquer en parlant de la sorte. Cela peut sembler inconvenant dans la bouche d'une femme, mais nous sommes dans l'intimité et je ne vois aucune raison de me retenir, surtout après la nuit que nous venons de passer ensemble. N'êtes-vous pas de mon avis ?"
"Une longue pause au déjeuner ? Je dois admettre que c'est assez tentant... Comment nous arrangeons-nous ? Faudrait-il que je vienne à votre cabinet ? Ou vous comptez peut-être faire le déplacement jusqu'à chez moi ? Les deux me conviennent personnellement..."
Elle rit à nouveau, cette fois sur le ton de la plaisanterie, s'amusant à l'idée d'une telle situation, puis poursuivit sur un ton plus sérieux.
"J'espère ne pas vous choquer en parlant de la sorte. Cela peut sembler inconvenant dans la bouche d'une femme, mais nous sommes dans l'intimité et je ne vois aucune raison de me retenir, surtout après la nuit que nous venons de passer ensemble. N'êtes-vous pas de mon avis ?"
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Thomas réfléchit quelque instants à la question, avant de répondre, souriant comme elle le faisait:
"Je ne suis moi-même pas un puritain chère, comme vous avez-pu vous en rendre compte cette nuit. Dans l'intimité, cela ne me dérange en rien. J'aime votre aspect naturel." il fit une légère pause, une moue aux lèvres "Tant que vous ne racontez pas tout cela à vos amies, du moins, sans avant vanter mes exploits pour les rendre jalouses, après pour la bonne société, je pense que vous connaissez les limites et je vous fais confiance mon amour!" Plus taquin encore "En fait, vos "idées inconvenantes" scandaliserait tellement les bigots que ça pourrait être drôle...Et puis cela serait tellement excitant de vous prendre au mot et de vous attendre ce midi pour un léger brunch romantique, tous les deux"
"Je ne suis moi-même pas un puritain chère, comme vous avez-pu vous en rendre compte cette nuit. Dans l'intimité, cela ne me dérange en rien. J'aime votre aspect naturel." il fit une légère pause, une moue aux lèvres "Tant que vous ne racontez pas tout cela à vos amies, du moins, sans avant vanter mes exploits pour les rendre jalouses, après pour la bonne société, je pense que vous connaissez les limites et je vous fais confiance mon amour!" Plus taquin encore "En fait, vos "idées inconvenantes" scandaliserait tellement les bigots que ça pourrait être drôle...Et puis cela serait tellement excitant de vous prendre au mot et de vous attendre ce midi pour un léger brunch romantique, tous les deux"
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
"Vous avez une définition très particulière du mot "romantique" car je doute sincèrement que les gens ont cela à l'esprit quand ils pensent à un repas romantique. Ils songent sans doute davantage à quelque chose de raisonnable et de chaste, tout le contraire de ce que vous avez en tête en ce moment. Néanmoins, je dois reconnaître que l'idée me séduit. Et vous pouvez être tranquille : je ne raconterai jamais cela à mes amies car je n'ai de toute façon pas vraiment d'amies à qui confier de telles choses. En plus, nous avons tous chacun le droit à un peu d'intimité et je respecterai toujours cela. Vous n'avez donc rien à craindre.
Je sais être d'une grande discrétion quand il s'agit d'affaires privées, mon cher. Je sais parfaitement me contrôler quand il le faut. D'ailleurs, vous en avez déjà eu la preuve cette nuit : je me suis retenue et j'ai été une amante calme et raisonnable. Croyez-moi, je me suis montrée sage cette nuit, mais il aurait pu en être tout autrement, si je l'avais voulu... Seulement, il faut savoir réserver le meilleur pour la fin, non ?"
Elle rit et s'allongea de nouveau sur le côté afin de le libérer, le laissant avec cette dernière pensée pour le tourmenter.
Je sais être d'une grande discrétion quand il s'agit d'affaires privées, mon cher. Je sais parfaitement me contrôler quand il le faut. D'ailleurs, vous en avez déjà eu la preuve cette nuit : je me suis retenue et j'ai été une amante calme et raisonnable. Croyez-moi, je me suis montrée sage cette nuit, mais il aurait pu en être tout autrement, si je l'avais voulu... Seulement, il faut savoir réserver le meilleur pour la fin, non ?"
Elle rit et s'allongea de nouveau sur le côté afin de le libérer, le laissant avec cette dernière pensée pour le tourmenter.
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
"Tout à fait polissonne, et c'est pour ça que je dois vous abandonner pour la journée pour mieux vous prendre au mot plus tard!"
