[Artland 2.2]- Apprenti faussaire ? (sept.)

Retour sur les aventures achevées en Artland
Crépuscule
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Re: Artland - Apprenti faussaire ? (sept. 1232)

Message : # 11521Message Crépuscule
23 janv. 2013, 20:35

La famille du mari cocu :-)

En fait vu l'heure qu'il était quand il a parlé avec Henri, il lui a du coup demandé d' essayer de surveiller la caserne des képis et au cas où il verrait des gamins de St Alaric être emmené ailleurs, d' essayer de les suivre. Puis de revenir à la nuit tombée.
Louis avait peu d'espoir qu'Henri arrive à retrouver la trace des gamins, probablement qu'ils avaient été amenés dans leur nouveau ' foyer' en même temps que lui, mais il ne fallait laisser échapper aucune opportunité, aussi infime soit elle.

Une fois dehors, il appela a voix basse son frère de cavale. Une fois trouvé, il s' éloigne de la maison avec lui.

«Tu me racontera en chemin.»

Si comme il le craignait, Henri était bredouille, ses objectifs pour la nuit était de faire le mur en sens inverse des orphelinats de la ville, en commençant par celui d' où ils étaient issus.

«Si on se fait prendre, tire toi avec ceux qu'on aura trouvé, moi je vous ferai gagner du temps, je peux me faire prendre, ils appelleront ma tante et je retournerai chez elle.»
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Iris
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Fin épilogue ?

Message : # 11810Message Iris
03 févr. 2013, 14:54

La nuit ne tarderait pas à tomber tandis que les deux adolescents s'éloignaient du nouveau domicile de Juste Louis. Trouver des enfants au hasard dans des orphelinats n'allait pas être chose simple. Rien ne garantissait que leurs amis se trouvent précisément dans le seul établissement qu'ils connaissaient bien.

De manière générale, les orphelinats sont des établissements de petite taille, certains tenant de la pension de famille avec moins d'une vingtaine d'enfants ; d'autres, plus rares, poussaient jusqu'à la centaine. Ceux-là se situaient plutôt à la campagne, parfois dans d'anciens châteaux. On pouvait trouver de tout : des orphelinats fondés par humanisme, avec un réel soucis pédagogique et psychologique ; d'autres qui étaient des œuvres caritatives maladroites et austères, engoncées dans une morale bourgeoise ; des improvisations de grand-mère gâteau qui recueillaient quelques gamins ; des projets publics plus ou moins bien financés, avec parfois des détournements d'argent rendus possibles en rognant sur les dépenses de chauffage, nourriture et habillement ; parfois aussi des privés prétendant tenir des établissements modèles, de véritables escroqueries visant à récupérer l'argent public ou privé, où les enfants, selon les cas, étaient forcés à voler, mendier, se prostituer, ou simplement affamés...

Les orphelinats étant destinés indistinctement aux orphelins, enfants abandonnés, victimes de mauvais traitements dans leur famille, fugueurs dont l'origine n'a pas été déterminée... ils ont un public varié et assez nombreux.


Quel était le plan de Juste Louis ? ... Entrer, se faufiler, visiter les dortoirs et ...?
Métajeu a écrit :Si tu veux, tu peux aussi faire le récit de conclusion, tu as l'air d'avoir une idée assez claire de l'historique dont tu as besoin et tout le monde est d'accord pour son contenu, du coup, tu peux rapidement noter ici l'essentiel et on bouclerait ce sujet qui visait surtout à introduire ton perso ;)
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Re: Fin épilogue ?

Message : # 11838Message Crépuscule
04 févr. 2013, 23:30

Iris a écrit :
Quel était le plan de Juste Louis ? ... Entrer, se faufiler, visiter les dortoirs et ...?
Métajeu a écrit :Si tu veux, tu peux aussi faire le récit de conclusion, tu as l'air d'avoir une idée assez claire de l'historique dont tu as besoin et tout le monde est d'accord pour son contenu, du coup, tu peux rapidement noter ici l'essentiel et on bouclerait ce sujet qui visait surtout à introduire ton perso ;)
Ce qui serait bien, c'est que tu me précises dans ce cas si Henri a pu pister un gamin. Et suivant le cas, me dire qui on parvient à retrouver dans le ou les orhelinats qu'on parvient à visiter (ils en connaissent quelques uns, celui d'où ils viennent et ceux d'où peuvent venir un ou deux autres gamins.)

