[Artland 1.1] Chemins du Destin - I - Le rêve
- Iris
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Comique de situation
Le téléphone ne faisant pas encore parti des équipements totalement mis au point, il va falloir encore se limiter au porteur pour ça...
Asch aurait bien soupiré et Séraphine pouvait peut-être deviner qu'il avait l'air de penser : "Oh non, toute cette salade ! Laisse-moi juste rentrer chez moi avec un fiacre et on n'en parle plus !" D'ailleurs, avec le recul, ça pouvait être comique : Asch avait besoin d'un peu de temps pour régénérer mais ne pouvait le faire justement à cause des soins diligents qui lui étaient apportés ! C'était en l'aidant qu'on l'empêchait le plus d'arriver au résultat voulu ! ... Du point de vue des chats de gouttière qui fréquentent parfois les rivages du Styx, il était évident que la médium pouvait prendre cet incident comme une leçon sur la notion d'aide et ses limites. Comment savoir quand aider ? Comment savoir qui a vraiment besoin d'aide ? ...
...
Ce fut un Barthélémy Asch entre douleur et air blasé qui fut conduit à l'hôpital, "contraint" de subir les points de suture, la réduction de sa fracture et même un lit d'hôpital alors qu'il s'évertuait à expliquer aux médecins qu'il allait très bien et qu'il voulait juste rentrer chez lui !! "Mais puisque je vous dis que je vais bien !" Les médecins & infirmiers (-ères) trouvaient ça très drôle et cette phrase fit le tour du service des urgences lors des pauses café & thé, en faisant rire ou sourire le service. Il fallut presque lui "imposer" son consentement pour qu'il reste en observation pour la nuit, bien décidé à partir à la première heure le lendemain.
...
Un médecin vint trouver Séraphine et Peter Lester en salle d'attente pour faire le point sur la fracture, les soins apportés, l'humeur... particulière... du patient, le fait qu'il pourrait rentre chez lui demain avec un plâtre. Bref, tout allait bien.
Séraphine pouvait... tenter de faire le point avec le pompier et organiser le déjeuner de demain ? Ou le dîner de ce soir... ? ...
Asch aurait bien soupiré et Séraphine pouvait peut-être deviner qu'il avait l'air de penser : "Oh non, toute cette salade ! Laisse-moi juste rentrer chez moi avec un fiacre et on n'en parle plus !" D'ailleurs, avec le recul, ça pouvait être comique : Asch avait besoin d'un peu de temps pour régénérer mais ne pouvait le faire justement à cause des soins diligents qui lui étaient apportés ! C'était en l'aidant qu'on l'empêchait le plus d'arriver au résultat voulu ! ... Du point de vue des chats de gouttière qui fréquentent parfois les rivages du Styx, il était évident que la médium pouvait prendre cet incident comme une leçon sur la notion d'aide et ses limites. Comment savoir quand aider ? Comment savoir qui a vraiment besoin d'aide ? ...
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Ce fut un Barthélémy Asch entre douleur et air blasé qui fut conduit à l'hôpital, "contraint" de subir les points de suture, la réduction de sa fracture et même un lit d'hôpital alors qu'il s'évertuait à expliquer aux médecins qu'il allait très bien et qu'il voulait juste rentrer chez lui !! "Mais puisque je vous dis que je vais bien !" Les médecins & infirmiers (-ères) trouvaient ça très drôle et cette phrase fit le tour du service des urgences lors des pauses café & thé, en faisant rire ou sourire le service. Il fallut presque lui "imposer" son consentement pour qu'il reste en observation pour la nuit, bien décidé à partir à la première heure le lendemain.
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Un médecin vint trouver Séraphine et Peter Lester en salle d'attente pour faire le point sur la fracture, les soins apportés, l'humeur... particulière... du patient, le fait qu'il pourrait rentre chez lui demain avec un plâtre. Bref, tout allait bien.
Séraphine pouvait... tenter de faire le point avec le pompier et organiser le déjeuner de demain ? Ou le dîner de ce soir... ? ...
Re: Chemins du Destin (Artland)
Peter ne pouvait accepter une invitation à dîner le soir même : il pensait que cela aurait été déplacé et impoli sans la présence d'Asch... Il invoqua cependant une tout autre raison :
- Non, merci Séraphine, mais j'ai laissé mon pauvre père seul trop lontemps à présent. Il a l'habitude de me voir rentrer à n'importe quelle heure avec mon métier de pompier, mais je lui avais dit juste que je promenais le chien et rentrais bientôt.