Thomas se levait tout en disant cela, son amante le congédiait pour mieux le retrouver plus tard, ou parce qu'il avait gaffé. Il s'habilla lentement, tournant le dos à la jeune femme. Il était légèrement débraillé par la nuit passée, et son visage faisait ressortir la fatigue des dernières heures par de grandes cernes et une peau un peu pâlichonne. Finalement, avant de s'en aller, il regarda Lydia, puis s'approcha avant de se baisser, il lui demanda théâtralement:
"Puis-je quémander ô maîtresse un dernier baiser avant de vous abandonner ? Ou ferez-vous souffrir votre esclave en le laissant sur sa faim, jusqu'à ce soir peut-être, à repenser vos dures paroles qui punissent le malotru qui vous a déplu ?"
Thomas se levait tout en disant cela, son amante le congédiait pour mieux le retrouver plus tard, ou parce qu'il avait gaffé. Il s'habilla lentement, tournant le dos à la jeune femme. Il était légèrement débraillé par la nuit passée, et son visage faisait ressortir la fatigue des dernières heures par de grandes cernes et une peau un peu pâlichonne. Finalement, avant de s'en aller, il regarda Lydia, puis s'approcha avant de se baisser, il lui demanda théâtralement:
"Puis-je quémander ô maîtresse un dernier baiser avant de vous abandonner ? Ou ferez-vous souffrir votre esclave en le laissant sur sa faim, jusqu'à ce soir peut-être, à repenser vos dures paroles qui punissent le malotru qui vous a déplu ?"
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Lydia ne l'avait pas congédiée à cause d'une erreur de sa part. En fait, elle avait juste conscience des responsabilités du médecin et ne voulait donc pas le retenir inutilement alors qu'il pouvait avoir des choses à faire. Au fond, Lydia restait sérieuse : elle ne voulait pas le détourner des affaires importantes.
Elle le regarda s'habiller, un grand sourire sur le visage, et l'attrapa par le col quand il se baissa à son niveau.
"Je ne vois aucune raison de faire souffrir celui qui est mon égal, non mon esclave, d'autant plus que vous ne m'avez aucunement déplu, docteur. Je vous interdis formellement de le penser ou même de douter de mes paroles. Personne ne m'a déçue dans cette pièce. Vous aurez donc ce que vous voulez, mon chéri."
Elle approcha donc son visage du sien afin de l'embrasser amoureusement, goûtant une fois encore au contact agréable de ses lèvres.
Elle le regarda s'habiller, un grand sourire sur le visage, et l'attrapa par le col quand il se baissa à son niveau.
"Je ne vois aucune raison de faire souffrir celui qui est mon égal, non mon esclave, d'autant plus que vous ne m'avez aucunement déplu, docteur. Je vous interdis formellement de le penser ou même de douter de mes paroles. Personne ne m'a déçue dans cette pièce. Vous aurez donc ce que vous voulez, mon chéri."
Elle approcha donc son visage du sien afin de l'embrasser amoureusement, goûtant une fois encore au contact agréable de ses lèvres.
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Après un dernier, long et intense baiser à Lydia, Thomas Sullen, au petites heures du jour, après avoir passé la nuit que nous savons, partit dans les rues de liberté largement débraillé, pas rasé et les traits hâves, mais il irradiait d'un bonheur nouveau, aussi heureux qu'un gagnant de la loterie annuelle de Liberté.
Jeune et amoureux, il s'arrêta chez un marchand de fleur, et commanda un bouquet de roses à livrer chez les Deighton, à l'intention de Lydia bien entendu.
Une fois de retour chez lui, il se débarbouilla et reprit une sorte de consistance humaine, tout en brûlant d'une énergie puissante et déroutante pour son entourage.
Le reste de sa matinée, il la passa dans une sorte de fièvre travailleuse, expédiant ses malades les uns après les autres, sourire aux lèvres, regardant avec impatience l'horloge tourner, trop lentement à son goût, vers midi.
On put ainsi entendre à la sortie du cabinet ou dans la petite salle d'attente blanche et austère, décorée avec goût d'une seule marine et de quelques fauteuils en rotin qui craquaient allégrement sous le poids des robustes rombières qui venaient consulter pour leur diabète et autre soucis de cholestérol:
"Le médecin est malade aujourd'hui ? Il est comme possédé par un démon..."
"Depuis qu'il connait des artistes, il a du se mettre aux drogues...Vous savez, mon cousin qui travaillait au grand théâtre de Liberté me racontait l'autre jour..."