Dans l'idée, si on en retrouve un , il pourra peut être en savoir plus lui sur où sont les autres, il aura pu entendre ou voir des choses au poste.
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Iris
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Re: Artland - Apprenti faussaire ? (sept. 1232)

Message : # 11885Message Iris
06 févr. 2013, 23:08

  • Louis (15), l'ainé de la fratrie, son physique et son charisme lui permette de se faire passer pour un peu plus vieux, c'est le leader du groupe que tous écoute mais qui est attiré par la vie de bohème. Il est de moins en moins un gamin, et cela va probablement bientôt changer des choses.
  • Henri (14) - C'est le costaud de la fratrie, pas très finaud. Lui aussi travaille aux docks avec Louis. C'est son pote avec qui il a fugué et le premier à l'avoir rejoint. Aujourd'hui, il est aussi celui qui est a le plus de mal à voir Louis fréquenter Rimaldi pour qui il a de l'animosité.
  • Daniel (13) - C'est le plus futé de la bande, et le plus bavard, il a toujours des idées et il est assez beau garçon, mais reste assez juvénile, il plait beaucoup aux filles de son âge et il aime jouer les séducteurs. Louis est un peu son modèle mais ils ont des caractères bien différent, Louis a quelque chose de plus sombre et mystérieux qui fait son charisme si particulier.
  • Giorgio (12) - Gamin d'un petit cirque où il était battu par son père et son frère, orphelin de mère, Giorgio a fuit sa famille et depuis, il apprécie sa liberté à 300%. C'est un bon vivant et un acrobate casse-cou. Il n'a peur de rien et est toujours partant pour les projets les plus fous. Il aime vivre en hauteur et dangereusement, sauter de toits en toits, et il a l'oeil vif, c'est lui qui fait le plus souvent la vigie quand il n'est pas en vadrouille.
  • Mo' (12) - Gosse basané, il a jamais voulu dire son vrai nom, il se fait seulement appeller Mo'. C'est un gamin plutôt silencieux et taciturne. Il est plutôt sec quand il parle et n'a pas peur d'user de violence pour obtenir ce qu'il veut. C'est le genre de petit voyou que Gaston (le caid du gang qui leur fait des misères) aime bien, mais Mo' trouve que Gaston n'est qu'un gosse de bourgeois qui veut se la jouer chef de gang. On peut se demander ce qu'il fait avec les autres mais il n'est pas du genre à les trahir.
  • Marion (12) - La seule fille du clan, c'est un fort caractère et il ne faut pas compter sur elle pour être la 'femme' de la maison. Elle se considère aussi forte que ses frangins et quand elle se fait respecter. Elle donne souvent des ordres en l'absence de Louis (dont elle est amoureuse). Henri lui tient parfois tête et il se font alors la tête pendant quelques jours.
  • P'ti Pierre (10), un gamin des rues d'une dizaine d'année avec qui il a noué des liens de fraternité, il le considère comme son petit frère, râle quand il l'a dans les pattes mais est très attaché à lui. P'ti pierre veut toujours être avec Louis autant que possible et aime le rendre fier. Il fait cependant pas mal de boulettes en voulant bien faire.
  • Brigadier, un petit ouistiti ramener d'un pays lointain par le vieil homme qui s'occupait de P'ti Pierre, ce dernier a porté à la mort de ce dernier toute son affection sur Louis.
A l'orphelinat des Ormes Rouges, Marion pestait... elle était prisonnière, on la surveillait sans arrêt et on la punissait parce qu'elle se bagarrait pour un rien. Elle était en colère, furieuse, et ça l'aidait à ne pas être trop désespérée... tout s'était effondré... elle broyait du noir dans une chambre avec une minuscule fenêtre, pas de mobilier à l'exception des épaisses couvertures dans lesquelles elle s'emmitouflait. Quand elle serait calmée, ils la laisseraient rejoindre le dortoir...