Cependant, Peter accepta l'invitation pour le lendemain avec plaisir sachant que Asch serait remis d'ici là. Il se devait aussi de ramener Seraphine chez elle : il culpabilisait déjà assez pour Asch (qui ne serait pas sorti du café sans ses questions), s'il arrivait quoique se soit à Séraphine, il ne se le pardonnerait jamais ! Les rues n'étaient plus très sûres ces temps-ci, surtout pour une femme seule, mais être accompagné d'un homme avec un chien était une dissuation généralement suffisante pour la plupart des brigands.
Sur le chemin, Peter posa quelques questions à Séraphine :
- Je ne comprends pas pourquoi Asch n'a pas arrété de dire aux infirmiers qu'il allait bien. Oh, je sais Asch est un dur à cuire, mais tout de même pas au point de subir une fracture sans broncher ! Qui le pourrait ? Mais le plus étrange, c'est qu'on aurait pu croire que c'était la pure vérité : il n'avait effectivement pas l'air de souffrir plus que ça. D'ailleurs il a à peine tiqué quand j'ai nettoyé sa plaie avec l'alcool...
- Vous rappelez-vous Séraphine si Asch s'est déjà blessé devant vous et a prétendu ne pas souffrir ? Mon père qui est vétérinaire m'a appris quelques petites choses, à savoir que la douleur provient des nerfs. Peut-être qu'Asch ne ressent plus la douleur à cause de problèmes aux nerfs dus à des séquelles de la guerre ? A-t-il déjà été osculté pour ça ? Il serait peut-être plus prudent d'en parler avec un médecin, ne croyez-vous pas ?
- Non, merci Séraphine, mais j'ai laissé mon pauvre père seul trop lontemps à présent. Il a l'habitude de me voir rentrer à n'importe quelle heure avec mon métier de pompier, mais je lui avais dit juste que je promenais le chien et rentrais bientôt.
Cependant, Peter accepta l'invitation pour le lendemain avec plaisir sachant que Asch serait remis d'ici là. Il se devait aussi de ramener Seraphine chez elle : il culpabilisait déjà assez pour Asch (qui ne serait pas sorti du café sans ses questions), s'il arrivait quoique se soit à Séraphine, il ne se le pardonnerait jamais ! Les rues n'étaient plus très sûres ces temps-ci, surtout pour une femme seule, mais être accompagné d'un homme avec un chien était une dissuation généralement suffisante pour la plupart des brigands.
Sur le chemin, Peter posa quelques questions à Séraphine :
- Je ne comprends pas pourquoi Asch n'a pas arrété de dire aux infirmiers qu'il allait bien. Oh, je sais Asch est un dur à cuire, mais tout de même pas au point de subir une fracture sans broncher ! Qui le pourrait ? Mais le plus étrange, c'est qu'on aurait pu croire que c'était la pure vérité : il n'avait effectivement pas l'air de souffrir plus que ça. D'ailleurs il a à peine tiqué quand j'ai nettoyé sa plaie avec l'alcool...
- Vous rappelez-vous Séraphine si Asch s'est déjà blessé devant vous et a prétendu ne pas souffrir ? Mon père qui est vétérinaire m'a appris quelques petites choses, à savoir que la douleur provient des nerfs. Peut-être qu'Asch ne ressent plus la douleur à cause de problèmes aux nerfs dus à des séquelles de la guerre ? A-t-il déjà été osculté pour ça ? Il serait peut-être plus prudent d'en parler avec un médecin, ne croyez-vous pas ?
HRP a écrit : Ayant une petite idée de la médecine de l'époque concernant la système nerveux, voici une traduction plutôt fidèle de la question précédente : bon, on me met dans le bain ou Asch va finir paraplégique avec mes actions pétries de bonnes intentions ? mdr ^^
- Iris
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Douleur
Précision : Asch ressent la douleur, sauf qu'à force, en ayant vu déjà beaucoup d'autres, il a apprit à tenir le coup, rester conscient et actif avec des blessures normalement incapacitantes. Du coup, quand Asch dit que "ça va", ce n'est pas qu'il n'a pas du tout mal, mais qu'il considère des fractures comme des bobos qui guérissent tout seul. Toute proportion gardée, il faut imaginer un enfant avec une griffure de chat et qui pleurerait sous le choc et la douleur quand un adulte ne réagit plus à une douleur si superficielle. Asch est dans la position de "l'adulte blasé" et une fracture, c'est une grosse écorchure avec des bleus, rien de trop sérieux.