"Il a osé me dire que j'étais en surpoids, quel mufle! Oui, je reprendrais un de ces choux à la crème, ils sont exquis..."
Jeune et amoureux, il s'arrêta chez un marchand de fleur, et commanda un bouquet de roses à livrer chez les Deighton, à l'intention de Lydia bien entendu.
Une fois de retour chez lui, il se débarbouilla et reprit une sorte de consistance humaine, tout en brûlant d'une énergie puissante et déroutante pour son entourage.
Le reste de sa matinée, il la passa dans une sorte de fièvre travailleuse, expédiant ses malades les uns après les autres, sourire aux lèvres, regardant avec impatience l'horloge tourner, trop lentement à son goût, vers midi.
On put ainsi entendre à la sortie du cabinet ou dans la petite salle d'attente blanche et austère, décorée avec goût d'une seule marine et de quelques fauteuils en rotin qui craquaient allégrement sous le poids des robustes rombières qui venaient consulter pour leur diabète et autre soucis de cholestérol:
"Le médecin est malade aujourd'hui ? Il est comme possédé par un démon..."
"Depuis qu'il connait des artistes, il a du se mettre aux drogues...Vous savez, mon cousin qui travaillait au grand théâtre de Liberté me racontait l'autre jour..."
"Il a osé me dire que j'étais en surpoids, quel mufle! Oui, je reprendrais un de ces choux à la crème, ils sont exquis..."
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Comme promis, Lydia vint bel et bien à midi. Oui, elle avait tenu sa promesse. Elle avait vu combien le docteur y tenait. Elle savait lire ce genre de choses dans le regard des hommes. Malheureusement, son instinct ne savait pas faire preuve de la même perspicacité lors des affaires. Elle l'avait appris à ses dépens...
Mieux encore, elle avait revêtu une robe du plus bel effet, bien qu'un peu démodée, et peut-être même plus que la précédente (elle était en effet plus ancienne que celle de la veille car elle datait de sa jeunesse, quand elle était encore une demoiselle). Elle était très différente de sa précédente car elle était d'un violet sombre et moins sage, celle-ci ne remontant pas au niveau de son cou comme la précédente. Au contraire, un décolleté complétait le tout, même s'il n'en montrait pas trop. Elle tenait simplement à lui faire plaisir, pas à se montrer indécente en public. Elle avait bien vu le regard insistant du docteur durant la nuit et le réveil ; elle espérait donc avoir vu juste, même si elle n'avait pas forcément l'intention de jouer avec lui ce midi. Il y avait un temps pour tout...
Afin de combler un appétit bien plus sage, elle apporta un panier dans lequel elle avait mis ce qu'elle avait pu trouver chez elle : de la charcuterie, du fromage, du pain, quelques fruits, des gâteaux et une bouteille de vin. Il y avait de quoi avoir un bon repas, sauf si le docteur préférait un restaurant.
La première chose que fit Lydia en entrant fut d'observer attentivement les lieux. Elle jeta un regard sur le mobilier, les murs, la décoration... En somme, tout ce qui s'y trouvait. Pour une personne qui s'intéressait à l'art, c'était naturel. Elle voulait tout savoir des goûts de son compagnon. Ensuite, un sourire sur le visage, elle s'approcha du docteur Sullen et s'assit en face d'elle, le panier sagement posé sur ses genoux, comme si elle venait pour une visite de courtoisie.
"Alors, cher docteur ? Tout va bien ? Les visites n'ont pas été trop difficiles ?"
Mieux encore, elle avait revêtu une robe du plus bel effet, bien qu'un peu démodée, et peut-être même plus que la précédente (elle était en effet plus ancienne que celle de la veille car elle datait de sa jeunesse, quand elle était encore une demoiselle). Elle était très différente de sa précédente car elle était d'un violet sombre et moins sage, celle-ci ne remontant pas au niveau de son cou comme la précédente. Au contraire, un décolleté complétait le tout, même s'il n'en montrait pas trop. Elle tenait simplement à lui faire plaisir, pas à se montrer indécente en public. Elle avait bien vu le regard insistant du docteur durant la nuit et le réveil ; elle espérait donc avoir vu juste, même si elle n'avait pas forcément l'intention de jouer avec lui ce midi. Il y avait un temps pour tout...
Afin de combler un appétit bien plus sage, elle apporta un panier dans lequel elle avait mis ce qu'elle avait pu trouver chez elle : de la charcuterie, du fromage, du pain, quelques fruits, des gâteaux et une bouteille de vin. Il y avait de quoi avoir un bon repas, sauf si le docteur préférait un restaurant.
