[Artland 3.2] - Coup de foudre à la morgue (nov.)

Retour sur les aventures achevées en Artland
Asdel
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"I'm kissing in the rain"

Message : # 11588Message Asdel
25 janv. 2013, 15:19

Thomas avait offert la protection de ses bras à la jeune femme. Appréciant le moment, la pluie glaciale contrastant avec la chaleur de leur désir, il répondait au baiser de son amante en embrassant son auguste front mouillé, jouant avec le lobe de ses oreilles et la partie charnue de son cou. Mais elle avait raison, il n'était pas sage de rester sous l'orage, au risque d'attraper une quantité de maladie dont pneumonie était le premier exemple qui lui venait à l'esprit. Il lui répondit
"Alors en avant...Peut être serons nous chanceux, mais dans tous les cas, prends ceci", il la repoussa lentement, et, après s'être dévêtu, il lui passa sa veste autour des épaules pour la protéger de la pluie. Sa chemise fut immédiatement trempé, mais il était de constitution robuste, et puis, quel plaisir c'était de se réchauffer ses doigts gours au flanc de Lydia, et mélanger leur chaleur avant leur corps!
Thomas entraina la jeune femme dans les ruelles noires, à moins que ce ne soit Lydia qui conduisait le jeune docteur, à la recherche d'un fiacre, ou, au moins, atteindre le plus vite la demeure des Deighton.

darkbaron
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Re: Artland - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1232)

Message : # 11593Message darkbaron
25 janv. 2013, 15:55

Lydia, la veste de Thomas sur les épaules, suivit son amant dans les ruelles noires en espérant rapidement trouver ce qu'ils cherchaient sous cette pluie glaciale. Par chance, ils trouvèrent un fiacre à quelques rues de là et le prirent donc, soulagés de ne plus avoir à marcher en pleine nuit et par un temps aussi mauvais. Ils s'empressèrent d'entrer afin de ne plus subir les flèches glaçantes de la pluie et donnèrent leur destination au cocher : la demeure de Lydia.

Une fois dans le véhicule, Lydia en profita pour ôter le manteau et s'essuyer un peu, ses cheveux dégoulinant. Il n'y avait rien de pire que ce genre d'intempéries, qui pénétrait les vêtements et les imbibait complètement, les rendant complètement inutiles car ils ne protégeaient plus du froid et collaient même en partie à la peau. Elle avait hâte d'enlever sa robe, rien que pour cette raison. À ce moment, rien ne lui faisait plus envie qu'un endroit chaud et au sec...

Ils avaient sans doute quelques minutes de répit avant de devoir retourner sous la pluie, cette fois pour aller vraiment à l'abri, chez Lydia. La jeune femme sourit en regardant Thomas, sa robe moulant désormais davantage son corps à cause de l'humidité qui l'imprégnait, et caressa doucement son visage.

"Bientôt, nous aurons de quoi nous réchauffer... Il faudra mettre tes vêtements à sécher dès que nous serons rentrés."

Asdel
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Re: Artland - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1232)

Message : # 11607Message Asdel
26 janv. 2013, 02:47

Thomas, ému, profitait du magnifique spectacle de la robe blanche qui collait au corps de la jeune femme, révélant tout de sa personne tout en cachant le minimum, comme l'aurait fait un voile sur une danseuse des comptoirs exotiques loin de l'autre côté du monde.
Ses mains hésitantes essayaient de passer une quelconque chaleur à sa sa compagne, tout en se gorgeant de la fluidité de ces courbes pleine d'une profonde vitalité. A chacune des caresses de Lydia, le docteur répondait par des gestes surement malhabiles, mais tendres, et qui s'enhardissaient peu à peu. Il s'amusait de ses frémissements, du autant au froid qu'à l'émotion particulière, tandis que ses lèvres et ses doigts jouaient avec les parcelles de peau nue de son amante. Lui-même n'était pas en reste, sa peau était piquetée par la chair de poule, causée aussi bien par le froid que par son désir qui embrasait les profondeurs de son corps. Finalement, il répondit à la jeune femme après un temps de réflexion, un grand sourire aux lèvres:
"Bien entendu madame, il serait malséant d'attraper une pneumonie...D'ailleurs, je gage que tu suivras l'avis médical en faisant de même! En fait, c'est non négociable." Il se mit alors à rire tout en embrassant sa compagne avec voracité, il était prêt à découvrir tout ce qui faisait de Lydia ce qu'elle était, tout en osant pour la première se dévoiler lui même...

darkbaron
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Re: Artland - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1232)

Message : # 11616Message darkbaron
26 janv. 2013, 14:24

La jeune femme rit en laissant son amant jouer et s'amusa à passer doucement sa main sous sa chemise afin de caresser sa peau piquetée par la chair de poule, tout en venant l'embrasser dans le cou et jouer avec son oreille, puis murmura sensuellement près de celle-ci :

"Je ferai en effet de même, mais un docteur doit montrer l'exemple et je refuse d'être la première. Ce n'est pas négociable."