Re: Chemins du Destin (Artland)
Séraphine avait demandé au médecin si elle pouvait voir le blessé avant de partir. Et elle aurait demandé à Asch de se tenir tranquille, que c'est comme ça en ville, il faut sauver les apparence, et faire ce qu'on attend de lui, à savoir, dormir ici pour la nuit, c'est sûr, c'est embêtant mais cela vaut mieux que d'être rechercher par la police...
Durant le trajet du retour, discutant avec Peter.
"Vous savez c'est un dur à cuire, et il ne supporte pas se voir diminuer, sous ses airs assez convainquant de celui qui n'a rien ou presque rien, vous pouvez me croire il souffre, mais pour rien au monde il voudra le montrer...En plus il déteste les hôpitaux...Si je n'étais pas si inquiète, je pourrais trouver cela comique..."
Durant le trajet du retour, discutant avec Peter.
"Vous savez c'est un dur à cuire, et il ne supporte pas se voir diminuer, sous ses airs assez convainquant de celui qui n'a rien ou presque rien, vous pouvez me croire il souffre, mais pour rien au monde il voudra le montrer...En plus il déteste les hôpitaux...Si je n'étais pas si inquiète, je pourrais trouver cela comique..."
je crois avoir répondu au 2 questions en une réponse :p
Joueur : [Artland] Eulalie | [Oikouménè] Lame rouge et Démétrios | [Mekton] Théon | [Warhammer] Ulfang et Unien Ulgarys
- Iris
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Jour suivant ?
Tempus fugit : La soirée se passerait sans doute tranquillement, Asch s'ennuyant comme un rat mort à l'hôpital, se laissant plâtrer le bras en soupirant et supportant presque avec flegme les taquineries des infirmières sur son état... Apparemment son aura de mâle héroïque et farouche teinté d'absurde faisait son effet et il avait légèrement plus de visites, légèrement plus longues... Ce qui ne l'empêcha pas de passer une longue nuit rendue difficile par un voisin de chambre qui ronflait... Et que dire de la cuisine de l'hôpital ? Heureusement, il en avait vu d'autres... à la limite, il pouvait même se demander s'il n'était pas en train de "ramollir" chez Séraphine pour devenir plus sensible à son confort ! ... Il attendait avec impatience de pouvoir rentrer le lendemain au cours de la matinée.
Il ne put revenir que le lendemain en fin de matinée, après avoir dû attendre deux bonnes heures que le médecin daigne venir confirmer qu'il était en état de sortir. Le problème étant que le médecin était enseignant aussi, et qu'il était accompagné d'une cohorte de jeunes internes qui prenaient tout en note, et il fallut supporter les blagues du médecin - chef à ses internes relativement à "Ces Messieurs qui se croient en état avec le bras déchiré et fracturé, mais au moins ça nous change des gens qui viennent pour rien aux urgences avec des bobos ridicules, comme quoi il y a les deux extrêmes...".
Asch dut supporter de revenir avec une voiture à cheval, les frais médicaux allaient arriver sous forme de facture chez Séraphine (ou à son assurance maladie si elle en a souscrit une), il s'étira un peu, plâtre couvert par sa veste, puis s'engagea à faire le tour de l'immeuble, direction une ruelle tranquille et étroite, et là... vlan ! un grand coup dans le mur pour casser le plâtre et le défaire avant de le jeter à la poubelle, s'étirer, se gratter, et reprendre le chemin pour monter à l'appartement de Séraphine, les deux mains dans les poches...
Dans l'immédiat, il voulait juste se laver et se débarrasser de la poussière de plâtre...
Pour peu qu'il eût la poisse, Peter Lester allait bientôt arriver pour déjeuner... c'est bête, Asch n'a pas réfléchi à ça... d'ailleurs même pas sûr qu'il soit au courant... il risque d'apprendre un peu déconfit qu'il aurait dû garder cet insupportable plâtre un jour de plus ! (voire davantage si Peter Lester était du genre "on est super copain"...