La première chose que fit Lydia en entrant fut d'observer attentivement les lieux. Elle jeta un regard sur le mobilier, les murs, la décoration... En somme, tout ce qui s'y trouvait. Pour une personne qui s'intéressait à l'art, c'était naturel. Elle voulait tout savoir des goûts de son compagnon. Ensuite, un sourire sur le visage, elle s'approcha du docteur Sullen et s'assit en face d'elle, le panier sagement posé sur ses genoux, comme si elle venait pour une visite de courtoisie.
"Alors, cher docteur ? Tout va bien ? Les visites n'ont pas été trop difficiles ?"
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
Thomas avait laissé la jeune femme faire à son aise, flatté de la voir se mouvoir dans la pièce comme si elle était la maîtresse de maison. Lui même appréciait le soin de sa tenue qui, même démodée, faisait rejaillir l'excentricité de la dame qui la portait d'une manière admirable. Elle était belle et radieuse, et le docteur ne l'en aimait que plus.
Une fois qu'elle s'assit, il lui dit:
"Vous êtes vraiment ravissante mon cœur aujourd'hui, cette robe vous va à ravir, vous êtes la plus belle demoiselle de Liberté. Et si je crois que ce que vous tenez sur vos genoux est bien ce qu'il semble être, je ne mérite vraiment pas vos attentions quand à mes appétits" il avait mit sciemment le pluriel puis reprenant "Alors, que pensez-vous de mon modeste cabinet ?"
Une fois qu'elle s'assit, il lui dit:
"Vous êtes vraiment ravissante mon cœur aujourd'hui, cette robe vous va à ravir, vous êtes la plus belle demoiselle de Liberté. Et si je crois que ce que vous tenez sur vos genoux est bien ce qu'il semble être, je ne mérite vraiment pas vos attentions quand à mes appétits" il avait mit sciemment le pluriel puis reprenant "Alors, que pensez-vous de mon modeste cabinet ?"
Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1
"Cela manque sérieusement de décoration pour égayer la pièce. Un cabinet médical n'est pas un endroit très agréable et il faut tout mettre en œuvre pour le rendre plus chaleureux. De jolis tableaux pourraient orner certains murs. Rien de mieux que de jolis paysages pour oublier ses soucis ! Je dis cela, mais ce ne sont peut-être pas vos goûts et je ne suis absolument pas médecin... C'est votre cabinet, cher docteur. Vous en faites donc ce que vous voulez."
Elle sourit doucement et posa son panier sur le bureau du médecin avant de l'ouvrir pour en révéler le contenu.
"Vous avez vu juste, mon amour. Il y a là de quoi combler votre appétit. Je me suis dit que vous n'aviez peut-être pas le temps pour un restaurant et le temps n'est pas forcément propice à un repas en pleine nature, donc j'ai décidé de préparer un panier avec ce que j'ai pu trouver dans le garde-manger. Ne vous attendez pas à des plats préparés spécialement pour vous ou vous risquez fort d'être déçu, mon cher ami ! La cuisine n'est pas un art que je maîtrise très bien et, de toute façon, je me suis levée trop tard à cause d'une nuit mouvementée. Je n'ai vraiment pas eu le temps de préparer autre chose... Cela ne vous dérange pas ?"
Elle rit alors en soutenant son regard, guettant sa réaction. Allait-il être déçu par le repas ? Comment allait-il réagir à son allusion à la nuit dernière ?
Elle sourit doucement et posa son panier sur le bureau du médecin avant de l'ouvrir pour en révéler le contenu.
"Vous avez vu juste, mon amour. Il y a là de quoi combler votre appétit. Je me suis dit que vous n'aviez peut-être pas le temps pour un restaurant et le temps n'est pas forcément propice à un repas en pleine nature, donc j'ai décidé de préparer un panier avec ce que j'ai pu trouver dans le garde-manger. Ne vous attendez pas à des plats préparés spécialement pour vous ou vous risquez fort d'être déçu, mon cher ami ! La cuisine n'est pas un art que je maîtrise très bien et, de toute façon, je me suis levée trop tard à cause d'une nuit mouvementée. Je n'ai vraiment pas eu le temps de préparer autre chose... Cela ne vous dérange pas ?"
Elle rit alors en soutenant son regard, guettant sa réaction. Allait-il être déçu par le repas ? Comment allait-il réagir à son allusion à la nuit dernière ?