Le fiacre s'arrêta finalement devant la demeure des Deighton, interrompant leurs jeux et leurs caresses. Néanmoins, les deux amants savaient que ce n'était que partie remise. La seconde manche allait se jouer chez la dame et elle s'annonçait pleine de promesses. Lydia prit le docteur par la main en riant et se précipita vers sa porte afin de l'ouvrir, puis s'empressa d'entrer avec lui. Ils n'avaient que trop été sous la pluie et elle craignait de tomber malade, bien qu'elle ne l'eut pas trop montré auparavant, l'esprit occupé par autre chose. Elle lui demanda de s'occuper du chauffage dans le salon, puis l'abandonna pour récupérer des couvertures. Elle en étendit une sur un fauteuil et invita Thomas à s'asseoir. Ainsi, le fauteuil ne risquait pas d'être trempé ou sali...

Leur petit jeu pouvait commencer; même si Lydia tenait à faire durer le plaisir. Elle ne voulait absolument pas d'une nuit rapide. On ne gagnait strictement rien à se hâter et l'excitation ne montait vraiment qu'en prenant son temps. Elle embrassa Thomas lentement en faisant descendre ses mains sur son torse, alors que ses doigts se chargeaient de déboutonner sa chemise et de l'enlever. Ses yeux dans les siens, elle finit par s'agenouiller et le déchaussa afin de le mettre à l'aise.

"Je suis la maîtresse de maison et mon invité doit se sentir bien chez moi... J'espère que ça te convient ?"

Asdel
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A la conquête de nos âmes!

Message : # 11618Message Asdel
26 janv. 2013, 15:14

Pour toute réponse, Thomas saisit les lèvres de son amante dans un baiser passionné, puis, lentement, sans aucune hâte, il releva Lydia et la déshabilla comme elle avait fait pour ses vêtements.
Certes il n'était pas un expert dans l'art subtil et délicat des boutons et autres lacets qui composaient les robes des dames, mais le docteur prenait tout cela comme un jeu, et profitait de l'expérience de sa compagne, qui riait de ses maladresses tout en guidant les mains du médecin légèrement engourdies par le froid.
Thomas avait saisit que la jeune femme cherchait une nuit exceptionnelle, et il remerciait le Destin et les années de faculté, entre cours d'anatomie et beuveries nocturnes, de l'avoir assez déniaisé au point de comprendre ce qui pourrait plaire à une dame dans les relations charnelles.
Tandis qu'il effeuillait lentement sa compagne qui, polissonne, s'amusait avec son torse par ses caresses et baisers, il s'aventurait lentement à la découverte du corps de Lydia. Il goutait la peau de pêche de la jeune femme de ses lèvres, ses doigts, glacés par le froid, cajolaient dans de lents mouvements la moindre parcelle qu'ils dévoilaient. La chair de poules de ses contacts hérissaient leur épiderme d'une chaleur électrique.
Thomas laissait libre cours à l'ensemble de ses sens, éveillé dans une fête éternelle, ses yeux se perdaient dans les secrets de la jeune femme, tandis que son nez flairait les essences et parfums de ce corps entre deux âges.
Tel un conquistador, il partait vers l'Eldorado de la féminité, parcourant les vallées et autres montagnes de cette chair qui s'offrait dans son entier. Mais il ne se pressait pas, il cherchait à exciter le désir de son amante, comme elle même le faisait en jouant sur son torse, sa main glissant de haut en bas, s'approchant de son bas-ventre où les muscles du jeune hommes se contractaient, avant de remonter vers sa poitrine poitrine lisse où ses virils mamelons pointaient.
Les amants se jetaient dans un corps-à-corps total, sans trêve ni répit, chacun en quête des fantasmes et désirs de l'autre, afin de magnifier leurs sens et leurs émotions.
En fait, aucun des deux n'étaient en reste, chacun exaltait l'autre dans la danse lente immuable du véritable amour, tant psychique que physique, à la recherche d'un paroxysme du bonheur, où leurs deux âmes n'en feraient plus qu'une...

darkbaron
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Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1

Message : # 11621Message darkbaron
26 janv. 2013, 15:50

Totalement sous l'emprise de la passion, Lydia se laissa essentiellement guider. En fait, elle n'avait jamais été si libertine et laissait généralement son amant prendre les rênes, d'autant plus qu'elle voulait lui faire plaisir et comptait sur lui pour savoir ce qui pouvait convenir à tout le monde. Elle aimait la tournure que les événements prenaient et se laissa emporter par ce corps à corps sensuel et intense, ses lèvres goûtant sa peau et ses mains parcourant son corps avant de passer à autre chose en ôtant ce qui séparait encore les deux amants, déshabillant intégralement le docteur, leur permettant de franchir une nouvelle étape.