).
Il ne put revenir que le lendemain en fin de matinée, après avoir dû attendre deux bonnes heures que le médecin daigne venir confirmer qu'il était en état de sortir. Le problème étant que le médecin était enseignant aussi, et qu'il était accompagné d'une cohorte de jeunes internes qui prenaient tout en note, et il fallut supporter les blagues du médecin - chef à ses internes relativement à "Ces Messieurs qui se croient en état avec le bras déchiré et fracturé, mais au moins ça nous change des gens qui viennent pour rien aux urgences avec des bobos ridicules, comme quoi il y a les deux extrêmes...".
Asch dut supporter de revenir avec une voiture à cheval, les frais médicaux allaient arriver sous forme de facture chez Séraphine (ou à son assurance maladie si elle en a souscrit une), il s'étira un peu, plâtre couvert par sa veste, puis s'engagea à faire le tour de l'immeuble, direction une ruelle tranquille et étroite, et là... vlan ! un grand coup dans le mur pour casser le plâtre et le défaire avant de le jeter à la poubelle, s'étirer, se gratter, et reprendre le chemin pour monter à l'appartement de Séraphine, les deux mains dans les poches...
Dans l'immédiat, il voulait juste se laver et se débarrasser de la poussière de plâtre...
Pour peu qu'il eût la poisse, Peter Lester allait bientôt arriver pour déjeuner... c'est bête, Asch n'a pas réfléchi à ça... d'ailleurs même pas sûr qu'il soit au courant... il risque d'apprendre un peu déconfit qu'il aurait dû garder cet insupportable plâtre un jour de plus ! (voire davantage si Peter Lester était du genre "on est super copain"...

Dernière modification par Iris le 13 mai 2011, 09:52, modifié 1 fois.
Raison : Mise en page
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Re: Chemins du Destin (Artland)
Peter sonna à la porte.
*Ding dong*
Eloïse avait visiblement l'air un peu géné. Peter l'interpréta de la mauvaise manière.
- Bonjour Eloïse. Excusez-moi, je suis un peu en retard, cependant j'ai eu quelque soucis avec votre concierge. Cette "charmante dame" semble ne pas beaucoup aimer les chiens et elle ne voulait pas me laisser rentrer avec Mabrouck... J'ai du faire preuve de toute ma persuation pour la convaincre que Mabrouck n'était pas un chien ordinaire et qu'il ne causerait aucun soucis...
Eloïse fit comprendre à Peter que cela n'était pas grâve et l'invita à entrer ce qu'il s'empressa de faire.
Peter s'attendait à voir Asch, il demanda :
- Asch n'est pas encore arrivé ?
- Oui, oui, mais il est dans sa chambre, il se repose...
- Ah oui, bien sûr. Notre héro a bien besoin de repos. *sourit*
Se fit entendre un feulement de chat d'une intensité sonore magistrale... un certain chat noir, dos rond, poil hérissé, semblait désapprouver cette invasion inoppinée de son territoire... Mabrouck lui se contentait de gronder.
- Tout doux Mabrouck !
Le chien se tut, mais restait en garde, le regard fixé sur le chat prèt à filer une trempe à la moindre incartade...
- Votre chat Cassis, je présume ? *sourit*
Eloïse de répondre :
- Oui, je pense que je vais le mettre dans la chambre d'Annie...
- Non, cela ne devrait pas être nécessaire. Les chats sont des animaux assez indépendants et ils n'apprécient pas qu'on les force à quoi que se soit. Il faut lui laisser décider si nous sommes un danger ou non.
Peter s'approcha un peu du chat, s'accroupit et tendit la main vers lui.
- Ainsi je lui montre que je suis un ami.
Cassis se détendit, se mit à renifler la main tendu, puis se mit à la lécher.
- Voilà, il a prit sa décision *sourit* C'est au tour de Mabrouck à présent.
Le chat s'approcha d'un pas nonchalant vers Mabrouck, sembla le jauger puis se frotta à lui en ronronnant. En réponse, Mabrouck se mit à lécher le cou de Cassis.