... elle avait entendu dire que Louis avait retrouvé sa famille... et que Henri s'était enfui... Mo' et Giorgio avaient quitté la ville ensemble pour Brillante ou Espérance, Pt'i Louis était avec Daniel, partis à la campagne...
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Marion, Nous, Ensemble pour la vie

Message : # 11911Message Crépuscule
08 févr. 2013, 01:50

Je pars de la supposition que l'orphelinat des ormes Rouges est l'un de ceux qu'ils connaissent

Orphelinat des Ormes Rouges

Louis et Henri se tenaient au coin de la ruelle, surveillant la cour de l'orphelinat bordée par ses hautes grilles, aussi sinistres que les barreaux d'une prison. Ils s'assuraient que personne ne les verrait et vérifiaient par la même occasion que personne ne les surprendre en regardant par la fenêtre d'une des pièces éclairées.

Heureusement, le bâtiment semblait endormi. Un dernier coup d'oeil dans la rue pour vérifier qu'elle était toujours déserte puis ils s'élancèrent. S'aidant l'un l'autre, ils escaladèrent la grille et se retrouvent dans la cour. ils se hatèrent et s'enfonçèrent dans les ténèbres le long du bâtiment partant en direction d'une des petites fenêtres du sous-sol.

Enfer et damnation ... ces enflures avaient bien appris la leçon ... leur porte de sortie habituelle avait été équipée de barreau. Ils continuèrent alors jusqu'à la porte arrière des cuisines. Aucune lumière ne s'échappait de la petite lucarne .. parfait. La porte était vérrouillée ... mais Henri avait plus d'un tour dans sa poche .. avec l'aide de deux tiges en métal il parvint après quelques essais à débloquer la vieille serrure. Ils s'engouffèrent dans la pièce et repoussèrent la porte. Henri profita de la visite pour enfourner une miche de pain dans son gosier et faire quelques réserves.

Louis vérifia le couloir puis ils s'avançèrent en direction du hall principal où se trouvait les escaliers mais aussi le bureau de la directrice. De la lumière d'une faible lampe se diffusait par les fenêtre du bureau vitré, éclairant légèrement le hall ... Peste ...la vieille baderne était dans son bureau.

Quelques grincements du plancher à l'étage, leurs battements de coeur s'accèlèrèrent par le stress et l'excitation, le calme retomba aussitôt. Il tranversèrent le hall accroupi pour ne pas être vu depuis le bureau mais l'ascension de l'escalier décrépi allait être un tout autre défi de discrétion. A pas de chat, ils montèrent au ralenti, priant à chaque mouvement pour ne pas déclencher un grincement ... mais visiblement pas assez car ils ne purent laisser échapper quelques bruits durant leur ascension, heureusement déjà hors de vue du bureau. Cependant, comme dotée d'un sixième sens pour sentir les pensionnaires en vadrouille, la directrice sortit de son bureau, une lanterne à la main. Par chance (Probablement celle d'Henri ...), ils se trouvaient déjà en haut des marches quand elle s'approcha de l'escalier, et il parvinrent à se faufiller par la porte de la salle d'eau voisine qui avait été mal refermée.

Le faisceau de la laterne balaya les marches, on pouvait sentir dans l'air la vigilance de la vieille femme peser. Après quelques instants à regarder les lieux, elle émit un toussement sec et atténué "Huhumm". Les deux garçons étaient coutumier de ce comportement, c'était la manière de la birbasse d'appeller la nuit la surveillante des dortoirs (qui n'était autre que la cuisinière), généralement en train de somnoler sur sa chaise au bout du palier. Parès un second et horripilant "Huhumm", la bonne Françoise rouvrit les yeux et s'avança en faisant grincer le plancher jusqu'au haut des escaliers, juste devant la porte derrière laquelle les deux intrus retenaient leur respiration. Un tenait un simple bougeoir avec une bougie en grande partie utilisée qui éclairait l'intérieur de la salle d'eau par l'interstice de la porte entrebaillée.

