[Artland 2.2]- Apprenti faussaire ? (sept.)

[darkbaron]

Lydia prit finalement son courage à deux mains et lui répondit clairement afin de dissiper tout malentendu :

"Je ne le sais pas exactement, mais je crois que tu te trompes sur un point. Je pense qu'un de tes parents est encore en vie.

L'époux de ta mère... Il est mort quand son épouse - ta mère - l'a quitté. Quant à ta mère, elle a été retrouvée assassinée. Les circonstances de son meurtre sont assez mystérieuses. Pour ne rien arranger, on a perdu toute trace de Timothée, son amant, et je suppose que ça fait de lui un suspect. Un homme innocent ne disparaît pas mystérieusement après le meurtre de son amante, à moins d'avoir de très bonnes raisons de le faire. Malheureusement, on ne peut l'interroger."

Après un moment d'hésitation, elle finit par ajouter :

"Il est ton père, n'est-ce pas ? Je suis désolée..."

[Iris]

Si on fait les comptes chronologiques... il est en fait (sauf analyse ADN) impossible d'être vraiment sûr de qui est le père de Juste...

... ce qui ne doit pas vraiment aider à aider le garçon... qui toutefois porte le patronyme de l'amant, donc probable qu'il a cru être le père de Juste... mais s'il l'a laissé à l'orphelinat, soit c'est une raclure qui se fiche de tout... soit il croit que Juste n'est finalement pas de lui...


...

[Crépuscule]

Sa mère Laura Deighton épouse Louis avait donc fui avec son amant Timothée Herz...

... et tout s'expliquait : le fils avait gardé le nom de son père...

Euh... Faudrait savoir ...

Sinon, dans ce qu'a dit louis, il n'y a pas de doute possible, il demande où ILS reposent, où ils sont enterrés quoi.

[darkbaron]

Lydia ignorait effectivement qui était le père de Juste et avait d'ailleurs hésité à appeler le défunt époux ainsi, mais elle avait préféré s'abstenir dans le doute, d'autant plus que Juste portait effectivement le nom de l'amant et non celui du mari. Elle était donc partie du principe que Timothée était le véritable père.

Elle ne savait rien de l'homme en question, mais elle avait pour le moment une bien piètre image de lui : il avait fui avec une femme mariée, puis mystérieusement disparu quand celle-ci avait été retrouvée assassinée. Dans ces circonstances, l'abandon de son fils ne faisait qu'appuyer son jugement.

[Crépuscule]

«Mes souvenirs se sont embrumés, j'ai souvenir d'un homme et d'une femme avec lequel nous changions souvent de logis, oui, ils étaient pour moi mon père et ma mère, mais d' après vos dire, ce n'est pas le cas pour cet homme.

Je souhaiterai me recueillir sur la tombe de ma mère et de mon père, pouvez vous m'y mener?»

Son père ... Ou pas... Si cet homme qui avait fui et l'avait abandonné après l' assassinat de sa mère l' avait côtoyé de longue date, il pouvait être son géniteur.

[Iris]

MJ besoin de vacances ! Tous ces liens généalogiques, ces révélations & mélodrames ! J'ai envisagé deux ou trois versions et je suis en train de les mélanger !

Désolée !!

En plus, si Juste portait le patronyme de l'amant, les chances de le retrouver auraient été encore plus minces !... sorry ! je ne dis plus rien pour vous induire en erreur !

Les parents "officiels" de Juste étaient enterrés au cimetière de la Pitié...

L’ENTERREMENT, DIMANCHE 23 NOVEMBRE
Le cimetière avait poussé au nord de Liberté, dans une ancienne banlieue campagnarde et son champ de tombe était devenu la frontière entre un quartier résidentiel assez huppé et les débuts d’une partie de la ville qu’on préfère généralement éviter. Tout ce terrain consacré était entouré de hautes et belles grilles de fer forgé, et le parc de pierres était orné de saules pleureurs dont les feuilles absentes déjà auraient pu en une autre saison tomber dans l’étang qu’elles auraient caressé. Des ifs, du buis, du houx et du lierre gardaient toute l’année leur couleur morte, adoptant presque l’aspect minéral des dalles, allées, statues d’anges ou de gargouilles.