- C'est ce que j'appelle une entente cordiale, non ? *sourit* C'est un magnifique chat noir que vous avez là. Si vous lui cherchez un/une gentil/le compagnon/compagne, j'en ai quelques un au refuge qui n'attendent que ça. Imaginez que les chats noirs sont parmi les chats les plus rejetés par les gens... c'est à cause de cette maudite réputation qu'ils ont comme étant des animaux qui portent malheurs/ des agents du Mal ou bien encore des familiers de sorciers ou sorcières. La supertition peut mener les hommes à faire bien des stupidités... Je trouve cela désolant.
- Oh, mais qui est cette charmante demoiselle ? déclama Peter comme grandement étonné en voyant arriver Annie.
*Ding dong*
Eloïse avait visiblement l'air un peu géné. Peter l'interpréta de la mauvaise manière.
- Bonjour Eloïse. Excusez-moi, je suis un peu en retard, cependant j'ai eu quelque soucis avec votre concierge. Cette "charmante dame" semble ne pas beaucoup aimer les chiens et elle ne voulait pas me laisser rentrer avec Mabrouck... J'ai du faire preuve de toute ma persuation pour la convaincre que Mabrouck n'était pas un chien ordinaire et qu'il ne causerait aucun soucis...
Eloïse fit comprendre à Peter que cela n'était pas grâve et l'invita à entrer ce qu'il s'empressa de faire.
Peter s'attendait à voir Asch, il demanda :
- Asch n'est pas encore arrivé ?
- Oui, oui, mais il est dans sa chambre, il se repose...
- Ah oui, bien sûr. Notre héro a bien besoin de repos. *sourit*
Se fit entendre un feulement de chat d'une intensité sonore magistrale... un certain chat noir, dos rond, poil hérissé, semblait désapprouver cette invasion inoppinée de son territoire... Mabrouck lui se contentait de gronder.
- Tout doux Mabrouck !
Le chien se tut, mais restait en garde, le regard fixé sur le chat prèt à filer une trempe à la moindre incartade...
- Votre chat Cassis, je présume ? *sourit*
Eloïse de répondre :
- Oui, je pense que je vais le mettre dans la chambre d'Annie...
- Non, cela ne devrait pas être nécessaire. Les chats sont des animaux assez indépendants et ils n'apprécient pas qu'on les force à quoi que se soit. Il faut lui laisser décider si nous sommes un danger ou non.
Peter s'approcha un peu du chat, s'accroupit et tendit la main vers lui.
- Ainsi je lui montre que je suis un ami.
Cassis se détendit, se mit à renifler la main tendu, puis se mit à la lécher.
- Voilà, il a prit sa décision *sourit* C'est au tour de Mabrouck à présent.
Le chat s'approcha d'un pas nonchalant vers Mabrouck, sembla le jauger puis se frotta à lui en ronronnant. En réponse, Mabrouck se mit à lécher le cou de Cassis.
- C'est ce que j'appelle une entente cordiale, non ? *sourit* C'est un magnifique chat noir que vous avez là. Si vous lui cherchez un/une gentil/le compagnon/compagne, j'en ai quelques un au refuge qui n'attendent que ça. Imaginez que les chats noirs sont parmi les chats les plus rejetés par les gens... c'est à cause de cette maudite réputation qu'ils ont comme étant des animaux qui portent malheurs/ des agents du Mal ou bien encore des familiers de sorciers ou sorcières. La supertition peut mener les hommes à faire bien des stupidités... Je trouve cela désolant.
- Oh, mais qui est cette charmante demoiselle ? déclama Peter comme grandement étonné en voyant arriver Annie.
HRP a écrit : Kenny m'excusera de jouer ainsi son personnage, mais les reactions me semblaient appropriées à l'action.
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Rectifications
Décidément l'imagination de Peter Lester lui jouait des tours ! Cette nuit-là il rêva de son déjeuner chez Séraphine URIEL et Barthélémy ASCH en compagnie de la fillette Annie (dont il ignorait l'âge) et du chat Cassis... Ce rêve semblait si réel... Et pourtant ! Séraphine y était blonde et s'appelait Eloïse... D'ailleurs les préjugés sur la sorcellerie étaient bien moins prégnants que Peter Lester l'avait dit dans son rêve, Artland était une contrée qui rejetait en bloc les religions et l'irrationnel, le pays n'avait jamais connu de chasse aux sorcières, et pour trouver des familiers de sorcier / sorcière, il fallait aller jusqu'aux landes au nord de Krarth... peut-être que c'était la raison pour laquelle le pompier avait rêvé qu'il en parlait ? ...