Sans hausser la voix mais assez clairement pour qu'elle l'entende, la directrice dit d'un ton des moins amicales :

"Françoise, je suppose que vous n'avez rien remarqué de particulier ? ... Bon, j'aimerai que vous alliez vérifiez que tout le monde est bien dans son lit, en commençant ça cette petite furie qu'on a isolé."
"Bien Madame"

Françoise traîna ses pantoufles en direction de la salle d'eau, dans l'espoir de se rafraîchir les idées, mais avant même de toucher la porte, la voix disgrâcieuse du rez-de-chaussée insista avec un "Tout de suite". Les deux garçons retrouvèrent enfin leur respiration tandis que la femme repartait vers le fond du palier en soupirant discrétement. Louis regarda attentivement la porte où elle se rendit. Il fit signe à Henri qui le pressait d'attendre. Françoise jeta un coup d'oeil dans la pièce puis referma avant d'emprunter l'escalier en face de cette porte pour monter au deuxième étage.

Louis murmura à Henri qu'elle allait y aller et qu'il surveille ses arrières. profitant de son poids plus faible que celui d'Henri, il se rendit jusqu'à la porte, d'un pas vif mais léger, ne laissant pas échapper un ou deux chuintement de plancher. Il ouvrit aussi discrétement que possible la porte et interpela à faible voix l'occupante.

"Pss ... Marion c'est toi ?"
"Oui ... Qui..?"
"Chuut .. pas de bruit. C'est Louis .. je suis avec Henri .. suis moi on se casse."

Une porte se referme en haut, les deux jeunes tentent de rejoindre Henri, le retour est un peu moins discret mais cela ne semble pas avoir alerté la surveillante qui ouvre une seconde porte à l'étage au dessus. les trois compère réunis échange quelques chuchottements devant la salle d'eau puis entament la descente mais alors qu'ils se trouvent à mi-chemin, la lumière de la lanterne se rallume et les révèle en flagrant délit.

"Qu'est ce que nous avons là! Non mais ..."
Elle n'a pas de terminer sa phrase Louis part en courant et essaye de passer devant la directrice qui se tient au pied de l'escalier pour fuir vers la grande porte du hall.

"Françoise!!! ... Vient par ici sale garnement." Elle l'attrape par le col alors qu'il lui passe devant. Louis crie alors :

"Maintenant Henri!"
Se dernier attrape Marion par le poignet et l'entraîne en direction de la cuisine. Ils parviennent à passer, Louis forçant à l'opposé pour retenir la vieille cerbère.

Malgré son âge, la femme à de la poigne et sans lâcher Louis qu'elle tient à présent par le bras, elle avance vers la cuisine, appelant de nouveau Françoise pour que cette dernière hâte le pas. Mais quand elle arrive à la porte de la cuisine, la porte arrière est grande ouverte, et un grand sourire peut se lire sur le visage de Louis.


Louis est enfermé dans le bureau de la directrice le temps que les képis soient prévenus de l'incident. Louis garde un isolant silence jusqu'à leur arrivée. Lydia finit par être appelée.

...
Tu as envie de me passer un savon Darky? Allez lâche toi :D
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Re: Artland - Apprenti faussaire ? (sept. 1232)

Message : # 11950Message darkbaron
09 févr. 2013, 14:36

La peur submergea Lydia quand elle vit les forces de l'ordre. Elle n'avait jamais eu affaire aux policiers jusqu'ici, mais elle savait pertinemment que c'était rarement pour de très bonnes nouvelles. Au contraire, c'était souvent signe de malheur. Son premier réflexe fut de penser à Louis. Lui était-il arrivé quelque chose de grave ? Non, c'était insensé. Il était probablement en train de se reposer dans la chambre et allait parfaitement bien. Malheureusement, elle avait tort et la réalisé s'imposait à elle alors qu'elle écoutait les explications du policier. Louis... Comment avait-il osé ? Elle lui avait fait confiance.

Elle suivit naturellement les agents jusqu'à la pièce où il se trouvait, partagée entre déception et colère. Une fois dans la pièce, elle posa sur son protégé un regard froid et pesant qui exprimait ce qu'elle ressentait à ce moment précis. Elle ne savait qu'en penser et se demandait même si elle était capable d'assumer son éducation. Comment ne pas en douter quand son protégé était arrêté par les forces de l'ordre peu de temps après son adoption ? Elle avait tenu à le prendre sous son aile, mais il avait déjà commis une faute. Elle ne savait pas quoi faire : pour son propre bien, devait-elle abandonner l'idée de le garder ?