La pluie n’avait pas cessé depuis deux jours, et si on excluait les intermittences de pause, alors elle était présente depuis encore plus longtemps. La terre détrempée avait pris un aspect boueux repoussant. Des rafales de vent froid rendaient chaque pas au dehors pénible.

Des voitures amenaient les quelques personnes intéressées par la mort de deux étrangères. Parmi elles il y avait un officiel de la Compagnie Maritime, laquelle avait offert de subvenir aux frais d’enterrement en plus de verser sous peu une prime de dédommagement aux survivants, Tristan l’attendait avec scepticisme.

Sous la pluie violente, chacun se pressait dans la gueule du temple, édifice peu avenant malgré ses vœux de réconfort, un dôme posé sur un cube, quelques vitraux médiocres, un autel dans une chapelle bien sombre. La plaque commémorative à l’entrée signalait que le lieu avait été fondé par un fidèle de Sirona, la Consolatrice, Dame de l’Espoir. Cet individu pieux n’avait pas dû suivre de très près les travaux, sans quoi il aurait vu que l’inspiration de l’Etoile ne touchait pas l’architecte ni les ouvriers, et qu’en fin de compte, le lieu devenait froid, humide, et que même les chandelles étaient sinistres.

...

... Vous pourrez même trouver les tombes d’Élise et Cynthia Duret non loin

[darkbaron]

Lydia prit une grande inspiration en réfléchissant, puis se décida à parler avec la plus grande sincérité. Il méritait bien une telle franchise...

"Je ne sais malheureusement pas lequel des deux est ton véritable père. Je pensais que Timothée était ton père, mais je ne peux en être certaine et j'ignore si Timothée lui-même serait en mesure de te révéler la vérité à ce sujet. Ta mère a probablement commencé à fréquenter Timothée alors qu'elle était toujours avec son époux. Si c'est le cas, personne ne pourra être sûr de quoi que ce soit à ce sujet. Ta mère elle-même ne connaissait peut-être pas la vérité...

Si tu tiens à y te recueillir sur la tombe de... Tes parents... Oui, je veux bien t'y conduire. Néanmoins, cela peut attendre un peu, non ? Tu viens à peine d'arriver et je pense que tu as besoin d'un bain et de repos. Il ne faut pas trop brusquer les choses. Cette journée a été chargée pour toi..."

Décidément, tout cela était bien délicat...

[Crépuscule]

«Oui, d'accord»

Une fois que sa tante lui ai montré sa chambre et où il pouvait se laver, il s' enferma pour se préparer. Une fois seul, il sortit Brigadier de sa poche.

«Je suis content que tu sois là Brigadier, je vais me sentir moins seul. Ma tante, elle a l' air gentille mais elle ne comprends pas. Nous essayerons de savoir où sont P'ti Pierre et les autres, mais il faut aussi que j' en apprenne plus sur ma famille.

Je vais pas pouvoir te trimbaler partout par contre, elle va sûrement vouloir laver mon manteau et me saper comme un gentil garçon... Mais je vais m' occuper de toi, en attendant tu vas te cacher là dedans quand je ne serais pas là, compris?»

(désignant une corbeille ou un tiroir, la bestiole fait pas plus de 20 cm de haut.)

Une fois lavé et habillé avec ce que lui aura amené sa tante (sinon avec ses frusques), il resta à la fenêtre de sa nouvelle chambre, pensif, regardant l' extérieur en se demandant où pouvait être les autres et comment ils allaient.

[Iris]

Le singe examina son nouvel environnement précautionneusement, cherchant à se repérer entre les meubles et babioles... Nul doute qu'il finira par trouver le chemin vers la cuisine où il ne manquera pas de chaparder. En attendant, il se promenait un peu et couinait légèrement en réponse à Juste...

Il est vraisemblable que Lydia Deighton avait au moins prévu quelques petites choses à mettre, d'anciens vêtements de son mari peut-être... en tous cas, c'était ça, ou bien avoir un neveu propre dans des vêtements un peu encrassés...

... Se cacher ? Le petit animal avait l'air d'avoir faim... après tout, il n'avait petit-déjeuné... et la matinée commençait à être bien avancée... Il se cacha donc... mais finirait sûrement par sortir, poussé par la faim...


... et maintenant ?

[Crépuscule]

Ptet qu'un certain Henri le verra a la fenêtre...