Le lendemain...
Séraphine Uriel habitait dans un quartier tranquille, non loin d'un parc avec de hauts arbres. Des enfants y jouaient et commençaient à rentrer chez eux pour le déjeuner. Un peu plus loin il y avait une entreprise de pompes-funèbres à la devanture évoquant des affaires florissantes. Peter Lester découvrit que les enfants de la concierge revenaient en courant, échangeaient quelques mots avec leur mère par la fenêtre du rez-de-chaussée, le repas était presque prêt, mais ils avaient 5minutes, sur quoi les deux garçons s'asseyèrent sur le trottoir avec leurs jouets et reprirent leurs folles courses de petits chevaux... Une fillette de 10-11 ans arrivait avec un chat noir sur les talons, voyant Peter Lester, elle s'arrêta, le chat sauta et grimpa sur elle jusqu'à tenir en équilibre sur ses deux épaules, façon collier de fourrure à la queue bougeant lentement. Un spectacle d'autant plus déroutant que la petite ne bougeait ni ne disait rien. S'il fallait accuser quelqu'un d'être une "sorcière", la gamine aurait parfaitement fait l'affaire, cheveux très sombres, yeux sombre, expression concentrée, un corps d'enfant, mais quelque chose d'un peu dérangeant.
L'enfant le regarda sans un mot, puis entra dans l'immeuble, et lorsqu'elle eût dépassé Peter Lester de quelques pas et dépassé son avancé dans les marches, le chat bondit à terre, quelques marches plus haut et les deux se mirent à gravir les étages en courant.
La concierge étant occupée à préparer le repas et mettre la table, elle ne prêta pas une grande attention à l'intrus avec son chien, et le pompier put entreprendre de gravir les escaliers jusqu'au dernier étage, devinant sans doute qu'il était précédé par Annie et Cassis. Apparemment la petite était aussi asociale que son père, mais physiquement, elle ne ressemblait pas vraiment à l'un ou à l'autre de ses parents. Et quant à Cassis, ce n'était pas le genre de chat à lécher Peter Lester tout admirable qu'il fût, en fait l'animal restait collé à Annie et se comportait comme s'il était une extension de l'enfant, une sorte d'ombre méfiante qui ne se laissait pas facilement approcher. Il était bien noir, pur exemplaire de chat de gouttière.
Comme Peter Lester était en bonne condition physique, il ne lui fallut pas longtemps pour arriver en haut et entendre vaguement au travers de la porte, avant même qu'il ait sonné ou toqué : "Asch ! Il est là !" mais ce n'était pas la voix de Séraphine, celle de l'enfant sans doute. Elle appelait son père par son nom de famille... ?... En réponse, l'intéressé rétorquait un "Oui, je m'habille"...
...
Le lendemain...
Séraphine Uriel habitait dans un quartier tranquille, non loin d'un parc avec de hauts arbres. Des enfants y jouaient et commençaient à rentrer chez eux pour le déjeuner. Un peu plus loin il y avait une entreprise de pompes-funèbres à la devanture évoquant des affaires florissantes. Peter Lester découvrit que les enfants de la concierge revenaient en courant, échangeaient quelques mots avec leur mère par la fenêtre du rez-de-chaussée, le repas était presque prêt, mais ils avaient 5minutes, sur quoi les deux garçons s'asseyèrent sur le trottoir avec leurs jouets et reprirent leurs folles courses de petits chevaux... Une fillette de 10-11 ans arrivait avec un chat noir sur les talons, voyant Peter Lester, elle s'arrêta, le chat sauta et grimpa sur elle jusqu'à tenir en équilibre sur ses deux épaules, façon collier de fourrure à la queue bougeant lentement. Un spectacle d'autant plus déroutant que la petite ne bougeait ni ne disait rien. S'il fallait accuser quelqu'un d'être une "sorcière", la gamine aurait parfaitement fait l'affaire, cheveux très sombres, yeux sombre, expression concentrée, un corps d'enfant, mais quelque chose d'un peu dérangeant.
L'enfant le regarda sans un mot, puis entra dans l'immeuble, et lorsqu'elle eût dépassé Peter Lester de quelques pas et dépassé son avancé dans les marches, le chat bondit à terre, quelques marches plus haut et les deux se mirent à gravir les étages en courant.