Elle était tellement préoccupée par toutes ces pensées qui tourbillonnaient dans son esprit qu'elle en oublia de parler. Elle restait silencieuse, un air grave sur le visage.

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Message : # 11951Message Iris
09 févr. 2013, 14:52

La directrice, accueillant Lydia Deighton :

" Madame, prenez un siège. "

" Nous vous avons fait venir suite à un enlèvement auquel a pris part votre neveu qui d'après ce que j'ai compris a été placé récemment sous votre responsabilité."

" Une jeune fille de douze ans environ, prénommée Marion et refusant de nous indiquer son nom de famille a disparu. "

" Vous comprendrez que les faits sont sérieux et que nous avons déposé plainte en même temps que nous avons donné le signalement de la jeune fille que nous espérons retrouver saine et sauve."

" Si je comprend bien, votre neveu n'est que depuis peu chez vous... aussi m'est-il difficile de savoir si vous confirmez être responsable de ce jeune homme ou s'il doit relever de l'assistance publique. Pardon de la brutalité de mes mots, mais je préfère aller à l'essentiel et savoir à qui m'adresser pour régler ce problème."

...
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Re: Artland - Apprenti faussaire ? (sept. 1232)

Message : # 11952Message darkbaron
09 févr. 2013, 16:16

Lydia prit place, le visage grave, et écouta attentivement la directrice. Elle resta pensive un moment avant de lui répondre :

"Je ne connais pas très bien mon neveu et j'ignorais totalement qu'il était capable de ça, madame. Je l'ai pris sous mon aile car il est ma seule famille et je lui faisais confiance. J'espérais lui apporter l'affection dont il semblait avoir tant besoin. Je regrette sincèrement la tournure des événements et j'espère de tout mon cœur que vous retrouverez cette fille saine et sauve. Je vous confirme que Louis est encore sous ma responsabilité et qu'il sera puni comme il se doit."

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Je vous laisse ensemble...

Message : # 11954Message Iris
09 févr. 2013, 16:30

La directrice nota donc :

" Fort bien, nous saurons que nous nous adresserons à vous. "

" Il sera jugé et écopera je pense d'une peine visant à l'aider à se corriger, travaux d'intérêt général j'imagine..."

" Pour l'heure, je vous le laisse, vous serez avertie par courrier de la suite de cette affaire."

S'adressant à l'ado boudeur :

" M. Louis, j'espère que vous finirez par prendre conscience de la portée de vos actes autant que la profondeur de la chance qui vous est donnée. Je vous laisse méditer dessus."

Puis elle les reconduisit vers la sortie après quelques formules de courtoisie.

Lydia Deighton pouvait donc ramener son neveu chez elle... et lui passer le savon qu'il méritait à faire des bêtises plus grosses que lui...
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Re: Artland - Apprenti faussaire ? (sept. 1232)

Message : # 11963Message Crépuscule
09 févr. 2013, 17:17

Louis gardait le silence, et il ne serait pas le premier à le rompre.

Il ne faisait plus le fier, avait abandonné son air insolent, il se rendait compte qu'il l'avait deçu.

Mais il ne regrettait en rien son acte, Marion était dehors avec Henri, on ne met pas une lionne en cage.

Il enviait Henri a vrai dire, elle devait être en train de tout lui raconter. Il allait falloir maintenant attendre demain pour les revoir. Il avait dit à Henri qu'il se rendait chez Quentin Foch pour commencer son apprentissage. Il lui avait dit de venir vers midi, qu'il sortirait pour parler avec eux et réfléchir à la suite. Il espérait qu'ils seront là et que tout se passera bien pour eux d'ici là.

Maintenant, il allait devoir supporter un long discours sur ce qu'on attendait de lui, le comportement d'un bon garçon, digne de confiance...

Brigadier commençait à avoir faim et le manifesta par quelques petits cris. Avec toute cette agitation, il n'arrêtait pas de trembler et Louis avait laisser sa main dans sa poche pour le rassurer. Quand les bruits du petit singe survinrent, il lui caressa du doigt le torse pour lui faire comprendre qu'il allait s'occuper de lui ... dès qu'il pourrait. IL changea de position et fit couiner ses chaussures pour essayer de dissimuler le bruit.
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