La suite paraissait évidente et on pouvait aisément la deviner, mais Lydia en décida autrement. Elle ne voulait pas s'offrir aussi facilement et recula en attrapant les mains, désormais chaudes, du docteur. Elle les baisa avec envie en se posant sur le divan, puis lui dit d'une voix calme :

"Je veux prendre le temps de graver cet instant dans ma mémoire, si vous le permettez. Je peux me laisser emporter par le désir du moment, mais je pense que ce serait une erreur car c'est probablement un passage important de ma vie. C'est peut-être le début d'une grande histoire qui nous liera pendant longtemps. Je n'ai pas fréquenté de la sorte un homme depuis des mois et je veux que vous compreniez parfaitement la chance que nous avons tous deux. Nous sommes ensemble pour partager un instant de joie et de bonheur. Je n'ai pas ressenti ce que je ressens depuis longtemps. Je crois que je vous aime, Thomas Sullen."

Elle n'avait même pas remarqué qu'elle le vouvoyait, l'esprit encore embrouillé par l'alcool et le tourbillon de sentiments parfois contradictoires qui s’entrechoquaient. Néanmoins, son esprit avait beau être partagé et ressentir quelques doutes, elle savait ce qu'elle voulait : être avec lui. Elle voulait de nouveau être heureuse et refaire sa vie avec quelqu'un. Elle l'avait choisi pour cela. Elle en était absolument certaine. Elle l'attira donc vers elle et s'offrit pleinement à lui afin de sceller leur union par l'acte charnel. Enfin, le désir qu'ils avaient tous deux attisé durant de longues minutes allait être nourri par leur amour...

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Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1

Message : # 11633Message Asdel
26 janv. 2013, 20:10

Thomas n'avait rien à répondre, il aurait pu balbutier quelque chose, mais l'heure n'était plus aux longues phrases, même s'il en avait eu l'envie. Face aux peurs de sa compagne, il avait décidé d'instinct de lui montrer tout son amour par ses actes. C'est donc en l'embrassant qu'il lui murmura:
"Je sais...Et je vous aime Lydia"
Et alors, sans plus tergiverser, il se lança à corps perdu dans l'acte charnel avec cette femme qui l'avait troublé dès leur rencontre, sans plus réfléchir ni au conséquences ni à la réalité, profitant pleinement de cet amour naissant.

Jetons donc un voile pudique sur cette nuit de passion, et retrouvons nos amants le lendemain matin.

Thomas dormait comme un enfant, la main posée sur le sein de Lydia, le corps recroquevillé contre celui de son amante, la tête pelotonné dans la douceur soyeuse de sa blonde chevelure. Dans son sommeil, le jeune homme souriait, les traits paisibles, l'âme en paix avec l'univers...

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Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1

Message : # 11643Message darkbaron
26 janv. 2013, 21:34

Lydia s'abandonna totalement au plaisir, les bras autour du cou de son amant, du moins si les circonstances le lui permettaient, son regard plongé dans le sien, leurs corps plaqués l'un contre l'autre. Elle ne regretta pas une seconde de cet instant merveilleux et finit par s'endormir, comblée. Comme on pouvait le deviner, son sommeil fut particulièrement paisible cette nuit. Elle n'avait pas été aussi heureuse depuis bien longtemps.

Elle se réveilla la première le lendemain matin et garda son amant contre elle, caressant doucement ses cheveux pendant qu'il dormait sur sa poitrine, se contentant de l'observer sans chercher à le réveiller et profitant du calme matinal. Il semblait tellement fragile, ainsi endormi sur elle, mais c'était pourtant bien l'homme qui l'avait rendue heureuse comme peu de monde auparavant et elle le serra encore plus précieusement contre elle à cette pensée. Le sentiment de plénitude qu'elle ressentait à ce moment était si intense et grisant qu'elle rêvait de le voir s'éterniser. Elle voulait sentir Thomas à ses côtés chaque matin. Elle en était certaine...

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Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1

Message : # 11646Message Asdel
26 janv. 2013, 21:55

La pression accentuée du corps de Lydia réveilla Thomas, il maugréa un peu dans son sommeil, avant d'ouvrir un œil, puis l'autre. Il regarda la jeune femme et dans un sourire lui dit, mâchonnant un peu les mots:

"B'jour m'amour. Vous allez bien ?"

Il bailla, cherchant de sa main celle de Lydia, avant de l'embrasser tendrement sur la joue.

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Re: Artland Chap.2.2. - Coup de foudre à la morgue (5 nov. 1

Message : # 11647Message darkbaron
26 janv. 2013, 22:01

Elle serra sa main dans la sienne et bascula afin de le chevaucher, ses yeux ne lâchant pas ceux de Thomas.

"Bien sûr que je vais bien, cher docteur Sullen. Pourquoi ? Vous préoccupez-vous de ma santé ? Je pense que vous avez déjà vérifié que tout allait bien cette nuit. Auriez-vous donc déjà oublié les événements de la nuit dernière ? Je trouve cela fort inquiétant... Vous n'auriez pas un peu de fièvre ?"

Elle plaça sa main sur son front en riant avant de se pencher sur lui pour l'embrasser passionnément.

Verrouillé