La concierge étant occupée à préparer le repas et mettre la table, elle ne prêta pas une grande attention à l'intrus avec son chien, et le pompier put entreprendre de gravir les escaliers jusqu'au dernier étage, devinant sans doute qu'il était précédé par Annie et Cassis. Apparemment la petite était aussi asociale que son père, mais physiquement, elle ne ressemblait pas vraiment à l'un ou à l'autre de ses parents. Et quant à Cassis, ce n'était pas le genre de chat à lécher Peter Lester tout admirable qu'il fût, en fait l'animal restait collé à Annie et se comportait comme s'il était une extension de l'enfant, une sorte d'ombre méfiante qui ne se laissait pas facilement approcher. Il était bien noir, pur exemplaire de chat de gouttière.
Comme Peter Lester était en bonne condition physique, il ne lui fallut pas longtemps pour arriver en haut et entendre vaguement au travers de la porte, avant même qu'il ait sonné ou toqué : "Asch ! Il est là !" mais ce n'était pas la voix de Séraphine, celle de l'enfant sans doute. Elle appelait son père par son nom de famille... ?... En réponse, l'intéressé rétorquait un "Oui, je m'habille"...
...
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Re: Chemins du Destin (Artland)
HRP a écrit :Peter a une imagination tellement débordante qu'il en a même trompé son joueur, c'est dingue non ? ^^ Pourquoi j'ai appelé Séraphine Eloïse moi ? Bon, passons... Mais par contre, du coup, c'est moi qui en manque un peu pour expliquer l'entrée de Peter...
Peter sonna à la porte et attendit avec son chien qu'on lui ouvre.
Peter n'ayant pas pensé à demander à Séraphine s'il fallait venir habillé ou non, il avait décidé qu'il le vallait mieux au cas où... Mais n'ayant pas trop les moyens de louer un costume, il avait décidé de venir dans son uniforme d'apparât de pompier. C'était un bon compromis et généralement les enfants adoraient cela, cela pourrait aider à ouvrir le dialogue avec Annie...
L'uniforme en question était tout de bleu marine avec de gros boutons argentés, une large ceinture, des bottes hautes étanches. Des épaulettes rouges à franges comportaient des chevrons indiquant son grade. Mais ce qui attirait le plus le regard était sans nul doute le casque de cérémonie doré atypique où l'on pouvait voir gravé des armoiries et une inscription "Service de pompier de Liberté".

Peter avait jugé qu'il aurait été déplacé de venir avec la hache rouge qui complétait l'uniforme, il l'avait donc laissé chez lui...
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De l'art de se compliquer la vie !! :-P
Usages : Le vêtement est assez coûteux en Artland et en dehors des plus riches, la plupart des gens portent longtemps les mêmes, ce qui aboutit à l'habitude dans les classes moyennes de raccommoder et de coudre des renforcements en un autre tissu aux coudes notamment. Les lainages dominent largement, avec des feutres, des tweed... Actuellement c'est l'été, il fait assez chaud, beaucoup de gens portent du coton d'importation ou du lin, dans des dominantes blanc / beige / gris clair.
Avec son chaud costume de parade le pauvre Peter Lester doit affreusement souffrir ! En voilà un qui se complique bien la vie pour faire plaisir à une petite fille bizarre comme Annie !
... D'ailleurs à la réflexion, aucun des quatre habitants de l'appartement n'est tout à fait "normal"... !
Avec son chaud costume de parade le pauvre Peter Lester doit affreusement souffrir ! En voilà un qui se complique bien la vie pour faire plaisir à une petite fille bizarre comme Annie !
... D'ailleurs à la réflexion, aucun des quatre habitants de l'appartement n'est tout à fait "normal"... !
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Re: Chemins du Destin (Artland)
Peter se rendit compte qu'il avait bien chaud tout d'un coup : l'excitation du moment lui avait fait oublier ce détail... Il put voir que son costume était imbibé de sueur au niveau des aisselles.HRP a écrit : Je n'y avais pas pensé effectivement, mais tant pis : j'estime que si tu crains vraiment la chaleur, tu ne fais pas le métier de pompier !![]()
De plus, je ne connais pas Annie et j'estime donc que ce doit être une petite fille des plus normales...
- Et zut, pour la bonne impression, c'est râté !